Bonjour à toutes-tous,
Lu dans COCHET, François ("Survivre au front.1914-1918.Les poilus entre contrainte et consentement"): " Les sergents serre-fil ont-ils ordre d'abattre les récalcitrants qui refuseraient de sortir sur le "No man's land" ? C'EST INSCRIT DANS LES RÈGLEMENTS MILITAIRES - c'est moi qui souligne- et il est probable que de tels cas ont dû se produire" (p.125)
À rapprocher de GALLO,Max :"Des sergents avaient déjà dû menacer de leurs armes des soldats pour sortir de la tranchée" (in "Morts pour la France", p.118)
Je sais que ce dernier livre est un roman, mais GALLO est historien. Et il corrobore un épisode identique qui m'a été rapporté sur mon grand-père, lui aussi sergent.
J'ai lu bien d'autres témoignages d'exécutions sommaires mais ils mettaient toujours en scène des officiers.
Qu'en était-il vraiment ? Un sergent, si proche de ses hommes, pouvait-il prendre de telles initiatives ? En avait-il le droit ? Quelqu'un a-t-il connaissance de ce règlement miltaire mentionné par COCHET ? Y est-il fait explicitement référence aux sous-officiers ?
D'avance, merci pour vos lumières.
Cordialement.
Gérard.
À qui la "prérogative"(sic) des exécutions sommaires ?
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Re: À qui la "prérogative"(sic) des exécutions sommaires ?
Bonsoir,
Je vois mal un sergent s'aventurer à pareille action. A la sortie suivante c'était une balle dans le dos.....
Des officiers d'un rang qui ne le mettaient pas devant les troupes à chaque attaque pouvaient se risquer à un geste pareil...les autres.....j'en doute!
Mon GP Corse me disait que les sergents, ( il l'était dans la coloniale ), y pensaient toujours car ils n'étaient pas aimés des soldats.
A mon époque, les caporaux étaient appréciés, le lieutenant accepté, le capitaine parfois s'il était compétent, le commandant jamais vu....les sergents et les adjudants étaient souvent détestés car leur place dans la hièrarchie les exposait à la vindicte de la troupe.
Ceci dit le texte rappelant aux officiers qu'ils étaient en droit de forcer l'obeïssance et bien connu.
Cordialement
Je vois mal un sergent s'aventurer à pareille action. A la sortie suivante c'était une balle dans le dos.....
Des officiers d'un rang qui ne le mettaient pas devant les troupes à chaque attaque pouvaient se risquer à un geste pareil...les autres.....j'en doute!
Mon GP Corse me disait que les sergents, ( il l'était dans la coloniale ), y pensaient toujours car ils n'étaient pas aimés des soldats.
A mon époque, les caporaux étaient appréciés, le lieutenant accepté, le capitaine parfois s'il était compétent, le commandant jamais vu....les sergents et les adjudants étaient souvent détestés car leur place dans la hièrarchie les exposait à la vindicte de la troupe.
Ceci dit le texte rappelant aux officiers qu'ils étaient en droit de forcer l'obeïssance et bien connu.
Cordialement