Bonjour à tous
Quand on voit des photos de colonnes de prisonniers , j'ai toujours été surpris que les allemands en route vers l'arrière des lignes françaises avaient rarement des casques en tous cas jusqu'en 1916
Est ce qu'une personne du forum en connait la raison ?
Cordialement
Maurice
Prisonniers allemands sans casques
Re: Prisonniers allemands sans casques
Recherches sur 140è RI et 340è RI - 22è RI et 222è RI - 105è RIT et 106è RIT
Re: Prisonniers allemands sans casques
Bonjour,
selon les cas, le casque était conservé ou tout simplement abandonné. De plus le casque à pointe constitue un joli trophée c'est pourquoi on en trouve au fin fond de la campagne française, très loin des zones de combat, très beaux souvenirs ramenés par les poilus.
En arrière des lignes le casque devient inutile et la Mütze (genre de bonnet en tenue de repos) est bien plus pratique.
3 exemples :
Louis Schweitzer, Alsacien au IR 92 fait prisonnier en Mütze : se fait prendre la tête de mort de sa Mütze par les Français le 21 janvier 1915.
Pierre Grandidier, Lorrain du IR 60 abandonne son casque et son équipement dans un trou d'obus avant d'être pris par des soldats canadiens près de Quenevières le 28 septembre 1918. Coiffé de sa Mütze, elle lui est prise comme trophée et il se fait un couvre-chef à l'aide d'un petit sac.
Albert Domange, Lorrain au IR 136 fait prisonnier lui aussi en Mütze après avoir abandonné son équipement pour ramper vers les lignes US le 8 octobre 1918 près de Romagne-Montafaucon...Reçu par un révolver braqué sur son visage, mais c'est une autre histoire...On lui confisque les bagues en aluminium qu'il possédait (artisanat de tranchée)
Bien cordialement.
P. Lamy
selon les cas, le casque était conservé ou tout simplement abandonné. De plus le casque à pointe constitue un joli trophée c'est pourquoi on en trouve au fin fond de la campagne française, très loin des zones de combat, très beaux souvenirs ramenés par les poilus.
En arrière des lignes le casque devient inutile et la Mütze (genre de bonnet en tenue de repos) est bien plus pratique.
3 exemples :
Louis Schweitzer, Alsacien au IR 92 fait prisonnier en Mütze : se fait prendre la tête de mort de sa Mütze par les Français le 21 janvier 1915.
Pierre Grandidier, Lorrain du IR 60 abandonne son casque et son équipement dans un trou d'obus avant d'être pris par des soldats canadiens près de Quenevières le 28 septembre 1918. Coiffé de sa Mütze, elle lui est prise comme trophée et il se fait un couvre-chef à l'aide d'un petit sac.
Albert Domange, Lorrain au IR 136 fait prisonnier lui aussi en Mütze après avoir abandonné son équipement pour ramper vers les lignes US le 8 octobre 1918 près de Romagne-Montafaucon...Reçu par un révolver braqué sur son visage, mais c'est une autre histoire...On lui confisque les bagues en aluminium qu'il possédait (artisanat de tranchée)
Bien cordialement.
P. Lamy
"C'est le Vin qui a fait gagner la Guerre"
Jean-Louis Billet, agent de liaison au 70e BACP
Jean-Louis Billet, agent de liaison au 70e BACP
Re: Prisonniers allemands sans casques
Bonjour,
Par contre, à partir de 1916, le casque d'acier fait progressivement son apparition sur la tête des combattants allemands. C'est un objet bien moins symbolique et esthétique (sans parler de son poids!), donc peu prisé des soldats alliés. Par contre, il offre une protection réelle aux hommes qui sont encore dans la zone des combats. Cela explique probablement sa présence fréquente dans les colonnes de prisonniers photographiées à proximité du front.
Cordialement,
Marc
Le casque à pointe n'offre qu'une protection dérisoire et, comme l'a justement fait remarquer P. Lamy, c'est un trophée très prisé. On peut donc penser que les prisonniers se débarrassent (ou sont débarrassés...) assez rapidement de ce couvre-chef désormais inutile, pour ne plus porter que leur Mütze.Quand on voit des photos de colonnes de prisonniers , j'ai toujours été surpris que les allemands en route vers l'arrière des lignes françaises avaient rarement des casques en tous cas jusqu'en 1916
Est ce qu'une personne du forum en connait la raison ?
Par contre, à partir de 1916, le casque d'acier fait progressivement son apparition sur la tête des combattants allemands. C'est un objet bien moins symbolique et esthétique (sans parler de son poids!), donc peu prisé des soldats alliés. Par contre, il offre une protection réelle aux hommes qui sont encore dans la zone des combats. Cela explique probablement sa présence fréquente dans les colonnes de prisonniers photographiées à proximité du front.
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.