Bonjour,
Lors de la grande retraite d'août 14 à partir de quel grade s'effectuait-elle à cheval ? Capitaine ?
Pour les autos, je suppose qu'il fallait au moins être général de brigade ?
Cordialement,
Bernard
En 1914, dans l'Infanterie, seuls les commandants de compagnie ont droit à un cheval, les lieutenants sont à pied comme les autres...
Au-dessus, les chefs de bataillon et le commandant du régiment sont évidemment également montés.
Bien sûr, tout change dans les autres Armes!
Cordialement,
Guy François.
Bonsoir Bernard, bonsoir Guy, bonsoir à toutes et à tous,
Un peu d'humour pour reconnaître les chevaux des batteries... en cette soirée de fête !
Armée française d’Italie, 22/10/1918. « Une note arrivée qui dit de tondre les chevaux dans les régions suivantes : parties supérieures des faces latérales de l'encolure, creux des flancs, base de la queue.
Comme il faut commencer par un bout, j'opte pour la base de la queue et je dessine un gabarit spécial pour chacune des six « pièces » en lesquelles se subdivisent mon Unité : as de carreau pour la première, as de cœur pour la seconde, as de trèfle pour la troisième, as de pique pour la quatrième, étoile à cinq branches pou la cinquième et pleine lune pour la sixième.
Fort, le vétérinaire, se montre inquiet de cette plaisanterie pourtant bien innocente et dont le cas échéant, je soutiendrai très sérieusement l'utilité : distinguer entre eux les chevaux des différentes pièces. Elle en rappelle d'ailleurs une analogue que j'ai commise lorsque, voici bientôt quatre ans, un sous-intendant me fit observer que les matricules de mes chevaux étaient insuffisants pour satisfaire aux règlement, il me fallait d'urgence baptiser ma cavalerie. Il y eut aussitôt la pièce des boissons, dont le maréchal des logis montait « Pinard », celle des légumes, celle des condiments, celle des accessoires de table, et je ne sais plus trop, quelles autres, car depuis lors, des modifications nombreuses m'ont été imposées dans la composition de l'Unité. Aujourd'hui l'attelage « Cuiller-Fourchette » et l'attelage « Patate-Flageolet » voisinent à la troisième pièce, et leurs quatre queues sortent chacune d'un bel as de trèfle. »
D’après Buxtorf. Merci à Guy de m'avoir indiqué ce livre, et à FX Bernard d'avoir donné les fichiers.
Ma question car Couraud, dans son livre de 1925 "Le 57ème R.I.pendant la grande guerre" (alors commandant, toute la guerre au 57, lieutenant en 14) écrit cette chose: Ces marches longues et pénibles par une chaleur accablante éprouvent nombre de réservistes dont quelques-uns, non-valeurs à éliminer, doivent être évacués. Les effectifs des compagnies permettent de supporter ces pertes.. Il ne s'agit pas de la retraite mais peu importe, nous sommes en Lorraine, lors de la concentration IIème armée, avant que le 57 (18ème C.A.) ne soit envoyé en renfort de la Vème en Belgique.
Alors je me suis demandé si Couraud, lieutenant, était à pied ou à cheval, histoire à titre posthume de quelques remarques aigres sur ses mots, les "non-valeurs à éliminer". Donc il marchait, bien ! Mais sans fusil ni cartouchières (6 kg environ au total), et sans sac je suppose, ni outils etc. Et puis militaire de carrière, marcher faisait partie après tout son métier, pas comme pour les "non-valeurs".
A propos de sac, quid de l'équipement des lieutenants ? Ils avaient bien un sac non ? Le portaient-ils sur le dos ou bien avaient-ils des soldats ordonnances ? Lesquels avaient déjà les leurs à porter. Je m'égare mais...