Les tireurs d'élite et le Lebel à lunette

[HT62]

Bonjour,

Sujet très peu évoqué je pense : les tireurs d'élite étaient dotés d'un Lebel équipé d'une lunette, j'en ai vu un exemplaire dans un musée tout récemment.
Quelle en était le grossissement et existe-il des plans de coupe ?
Y avait-il d'autres fusils équipés comme tels ?
Enfin, comment pouvait-on distinguer ces tireurs aux autres par rapport aux hommes ayant l'insigne de bon tireur (prix de tir) au bras gauche ?
Merci de vos réponses et cordialement, Hervé.

[Gilles ROLAND]

Bonjour Hervé,

Les lunettes Mle 1916 et 1917 possède un grossissement de 3, le tambour de hausse est graduée de 80 à 800 m.

A voir ici

http://www.armeetpassion.com/lebeldetireurdelite.html

Adresse du site

http://www.armeetpassion.com/sommaire.html

Amicalement

Gilles [:gilles roland]

[HT62]

Bonjour Gilles,

T'es rapide ! Merci pour le lien et bon dimanche, amicalement, Hervé.

[David L]

Bonsoir Christian,

Non, non, tu es loin d'être ennuyeux !

Rayage au bidet : ok, usinage, "classique".

Par olivage, donc par déformation. Cela se fait-il à froid ?

Si la première méthode est longue, la réalisation de l'olive en carbure, ou de la baguette en carbure de la 3è méthode, doit engendrer un coût d'outillage bien plus important, coût absorbé par la rapidité de réalisation du canon, donc dépendant de l'importance de la série ...

As-tu une idée de la durée de vie de l'olive ou de la baguette en carbure ?

David.

[Stephan @gosto]

Bonjour,

J'avais déjà posté cette photo sur le forum, mais je crois qu'elle n'est plus visible. En voici donc un du 74e R.I., en situation dans une tranchée de Lihons (Somme).

Bonne journée.

Stéphan

[Cyril Cary]

Bonjour

Tout à fait, la lunette APX 16 était équipée d'une bonnette. Le tireur s'est probablement reculé de la lunette poser pour la photo.

Cordialement
Cyril

[ALVF]

Bonjour,

Dans les manuels détaillés spécialisés sur les munitions de petit calibre des années 1910, 1918 et même 1932, je ne trouve pas de références à des "lots de précision" comme il en existait dans l'Armée française des années 1970 et suivantes et qui ont fait le bonheur des tireurs au MAS 49-56 M.S.E (ça ne nous rajeunit pas!).
J'ai trouvé toutefois une mention intéressante dans un gros livre d'organisation du Concours International de Tir de 1900 (qui rassembla des milliers de tireurs à l'occasion de l'exposition universelle).Ce concours était en effet organisé essentiellement par l'Armée et, moyennant finances, les tireurs pouvaient acheter au choix des cartouches de l'état "bonnes de guerre" ou des cartouches à balle D "sélectionnées" et fabriquées par Gévelot.Les principaux vainqueurs de ce tournoi furent des militaires affectés à 'Ecole Normale de Tir ou à la Section Technique de l'Artillerie (dont le capitaine Chauchat, futur inventeur du FM C.S.R.G).
Cette expérience a dû servir pendant la guerre car les officiers de la S.T.A ont suivi de près l'utilisation au front des matériels de tir (lunettes, fusil automatique Meunier A-6, fusil automatique R.S.C mle 1917, etc...) mais je n'ai pas la preuve d'une utilisation de cartouches du "commerce" sélectionnées.En tout cas, l'utilisation de cartouches spéciales n'était pas un facteur rédhibitoire puisque le fusil Meunier tirait une cartouche rare de calibre spécial.
L'introduction de fusils spéciaux était en tout cas suivie de près par certains chefs de corps, c'est le cas par exemple de la mise en service d'une dizaine de fusils automatiques Meunier de pré-série en 1916 au 1er Zouaves entre les mains des "bons tireurs".
Cordialement,
Guy François.

[HT62]

Bonsoir,

Je réponds vite pour vous remercier, Christian, Pierre, Stéphan et Cyril, je lirai le fil fort intéressant en long durant le week-end, amicalement, Hervé.