corfou

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Terraillon Marc
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Re: corfou

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Bonsoir

Voici un mince fil à tirer

http://www.coppoweb.com/merson/etranger/fr.me_ps.php

A bientot
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Terraillon Marc
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Re: corfou

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Bonsoir

Quelques infos sur ce site et la journée du 13 janvier

http://perso.wanadoo.fr/grande.guerre/janvier16.html

A bientot
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Terraillon Marc
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Re: corfou

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Bonsoir

Voici un extrait d'un journal sur les opérations de CORFOU :

"G. Article du journal Le Matin de Paris, le 14 mars 1916, intitulé "Retour d'Albanie - Nos coloniaux racontent ce qu'ils ont vu".

Marseille, 13. Du correspondant particulier du Matin.

Les soldats coloniaux français envoyés, en Albanie pour maintenir l'ordre avec les autres troupes du contingent international, viennent de rentrer à Marseille, après 32 mois de séjour dans les Balkans. Le détachement qui appartient au régiment colonial, revient presque complet; à peine manque-t-il une dizaine d'hommes sur l'effectif de 300, qui, malade en Albanie, furent évacués sur la France et l'Italie. C'est en 1913 que cette compagnie s'embarqua à Toulon pour les Balkans.

Le détachement resta d'abord à Scutari jusqu’au moment de l'agression austro-allemande; il fut mis alors à la disposition du Monténégro et se rendit à Cettigné, où il demeura jusqu'en janvier dernier. Bien que ne participant pas aux opérations, nos coloniaux purent en suivre toutes les péripéties et ils sont unanimes à reconnaître que les vaillants montagnards défendirent énergiquement leur patrie; mais après que la Serbie fut envahie, la petite armée monténégrine, qui comptait près de 40 000 hommes au début de la campagne, avait vu ses forces réduites au cours des actions sur la frontière d'Herzégovine. Elle ne possédait plus d'artillerie et encore moins de munitions et le front qu'elle avait à couvrir s'étendait sur un espace de près de 250 kilomètres; le Lovtchen, considéré comme inexpugnable, devenait lui-même intenable devant une armée ennemie nombreuse, bien équipée et pourvue de batteries de montagnes démontables. Les quelques canons de marine envoyés par la France n'avaient eux-mêmes qu'un rôle éphémère à remplir. Eh bien ! Malgré toutes les difficultés le malheureux Monténégro, en proie a la disette, demeura jusqu’au bout avec un moral excellent.

La sobriété extraordinaire du peuple lui permit de résister aux plus dures fatigues, avec quelques galettes de maïs et un peu d'eau.

Des vieillards, des femmes, des enfants moururent de privations à la fin de l'année dernière. Les arrivages de vivres ne parvenaient qu'irrégulièrement en raison des nombreuses difficultés qu'il fallait vaincre et la disette qui s'était établie dans le pays presque au début de la guerre devint plus grande encore dans les derniers mois de 1915 et les souffrances du peuple furent alors terribles; les pommes de terre se payaient 1 franc 50 l'oka (un kilo et demi), la faine et le riz valaient 3 francs l'oka; plus tard, il n'y eut plus de prix et une bouteille de vin ordinaire valait de 10 à 15 francs. Le détachement de nos coloniaux, lui, recevait assez fréquemment des envois de farine et alimenta sur ses propres réserves un certain nombre de pauvres gens. Dans les derniers jours de 1915, on vit des gens affamés se ruer à l'assaut des rares boulangeries, il fallut établir des réseaux de fils de fer barbelés dans les rues pour interdire à ces malheureux l'accès des boutiques; les soldats continuaient pourtant à se battre ayant chacun une galette de mais a la ceinture.

Lorsque la retraite devint inévitable, le roi réunit le détachement français et pris congé de lui.

Il était fier de nous, me dit un colonial, il nous avait déjà réunis après la bataille de la Marne pour féliciter en nous les soldats de la France, dont ses frères venaient de sauver la civilisation.

Le détachement français quitta Cettigné le 13 janvier, pris part à la retraite des Serbes réfugiés au Monténégro. Après des marches pénibles qui durèrent 12 jours, ils arrivèrent à Durazzo où ils furent reçus par les troupes italiennes; deux jours après, le détachement partait pour Corfou à bord du Memphis qui fut coulé peu après, nos soldats restèrent un mois à Corfou et dans l'île voisine de Palo dont on avait décidé l'occupation, croyant qu'elle servirait de base de ravitaillement aux sous-marins ennemis; ils partirent ensuite pour Marseille ou ils arrivèrent avant-hier sans incident notable.

Cité dans le rôle de la France dans l'annexion forcée du Monténégro, publié par le ministère des affaires étrangères monténégrin, 1921, p 157-158"

A bientot
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Terraillon Marc
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Bonsoir

Et voici l'histoire du MEMPHIS coulé lors de cette opération :

http://www.es-conseil.fr/pramona/memphis.htm

A bientot
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Re: corfou

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Bonsoir

Un bouquin actuellement en vente :

DE RIPERT D'ALAUZIER Lieutenant-Colonel
UN DRAME HISTORIQUE, LA RESURRECTION DE L'ARMEE SERBE, ALBANIE-CORFOU 1915-1916. Relié in-8 de 240 pages chez Payot, 1923. - Prix : 35 €
Avec cartes. Assez bon état.

A bientot
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