Bonsoir,
Certains généraux ont été endeuillés par la mort d'un fils ou d'un frère. Je pense à Castelnau qui a eu trois fils tués, Franchet d'Espèrey, un fils et un frère. Il y en a sans doute d'autres ?
Cordialement
Denis Rolland
Deuil des généraux
- Eric Mansuy
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Re: Deuil des généraux
Bonsoir à tous,
Bonsoir M. Rolland,
Un premier cas bien connu des amateurs des combats des Vosges et d’Alsace : le général d’Armau de Pouydraguin a perdu ses fils François (sous-lieutenant au 26e R.I.) et Jacques (sous-lieutenant au 37e R.I.), tués à deux jours d’intervalle en mai 1915.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonsoir M. Rolland,
Un premier cas bien connu des amateurs des combats des Vosges et d’Alsace : le général d’Armau de Pouydraguin a perdu ses fils François (sous-lieutenant au 26e R.I.) et Jacques (sous-lieutenant au 37e R.I.), tués à deux jours d’intervalle en mai 1915.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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Re: Deuil des généraux
Bonjour Denis, bonjour Eric,
La liste est longue, il suffit de reprendre les notices parues dans l'illustration.
Ces personnages étant au minimum quinqua à la déclaration de guerre avaient des enfants âgés d'une vingtaine d'années donc mobilisables ou engagés d'où des pertes importantes.
Très bonne idée peut-être pour commencer un "fil rouge" si des foromeurs sont intéressés.
Je pense que le cas CASTELNAU est le plus connu
Un moins connu
Général de division BAUCHERON DE BOISSOUDY père de Jacques - Aspirant tué le 04.04.1918 à Haugest en Santerre Somme - 19 ans
et de Pierre tué le 09.04.1918 à la côte 304 Esnes Meuse - 22 ans
Tués à 5 jours d'intervalle.
Bien cordialement
Gérard GEHIN
La liste est longue, il suffit de reprendre les notices parues dans l'illustration.
Ces personnages étant au minimum quinqua à la déclaration de guerre avaient des enfants âgés d'une vingtaine d'années donc mobilisables ou engagés d'où des pertes importantes.
Très bonne idée peut-être pour commencer un "fil rouge" si des foromeurs sont intéressés.
Je pense que le cas CASTELNAU est le plus connu
Un moins connu
Général de division BAUCHERON DE BOISSOUDY père de Jacques - Aspirant tué le 04.04.1918 à Haugest en Santerre Somme - 19 ans
et de Pierre tué le 09.04.1918 à la côte 304 Esnes Meuse - 22 ans
Tués à 5 jours d'intervalle.
Bien cordialement
Gérard GEHIN
- gil alcaix
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Re: Deuil des généraux
Bonjour Denis
François MARJOULET, dont le fils André, sous-lt au 60e RI, meurt à la bataille de Crouy (à Cuffies) en janvier 1915. Il vient se recueillir sur les lieux lorsque les Français (ré)occupent la zone au printemps 1917.
Gil
François MARJOULET, dont le fils André, sous-lt au 60e RI, meurt à la bataille de Crouy (à Cuffies) en janvier 1915. Il vient se recueillir sur les lieux lorsque les Français (ré)occupent la zone au printemps 1917.
Gil
"Tant est fort l'instinct de conservation, qui terrasse en un clin d’œil le meilleur esprit de résignation"
http://dictionnaireduchemindesdames.blogspot.com/
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- martinez renaud
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Re: Deuil des généraux
Bonjour à tous
Le général Franchet d'Esperey a perdu son fils Louis dans la Meuse
Amicalement
Renaud
Le général Franchet d'Esperey a perdu son fils Louis dans la Meuse
Amicalement
Renaud
Gloire aux 53ème et 253ème RI
- Eric Mansuy
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Re: Deuil des généraux
Bonjour à tous,
Gérard, puisque vous évoquez le général de Boissoudy, un témoignage pour le moins insolite :
« Le 29 [août 1918], l’aumônier est appelé à Lure par le général commandant la 7e Armée, qui le charge d’une mission de confiance : retrouver la tombe du jeune aspirant Jacques de Boissoudy, tombé en héros au combat d’Hangest-en-Santerre. Le 1er septembre, après avoir reçu les documents et instructions de M. le Médecin-Inspecteur Lapasset, de la 7e Armée, j’arrivais à Breteuil, puis à Hangest. […] Entre Montdidier et Moreuil, l’assaut avait été rude. Cette ville tombée, toute l’armée von Hutier s’était ruée sur Amiens, contre l’armée Debeney qui supporta le choc sans plier, avec vaillance. Les renforts arrivés en hâte font tête à l’ennemi devant Moreuil menacé. La 133e division Passaga est au premier rang. Le 106e bataillon de chasseurs se distingue entre tous par sa ténacité, son héroïsme dans une résistance désespérée. Un jeune aspirant de chasseurs, Jacques de Boissoudy, se couvre de gloire en protégeant, avec ses mitrailleuses, la retraite du bataillon. Ayant reçu l’ordre de se replier, il continue le feu en retraitant. L’ennemi nous talonne à 300 mètres. Frappé d’une balle, il tombe et est aussitôt fait prisonnier. Quelques jours après, le jeune héros meurt à l’ambulance allemande. Son corps reposait dans une fosse commune avec des soldats ennemis, au cimetière de la filature. Sur sa tombe, je porte la fierté attristée du père et la prière chrétienne du cœur désolé d’une mère. Le lendemain j’allais à Eclaron conter les détails de mon triste pèlerinage. » (pages 378-380 in abbé SCHUHLER, Ceux du 1er Corps : souvenirs, impressions, récits de la guerre par un aumônier militaire, Colmar, Editions d’Alsace, 1931, 432 pages)
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Gérard, puisque vous évoquez le général de Boissoudy, un témoignage pour le moins insolite :
« Le 29 [août 1918], l’aumônier est appelé à Lure par le général commandant la 7e Armée, qui le charge d’une mission de confiance : retrouver la tombe du jeune aspirant Jacques de Boissoudy, tombé en héros au combat d’Hangest-en-Santerre. Le 1er septembre, après avoir reçu les documents et instructions de M. le Médecin-Inspecteur Lapasset, de la 7e Armée, j’arrivais à Breteuil, puis à Hangest. […] Entre Montdidier et Moreuil, l’assaut avait été rude. Cette ville tombée, toute l’armée von Hutier s’était ruée sur Amiens, contre l’armée Debeney qui supporta le choc sans plier, avec vaillance. Les renforts arrivés en hâte font tête à l’ennemi devant Moreuil menacé. La 133e division Passaga est au premier rang. Le 106e bataillon de chasseurs se distingue entre tous par sa ténacité, son héroïsme dans une résistance désespérée. Un jeune aspirant de chasseurs, Jacques de Boissoudy, se couvre de gloire en protégeant, avec ses mitrailleuses, la retraite du bataillon. Ayant reçu l’ordre de se replier, il continue le feu en retraitant. L’ennemi nous talonne à 300 mètres. Frappé d’une balle, il tombe et est aussitôt fait prisonnier. Quelques jours après, le jeune héros meurt à l’ambulance allemande. Son corps reposait dans une fosse commune avec des soldats ennemis, au cimetière de la filature. Sur sa tombe, je porte la fierté attristée du père et la prière chrétienne du cœur désolé d’une mère. Le lendemain j’allais à Eclaron conter les détails de mon triste pèlerinage. » (pages 378-380 in abbé SCHUHLER, Ceux du 1er Corps : souvenirs, impressions, récits de la guerre par un aumônier militaire, Colmar, Editions d’Alsace, 1931, 432 pages)
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- jacques didier
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Re: Deuil des généraux
Bonjour à toutes et à tous,
Le général DANTANT, commandant la 39e division (division d'acier, régiments de Toul), a perdu son fils Serge, âgé de 21 ans, soldat au 32e régiment d'infanterie, tué le 25 août 1914 à Erbéviller (Meurthe et Moselle). Bataille du Grand Couronné de Nancy.
Après avoir été ihumé provisoirement à Réméréville, sa tombe se trouve aujourd'hui à la Nécropole Nationale de Champenoux.
Cordialement.
J.Didier
Le général DANTANT, commandant la 39e division (division d'acier, régiments de Toul), a perdu son fils Serge, âgé de 21 ans, soldat au 32e régiment d'infanterie, tué le 25 août 1914 à Erbéviller (Meurthe et Moselle). Bataille du Grand Couronné de Nancy.
Après avoir été ihumé provisoirement à Réméréville, sa tombe se trouve aujourd'hui à la Nécropole Nationale de Champenoux.
Cordialement.
J.Didier
Re: Deuil des généraux
Bonjour à tous,
Excellente idée que ce fil !
J'y apporte ma contribution avec un autre cas bien connu, celui du général (et futur maréchal) Foch, qui perdit son seul fils Germain, aspirant au 131e RI, et son gendre Paul Bécourt, capitaine au 26e BCP. L'ironie du sort voulut qu'ils mourussent le même jour, 22 août 1914, et à peu de distance l'un de l'autre, le premier à Ville-Houdlémont, le second à Joppécourt (ces deux lieux en Meurthe-et-Moselle). On sait que ce fut une perte particulièrement cruelle pour le général, qui ne s'en remit jamais vraiment...
Cordialement,
Excellente idée que ce fil !
J'y apporte ma contribution avec un autre cas bien connu, celui du général (et futur maréchal) Foch, qui perdit son seul fils Germain, aspirant au 131e RI, et son gendre Paul Bécourt, capitaine au 26e BCP. L'ironie du sort voulut qu'ils mourussent le même jour, 22 août 1914, et à peu de distance l'un de l'autre, le premier à Ville-Houdlémont, le second à Joppécourt (ces deux lieux en Meurthe-et-Moselle). On sait que ce fut une perte particulièrement cruelle pour le général, qui ne s'en remit jamais vraiment...
Cordialement,
Adal
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Re: Deuil des généraux
Bonsoir,
Merci pour ces réponses qui ne sont probablement pas exhaustives. J'en ai d'ailleurs un à ajouter. Le fils du général Duval, tué en avril 1917.
Cordialement
Denis Rolland
Merci pour ces réponses qui ne sont probablement pas exhaustives. J'en ai d'ailleurs un à ajouter. Le fils du général Duval, tué en avril 1917.
Cordialement
Denis Rolland
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Re: Deuil des généraux
Bonjour à tous,
Pour compléter la liste : les 2 fils du Général De Lardemelle
Henri de Lardemelle Capitaine au 25ème bataillon de chasseurs à pied tué le 17.11.1914
Jacques de Lardemelle Capitaine au 12ème régiment de cuirassiers à pied Mort de ses blessures le 13 juin 1918
Bien cordialement
Gérard GEHIN
Pour compléter la liste : les 2 fils du Général De Lardemelle
Henri de Lardemelle Capitaine au 25ème bataillon de chasseurs à pied tué le 17.11.1914
Jacques de Lardemelle Capitaine au 12ème régiment de cuirassiers à pied Mort de ses blessures le 13 juin 1918
Bien cordialement
Gérard GEHIN