Etre de piquet

[LABARBE Bernard]

Bonjour,
Je crois qu'il y a un oubli, les piquets de grève... des tranchées ?
Bon je m'en vais...

Bernard
(Un des plus connus fut le piquet Pikékolégrame)

[alaindu512010]

Bonjour Bernard
Pour la peine vous irez au piquet !, On ne se retourne pas!! et on baisse la tête !!
je pars
alain

[Jean RIOTTE]

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Claude,
Effectivement: la clef du champ de tir; la masse pour enfoncer le piquet; le km de ligne de mire... de grands classiques militaires.
La définition des grades: le Lt fait tout et ne sait rien; le Cne sait tout mais ne fait rien;... le Général s'étonne...
Les paroles (+ ou - grasses) sur les sonneries réglementaires: comptez, comptez vos hommes ! comptez, comptez les bien ! y'en a qui sont aux ch....! et vous n'en savez rien ! (extinction des feux).
Des conseils sur le choix d'une Arme: Si tu es propre et élégant sers dans le Génie... tu seras le seul ! (la Sape si vous me lisez, ).
Et bien d'autres choses encore...
Quelqu'un(e) connaîtrait-il un livre ou document rassemblant ce genre d'humour très particulier ?
Dans la négative... et pour que ce "patrimoine" culturel (?) ne se perde pas ( ) j'accepte volontiers de centraliser les connaissances des un(e)s et des autres via ma MP du Forum pour ne pas encombrer.
Après tri et mise en forme les personnes intéressées auront évidemment accès à ces informations. Donner et partager...
D'avance merci.
Cordialement.
Jean RIOTTE

[Patrice Pruniaux1]

Bonjour,
Outre les grands classiques, dans certaines garnisons il y avait des "missions ou corvées" particulières.
Ainsi à Belfort le Lion faisait l'objet de toutes les attentions !!!
Se rendre au Château pour nettoyer sa cage, chercher son repas à la manutention... Les "meilleurs" (en grande tenue) ayant l'insigne honneur d'assurer sa promenade ou sa présentation au Gouverneur de la Place.
D'autres encore comme se rendre à la boulangerie du fort d'Essert pour ramener des gâteaux, à la caserne Bellevue pour des jumelles ...
Au revoir.
P. Pruniaux.

[Gim11]

Bonjour
Voici ce que j'ai trouvé dans un vieux manuel: L’infanterie en un volume. Manuel d’instruction militaire. R. Chapelot & Cie, 1910.

Extrait de l'instruction pratique du 5 septembre 1902: Service en campagne

Titre VI Cantonnements, bivouacs et camps, Chapitre IV: service dans les cantonnements et bivouacs, Artcle 85:Du piquet
La partie disponible de la fraction de jour prend le nom de piquet. Elle est destinée à fournir les détachements et les gardes qui peuvent être commandés extraordinairement.
Le piquet est sous les ordres de l'officier supérieur de jour.
Il est interdit aux hommes de piquet de sortir de leur cantonnement ou bivouac, si ce n'est pour le service.
Le piquet fournit les soldats nécessaires à la réception et au transport des denrées destinées à la fraction de garde. Les officiers, sous-officiers et soldats de piquet sont toujours habillés et équipés: les chevaux sont sellés, les sacs sont prêts à être chargés.
Les appels et inspections du piquet ont lieu sac au dos.
Cordialement

[los]

Bonjour

Merci Gilles pour ces précisions.

(Un des plus connus fut le piquet Pikékolégrame) [:arnaud carobbi:2]

Amicalement
Sophie

[le begue]

Bonjour à tous,

Comme tout le monde est toujours très sérieux...
Je suis hors sujet mais :
Il existait dans la Ligne (armée de l'Ancien régime), entre autre, deux punitions : le piquet et la baguette.
La baguette (du fusil) était réservée aux voleurs qui devaient passer entre deux lignes, torse nu, et étaient flagellés.
Le piquet était réservé aux soldats surpris dans les tentes avec des femmes dites "de mauvaise vie".
C'était un piquet de bois, enfoncé dans le sol, sur lequel était cloué une chaussure. Le puni devait rester ainsi entre 12 et 18 heures avec un pied en l'air, sur le piquet, l'autre au sol.

Fin de la parenthèse récréative...

Cordialement,
Louis.

[jbraze]

Bonjour à tous,

Dans une lettre de mon AGP datée du 25 mai 1916 :

Cette après-midi avant la fête, il y a "parade" de dégradation militaire pour un soldat du 140 condamné aux travaux forcés à perpétuité pour abandon de poste devant l'ennemi et notre compagnie étant de piquet fourni l'effectif nécessaire pour cette exécution à laquelle je vais assister.

A noter que le régiment de mon AGP est alors au repos dans un village des environs de Verdun.

Bien cordialement,

Jean-Baptiste.

[los]

Bonsoir

Merci Jean Baptiste.

Amicalement
Sophie