Bonjour à tous, bonjour Rémi,
Pas de Sergent RILS... à l'horizon parmi les MPLF recensés jusqu'ici, ni parmi les blessés ou cités...
Peut-être a-t-il rejoint un autre régiment ?
Affaire à suivre, vous m'avez donné là un nouvel objectif pour mes recherches sur le 409è.
Un appel sur le blog donnera peut-être qq chose.
En attendant voici un autre extrait de Poil de tranchée (n°2 d'après l'Entr'Aide) :
http://409ri.canalblog.com/archives/201 ... 30142.html
Bien cordialement,
Christophe
Journaux de tranchées
- christophe lagrange
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Re: Journaux de tranchées
Bonjour
Je possède des exemplaires originaux du journal "le Mouchoir" du numéro 1 à 62 (manque une quinzaine d'exemplaires) - Contactez moi si vous souhaitez en savoir plus.
Bien cordialement
Marie
Je possède des exemplaires originaux du journal "le Mouchoir" du numéro 1 à 62 (manque une quinzaine d'exemplaires) - Contactez moi si vous souhaitez en savoir plus.
Bien cordialement
Marie
- christophe lagrange
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Re: Journaux de tranchées
Bonjour Marie,
Dans quelle unité paraissait ce journal ?
Cordialement,
Christophe
Dans quelle unité paraissait ce journal ?
Cordialement,
Christophe
- Charraud Jerome
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Re: Journaux de tranchées
Bonsoir
Christophe, il s'agit de la 73e DI.
Un livre existe sur "Le Mouchoir": http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... 0494010202
Amicalement
Jérôme
Christophe, il s'agit de la 73e DI.
Un livre existe sur "Le Mouchoir": http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... 0494010202
Amicalement
Jérôme
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

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- christophe lagrange
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Re: Journaux de tranchées
Bonsoir,
Merci Jérôme pour la précision, je n'avais pas le courage d'aller chercher
Trinity-Marie a oublié d'aller faire un tour côté présentation...
Bon, allez je vais me rendormir.
Amicalement,
Christophe
Merci Jérôme pour la précision, je n'avais pas le courage d'aller chercher

Trinity-Marie a oublié d'aller faire un tour côté présentation...
Bon, allez je vais me rendormir.
Amicalement,
Christophe
Re: Journaux de tranchées
Bonjour à tous,
Le Mouchoir
● Notice consacrée par André Charpentier au Mouchoir dans son « Livre d’or des journaux du front. Feuilles bleu horizon. 1914-1918 » (André Charpentier, Paris, déc. 1935, 400 p.) :
« Les soixante-deux numéros du Mouchoir constituent une collection très rare. Ce fut un des journaux du front les mieux illustrés ; ses dessins de première page sont remarquables ; ils changent à chaque numéro ; ils sont dus au crayon d’un artiste de grand talent, Joseph Lesage (1), qui, après avoir fait toute la campagne, mourut dans un hôpital de Paray-le-Monial où il avait été transporté, atteint de la grippe espagnole, le 19 octobre 1918.
Le Mouchoir, qui paraissait tous les quinze jours environ, était polycopié ; le nombre de ses pages variait, tantôt deux, tantôt quatre, et parfois davantage à l’occasion de Noël ou de Pâques. Son format était de 24 x 31. Il fut fondé le 14 novembre 1915, au Bois Le Prêtre, par l’abbé G. Ledain, du groupe des brancardiers de la 73e division. Le Mouchoir était un secteur fameux du Bois Le Prêtre, d’où l’origine du titre de ce journal.
Son directeur, en lançant cette feuille, avait eu tout d’abord l’idée d’en faire un trait d’union aux armées entre les anciens des patronages d’avant guerre. Le premier numéro, qui vit le jour à Maidières, près de Pont-à-Mousson, fut conçu dans ce sens, mais devant le succès remporté par cette initiative, l’abbé G. Ledain élargit son projet primitif et Le Mouchoir devint bientôt le journal de la 73e division.
Un journaliste professionnel, Alfred Boucheron (2), rédacteur à l’Agence Havas, qui devait être tué en 1916, aida l’abbé G. Ledain dans sa tâche. C’est lui qui rédigeait le leader, sous le titre " En première ligne ", et il écrivit des nouvelles amusantes et caustiques qui contribuèrent à rendre très vivante cette petite gazette du front.
Les poètes du Mouchoir ne doutaient de rien ; l’un d’eux n’adressa-t-il pas au généralissime Joffre une de ses œuvres ! (3) Le grand soldat envoya à l’auteur une carte de remerciements et de félicitations. Cette poésie parut dans le n° 8 du 1er janvier 1916. [...]
Tous les journaux du front eurent, hélas ! des numéros qui auraient pu être encadrés de noir. Ah ! ces numéros qui paraissaient après l’attaque, avec une collaboration réduite ; les rédacteurs survivants évoquant la mémoire de ceux qui étaient tombés, tout en écrivant des articles gais ― il fallait bien distraire les camarades. Le n° 36 du 10 octobre 1916 du Mouchoir publie un in memoriam de son directeur-fondateur. Ce dernier parle en termes émus de ses rédacteurs morts au champ d’honneur ; il y en avait cinq : tout d’abord Alfred Boucheron, l’âme du journal ; G. Decelle (4), avocat, brancardier divisionnaire lui aussi ; René Chevalier (5) et Alfred Faure (6), auxiliaires précieux dans la besogne matérielle du tirage du journal : enfin, un mitrailleur du 355e R.I., Paul Marchand (7), chargé de la distribution de la glorieuse petite feuille. [...]
Le Mouchoir publia un numéro spécial de 16 pages, en mars 1917, sur Gerbevillier la Martyre, historique dramatique des souffrances de la cité que la cruauté de l’ennemi rendit célèbre.
Le n° 10 du Mouchoir rapporte un geste inattendu et vraiment touchant dans sa puérilité d’un poilu : " On a pu voir, raconte le journal, ces temps derniers dans le village de X ... un ex-voto bizarre. Il y a dans cette localité une statue de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus. Un poilu y avait suspendu son quart, en ex-voto sous la niche..." Ce poilu avait peut-être fait le vœu à l’heure du péril de donner à la Vierge ce qui lui était le plus cher, le plus précieux, le plus utile. [...]
Parmi les autres collaborateurs, citons Bray, architecte, prix de Rome ; Wilpelli, dessinateur ; Louis Schem, dessinateur ; colonel Monsouty, de Moncorin, etc.
Le Mouchoir fut encouragé dans son effort par le général Lebocq, commandant la division ; le colonel Simon, notamment. Le dernier numéro, portant la date du 19 mars 1919, numéro de démobilisation et d’adieux, fut tiré par l’abbé G. Ledain, dans son presbytère où il était rentré, la guerre finie. » (op. cit., p. 151 à 153)
___________________________________________________________________________
(1) Joseph Henri Marie LESAGE, né le 24 juin 1884 à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), décédé le 19 octobre 1919 à l’Hôpital temporaire 34 de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) d’une broncho-pneumonie grippale, Sapeur, 8e Régiment du génie, Matricule n° 626 P., classe 1904, n° 747 au recrutement de Fontainebleau.
(2) Alfred Adolphe BOUCHERON, né le 26 juillet 1875 à Ladignac-le-Long (Haute-Vienne), décédé le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse) des suites de blessures de guerre, Soldat de 2e classe, 24e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 624, classe 1895, n° L.M. 148 au recrutement de Versailles [Acte transcrit à Neuilly-Plaisance, Seine-et-Oise – aujourd’hui Seine-Saint-Denis –, le 16 avril 1917].
(3) « Le Cantonnier territorial », ou « La Route de la Victoire », par R. Lasalle.
(4) Georges Victor Eugène Auguste DECELLE, né le 30 janvier 1891 à Cholet (Maine-et-Loire), mort le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse), Soldat de 2e classe, 23e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 149, classe 1911, n° 721 au recrutement de Cholet (Jug. Trib. Cholet, 25 oct. 1918, transcrit à Cholet, le 6 déc. 1918).
(5) René Louis Marcel CHEVALIER, né le 22 septembre 1893 à La Ferté-Macé (Orne), décédé le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse) des suites de blessures reçues en service, Soldat de 2e classe, 24e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 616, classe 1913, n° 1.131 au recrutement d’Argentan (Acte transcrit à La Ferté-Macé, le 25 mai 1918).
(6) Alfred FAURE, né le 8 août 1894 à Villefagnan (Charente), mort le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse), « présumé décédé », Soldat de 2e classe, 23e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 2.663, classe 1914, n° 1.282 au recrutement d’Angoulême (Jug. Trib. Ruffec, 19 oct. 1921, transcrit à Villefagnan, le 12 nov. 1918).
(7) Paul Ambroise MARCHAND, né le 3 août 1890 à Coye-la-Forêt (Oise), mort le 25 mai 1916 à Douaumont, tué à l’ennemi, Soldat de 2e classe, 355e Régiment d’infanterie, Matricule n° 05.019, classe 1910, n° 688 au recrutement de Compiègne (Acte transcrit à Coye-la-Forêt, le 15 juill. 1916).
_______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
- Charraud Jerome
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Re: Journaux de tranchées
Bonsoir
Histoire de vous présenter mon cadeau de Noel, un exemplaire du Bochofage du 68e RI

Le numéro de Noel 1918 pour le Noel 2010. Il me reste donc à touver les 24 numéros précédents.
Une mine d'or pour alimenter mon blog.
Cordialement
Jérôme Charraud
Histoire de vous présenter mon cadeau de Noel, un exemplaire du Bochofage du 68e RI
Le numéro de Noel 1918 pour le Noel 2010. Il me reste donc à touver les 24 numéros précédents.
Une mine d'or pour alimenter mon blog.
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
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Re: Journaux de tranchées
Bonjour,
Il me semble que le lien n'a pas encore été donné. Il s'agit d'un intéressant article sur les journaux du front, paru dans l'Almanach du Petit Parisien en 1919.
<< Il serait intéressant de fixer l'histoire de ces feuilles légères, dans certaines desquelles pétillait réellement l'esprit du soldat français, et dont les rares collections seront plus tard l'objet des convoitises acharnées des amateurs. >>
Sont cités entre autres L'écho des Gourbis, Marmita, L'anti-Cafard, Le Poilu du 6-9, Poil... et Plume, Le 120 Court, L'écho du Boyau, Le Poilu du 37e, Le Bochofage, etc.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773966d/f57
Bonne lecture,
Yves
Il me semble que le lien n'a pas encore été donné. Il s'agit d'un intéressant article sur les journaux du front, paru dans l'Almanach du Petit Parisien en 1919.
<< Il serait intéressant de fixer l'histoire de ces feuilles légères, dans certaines desquelles pétillait réellement l'esprit du soldat français, et dont les rares collections seront plus tard l'objet des convoitises acharnées des amateurs. >>

Sont cités entre autres L'écho des Gourbis, Marmita, L'anti-Cafard, Le Poilu du 6-9, Poil... et Plume, Le 120 Court, L'écho du Boyau, Le Poilu du 37e, Le Bochofage, etc.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773966d/f57
Bonne lecture,
Yves
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Re: Journaux de tranchées
BonjourBonjour,
Il me semble que le lien n'a pas encore été donné. Il s'agit d'un intéressant article sur les journaux du front, paru dans l'Almanach du Petit Parisien en 1919.
<< Il serait intéressant de fixer l'histoire de ces feuilles légères, dans certaines desquelles pétillait réellement l'esprit du soldat français, et dont les rares collections seront plus tard l'objet des convoitises acharnées des amateurs. >> icones/smile.gif
Sont cités entre autres L'écho des Gourbis, Marmita, L'anti-Cafard, Le Poilu du 6-9, Poil... et Plume, Le 120 Court, L'écho du Boyau, Le Poilu du 37e, Le Bochofage, etc.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773966d/f57
Bonne lecture,
Yves
Sur gallica également la bdic donne quelques journaux et des photos intêressantes avec un autre regard sur la première guerre mondiale
http://blog.bnf.fr/gallica/?p=2103
bonne lecture
alain
alaindu 512010
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Re: Journaux de tranchées
Bonjour à tous,
Le Mouchoir
● Notice consacrée par André Charpentier au Mouchoir dans son « Livre d’or des journaux du front. Feuilles bleu horizon. 1914-1918 » (André Charpentier, Paris, déc. 1935, 400 p.) :
« Les soixante-deux numéros du Mouchoir constituent une collection très rare. Ce fut un des journaux du front les mieux illustrés ; ses dessins de première page sont remarquables ; ils changent à chaque numéro ; ils sont dus au crayon d’un artiste de grand talent, Joseph Lesage (1), qui, après avoir fait toute la campagne, mourut dans un hôpital de Paray-le-Monial où il avait été transporté, atteint de la grippe espagnole, le 19 octobre 1918.
Le Mouchoir, qui paraissait tous les quinze jours environ, était polycopié ; le nombre de ses pages variait, tantôt deux, tantôt quatre, et parfois davantage à l’occasion de Noël ou de Pâques. Son format était de 24 x 31. Il fut fondé le 14 novembre 1915, au Bois Le Prêtre, par l’abbé G. Ledain, du groupe des brancardiers de la 73e division. Le Mouchoir était un secteur fameux du Bois Le Prêtre, d’où l’origine du titre de ce journal.
Son directeur, en lançant cette feuille, avait eu tout d’abord l’idée d’en faire un trait d’union aux armées entre les anciens des patronages d’avant guerre. Le premier numéro, qui vit le jour à Maidières, près de Pont-à-Mousson, fut conçu dans ce sens, mais devant le succès remporté par cette initiative, l’abbé G. Ledain élargit son projet primitif et Le Mouchoir devint bientôt le journal de la 73e division.
Un journaliste professionnel, Alfred Boucheron (2), rédacteur à l’Agence Havas, qui devait être tué en 1916, aida l’abbé G. Ledain dans sa tâche. C’est lui qui rédigeait le leader, sous le titre " En première ligne ", et il écrivit des nouvelles amusantes et caustiques qui contribuèrent à rendre très vivante cette petite gazette du front.
Les poètes du Mouchoir ne doutaient de rien ; l’un d’eux n’adressa-t-il pas au généralissime Joffre une de ses œuvres ! (3) Le grand soldat envoya à l’auteur une carte de remerciements et de félicitations. Cette poésie parut dans le n° 8 du 1er janvier 1916. [...]
Tous les journaux du front eurent, hélas ! des numéros qui auraient pu être encadrés de noir. Ah ! ces numéros qui paraissaient après l’attaque, avec une collaboration réduite ; les rédacteurs survivants évoquant la mémoire de ceux qui étaient tombés, tout en écrivant des articles gais ― il fallait bien distraire les camarades. Le n° 36 du 10 octobre 1916 du Mouchoir publie un in memoriam de son directeur-fondateur. Ce dernier parle en termes émus de ses rédacteurs morts au champ d’honneur ; il y en avait cinq : tout d’abord Alfred Boucheron, l’âme du journal ; G. Decelle (4), avocat, brancardier divisionnaire lui aussi ; René Chevalier (5) et Alfred Faure (6), auxiliaires précieux dans la besogne matérielle du tirage du journal : enfin, un mitrailleur du 355e R.I., Paul Marchand (7), chargé de la distribution de la glorieuse petite feuille. [...]
Le Mouchoir publia un numéro spécial de 16 pages, en mars 1917, sur Gerbevillier la Martyre, historique dramatique des souffrances de la cité que la cruauté de l’ennemi rendit célèbre.
Le n° 10 du Mouchoir rapporte un geste inattendu et vraiment touchant dans sa puérilité d’un poilu : " On a pu voir, raconte le journal, ces temps derniers dans le village de X ... un ex-voto bizarre. Il y a dans cette localité une statue de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus. Un poilu y avait suspendu son quart, en ex-voto sous la niche..." Ce poilu avait peut-être fait le vœu à l’heure du péril de donner à la Vierge ce qui lui était le plus cher, le plus précieux, le plus utile. [...]
Parmi les autres collaborateurs, citons Bray, architecte, prix de Rome ; Wilpelli, dessinateur ; Louis Schem, dessinateur ; colonel Monsouty, de Moncorin, etc.
Le Mouchoir fut encouragé dans son effort par le général Lebocq, commandant la division ; le colonel Simon, notamment. Le dernier numéro, portant la date du 19 mars 1919, numéro de démobilisation et d’adieux, fut tiré par l’abbé G. Ledain, dans son presbytère où il était rentré, la guerre finie. » (op. cit., p. 151 à 153)
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(1) Joseph Henri Marie LESAGE, né le 24 juin 1884 à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), décédé le 19 octobre 1919 à l’Hôpital temporaire 34 de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) d’une broncho-pneumonie grippale, Sapeur, 8e Régiment du génie, Matricule n° 626 P., classe 1904, n° 747 au recrutement de Fontainebleau.
(2) Alfred Adolphe BOUCHERON, né le 26 juillet 1875 à Ladignac-le-Long (Haute-Vienne), décédé le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse) des suites de blessures de guerre, Soldat de 2e classe, 24e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 624, classe 1895, n° L.M. 148 au recrutement de Versailles [Acte transcrit à Neuilly-Plaisance, Seine-et-Oise – aujourd’hui Seine-Saint-Denis –, le 16 avril 1917].
(3) « Le Cantonnier territorial », ou « La Route de la Victoire », par R. Lasalle.
(4) Georges Victor Eugène Auguste DECELLE, né le 30 janvier 1891 à Cholet (Maine-et-Loire), mort le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse), Soldat de 2e classe, 23e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 149, classe 1911, n° 721 au recrutement de Cholet (Jug. Trib. Cholet, 25 oct. 1918, transcrit à Cholet, le 6 déc. 1918).
(5) René Louis Marcel CHEVALIER, né le 22 septembre 1893 à La Ferté-Macé (Orne), décédé le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse) des suites de blessures reçues en service, Soldat de 2e classe, 24e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 616, classe 1913, n° 1.131 au recrutement d’Argentan (Acte transcrit à La Ferté-Macé, le 25 mai 1918).
(6) Alfred FAURE, né le 8 août 1894 à Villefagnan (Charente), mort le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse), « présumé décédé », Soldat de 2e classe, 23e Section d’infirmiers militaires, Matricule n° 2.663, classe 1914, n° 1.282 au recrutement d’Angoulême (Jug. Trib. Ruffec, 19 oct. 1921, transcrit à Villefagnan, le 12 nov. 1918).
(7) Paul Ambroise MARCHAND, né le 3 août 1890 à Coye-la-Forêt (Oise), mort le 25 mai 1916 à Douaumont, tué à l’ennemi, Soldat de 2e classe, 355e Régiment d’infanterie, Matricule n° 05.019, classe 1910, n° 688 au recrutement de Compiègne (Acte transcrit à Coye-la-Forêt, le 15 juill. 1916).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Bonsoir Rutilius, bonsoir à tous,
Merci d'avoir exhumé le souvenir de ces vaillants contributeurs au "Mouchoir"
Ils sont connus tout comme " Le Mouchoir" lui même par l'importance qu'André Charpentier a consacré à cette gazette qui est sans contexte l'un des plus remarquable journal de tranchées. Cette gazette est fort connue aussi grâce à la famille du dessinateur Joseph Lesage et à l'ouvrage de qualité qui vient de lui être consacré.
La source unique concernant les rédacteurs morts en 1916 au tunnel de Tavannes est le numéro 36 du "Mouchoir" écrit à la mémoire de 5 collaborateurs du journal tombé au champ d'honneur. Il s'agit d'un "In Memoriam " écrit par l'abbé Ledain que Charpentier intitule directeur-fondateur. Cet abbé Ledain rend hommage en premier à Alfred Boucheron qualifié " d'âme du journal" et son principal collaborateur.
Or , en réalité le fondateur du "Mouchoir" est le seul A. Boucheron , journaliste professionnel.
Boucheron créa le journal et s'adjoignit progressivement les talents trouvés autour de lui. Quant à l'abbé, il jouait la mouche du coche et tirait la couverture à lui. Ceci irritait fort Alfred Boucheron qui devait cependant bien composer avec l'abbé car celui-ci avait beaucoup d'entregent et de nombreuses entrées au sein de l'E-M de la Division alors que Boucheron n'était qu'un obscur 2è classe............ Mais en fait, le collaborateur du rédacteur en chef c'était plutot l'abbé et non l'inverse. L'honnête Charpentier a lui même été un peu abusé.
A l'instar des guerres qui sont écrites par les vainqueurs, l'histoire des journeaux de tranchées a été écrite par les survivants et parfois ceux-ci ont eu tendance à minorer le rôle des disparus prématurément. C'est humain !
Mais il n'est jamais trop tard pour rendre à César ....
Bien cordialement votre
Remi



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