Bonjour
Sur une photo d'une cuisine roulante du 68e RI, je suis intrigué par la fonction d'un treillage (d'osier?) autour du moyeu de la roue.
Connaissez vous la fonction éventuelle de celui-ci?
J'ai cherché sur les sites de ventes de vieilles photos ou de CPA, je n'ai trouvé que de rares cas de ce qui semblent être des roulantes utilisant le même principe de moyeu "tressé", et encore les photos ne sont pas suffisamment nettes.
A noter pour Jean Claude Poncet que cette roulante à l'air d'être du 118e Territorial (voir écriture à la craie)
Bonjour
Ça semble être une habitude sur les roues-lentes (ce site)
(pas toujours)
Une protection du moyeu (contre les projections de liquide chaud ?) ?
Cordialement
Alain
J'opterai pour une protection humidifiante des "rayons" ( il existe un nom technique ) en bois du moyeu. En effet, sous l'effet de la chaleur de la roulante ou des projections comme dit Alain , ces "rayons" devaient avoir la fâcheuse tendance à se dessécher à ce niveau, se désolidarisant ainsi du moyeu de la roue puisqu'ils sont à l'origine ajustés sur celui-ci.
Mais en quel matériau étaient ces protections ? A l'œil, il semble que ce soit de l'osier tressé, peut être que de l'osier tressé entre les rayons et humidifié, ça doit rigidifier l'ensemble...
Bien cordialement. Pas charron non plus Jean Michel
bonsoirJérome;
je viens de voir les mêmes tresses sur les roues d'un canon de 120
long dans la rubrique (commémoration ; 100 photos sur le net sur Vienne le chateau ) il faut aller dans affiner la recherche et taper 51620 au lieu de 51621 7 éme et 8 éme photo ( si un volontaire sait envoyer, les images)
cordialement .alain
J'opterai aussi pour une protection des roues.
En effet, lors de la lecture des JMO des Compagnies des Escadrons du Train des Equipages, en tout début du conflit, les plaintes relatives au mauvais état des voitures réquisitionnées sont nombreuses ainsi que les indications concernant l'obligation de consolider les rayons aux moyeux des roues. Mais je n'ai pas "imprimé" si une manière de procéder était indiquée!
L'osier semble un matériau plausible puisqu'il devient souple et très malléable quand il est plongé dans l'eau chaude pendant quelques heures et il se rigidifie dès qu'il est sec. Il me semble que c'est le cas également pour certaines essences de bois. Mais lesquelles ? Je suppose le chataîgnier, mais ce serait à confirmer. Dans ces années-là, on savait courber le bois pour fabriquer des meubles. Une encyclopédie de l'époque pourrait bien fournir la réponse.
Au vu de vos déductions qui rejoignent mon idée première, je penche pour un renfort du moyeu de roue.
L'osier (ou tout autre bois du même style), une fois sec, a la propriété de se rigidifier et ainsi assurer un maintien de la roue et de ses rayons. Il permet ainsi de renforcer la roue malgré les chaos du terrain et d'éviter de "déchausser" le moyeu de ses rayons.