Bonjour à vous,
Quelqu'un aurait-il sous la main une statistique, même approximative, du nombre de "fusillés pour l'exemple" durant la GG dans l'armée française. Rien trouvé dans les ouvrages de Nicolas Offenstadt et de André Bach. Et, interrogé, le forum me répond qu'il y a trop de fiches.
D'avance merci.
Gérard Laurence
Combien de fusillés pour l'exemple ?
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- Charraud Jerome
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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonsoir
Je ne me risquerais pas à lancer un chiffre. Si globalement, on estime qu'il y a eu environ 650 fusillés, il est très difficile de définir ce qui est "de l'exemple" et "du droit commun".
Avoir les fiches ne suffit pas à répondre à la question, il est nécessaire de faire des recherches dans les archives afin de déterminer la liste exacte. Je ne me risquerais pas de lancer un nom en pature, sans aucune preuve.
Et là, pour résoudre l'équation, ce ne sont plus les bricoleurs du dimanche que nous sommes
, car il faut rajouter à cela des notions de législation (entre autres).
Ceici explique justement pourquoi le dilemme est toujours d'actualité: D'un côté, nous avons une volonté politique de "réhabiliter" les pour l'exemple, mais avant cela il faut trier le bon grain de l'ivraie. Et là, la mise en pratique est plus longue.
Cordialement
Jérôme Charraud
Je ne me risquerais pas à lancer un chiffre. Si globalement, on estime qu'il y a eu environ 650 fusillés, il est très difficile de définir ce qui est "de l'exemple" et "du droit commun".
Avoir les fiches ne suffit pas à répondre à la question, il est nécessaire de faire des recherches dans les archives afin de déterminer la liste exacte. Je ne me risquerais pas de lancer un nom en pature, sans aucune preuve.
Et là, pour résoudre l'équation, ce ne sont plus les bricoleurs du dimanche que nous sommes

Ceici explique justement pourquoi le dilemme est toujours d'actualité: D'un côté, nous avons une volonté politique de "réhabiliter" les pour l'exemple, mais avant cela il faut trier le bon grain de l'ivraie. Et là, la mise en pratique est plus longue.
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Oui, j'ai bien pensé qu'une telle question portait à débat. Ce qui expliquerait peut-être que les auteurs qui ont traité du sujet ne se sont pas risqués à donner un chiffre. Mon intention n'était pas de (re)lancer ce débat.Donc le chiffre de 650 serait un ordre d'idée.
Merci à Jérôme.
Gérard Laurence
Merci à Jérôme.
Gérard Laurence
- Charraud Jerome
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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonsoir
Cordialement
Jérôme Charraud
650 serait le nombre total des fusillés, les "pour l'exemple", c'est donc moins.Donc le chiffre de 650 serait un ordre d'idée.
Cordialement
Jérôme Charraud
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- christophe lagrange
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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonjour,
Dans cette estimation (sauf erreur), ne rentrent pas les exécutions sommaires pour lesquelles les données sont absentes. Quelques-unes peuvent apparaître dans les fiches, mais pour combien réellement ?
Cordialement
Christophe
Dans cette estimation (sauf erreur), ne rentrent pas les exécutions sommaires pour lesquelles les données sont absentes. Quelques-unes peuvent apparaître dans les fiches, mais pour combien réellement ?
Cordialement
Christophe
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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonjour,
je me joins à Jérome, que je salue au passage, pour inciter à la prudence.
On connait bien, à ce jour, je crois, 660 exécutions. Ce nombre regroupe les exécutions pour l'exemple, les exécutions pour des causes diverses: désertion,vol, viol, crime....Les exécutions pour l'exemple, " celles qui devraient pouvoir être ainsi appelées parce qu'on a choisi au hasard des noms pour terrifier les autres, ne peuvent pas être décomptées car elles ont été cachées et parce que la loi d'amnistie qui concernait les officiers a encore plus effacé les traces en évitant les possibles mises en accusation...On peut penser que le prochain ouvrage du Général Bach lèvera un peu le voile sur les "exécutions instantanées" qui ne sont niées par personne. Destinées à forcer l'obeissance on peut les considérer comme des exécutions pour l'exemple mais les officiers, s'ils ont admis ou raconté qu'ils y avaient eu recours, n'ont donné ni noms ni nombre exacts. Les exécutions de 17 liées "aux refus d'obeissance collectifs" entrent-elles dans les exécutions pour l'exemple? Au regard de la loi... non puisqu'il y a eu procés et donc sentence, par contre, le cas des "mutins réhabilités" dont on a pu montrer qu'ils avaient été choisis au hasard est plus clair.
Au final, il semble bien que le nombre ne sera jamais connu, même en croisant et recroisant les sources....Au delà des comptes, ce qui importe c'est de savoir que l'on a eu recours à cette pratique. Lorsqu'un jour on arrivera à savoir ce qu'il en était du suicide, et des hommes et des officiers, on se fera probablement une idée un peu plus juste de la violence qui devait régner dans "les lignes". Cordialement
je me joins à Jérome, que je salue au passage, pour inciter à la prudence.
On connait bien, à ce jour, je crois, 660 exécutions. Ce nombre regroupe les exécutions pour l'exemple, les exécutions pour des causes diverses: désertion,vol, viol, crime....Les exécutions pour l'exemple, " celles qui devraient pouvoir être ainsi appelées parce qu'on a choisi au hasard des noms pour terrifier les autres, ne peuvent pas être décomptées car elles ont été cachées et parce que la loi d'amnistie qui concernait les officiers a encore plus effacé les traces en évitant les possibles mises en accusation...On peut penser que le prochain ouvrage du Général Bach lèvera un peu le voile sur les "exécutions instantanées" qui ne sont niées par personne. Destinées à forcer l'obeissance on peut les considérer comme des exécutions pour l'exemple mais les officiers, s'ils ont admis ou raconté qu'ils y avaient eu recours, n'ont donné ni noms ni nombre exacts. Les exécutions de 17 liées "aux refus d'obeissance collectifs" entrent-elles dans les exécutions pour l'exemple? Au regard de la loi... non puisqu'il y a eu procés et donc sentence, par contre, le cas des "mutins réhabilités" dont on a pu montrer qu'ils avaient été choisis au hasard est plus clair.
Au final, il semble bien que le nombre ne sera jamais connu, même en croisant et recroisant les sources....Au delà des comptes, ce qui importe c'est de savoir que l'on a eu recours à cette pratique. Lorsqu'un jour on arrivera à savoir ce qu'il en était du suicide, et des hommes et des officiers, on se fera probablement une idée un peu plus juste de la violence qui devait régner dans "les lignes". Cordialement
Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonjour à tous
ci joint le texte de Wikipédia.concernant les fusillés de Souain
Le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d’accrochages sans résultat dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21e compagnie du 336e régiment d’infanterie reçoivent l’ordre de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain. Le terrain, déjà jonché de cadavres, se trouve pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. La préparation d’artillerie, au lieu de toucher les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française. Les hommes de la 21e Compagnie refusent, ce jour-là, de sortir des tranchées. Ils anticipent l’échec et l’inutilité d’une attaque qui les voue à une mort certaine. Le général Réveilhac aurait demandé de pilonner les positions françaises pour obliger les soldats à sortir de leurs tranchées. Suite à la désobéissance des hommes de la 21e compagnie, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est tenu de transmettre à ses supérieurs une liste de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes.
Le 16 mars 1915, les inculpés comparaissent devant le Conseil de guerre avec le motif : « refus de bondir hors des tranchées ». « Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres, soit par le feu des mitrailleurs allemands », déclarera le caporal Maupas lors de son interrogatoire.
Seuls 4 caporaux, l’un originaire de Bretagne et 3 originaires de Normandie, sont condamnés à mort le 16 mars 1915. Si le refus de sortir des tranchées était indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 caporaux fut totalement arbitraire.
Le lendemain, 17 mars 1915, en début d’après-midi et deux heures environ avant que n’arrive le recours en grâce qui commuait la peine en travaux forcés, Théophile Maupas, 40 ans, instituteur de Le Chefresne, Louis Lefoulon, 30 ans, cheminot aux Chemins de fer de l’Ouest à Caen, Louis Girard, 28 ans, horloger, originaire de Blainville résidant à Paris 17e et Lucien Lechat originaire de Le Ferré, 23 ans, garçon de café à Vitré sont fusillés. Maupas, marié, avait 2 enfants ; Lefoulon un et vivait en concubinage. Girard, marié, avait aussi un enfant, seul Lechat était célibataire.
Blanche Maupas, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de l’Homme entama un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain qui dura près de deux décennies et qui, en-dehors de son activité d’institutrice, l’occupa à plein temps. Le 11 avril 1920, le ministère de la justice refusait d’examiner le dossier. 1926, Blanche Maupas crée le « Comité Maupas » qui deviendrait en 1928 « Comité national pour la réhabilitation des victimes de guerre ».
Par deux fois, malgré le long travail d’enquête et l’accumulation des témoignages, les demandes de réhabilitation avaient été rejetées. Eulalie Lechat, la sœur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un comité en 1923 avec l’aide de la Ligue des Droits de l’Homme. Pendant plusieurs années, des meetings furent organisés dans toute la France ; les soutiens affluèrent de dizaines d’associations de mutilés de guerre et d’anciens combattants. Il y eut de nombreuses signatures demandant la réhabilitation des caporaux de Souain.
Il fallut attendre le 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain. Les épouses des fusillés reçurent le franc symbolique au titre de dommages-intérêts. Les veuves pouvaient enfin faire valoir leurs droits à pension
En 1925, à Sartilly, (Manche), lieu où Théophile Maupas avait été ré-inhumé en août 1923 en présence de 5 000 personnes, fut érigé un monument à la mémoire des Caporaux de Souain. Le nom de Maupas fut également donné à des rues, à Villeurbanne, Bréhal, où il avait enseigné, en 1970, Sartilly en 1995. L'école de Percy porte le nom de « Blanche et Théophile Maupas » depuis 1998.
A la fin de la guerre, le général de division Réveilhac fut fait Grand Officier de la Légion d'honneur, de retour dans sa région d'origine, il mourut paisiblement dans son lit en 1937.


Sartilly 1923 : Blanche et Suzanne, la fille de Théophile, devant la tombe du caporal Maupas.

Source et potos : Wikipédia.
Cdt
Fouré
ci joint le texte de Wikipédia.concernant les fusillés de Souain
Le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d’accrochages sans résultat dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21e compagnie du 336e régiment d’infanterie reçoivent l’ordre de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain. Le terrain, déjà jonché de cadavres, se trouve pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. La préparation d’artillerie, au lieu de toucher les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française. Les hommes de la 21e Compagnie refusent, ce jour-là, de sortir des tranchées. Ils anticipent l’échec et l’inutilité d’une attaque qui les voue à une mort certaine. Le général Réveilhac aurait demandé de pilonner les positions françaises pour obliger les soldats à sortir de leurs tranchées. Suite à la désobéissance des hommes de la 21e compagnie, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est tenu de transmettre à ses supérieurs une liste de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes.
Le 16 mars 1915, les inculpés comparaissent devant le Conseil de guerre avec le motif : « refus de bondir hors des tranchées ». « Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres, soit par le feu des mitrailleurs allemands », déclarera le caporal Maupas lors de son interrogatoire.
Seuls 4 caporaux, l’un originaire de Bretagne et 3 originaires de Normandie, sont condamnés à mort le 16 mars 1915. Si le refus de sortir des tranchées était indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 caporaux fut totalement arbitraire.
Le lendemain, 17 mars 1915, en début d’après-midi et deux heures environ avant que n’arrive le recours en grâce qui commuait la peine en travaux forcés, Théophile Maupas, 40 ans, instituteur de Le Chefresne, Louis Lefoulon, 30 ans, cheminot aux Chemins de fer de l’Ouest à Caen, Louis Girard, 28 ans, horloger, originaire de Blainville résidant à Paris 17e et Lucien Lechat originaire de Le Ferré, 23 ans, garçon de café à Vitré sont fusillés. Maupas, marié, avait 2 enfants ; Lefoulon un et vivait en concubinage. Girard, marié, avait aussi un enfant, seul Lechat était célibataire.
Blanche Maupas, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de l’Homme entama un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain qui dura près de deux décennies et qui, en-dehors de son activité d’institutrice, l’occupa à plein temps. Le 11 avril 1920, le ministère de la justice refusait d’examiner le dossier. 1926, Blanche Maupas crée le « Comité Maupas » qui deviendrait en 1928 « Comité national pour la réhabilitation des victimes de guerre ».
Par deux fois, malgré le long travail d’enquête et l’accumulation des témoignages, les demandes de réhabilitation avaient été rejetées. Eulalie Lechat, la sœur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un comité en 1923 avec l’aide de la Ligue des Droits de l’Homme. Pendant plusieurs années, des meetings furent organisés dans toute la France ; les soutiens affluèrent de dizaines d’associations de mutilés de guerre et d’anciens combattants. Il y eut de nombreuses signatures demandant la réhabilitation des caporaux de Souain.
Il fallut attendre le 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain. Les épouses des fusillés reçurent le franc symbolique au titre de dommages-intérêts. Les veuves pouvaient enfin faire valoir leurs droits à pension
En 1925, à Sartilly, (Manche), lieu où Théophile Maupas avait été ré-inhumé en août 1923 en présence de 5 000 personnes, fut érigé un monument à la mémoire des Caporaux de Souain. Le nom de Maupas fut également donné à des rues, à Villeurbanne, Bréhal, où il avait enseigné, en 1970, Sartilly en 1995. L'école de Percy porte le nom de « Blanche et Théophile Maupas » depuis 1998.
A la fin de la guerre, le général de division Réveilhac fut fait Grand Officier de la Légion d'honneur, de retour dans sa région d'origine, il mourut paisiblement dans son lit en 1937.


Sartilly 1923 : Blanche et Suzanne, la fille de Théophile, devant la tombe du caporal Maupas.

Source et potos : Wikipédia.
Cdt
Fouré
- Charraud Jerome
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- Localisation : Entre Berry et Sologne
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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonsoir
Cordialement
Jérôme Charraud
Tu ne crois pas si bien dire, c'est cas sont certainement plus nombreux qu'on pourrait le croire, ce ne sont pas des cas isolés , prenons le cas du soldat Raoul H. du 268e RI, seules la comparaison des sources permet d'avancer.Quelques-unes peuvent apparaître dans les fiches, mais pour combien réellement ?
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

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Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
bonjour a tous
650??? peut être que ce forum serait le lieu ideal pour mettre en ligne les identités de ces soldats.
si quelqu'un a des noms pourquoi ne pas commencer a mettre en ligne?
650??? peut être que ce forum serait le lieu ideal pour mettre en ligne les identités de ces soldats.
si quelqu'un a des noms pourquoi ne pas commencer a mettre en ligne?
Re: Combien de fusillés pour l'exemple ?
Bonghjornu a tutti,
nantu a cuntinete, u respectu a legé...
Pace et salute,
Louis.
nantu a cuntinete, u respectu a legé...
Pace et salute,
Louis.