Bonsoir à tous, bonsoir Mireille la perpignanaise !
1°) Vous serait-il possible de re-scanner un morceau de votre photo
en haute résolution et en sélectionnant un des soldats les mieux visibles ? Peut-être pourra-t-on lire un n° !...
2°) J'ai l'impression qu'il s'agit d'un régiment d'infanterie, j'en suis presque certaine.
3°) Pour moi, il pourrait s'agir d'une photo prise lors de la
mobilisation en début aoüt 1914, dans la cour d'une caserne où ont été regroupés ces
soldats prêts au départ. Je vous dis celà parce que cela ressemble beaucoup à d'autres photos du même style, prises dans les mêmes conditions et avec les fusils et les sacs présentés de cette façon. J'en ai notamment du 146° RI, avec mon grand-père.
Du reste, il écrivait ceci depuis la Caserne Ney de Toul, le 2 août 1914 :
"---Je t'écris deux heures avant notre départ de Toul. Nous partons à 4 heures de l'après-midi à Sommerviller, par Nancy (40 kilomètres) pour rejoindre notre régiment le 146° qui cantonne dans la région Haraucourt-Sommerviller-Crévic, et qui doit s'y maintenir le plus longtemps possible si la guerre éclate.
C'est le cœur bien gros que samedi soir je te quittai, mais j'étais cependant heureux d'avoir constaté l'énergie avec laquelle tu avais accepté cette séparation un peu brusque.
À la gare, il me fallut attendre un train qui est parti à 1 heure. Tous les réservistes étaient gais et joyeux. À Toul, c'était la cohue. Immédiatement je gagnai la caserne Ney.
---L'après-midi a été consacré à une petite revue. On vient de nous annoncer que notre départ n'aurait lieu qu'à 4 h 1/2. Nous traverserons Nancy la nuit. À cette heure, une pluie orageuse se met à tomber ; nos sacs et nos fusils sont rangés dans la cour---".
Bien amicalement
Mounette.
[:mounette_girl]
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI