Bonjour,
Je fais actuellement des recherches sur le parcours de mon arrière grand père : Alfred Foucher qui appartenait au 26° RIT et qui a passé 4 ans de captivité à Sennelager.
Il a été fait prisonnier le 26 août 1914 à Rumillies.
Je suis intéressée par les photos dont vous parlez, y a t il un site où je pourrais les consulter?
Merci
Sophie
camp de Senne III
Re: camp de Senne III
Bonjour Sophie,
Donnez moi vote émail et je vous envoie des cartes photo de ce camp à 3 annexes. Camp qui abritait de nombreux PG français, russes, belges, anglais et italiens.
Mais aussi de très nombreux déportés civils (des lillois) et de nombreux malades mentaux...
A votre disposition.
J.Claude
Donnez moi vote émail et je vous envoie des cartes photo de ce camp à 3 annexes. Camp qui abritait de nombreux PG français, russes, belges, anglais et italiens.
Mais aussi de très nombreux déportés civils (des lillois) et de nombreux malades mentaux...
A votre disposition.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: camp de Senne III
Bonjour à tous,
S'il s'agit bien du camp de Senne, j'ai recopié un carnet de captivité d'un soldat prisonnier dans ce camp de travail (mine) et l'ai transmis à Didier du site du Chtimiste. Il devait le mettre en ligne dernièrement.
(Soldat LOGNON Louis).
Cordialement
S'il s'agit bien du camp de Senne, j'ai recopié un carnet de captivité d'un soldat prisonnier dans ce camp de travail (mine) et l'ai transmis à Didier du site du Chtimiste. Il devait le mettre en ligne dernièrement.
(Soldat LOGNON Louis).
Cordialement
Re: camp de Senne III
Bonjour Jean Claude (Stcypre),Bonjour nadine,
J'ai, comme promis, fait un scan des photos que je possède sur ce camp mais je n'arrive pas à vous les expédier, le logiciel me plante. Apparemment il y a problème de votre côté...
Donc j'ai la photo du cimetière en sous bois et une du monument aux morts, érigés dans le camp (légendes allemandes) bien authentiques sur Sennelager.
Egalement une photo d'ensemble au camp et une photo des distractions du camp, bien entendu il s'agit d'une carte de "PROPAGANDE" allemande, ce dont les teutons étaient très forts... Egalement une lettre et une enveloppe du camp bien certifiées avec le tampon du censeur....
A votre disposition. J.Claude.
Je suis nouvelle dans ce forum et je viens de voir votre message.
Mon arrière-grand-père Désiré LEPERLE a été fait prisonnier le 9/9/2014 lors de la bataille de Maubeuge
Il a été interné à Senne III jusqu'au 19/1/1919.
Vos photos du camp de Senne III m'intéresse. Apparaît-il sur une des cartes ? pouvez-vous m'envoyer une ou deux photos de l'intérieur de ce camp ?
De mon côté j'ai une photo de groupe datée de septembre ou octobre 1916. Mon arrière grand-père est assis et tiens une plaque blanche sur ses genous. je crois qu'un numéro est écrit dessus. Je vais essayer de vous l'envoyer. Peut-être pourrez-vous m'en dire plus sur cette photo. Les prisonniers me semblent avoir tous des uniformes différents, ils ne sont peut-être pas tous français.
Pouvez-vous accuser réception de ma photo, je suis très maladroite dans ces manipulations.
Merci. Cordialement
monique
Re: camp de Senne III
Bonjour,
J'attends la photo pour vous donner des précisions...
J.Claude
J'attends la photo pour vous donner des précisions...
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: camp de Senne III
Bonjour à tous,
Puisque de nombreux correspondants me questionnent sur le camp de Senne (qui comportait 3 annexes), voici un document exceptionnel.
Il s'agit de la Zeche Concordia, ou mine Concordia qui était en fait un Kommando de travail dépendant du camp de Senne...
Terrible Kommando car ceux qui y étaient envoyés n'étaient pas forcément mineurs de métier...
Tout cela les fichiers du CICR ne vous l'apprendront pas...
J.Claude
Puisque de nombreux correspondants me questionnent sur le camp de Senne (qui comportait 3 annexes), voici un document exceptionnel.
Il s'agit de la Zeche Concordia, ou mine Concordia qui était en fait un Kommando de travail dépendant du camp de Senne...
Terrible Kommando car ceux qui y étaient envoyés n'étaient pas forcément mineurs de métier...
Tout cela les fichiers du CICR ne vous l'apprendront pas...
J.Claude

la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: camp de Senne III
Bonjour
Je cherche des informations sur l'oncle de mon père, soldat au 71e RI fait prisonnier (sans doute à la bataille d'arras) puis décédé à lazaret de senne
comment savoir dans quel camp il était afin de m'informer sur ce qu'il a vécu ?
un grand merci à ceux qui pourront et voudront bien m'aider dans mes recherches
A-Sophie Celton
Je cherche des informations sur l'oncle de mon père, soldat au 71e RI fait prisonnier (sans doute à la bataille d'arras) puis décédé à lazaret de senne
comment savoir dans quel camp il était afin de m'informer sur ce qu'il a vécu ?
un grand merci à ceux qui pourront et voudront bien m'aider dans mes recherches
A-Sophie Celton
- LABARBE Bernard
- Messages : 3837
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: camp de Senne III
Bonjour,
Autres vues des mines Concordia à Oberhausen (où mon GP prisonnier a travaillé d'août à novembre 18)


Dépendaient du camp de Senne qui est à 150 km alors qu'il y en a d'autres bien plus près ?
Dans son carnet de prisonnier il note:
Juillet:
2 - Quitté le camp de Darmstadt et embarqué le soir à 7 heures.
3 - Rendu au camp de Münster, Westphalie.
Août:
6 - Rendu à Oberhausen, kommando pour les mines, usines etc…
7 - Première journée à travailler à la mine. Descendu à 600 mètres, trouvé ce travail très dur. 8 heures par jour dont 12 le mardi et le vendredi pour nous permettre d’avoir repos le dimanche.
11 - Ecrit carte à mes parents. Eté au cinéma à Oberhausen.
Quelque chose manque dans ce carnet ou ne va pas. De Münster il va à Oberhausen pour y travailler. 94 km, donc ils étaient logés sur place c'est évident, mais surtout:
16 - Ecrit une lettre à mes parents à l’adresse du camp de Friedrichsfeld (300 km !)
Et enfin novembre:
12 - Armistice signé, quitté le kommando de la mine de Oberhausen et dirigé sur le camp de Friedrichsfeld où nous sommes restés jusqu’au 29 novembre.
Cordialement,
Bernard
Autres vues des mines Concordia à Oberhausen (où mon GP prisonnier a travaillé d'août à novembre 18)


Dépendaient du camp de Senne qui est à 150 km alors qu'il y en a d'autres bien plus près ?
Dans son carnet de prisonnier il note:
Juillet:
2 - Quitté le camp de Darmstadt et embarqué le soir à 7 heures.
3 - Rendu au camp de Münster, Westphalie.
Août:
6 - Rendu à Oberhausen, kommando pour les mines, usines etc…
7 - Première journée à travailler à la mine. Descendu à 600 mètres, trouvé ce travail très dur. 8 heures par jour dont 12 le mardi et le vendredi pour nous permettre d’avoir repos le dimanche.
11 - Ecrit carte à mes parents. Eté au cinéma à Oberhausen.
Quelque chose manque dans ce carnet ou ne va pas. De Münster il va à Oberhausen pour y travailler. 94 km, donc ils étaient logés sur place c'est évident, mais surtout:
16 - Ecrit une lettre à mes parents à l’adresse du camp de Friedrichsfeld (300 km !)
Et enfin novembre:
12 - Armistice signé, quitté le kommando de la mine de Oberhausen et dirigé sur le camp de Friedrichsfeld où nous sommes restés jusqu’au 29 novembre.
Cordialement,
Bernard
Re: camp de Senne III
Bonjour,
Premièrement, les PG ont connu de 2 à 5 camps différents.
Les Kommando rattachés aux camps étaient souvent éloignés de leurs camps, il y en avait même dans les pays occupés.
Donc on peut penser que le PG est arrivé au camp de triage de Darmstadt, puis envoyé à Münster... Enfin envoyé au camp de Senne, dont la Zeche Concordia était rattachée...
Ce qui est surprenant c'est la sortie au cinéma de Oberhausen... Est ce une façon de décrire quelque chose qui pouvait être rattaché à un fait pour lequel l'auteur de la lettre a utilisé ce mot (censure) ? Par exemple une des nombreuses parades des forces allemandes pour la population civile: parade militaire et défilé de PG... ce qui se faisait très souvent. Pure propagande qui voulait montrer au civils allemands que leur armée faisait de nombreux prisonniers ?
Enfin à la fin de la guerre le PG est envoyé au camp de Friedrichsfeld... Pratique courante car les allemands à la fin de la guerre ne voulaient plus de PG dans les Kommando... CDL.
J.Claude
Premièrement, les PG ont connu de 2 à 5 camps différents.
Les Kommando rattachés aux camps étaient souvent éloignés de leurs camps, il y en avait même dans les pays occupés.
Donc on peut penser que le PG est arrivé au camp de triage de Darmstadt, puis envoyé à Münster... Enfin envoyé au camp de Senne, dont la Zeche Concordia était rattachée...
Ce qui est surprenant c'est la sortie au cinéma de Oberhausen... Est ce une façon de décrire quelque chose qui pouvait être rattaché à un fait pour lequel l'auteur de la lettre a utilisé ce mot (censure) ? Par exemple une des nombreuses parades des forces allemandes pour la population civile: parade militaire et défilé de PG... ce qui se faisait très souvent. Pure propagande qui voulait montrer au civils allemands que leur armée faisait de nombreux prisonniers ?
Enfin à la fin de la guerre le PG est envoyé au camp de Friedrichsfeld... Pratique courante car les allemands à la fin de la guerre ne voulaient plus de PG dans les Kommando... CDL.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
- LABARBE Bernard
- Messages : 3837
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: camp de Senne III
Bonjour,
J.Claude, mon GP ne mentionne pas le camp de Senne, il ne l'aurait pas oublié.
Le cinéma ce n'est pas un "code" pour éviter la censure, il ne s'agit pas de lettre mais d'un "carnet de route" de prisonnier que j'ai pu récupérer, écrit sur un carnet-agenda allemand de 1915 qu'il s'était procuré.
...les allemands à la fin de la guerre ne voulaient plus de PG dans les Kommando... Après l'armistice il n'en était plus question bien entendu mais il a travaillé à la mine jusqu'au 11. Souvenir: "nous avons refusé de descendre, on nous a poussé dans l'ascenseur menacés à la baïonnette. Une fois en bas les mineurs allemands nous on dit de ne pas travailler, fini la guerre".
Cordialement,
Bernard
J.Claude, mon GP ne mentionne pas le camp de Senne, il ne l'aurait pas oublié.
Le cinéma ce n'est pas un "code" pour éviter la censure, il ne s'agit pas de lettre mais d'un "carnet de route" de prisonnier que j'ai pu récupérer, écrit sur un carnet-agenda allemand de 1915 qu'il s'était procuré.
...les allemands à la fin de la guerre ne voulaient plus de PG dans les Kommando... Après l'armistice il n'en était plus question bien entendu mais il a travaillé à la mine jusqu'au 11. Souvenir: "nous avons refusé de descendre, on nous a poussé dans l'ascenseur menacés à la baïonnette. Une fois en bas les mineurs allemands nous on dit de ne pas travailler, fini la guerre".
Cordialement,
Bernard