Bonjour à toutes et à tous,
Je commencerai cette nouvelle année avec un petit quiz que je viens de trouver dans une lettre de mon arrière grand père Alexandre Arbelot (7 RMZ ) adressé à mon AGM .
Par soucis de discrétion ne pouvant donner son nouveau lieu d’affectation il écrit .
.
25 février 1915
….. »Une nuit de marche sous la neige et sur le verglas, par un demi clair de lune, ces ombres noires que forment sur la neige les soldats en marche produisent un effet saisissant et impressionnant .J’ai eu des visions de la retraite de Russie , mais c’est vers un repos que l’on dit et que l’on espère prolongé que nous allons .Impossible de te dire où nous sommes , c’est à 25 km des boches .
Le patelin à emprunté son nom à un fameux duc qui vivais à l’époque de la fronde et , parlant de blessures qu’il avait reçues dans le dos disait « J’ai reçu des confusions dans le dos »
Pour être tout à fait honnête je n’ai pas la réponse mais je promets une petite surprise.
à toutes les bonnes volontés .
Merci
Christophe
recherche un patelin " devinette "
Re: recherche un patelin " devinette "
Cordialement.
Christophe
Christophe
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonsoir Christophe,
je penche pour Beaufort comme le duc.
voir le JMO du 6e Bat. du 4e RMZ p. 19 noyau du futur 7e RMZ
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Cordialement
Eric
je penche pour Beaufort comme le duc.
voir le JMO du 6e Bat. du 4e RMZ p. 19 noyau du futur 7e RMZ
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonsoir
Effectivemnt, 7e RMZ = 45e DI, à cette date à quitté le secteur de Roclincourt pour repos vers Avesnes le Comte.
Beaufort: canton d'Avesne le Comte.
Bien à vous

Effectivemnt, 7e RMZ = 45e DI, à cette date à quitté le secteur de Roclincourt pour repos vers Avesnes le Comte.
Beaufort: canton d'Avesne le Comte.
Bien à vous

Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonsoir Eric ,
Je vais courrir sur google pour voir si ils parlent de cette annecdote avec Beaufort
Christophe
Je vais courrir sur google pour voir si ils parlent de cette annecdote avec Beaufort
Christophe
Cordialement.
Christophe
Christophe
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonsoir Eric,
effectivement Beaufort est à 2 pas d'Avesnes le Comte mais pour lle mot de Beaufort elle est plutôt difficile à trouver ça devait être une annecdote que l'on enseignait dans les livres d'histoires au début du siècle dernier je vais quand même poursuivre dans cette voie .
Cordialement.
Christophe
effectivement Beaufort est à 2 pas d'Avesnes le Comte mais pour lle mot de Beaufort elle est plutôt difficile à trouver ça devait être une annecdote que l'on enseignait dans les livres d'histoires au début du siècle dernier je vais quand même poursuivre dans cette voie .
Cordialement.
Christophe
Cordialement.
Christophe
Christophe
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonjour ,
Chose promise je vous joint une lettre de mon arrière grand-père dans le plus pur esprit partiotique .
Et une dédicace particulière pour l'aide précieuse de Eric et Achache.
Merci Christophe
23-2-15
Chère petite
Hier, ta lettre du 17, vite je cours pour dissiper ta tristesse, je n’y comprends rien, en même temps que je voyais Gaston le 8, je t’ai écrit, et c’est en allant à la poste que j’ai rencontré le frangin. Je t’ai ensuite écrit presque tous les jours, dernièrement encore, je t’ai envoyé des fleurs, je ne m’explique pas que tu n’ais rien reçu du 12 au 17. Chère petite, il te faut t’armer de courage et d’énergique persévérance, tu seras gâté encore 15 jours ou 3 semaines, mais après les correspondances deviendront beaucoup plus difficiles et longues. Nous partons, demain nous préparer et nous former, nous n’allons pas bien loin à 15, 20 Km du front. Nous allons refaire de l’entraînement, revivre cette vie d’ennui, presque de caserne que j’aime si peu. Mais pendant ce temps ton esprit sera au repos, et se retrempera. Pourquoi perds-tu courage, chère petite, n’as-tu plus confiance dans les ardentes prières que ton cœur adresse à Dieu. Au fur et à mesure que la lutte ardente approche, il faut élevé plus haut les cœurs, qu’ils soient même au-dessus des plus grands sacrifices à consentir. L’œuvre à accomplir est si grande, si belle, qu’elle tient presque du martyr, et ceux qui auront versé leur sang pour l’achever, ne seront-ils pas des héros ? Nous défendons nos foyers, notre patrie, nos autels, comme dit le Cardinal Mercier, la lutte prend donc tous les caractères, il nous faut déployer toute l’ardeur, toute l’énergie dont tous, nous sommes capables pour triompher. Consentirais-tu, ma mignonne, à vivre comme des Alsaciens- lorrains pendant 44 ans, comme des bêtes traquées dans leurs pensées, traqués dans leurs sentiments, et dans leurs moindres actions, pourrais-tu voir tes chers enfants, contraints à s’exprimer et à penser en allemand, vivant comme des parias dans une société de reîtres brutaux et sauvages ou pourrais-tu vivre en exil traînant une vie lamentable de vaincu sous la botte toujours menaçante des vainqueurs ? Et c’est là, ma chère enfant l’enjeu de cette guerre. Et si il plait à Dieu de m’enlever la vie sur un champ de bataille, ah ! j’aurai au moins la dernière consolation de dire ou de penser que toi et mes enfants vous aurez encore, quel que soit les évènements, le droit de vivre avec fierté. Gaston, dis-tu m’a trouvé en bonne santé physique et morale, oui certes, et je réagis autour de moi parfois avec vigueur pour combattre les dispositions de beaucoup au découragement, et je blâme avec l’autorité, que me donne 4 mois de campagne sans un jour de défaillance, ceux qui appellent à grands désirs l’évacuation. Que va-t-on faire de nous après ces 15 jours de repos relatif, reviendrons-nous dans notre secteur, formera-t-on avec nos éléments une division volante que l’on enverra tantôt ici, tantôt là où les besoins et les nécessité nous appellent ? ( dans ce cas j’aurai sans doute la satisfaction d’aller en Lorraine et d’envoyer à Mémère ce que je lui ai promis ²) Mais quelle que soit notre destinée, ce que je sais bien c’est que nous sommes en grande partie composés de zouaves et d’éléments coloniaux, et nous serons là où il y aura des coups sérieux à tenter. Notre division, comme je te l’ai écrit au verso d’une enveloppe, a été citée tout entière à l’ordre de du jour de l’armée, elles sont rares ces citations, et je les préfère aux citations individuelles. L’armée Allemande qui est ici devant nous, fut citée à l’ordre du jour par l’Empereur d’Allemagne. Nous nous devons à nous même. Il vous faut prendre, vous Français en Algérie, votre part de cette gloire, et fières et attachés à votre patrie, comme les Romaines l’étaient à Rome. Prenez sur vos genoux les enfants dont nous vous avons laissé la garde, et les regardant bravement, sans larmes dans les yeux, dites leur <soyez sages, mes petits, c’est pour vous, c’est pour nous, c’est pour la France que vos papas sont là bas, et qu’ils se sacrifient >. Dis-moi, chérie, que tu n’es plus triste, et pardonne-moi de t’avoir fait de la peine en te parlant d’aéros *. Je t’aime follement et fièrement.
²) Un tante lui avait demandé avant son départ de rapporter au cas où il passe par la Loraine un peu de terre.
*) Il avait rendu mon AGM très triste et surtout très inquiète pour lui avoir fait part de son intention de demander une affectation dans les aéros .
Chose promise je vous joint une lettre de mon arrière grand-père dans le plus pur esprit partiotique .
Et une dédicace particulière pour l'aide précieuse de Eric et Achache.
Merci Christophe
23-2-15
Chère petite
Hier, ta lettre du 17, vite je cours pour dissiper ta tristesse, je n’y comprends rien, en même temps que je voyais Gaston le 8, je t’ai écrit, et c’est en allant à la poste que j’ai rencontré le frangin. Je t’ai ensuite écrit presque tous les jours, dernièrement encore, je t’ai envoyé des fleurs, je ne m’explique pas que tu n’ais rien reçu du 12 au 17. Chère petite, il te faut t’armer de courage et d’énergique persévérance, tu seras gâté encore 15 jours ou 3 semaines, mais après les correspondances deviendront beaucoup plus difficiles et longues. Nous partons, demain nous préparer et nous former, nous n’allons pas bien loin à 15, 20 Km du front. Nous allons refaire de l’entraînement, revivre cette vie d’ennui, presque de caserne que j’aime si peu. Mais pendant ce temps ton esprit sera au repos, et se retrempera. Pourquoi perds-tu courage, chère petite, n’as-tu plus confiance dans les ardentes prières que ton cœur adresse à Dieu. Au fur et à mesure que la lutte ardente approche, il faut élevé plus haut les cœurs, qu’ils soient même au-dessus des plus grands sacrifices à consentir. L’œuvre à accomplir est si grande, si belle, qu’elle tient presque du martyr, et ceux qui auront versé leur sang pour l’achever, ne seront-ils pas des héros ? Nous défendons nos foyers, notre patrie, nos autels, comme dit le Cardinal Mercier, la lutte prend donc tous les caractères, il nous faut déployer toute l’ardeur, toute l’énergie dont tous, nous sommes capables pour triompher. Consentirais-tu, ma mignonne, à vivre comme des Alsaciens- lorrains pendant 44 ans, comme des bêtes traquées dans leurs pensées, traqués dans leurs sentiments, et dans leurs moindres actions, pourrais-tu voir tes chers enfants, contraints à s’exprimer et à penser en allemand, vivant comme des parias dans une société de reîtres brutaux et sauvages ou pourrais-tu vivre en exil traînant une vie lamentable de vaincu sous la botte toujours menaçante des vainqueurs ? Et c’est là, ma chère enfant l’enjeu de cette guerre. Et si il plait à Dieu de m’enlever la vie sur un champ de bataille, ah ! j’aurai au moins la dernière consolation de dire ou de penser que toi et mes enfants vous aurez encore, quel que soit les évènements, le droit de vivre avec fierté. Gaston, dis-tu m’a trouvé en bonne santé physique et morale, oui certes, et je réagis autour de moi parfois avec vigueur pour combattre les dispositions de beaucoup au découragement, et je blâme avec l’autorité, que me donne 4 mois de campagne sans un jour de défaillance, ceux qui appellent à grands désirs l’évacuation. Que va-t-on faire de nous après ces 15 jours de repos relatif, reviendrons-nous dans notre secteur, formera-t-on avec nos éléments une division volante que l’on enverra tantôt ici, tantôt là où les besoins et les nécessité nous appellent ? ( dans ce cas j’aurai sans doute la satisfaction d’aller en Lorraine et d’envoyer à Mémère ce que je lui ai promis ²) Mais quelle que soit notre destinée, ce que je sais bien c’est que nous sommes en grande partie composés de zouaves et d’éléments coloniaux, et nous serons là où il y aura des coups sérieux à tenter. Notre division, comme je te l’ai écrit au verso d’une enveloppe, a été citée tout entière à l’ordre de du jour de l’armée, elles sont rares ces citations, et je les préfère aux citations individuelles. L’armée Allemande qui est ici devant nous, fut citée à l’ordre du jour par l’Empereur d’Allemagne. Nous nous devons à nous même. Il vous faut prendre, vous Français en Algérie, votre part de cette gloire, et fières et attachés à votre patrie, comme les Romaines l’étaient à Rome. Prenez sur vos genoux les enfants dont nous vous avons laissé la garde, et les regardant bravement, sans larmes dans les yeux, dites leur <soyez sages, mes petits, c’est pour vous, c’est pour nous, c’est pour la France que vos papas sont là bas, et qu’ils se sacrifient >. Dis-moi, chérie, que tu n’es plus triste, et pardonne-moi de t’avoir fait de la peine en te parlant d’aéros *. Je t’aime follement et fièrement.
²) Un tante lui avait demandé avant son départ de rapporter au cas où il passe par la Loraine un peu de terre.
*) Il avait rendu mon AGM très triste et surtout très inquiète pour lui avoir fait part de son intention de demander une affectation dans les aéros .
Cordialement.
Christophe
Christophe
Re: recherche un patelin " devinette "
Bonjour Christophe, bonjour à tous,
Merci pour ce témoignage émouvant.
J'ignore si vous le savez mais l'acte de mariage de vos AGParents (à Margueritte en 1901) est disponible en ligne sur le site :
http://anom.archivesnationales.culture. ... re=ALGERIE
Bien cordialement,
Adal
Merci pour ce témoignage émouvant.
J'ignore si vous le savez mais l'acte de mariage de vos AGParents (à Margueritte en 1901) est disponible en ligne sur le site :
http://anom.archivesnationales.culture. ... re=ALGERIE
Bien cordialement,
Adal
Adal
Re: recherche un patelin " devinette "
Merci beaucoup Adal pour cette information c'est vraiment fou ce qu'on arrive à obtenir de nos jours sans sortir de chez soi .
Cordialement.
Christophe
Cordialement.
Christophe
Cordialement.
Christophe
Christophe