Bonjour
Merci Johannsen. Vous connaissez le coin ? Une ancienne voie ferrée qui tourne, au nord de la localisation ?? Pas beaucoup de streetview par là ! (Et pas de vues aériennes en remontant les années ? Google earth ne remonte qu'en 2000)
Cordialement
Alain
Cette ligne de chemin de fer est actif aussi aujourdhui.
Je conduisais la route à quelques reprises sans savoir, ici était là il y a 100 ans un camp de prisonniers.
Street View en allemagne il y a seulement pour plus grandes villes.
Les gens étaient très bien contre. Ici beaucoup de gens sont en face les entreprises américaines ..... suspecte.
Lois sur la confidentialité, non?
Bonsoir
Johannsen : je parlais de la voie ferrée - en bleu- qui décrit une boucle vers ... les champs et qui dans le temps devait bien arriver quelque part.
Pour Street View ça n'engage que moi, mais ça rend trop de services pour s'en passer ! Même si maintenant les panneaux indicateurs - d'autoroute - sont floutés ( on se demande pourquoi). Ceci dit on ne nous a pas demandé notre avis ... heureusement ? Ça m'a permis de voir de près des endroits où je n'irai jamais et qui m’intéressent.
Cordialement
Alain
Bonjour Alain,
vous avez raison en fait. Je ne sais pas, mais il est une ancienne voie ferrée. Cette ligne existait de 1891 à 1945.
Histoire du chemin de fer, je ne sais rien. Bien vu, Alain! https://de.wikipedia.org/wiki/Bahnstrec ... Dannenberg
Cdlt. et bon weekend.
Bonjour Jean-Claude, et vous tous.
Je vais essayé d'être bréve , pour répondre à vos questions.
Que cherchez-vous sur le camp d'Ordruf?
Le parcours de mon Pére prisonnier blessé, parti de Lunéville ,le 3 septembre 1914, pour l' Allemagne.
Tres certainement , un premier camp, le camp de Cassel, puis le camp d'Ohrdruf.
De par sa blessure a t'il été au Lazareth d'Ohrdruf? existe t'il un registre pour les entrants dans ce lazareth?
Par contre je sais qu'il est au Bloc 5 baraque M 25 en date du 1er octobre. Quel lager? Lager A ou Lager B?
Bien sur un plan du camp d'Ohrdruf.
Voilà pour le moment, où en est ma recherche.
Toute piste de recherche sera la bienvenue.
Merci et tres bonne journée à vous tous.
Lavande.
Bonjour Jean-Claude,
Je ne sais pas si à ce jour vous avez pu prendre connaissance de mon message. Merci et tres cordialement. Lavande
Bonjour, je fais des recherches sur l'arrière grand père de mon Mari. Charles Lemesre né le 17 juillet 1878. Registre matricule du recrutement 5714 classe mobilisation 1898 n° 201 de tirage dans le canton de LILLE SUD. J'ai trouvé son registre matricule sur les AD du Nord. Il est indiqué qu'il a été prisonnier à MAUBEUGE le 8 septembre 1914 interné à MUNSTER et rapatrié le 23 décembre 1918. je viens d'écrire aux archives de la Défense pour avoir son dossier. Nous avons deux documents ressemblant à une enveloppe faisant état du matricule 1783, d'un kommando 49, camp de Sennelages Wesfalen blok 2. Quelqu'un aurait-il des informations à ce sujet ? merci d'avance cordialement Véronique,
Bonjour,
Je vais vous donner ce que j'ai écrit sur ce camp de Münster (ne pas oublier le ¨ car sinon c'est Munster en France).
IL faut savoir que les PG ont connu de 2 à 5 camps sans compter les différents Kommando.
Si vous avez la possibilité de m'envoyer un scan de ces 2 documents?
Le camp est connu pour être un lieu où les allemands ont créé de nombreuses cartes photo, dans le but de propagande.
J. Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Bonjour,
Voici ce que j'ai publié dans mon livre: les oubliés de la mémoire.
MÜNSTER
Un des plus grands camps. Il était composé de trois annexes : camp I, Haus Spital, camp II ou Rennbahn, le plus vaste avec plus de 10 000 prisonniers, et camp III , réservé en majorité aux civils dont de nombreux étudiants et séminaristes. Ces déportés arrivaient au camp toujours la nuit. Les soldats prisonniers étaient des territoriaux, des noirs et des maghrébins. Dans ce camp existait un établissement pénitentiaire ou Strafanstalt.
Au total 40 000 prisonniers et plusieurs milliers de civils.
Kommandant: camp I, Oberst Nütten, camp II, Oberst von Frentz, camp III, Oberst Geise. Lazarett : dénommé Berg Kaserne, il comprenait une salle de fous atteints par la folie de persécution. Cette folie se manifestait par un refus de s’alimenter, des propos incohérents, des gestes absurdes, des suicides. Il y eut une épidémie de dysenterie, surtout chez les civils. Dans la ville de Münster il y avait le Lazarett Saint Benoît de Recke. Le cimetière se trouvait à environ 8 kilomètres du camp. Journal : Le Soutien. Un des rares camps où le journal était édité secrètement. Dans l’annexe de Rennbahn on trouvait Le Journal, puis les Echos du Camp.
Anecdotes : les lieux de représailles étaient situés à Mitau ou Blizna. Les prisonniers envoyés là-bas, seront sélectionnés parmi les « élites » ! Le camp n° 1 fut en grande partie détruit par un incendie en 1915 à la suite, semble-t-il d’un problème de chauffage, mal maitrisé par les détenus.
La punition du poteau était courante. Il est fait mention d’un poteau sur lequel un panneau indiquait : « Cet homme est puni parce qu’il est fui » (sic). Le travail s’effectuait dans des mines de la région, et selon les témoins les « Stiger », porions civils, étaient brutaux.
Au camp de Rennbahn avait eu lieu une exposition d’objets fabriqués par les prisonniers : sculptures sur bois, bagues en aluminium, objets en os, dessins et peintures, travaux de couture et de broderie. Le dessinateur de la revue l’Illustration, M. Morelle, le peintre Auguste Potage, séjournèrent dans ce lieu. Le camp possédait son propre bureau de poste. Monument aux morts, inauguré le 1er août 1915. Livres :
Desflandres J : Rennbahn en 2 volumes, 1920.
Ginisty Pierre : Les belles évasions, 1919.
Limagne A : Un séminaire français en Belgique, 1918.
Van Cauteren H : La guerre et la captivité, 1919.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.