Bonjour,
Un collectionneur m'a montré un objet appelé boite à insectes qui d'après lui servait à tester les gaz.
Certains ont ils plus de détails sur ces objets ?
Merci.
Boites à insectes
Re: Boites à insectes
« Les hommes pour la plupart n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. »
Marc Bloch
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- Charraud Jerome
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Re: Boites à insectes
Bonsoir
Trouvé sur le net:
http://209.85.229.132/search?q=cache:6n ... clnk&gl=fr
Cordialement
Jérôme Charraud
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Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

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Re: Boites à insectes
Merci
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Re: Boites à insectes
Bonjour
Il me semble que cet objet était vendu au tout début du siècle dans le civil .... l'utilisation a peut être été détourné ?
J'attends cependant de lire un témoignage d'époque ou une photo la présentant.
Bonne journée.
Cdlt JuLien.
Il me semble que cet objet était vendu au tout début du siècle dans le civil .... l'utilisation a peut être été détourné ?
J'attends cependant de lire un témoignage d'époque ou une photo la présentant.
Bonne journée.
Cdlt JuLien.
Re: Boites à insectes
Bonjour à toutes et à tous, bonjour Humanbomb (Julien),Bonjour,
Un collectionneur m'a montré un objet appelé boite à insectes qui d'après lui servait à tester les gaz.
Certains ont ils plus de détails sur ces objets ?
Merci.
A ma connaissance il n’existait aucun moyen de détecter une émission de gaz de combat, à part les guetteurs postés dans les tranchées, munis d’avertisseurs acoustiques et de fusées.
Quant aux indicateurs biologiques... il y a le rat de Juvenet immortalisé par Pierre Chaine... qui n’est qu’un prétexte littéraire et symbolique. Parfois on signale l’emploi de petits oiseaux... (pas de texte sous la main) et les insectes détecteurs avec la boîte idoine me semblent une opération d’origine commerciale juteuse ou coûteuse... Il n’empêche qu’un soldat imaginatif ait pu utiliser ce moyen pour s’alerter de la présence de gaz de combat. Si cela avait été efficace, les rats, les insectes et autres oiseaux, ne manquaient pas dans les tranchées et alentours !
Rien lu de ce genre dans des mémoires de soldats, ni dans les textes réglementaires.
Bien cordialement,
Caballero.
Caballero
Re: Boites à insectes
Bonsoir,
Réglementairement il n'existe aucun détecteur de gaz de combat qui, durant la guerre 1914-1918, se caractérisent tous par une odeur.Cette odeur caractéristique devrait être détectée prioritairement par des personnels ayant suivi une instruction spéciale et dénommés "Eclaireurs Z", au moins en théorie!Il doit y avoir deux ou trois "éclaireurs Z" formés par section!
Il existe par contre un détecteur réglementaire pour le gaz mortel le plus insidieux, le monoxyde de carbone, particulièrement à craindre dans les abris, casemates, lors des travaux souterrains, lors des tirs intensifs de mitrailleuses ou même lors de tirs d'artillerie.
Le monoxyde de carbone est inodore et les premiers symptômes sont souvent tardifs.
Il existe donc un détecteur du monoxyde de carbone, connu sous le nom de "détecteur L.D", il se compose d'un flacon dont le bouchon est traversé par un tube de verre portant une poire en caoutchouc, le bouchon est muni d'une rainure latérale permettant le passage de l'air et d'un crochet auquel on adapte une bande de papier réactif spécial.Un opérateur muni d'un appareil isolant "D.Z" place le détecteur dans l'atmosphère suspecte et presse la poire une vingtaine de fois.On examine ensuite les variations du papier réactif qui prend une teinte grise au contact du monoxyde de carbone, les nuances de gris et la rapidité de la réaction permettent d'estimer la concentration du monoxyde de carbone.
On trouve des "détecteurs L.D" au niveau du bataillon d'infanterie et du groupe d'artillerie, les compagnies de sapeurs-mineurs, les plus exposées au monoxyde de carbone ont une double dotation de ces détecteurs.
Cordialement,
Guy François.
Réglementairement il n'existe aucun détecteur de gaz de combat qui, durant la guerre 1914-1918, se caractérisent tous par une odeur.Cette odeur caractéristique devrait être détectée prioritairement par des personnels ayant suivi une instruction spéciale et dénommés "Eclaireurs Z", au moins en théorie!Il doit y avoir deux ou trois "éclaireurs Z" formés par section!
Il existe par contre un détecteur réglementaire pour le gaz mortel le plus insidieux, le monoxyde de carbone, particulièrement à craindre dans les abris, casemates, lors des travaux souterrains, lors des tirs intensifs de mitrailleuses ou même lors de tirs d'artillerie.
Le monoxyde de carbone est inodore et les premiers symptômes sont souvent tardifs.
Il existe donc un détecteur du monoxyde de carbone, connu sous le nom de "détecteur L.D", il se compose d'un flacon dont le bouchon est traversé par un tube de verre portant une poire en caoutchouc, le bouchon est muni d'une rainure latérale permettant le passage de l'air et d'un crochet auquel on adapte une bande de papier réactif spécial.Un opérateur muni d'un appareil isolant "D.Z" place le détecteur dans l'atmosphère suspecte et presse la poire une vingtaine de fois.On examine ensuite les variations du papier réactif qui prend une teinte grise au contact du monoxyde de carbone, les nuances de gris et la rapidité de la réaction permettent d'estimer la concentration du monoxyde de carbone.
On trouve des "détecteurs L.D" au niveau du bataillon d'infanterie et du groupe d'artillerie, les compagnies de sapeurs-mineurs, les plus exposées au monoxyde de carbone ont une double dotation de ces détecteurs.
Cordialement,
Guy François.
Re: Boites à insectes
Bonsoir Guy,
Merci pour ces précisions. Le monoxyde de carbone, qui n'est pas un gaz de combat, demeure un ennemi dans les espaces confinés, même de nos jours !
Le tir d'une mitrailleuse dégage du monoxyde de carbone, et cela peut être dangereux "dans un abri plus ou moins clos, après un tir de 250 à 400 cartouches." En plein air pas de problème.
Source : Notice sur l'instruction... pour la protection contre les gaz asphyxiants, 1918.
Bien cordialement,
Caballero.
Merci pour ces précisions. Le monoxyde de carbone, qui n'est pas un gaz de combat, demeure un ennemi dans les espaces confinés, même de nos jours !
Le tir d'une mitrailleuse dégage du monoxyde de carbone, et cela peut être dangereux "dans un abri plus ou moins clos, après un tir de 250 à 400 cartouches." En plein air pas de problème.
Source : Notice sur l'instruction... pour la protection contre les gaz asphyxiants, 1918.
Bien cordialement,
Caballero.
Caballero