Enigme n° 18. Solution trouvée

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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,

Une énigme dont la solution apparaît deux fois sur le forum, bien que le sujet général soit très régulièrement évoqué avec étonnement, admiration, incompréhension, ...
Je l'aime bien comme énigme puisqu'elle rassemble Armée de Terre -dont l'Artillerie Spéciale, Marine, Aviation, Orient, front de l'Ouest ... de quoi agacer ceux qui voudraient avoir tous les indices dès le premier post :lol:
L'énigme est née bien après la Guerre, mais de la Guerre. Avant la deuxième Guerre tout de même.
Cela peut paraître injuste, mais il y avait un premier et un dernier dans la solution et puis les suivants en soutien.

Codialement
IM Louis Jean
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
marpie
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par marpie »

Bonsoir Monsieur Sesevounir , Bonsoir à tous

Les premiers seront les derniers , ou réciproquement ?
C'est pour faire avancer le Schmi.....
Merci ; vos énigmes commençaient à me manquer
Bien cordialement
Marpie
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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Marpie,
Merci ; vos énigmes commençaient à me manquer
merci :jap:

Hélas, je n'ai pas trouvé la logique du classement. Le premier oui, le dernier peut être aussi ; entre les deux mystère, après le dernier mystère aussi. Cette énigme va poser des questions :lol:
Mystère aussi cette naissance bien après la fin de la Guerre! Peut être politique? Sans jugement sur ce sujet de ma part comme toujours.

Cordialement
IM Louis Jean
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pat67
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par pat67 »

Bonsoir à tous,

Cela sent les fusilliers marins cette énigme

Cordialement
Patrick
Patrick
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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Patrick,
Bonsoir à tous,

Cela sent les fusilliers marins cette énigme

Cordialement
Patrick
Aïe! Il y a au moins un marin mais j'ignore s'il y avait un ou des fusiliers-marins.

L'énigme est née bien après le choix du soldat inconnu, pourtant il y a un rapport.

Cordialement
IM Louis Jean
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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,


[flash=640,390]

Un indice dans le lien, double indice d'ailleurs!

J'y vois aussi une émouvante similitude avec le vécu des Poilus.
Hommage à eux tous.

Cordialement
IM Louis Jean
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Alain Dubois-Choulik
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par Alain Dubois-Choulik »

Bonjour,
Je me risque : L'hypothétique défilé des morts de la guerre, au rythme de celui du 14/7/1919 et qui devrait durer 11 jours et 11 nuits ???
Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Alain,
Bonjour,
Je me risque : L'hypothétique défilé des morts de la guerre, au rythme de celui du 14/7/1919 et qui devrait durer 11 jours et 11 nuits ???
Cordialement
Alain
Ce que j'aime aussi dans une énigme c'est que, grâce aux réponses, aux tentatives, aux hypothèses, on apprend! Votre proposition me renvoie vers ce fil que vous connaissez bien sûr pages1418/forum-pages-histoire/chiffres ... 3849_1.htm. 2006! combien de fils passionnants restent enfouis ... heureusement certains remontent au gré des questionnements. Merci beaucoup.

Pour en revenir à l'énigme : elle a été créée par des survivants, pour créer un lien entre ses membres. Elle comprend (symboliquement?) des morts dans ses rangs.

Cordialement
IM Louis Jean
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Stephan @gosto
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par Stephan @gosto »

Bonsoir,

La Légion des Mille ?

Bonne soirée.

Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme

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IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 18. Solution trouvée

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Stéphan,

Et félicitations (jap mais pas de smiley pour cause de gallica^^)
Bonsoir,

La Légion des Mille ?

Bonne soirée.

Stéphan
Il s'agit bien de la "Légion des Mille".
Le prochain indice liait l'énigme à Garibaldi : les mille. Le nom de la Légion des Mille serait inspiré des Mille de Garibaldi.

Journal des mutilés, réformés et blessés de guerre du 17/02/35
<<
LA LEGION DES MILLE
Sous le nom de « Légion des mille » vient de se créer un groupement qui se propose de créer un lien d'amitié entre les plus jeunes volontaires ayant combattu en France pendant la guerre 1914-1918.
Cette association groupera des hommes de toutes nationalités, de toutes opinions, de toutes religions, uniquement rassemblés par le fait commun qu'ils s'engagèrent avant l'appel de leur classe. Les candidats non classés parmi les mille premiers seront membres de soutien. L'association comprendra également des membres bienfaiteurs et des membres d'honneur.
Son siège est 11. avenue de la Grande-Armée, Paris (XVI°), où les correspondances doivent être adressées à Robert Euzénat, président provisoire de l'Association.
Le premier conseil de direction a été ainsi constitué :
Président: Robert Euzénat, volontaire à 16 ans 1/2, médaillé militaire.
Vice-présidents: Jean Perrin et Roger Lagorce, volontaires à 17 ans, chevaliers de la Légion d'honneur.
Trésorier : Charles Perchet, volontaire à 17 ans, chevalier de la Légion d'honneur.
Secrétaire général: A. G. Pico, décoré de la croix de guerre à 16 ans. >>
(http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... lle.langFR)

Image
source

ORGANE DE LA « FÉDÉRATION NATIONALE DES COMBATTANTS VOLONTAIRES
<<
HOMMAGE À LA LÉGION DES MILLE
Soixante-dix ans après sa création, il est bon, à partir des quelques archives ayant traversé les années et des évènements de toute sorte pour parvenir jusqu’au siège de notre Association, de rendre hommage à la Légion des Mille plus jeunes combattants de la guerre 1914-1918 dont l’Association « Saumur » a repris les traditions en 1995.
« FAMILIA, HONOR, et PATRIA SEMPER » Telle était sans doute la devise à laquelle pensait Euzenat quand il
créait, en 1935, la Légion des Mille plus jeunes Volontaires de 14/18. L’amour de la France qui 20 ans plus tôt s’était manifesté par un volontariat pour voler à son secours, n’avait pas échappé à la finesse de ses observations, et dans un grand élan de solidarité, il décidait d’en faire un groupement familial.
59 ans plus tard, à chaque appel téléphonique « ici la Légion des Mille », l’accueil soulève la même émotion, allant
parfois jusqu’aux larmes chez les veuves de nos camarades.
Fort de cet écho parfois bouleversant, en ce temps de voeux, à vous tous chers amis, j’adresse les miens les plus
chaleureux en souhaitant qu’aux inévitables désagréments inhérents à notre âge, succèdent de nombreuses heures de bonheur qui réchauffent le coeur. Aller à votre rencontre ne m’est hélas plus possible, mais c’est dans l’espérance, chers amis, que je vous donne la chaude et traditionnelle accolade «MILLE» et, continuant à vivre avec les morts, je suis heureux de vous annoncer que je viens de recevoir l’accord du général gouverneur des
Invalides pour qu’une messe solennelle soit célébrée en leur mémoire, le dimanche 5 juin 1994, à onze heures.
Tous en pensée avec eux. Vive les Mille »
Les mots de cette lettre adressée le 5 janvier 1994 par Guy Thiebeauld de La Crouée, dernier président de la Légion des Mille, à chacun des membres encore vivants de la Légion, en disent long sur la nature et la force
des liens qui les unissaient.
La Légion des Mille regroupait mille volontaires de la Première Guerre mondiale choisis parmi les plus jeunes et les
plus méritants, autour de la devise « Le devoir et plus que le devoir » et de la volonté de « mettre au service de la Nation les généreux sentiments dont ils avaient donné la preuve ». Son nom avait été choisi en souvenir du Groupement des Mille , créé en Italie par le patriote italien Guiseppe Garibaldi, dont les descendants participèrent
à une légion italienne venue combattre sur le sol français dès les premiers jours de la guerre 1941-1918.
Créé en janvier 1935 par le caporal Robert Euzenat, aidé par son grand ami François Siffre, elle poursuivait les buts suivants :
- faire se connaître les anciens combattants destinés à devenir progressivement les derniers survivants de la
Grande Guerre (camaraderie),
- les aider au travers des épreuves de la vie (solidarité),
- défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics,
- les unir dans un mouvement fraternel pour leur permettre d’être le trait d’union entre tous les français (entente
nationale),
- et créer des liens avec l’élite combattante des autres pays (entente internationale).
Dès juin 1935, Robert Euzenat avait reçu 1200 candidatures accompagnées des pièces devant établir l’authenticité des titres de guerre d’anciens combattants désireux de devenir membre de « ce cercle d’une élite certaine, celle du courage, de l’abnégation et aussi de l’honneur ».
La première « promotion » comptait ainsi 100 jeunes volontaires de moins de 18 ans, totalisant 210 blessures, 280
citations, 100 croix de guerre, 77 médailles militaires et 33 croix de la légion d’honneur. La qualité de premier
membre de la Légion a été attribuée à Désiré Bianco, engagé volontaire de 13 ans, mort au même âge, et exemple
impressionnant de volonté inlassable de servir sa patrie (voir encadré). La Légion comptait ensuite un volontaire de 14 ans et demi, cinq volontaires de 15 ans, six volontaires de 15 ans et demi, dix-huit de 16 ans, dix de 16 ans et demi, les autres légionnaires ayant entre 17 et 18 ans et demi, les douze plus vieux ayant entre 19 ans et 20 ans.
Nombreux sont les exemples de bravoure et de ténacité donnés par ces volontaires prêts à déjouer tous les obstacles pour servir malgré leur jeune âge.
Les bulletins trimestriels édités à partir de juin 1935 et trouvés dans les archives en donnent quelques llustrations intéressantes
: ainsi Désiré Bianco avait été ramené deux fois chez lui avant d’aller combattre et se faire tuer dans les
Dardanelles, ainsi François Siffre, à moins de 17 ans , avait dû se glisser durant 15 jours dans une multitude de
trains et de convois successifs avant de réussir à de faire engager sur le front, et de recevoir trois blessures et autant de citations, ainsi Jean-François Perettre, engagé à 17 ans, avait été décoré à 19 ans de la médaille militaire par le général Estienne pour son courage et ses blessures dans l’artillerie d’assaut (les chars), ainsi Albert Pico avait fait le mur du Prytanée pour gagner le régiment où son père avait servi et où il montrera un courage exceptionnel, ainsi le Président Estripaut, âgé de 16 ans, avait été découvert par un sergent mourant de faim après trois jours de jeûne, caché dans une soute à munitions d’un transport de troupes partant pour le front de
l’Orient, ainsi Marcel Beslay s’était engagé dès son dix-septième anniversaire dans le régiment où venaient de mourir ses deux frères aînés, ainsi Yvon Nicolas n’a pas attendu 17 ans avant de recevoir la médaille militaire pour avoir résisté à l’ennemi seul avec son servant de mitrailleuse, ou encore Auguste Thin qui eut l’honneur inédit de choisir le « Soldat inconnu » parmi les cercueils des huit poilus exhumés de part et d’autre de la ligne de front(1), ou enfin, le président Poirot, qui s’était engagé à 15 ans et demi dans la Royale.
Si tous, par définition, étaient sortis vivants de la guerre 1914-1918, une grande partie des légionnaires étaient
invalides, ayant sacrifié, outre leur jeunesse, une part de leur corps et de leur santé à la défense de la France.
Beaucoup d’entre eux restèrent ensuite dans l’Armée, ou eurent l’occasion de donner de nouvelles preuves de
courage durant la Seconde Guerre mondiale.
Au cours de celle-ci, leur sens du devoir et du service de la France ne les mirent pas tous dans le même camp. Il
s’en suivit des fâcheries douloureuses, qui ne prirent fin qu’en 1985, au cours d’une réunion de réconciliation organisée par le Président de la Crouée. Le président Gaston Doumergue leur avait rendu hommage en estimant que le nom de chacun des légionnaires devrait être inscrit au Panthéon des Grands Français. Le général Koenig écrira plus tard que cette Légion constituait « une véritable chevalerie ». Sa vocation n’en était pas moins de disparaître petit à petit : d’une centaine de membres en 1983, ils n’étaient plus que 50 en 1991 et 7 en 1995 (« l’année 1994 ayant fait une coupe sombre dans nos rangs ») à se retrouver au moins une fois par an pour la Messe des Invalides, suivi d’un déjeuner au snack-bar l’Elysée, de l’assemblée générale annuelle et du dépôt de
gerbes à l’arc de Triomphe ; Le dernier des membres de la Légion mourut en 2003.
C’est donc un grand honneur pour l’Association Saumur d’avoir été sollicitée pour continuer à entretenir la flamme
de la Légion des Mille, de leur volonté ardente de servir notre pays. Rendons donc hommage au courage et au sacrifice de tous ces Anciens, en nous demandant : et nous, l’aurions-nous fait ? et nos enfants le feraient-ils ?
Grégory de Moulins Beaufort >>
http://www.fncv.com/activites/journal/j ... taires.pdf

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source http://zitocland.forumpro.fr/t28347-cro ... mille-quoi à qui j'ai emprunté ces magnifiques photos. Si les propriétaires le souhaitent, je les enlèverai pour ne mettre que le lien.


Je n'ai pas trouvé la liste complète des Mille. Peut-être n'a-t'elle pas été scannée encore. Si quelqu'un l'a, ce serait gentil de compléter ce fil pour leur rendre hommage.

Edité pour ajouter et mettre à jourla liste des membres identifiés de la Légion des Mille :

Marcel Beslay s’était engagé dès son dix-septième anniversaire dans le régiment où venaient de mourir ses deux frères aînés
Désiré Bianco, engagé volontaire de 13 ans, mort au même âge
Estripaut, âgé de 16 ans
Robert Euzénat, volontaire à 16 ans 1/2, médaillé militaire
Lucien GUILLOZ, (1897-1982) source
Roger Lagorce, volontaire à 17 ans, chevaliers de la Légion d'honneur
Henri Leverne(1898-1981) source
Robert Manfrino, (?-1971) engagé à 17 ans le 10 aout 1914 source http://lesmidi.canalblog.com/archives/2 ... 69911.html
Pierre Marmion, (1897-1967) Engagé volontaire le 23/9/1914 à 17 ans source
Yvon Nicolas, n’a pas attendu 17 ans avant de recevoir la médaille militaire pour avoir résisté à l’ennemi seul avec son servant de mitrailleuse
Charles Perchet, volontaire à 17 ans, chevalier de la Légion d'honneur
Jean-François Perettre, engagé à 17 ans, avait été décoré à 19 ans de la médaille militaire par le général Estienne
Jean Perrin, volontaire à 17 ans, chevaliers de la Légion d'honneur
Guy Petitpas de la Vasselay, (1902-1976) engagé à quinze ans
Albert G. Pico, décoré de la croix de guerre à 16 ans
Eugène Poirot, qui s’était engagé à 15 ans et demi dans la Royale =http://www.ece.fr/90ans/eugene-poirot- ... -tsfsource
François Siffre, à moins de 17 ans
Guy Thiebeauld de La Crouée, dernier président
Auguste Thin, qui eut l’honneur inédit de choisir le « Soldat inconnu »
Artur Valença, Artur d'Oliveira Valença (1897-1978), portugais, source

Cordialement
IM Louis Jean
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