On est bien d'accord, comme mentionné dans ce fil, pour ne pas confondre la présence, constatée, des ulhans/dragons sur un lieu précis; et la limite des combats de la marne qui se situe dans le 77 à 1 h de marche du 93.
Cdlt
JP
Allemands frôlant Paris, sept 1914
-
garnier jean pierre
- Messages : 683
- Inscription : lun. sept. 05, 2005 2:00 am
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonsoir
On est bien d'accord, comme mentionné dans ce fil, pour ne pas confondre la présence, constatée, des ulhans/dragons sur un lieu précis; et la limite des combats de la marne qui se situe dans le 77 à 1 h de marche du 93.
Cdlt
JP
On est bien d'accord, comme mentionné dans ce fil, pour ne pas confondre la présence, constatée, des ulhans/dragons sur un lieu précis; et la limite des combats de la marne qui se situe dans le 77 à 1 h de marche du 93.
Cdlt
JP
-
LABARBE Bernard
- Messages : 3837
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonsoir à tous,
Content de lire ton doc Jean Pierre...
Ne pas confondre en effet être à l'arrêt du bus et le prendre.
"Nous disions enfin !...."
Puis après:
"...Changement de direction !..."
Raté !
Brel aurait pu chanter à VK "T'as voulu voir Paris et t'as pas vu Paris"...
Il pouvait pas voir Paris et la Vème armée derrière des barbelés en même temps le Kluck
Fallait faire un choix, et à mon humble avis ni l'un ni l'autre (l'autre on le sait) n'aurait donné un résultat décisif et conforme au plan Schlieffen rectifié Moltke le petit, à savoir liquider l'armée française en 6 semaines.
Bernard
Content de lire ton doc Jean Pierre...
Ne pas confondre en effet être à l'arrêt du bus et le prendre.
"Nous disions enfin !...."
Puis après:
"...Changement de direction !..."
Raté !
Brel aurait pu chanter à VK "T'as voulu voir Paris et t'as pas vu Paris"...
Il pouvait pas voir Paris et la Vème armée derrière des barbelés en même temps le Kluck
Fallait faire un choix, et à mon humble avis ni l'un ni l'autre (l'autre on le sait) n'aurait donné un résultat décisif et conforme au plan Schlieffen rectifié Moltke le petit, à savoir liquider l'armée française en 6 semaines. Bernard
-
garnier jean pierre
- Messages : 683
- Inscription : lun. sept. 05, 2005 2:00 am
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonjour
Eh oui Bernard, il a raté le bus.
Mais on l'a un peu aidé, y compris dans son propre camp!!
Il aurait pu demander l'arrêt Jaurès , au receveur, via porte de Pantin.
Le coq stume du dimanche était pourtant prêt à revétir (voir dernier paragraphe).
Eh oui Bernard, il a raté le bus.
Mais on l'a un peu aidé, y compris dans son propre camp!!
Il aurait pu demander l'arrêt Jaurès , au receveur, via porte de Pantin.
Le coq stume du dimanche était pourtant prêt à revétir (voir dernier paragraphe).
-
LABARBE Bernard
- Messages : 3837
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonjour,
Il y a comme ça des déceptions dans la vie...
On astique on astique (les cuivres) et on ne parvient pas à conclure. On ne peut pas astiquer le cuivre d'une main et attraper Raymond (mon GP Lambda de la Vème armée) de l'autre...
J'ai lu quelque part que Guillaume Deux (j'ai pas dit "de mes") préparait son entrée à Arras en octobre 14. Si si, G2 en personne ! Et même avec un cheval tout neuf paraît-il. Les allemands ne prendront jamais Arras. [Mais pour Arras, vers la fin des batailles pour la "course aux ailes" (et non "la course à la mer" !) l'échec est du à la résistance acharnée des troupes françaises et non à un changement de programme]
Ach ! La vie est dure.
bernard
Il y a comme ça des déceptions dans la vie...
On astique on astique (les cuivres) et on ne parvient pas à conclure. On ne peut pas astiquer le cuivre d'une main et attraper Raymond (mon GP Lambda de la Vème armée) de l'autre...
J'ai lu quelque part que Guillaume Deux (j'ai pas dit "de mes") préparait son entrée à Arras en octobre 14. Si si, G2 en personne ! Et même avec un cheval tout neuf paraît-il. Les allemands ne prendront jamais Arras. [Mais pour Arras, vers la fin des batailles pour la "course aux ailes" (et non "la course à la mer" !) l'échec est du à la résistance acharnée des troupes françaises et non à un changement de programme]
Ach ! La vie est dure.
bernard
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonsoir,
Des troupes allemandes ont stationné pendant 7 jours à Senlis du 02 au 09 septembre, des reconnaissances partaient de Senlis vers Pontarmé et Luzarche. Le 09 vers 5h 1/2, des zouaves (je ne sais pas quel régiment) arrivant par le sud est de la ville (rue de Meaux) ont repoussé les allemands.
Si cela intéresse, je pourrais faire la transcription de la journée du 09 vue par le cantonnier de Senlis
Cordialement
Arnaud
Des troupes allemandes ont stationné pendant 7 jours à Senlis du 02 au 09 septembre, des reconnaissances partaient de Senlis vers Pontarmé et Luzarche. Le 09 vers 5h 1/2, des zouaves (je ne sais pas quel régiment) arrivant par le sud est de la ville (rue de Meaux) ont repoussé les allemands.
Si cela intéresse, je pourrais faire la transcription de la journée du 09 vue par le cantonnier de Senlis
Cordialement
Arnaud
Mieux vaut être dernier en tout que premier en rien du tout
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
voici la photo de la stele en question :
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
bonjour,
dans mes lectures, il n'était question que de patrouilles de cavalerie dans ces régions, mais qu'en est-il de l'infanterie ?
Je crois me souvenir du témoignage d'un capitaine aviateur dont les observations décisives influencent Galliéni, et qui avait précisément décrit l'axe de progression des colonnes de l'infanterie dans cette région.
Il est vrai que l'on peut tirer un trait sur la carte entre Senlis et Meaux et se dire que l'infanterie de Von Klück est passée par là, mais ce sont des témoignages écrits de cette progression là qui m'interessent !
cordialement à vous tous !
P.S : j'ai posé une question similaire sur un forum 39/45 à propos de la pointe extrême de l'avance allemande devant Moscou...
dans mes lectures, il n'était question que de patrouilles de cavalerie dans ces régions, mais qu'en est-il de l'infanterie ?
Je crois me souvenir du témoignage d'un capitaine aviateur dont les observations décisives influencent Galliéni, et qui avait précisément décrit l'axe de progression des colonnes de l'infanterie dans cette région.
Il est vrai que l'on peut tirer un trait sur la carte entre Senlis et Meaux et se dire que l'infanterie de Von Klück est passée par là, mais ce sont des témoignages écrits de cette progression là qui m'interessent !
cordialement à vous tous !
P.S : j'ai posé une question similaire sur un forum 39/45 à propos de la pointe extrême de l'avance allemande devant Moscou...
"Il pleuvait en cette nuit de Noël 1914, où les Rois Mages portaient des Minenwerfer."
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
[flash=420,336]
Laurent
Laurent
Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
------------------------------------
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
------------------------------------
Re: Allemands frôlant Paris, sept 1914
Bonjour,
Quelques précisions provenant de l'aéronautique permettent de se faire une idée de la progression allemande au nord de Paris:
-le 2 septembre 1914, une reconnaissance de l'aviation du Camp Retranché de Paris sur avion Bréguet (équipage Lieutenant observateur Watteau, pilote sergent Bréguet) permet de distinguer une forte colonne d'infanterie allemande au Nord de la forêt d'Ermenonville, les villages de Montlognon, Mont-l'Evêque, Fontaine sont en feu.
-le 3 septembre 1914, une reconnaissance du Lieutenant de Ruppière (avion de la VI°Armée) distingue des éléments allemands en colonne sur la route Senlis-Orry-la-Ville et des éléments d'infanterie et de l'artillerie dans le village d'Orry-la-Ville.
Je laisse de côté les reconnaisances détectant de l'infanterie plus au Nord ou plus au Sud-Est.
Si la cavalerie a abordé le département de l'ancienne Seine et Oise vers Luzarches (Val d'Oise actuel), je ne crois pas que l'infanterie ait dépassé le Sud des forêts de Chantilly et d'Ermenonville.Un argument "frappant" s'oppose d'ailleurs à une progression inconsidérée au Sud de Luzarches, en effet au sud de ce village toute troupe abordant la "Plaine de France" à découvert serait entrée dans le champ de tir de l'artillerie des forts et batteries de Domont et d' Ecouen.
Cordialement, Guy.
Quelques précisions provenant de l'aéronautique permettent de se faire une idée de la progression allemande au nord de Paris:
-le 2 septembre 1914, une reconnaissance de l'aviation du Camp Retranché de Paris sur avion Bréguet (équipage Lieutenant observateur Watteau, pilote sergent Bréguet) permet de distinguer une forte colonne d'infanterie allemande au Nord de la forêt d'Ermenonville, les villages de Montlognon, Mont-l'Evêque, Fontaine sont en feu.
-le 3 septembre 1914, une reconnaissance du Lieutenant de Ruppière (avion de la VI°Armée) distingue des éléments allemands en colonne sur la route Senlis-Orry-la-Ville et des éléments d'infanterie et de l'artillerie dans le village d'Orry-la-Ville.
Je laisse de côté les reconnaisances détectant de l'infanterie plus au Nord ou plus au Sud-Est.
Si la cavalerie a abordé le département de l'ancienne Seine et Oise vers Luzarches (Val d'Oise actuel), je ne crois pas que l'infanterie ait dépassé le Sud des forêts de Chantilly et d'Ermenonville.Un argument "frappant" s'oppose d'ailleurs à une progression inconsidérée au Sud de Luzarches, en effet au sud de ce village toute troupe abordant la "Plaine de France" à découvert serait entrée dans le champ de tir de l'artillerie des forts et batteries de Domont et d' Ecouen.
Cordialement, Guy.