Bonjour,
J'aimerais savoir si après un "coup de feu" les deux parties s'accordaient pour récupérer blessés et ou morts?
D'avance merci.
poly d'antibes
cessez le feu récupération blessés?
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Re: cessez le feu récupération blessés?
Bonjour, "l'accord" n'est pas systématique et sans doute exceptionnel, la plupart du temps les brancardiers "travaillaient" la nuit dans des conditions très périlleuses...dans certains secteurs de combats il était pratiquement impossible pour le service de santé de récupérer les mourants sur le champ de bataille, les gémissements s'entendaient toute la nuit laissant un douloureux souvenir au poilu qui a survecu à cet évènementBonjour,
J'aimerais savoir si après un "coup de feu" les deux parties s'accordaient pour récupérer blessés et ou morts?
D'avance merci.
poly d'antibes
Laurent

Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Re: cessez le feu récupération blessés?
Merci pour votre célérité.
Il existe donc bien des possibilités d'accords de cessez le feu. savez vous où pourrais chercher pour trouver les conditions dans lesquels de tels accords pouvaient avoir lieu?
poly
Il existe donc bien des possibilités d'accords de cessez le feu. savez vous où pourrais chercher pour trouver les conditions dans lesquels de tels accords pouvaient avoir lieu?
poly
poly
Re: cessez le feu récupération blessés?
Bonjour à tous,
Je suis en train d'éplucher les JMO du 4 eme RMZ, et voilà ceux que l'on peut y lire suite à l'attaque du 9 mai 1915 sur le secteur de Nieuport
"Dans la nuit du 11 au 12 mai , les Allemands tentent d’enlever leurs morts tombés en avant du front occupés par le 11 bataillon, ils sont génés sinon empéchés dans cette opération par le tir de nos mortier Cellerier. "
Cordialement, Olivier.
Je suis en train d'éplucher les JMO du 4 eme RMZ, et voilà ceux que l'on peut y lire suite à l'attaque du 9 mai 1915 sur le secteur de Nieuport
"Dans la nuit du 11 au 12 mai , les Allemands tentent d’enlever leurs morts tombés en avant du front occupés par le 11 bataillon, ils sont génés sinon empéchés dans cette opération par le tir de nos mortier Cellerier. "
Cordialement, Olivier.
Re: cessez le feu récupération blessés?
Bonjour,
Une trève pour récupérer des blessés n'est pas simple à mettre en place, si il y a des blessés dans le nomansland c'est suite à une offensive ratée ou à une contre offensive ratée, ce qui sous entend echanges d'artillerie etc. la trêve ne pourra être obtenue qu'après un certain temps de retour au calme.
On peut difficilement concevoir (sauf exception) ce type d'accord immédiatement après l'action. par contre qu'il y ait eu en de multiples points du front des "accords tacites" temporaires entre combattants pour récupérer des blessés c'est sur et certain, c'était humain, d'autant que théoriquement le brancardier "permanent" portant un brassard blanc à croix rouge est un personnel "protégé" et que la "fois suivante" c'est ceux qui acceptaient cette suspension d'armes qui risquaient d'avoir besoin des services des brancardiers.
Il est tout aussi évident qu'un JMO qui est tenu au niveau du secrétariat d'un chef de corps ne fera pas mention de ce type d'arrêt tacite des combats, tout contact avec l'enemi étant prohibé.
Mais on trouve quand m^me dans les ecrits des combattants de nombreux exemples de permission de récupérer les blessés
Cordialement
Pierre
Une trève pour récupérer des blessés n'est pas simple à mettre en place, si il y a des blessés dans le nomansland c'est suite à une offensive ratée ou à une contre offensive ratée, ce qui sous entend echanges d'artillerie etc. la trêve ne pourra être obtenue qu'après un certain temps de retour au calme.
On peut difficilement concevoir (sauf exception) ce type d'accord immédiatement après l'action. par contre qu'il y ait eu en de multiples points du front des "accords tacites" temporaires entre combattants pour récupérer des blessés c'est sur et certain, c'était humain, d'autant que théoriquement le brancardier "permanent" portant un brassard blanc à croix rouge est un personnel "protégé" et que la "fois suivante" c'est ceux qui acceptaient cette suspension d'armes qui risquaient d'avoir besoin des services des brancardiers.
Il est tout aussi évident qu'un JMO qui est tenu au niveau du secrétariat d'un chef de corps ne fera pas mention de ce type d'arrêt tacite des combats, tout contact avec l'enemi étant prohibé.
Mais on trouve quand m^me dans les ecrits des combattants de nombreux exemples de permission de récupérer les blessés
Cordialement
Pierre
pierre