en face du 1. GRzF

[JPG08]

Bonjour

Qui saurait quelle était l'unité Française qui tenait les lignes le 5 Novembre 1916, dans le secteur de Barleux (sud de Péronne), justement en face du 1. Garde Regiment zu Fuss ??

[JeanMiche]

Bonsoir,

J'ai recherché avec l'outil "Parcours de guerre " qu'il faudrait que vous consultiez pour de plus amples informations.

http://pagesperso-orange.fr/champagne14 ... rcours.htm

Il semble que des éléments de la 70e D.I tenaient ce secteur. Il faudrait entre autre aller rechercher dans les JMO du 226e R.I et 269e RI.


Bonne recherche Jean Michel

[ae80]

Bonsoir Jean Michel, bonsoir JPG08,
Consultez aussi le JMO du 9e Régiment de Cuirassiers pour début novembre 16
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

Cordialement
Eric

[JPG08]

Merci !



Pour préciser le sens de ma demande : je cherche à identifier cette unité, pour vérifier s'il y a trace dans le JMO d'un tireur d'élite, qui a tué d'une balle en plein front von Bismarck, le second kommandeur du 1. GRzF. Je pense que "l'exploit", s'il a été reconnu, a dû laisser quelques traces. Ou peut-être le tireur n'a t'il jamais su qui il avait atteint ?

[Eric de Fleurian]

Bonjour JPG08

Depuis le 4 novembre 1916 le secteur de Barleux est tenu par la 140e brigade de la 70e DI qui dispose en 1ère ligne de 3 bataillons du 9e régiment de cuirassiers à pied. Les 4e et 5e bataillons du 279e RI sont en réserve de brigade et le 6e bataillon du même régiment est en réserve de division. Le 3e groupe cycliste est à la carrière du bois de Boulogne et fournit les travailleurs. Quant au 360e RI, le deuxième régiment d'infanterie de la brigade, il est resté aux ordres directs de la division.

Ni le JMO du 9e Cuirassiers, ni le JMO de la brigade n'évoque cet exploit qui a donc du rester totalement méconnu de son auteur. L'historique du 9e Cuirassiers est tout aussi muet sur cette affaire.

Cordialement
Eric

[JPG08]

Merci pour les recherches et réponses.

Voici la relation dans l'historique (il est tout d'abord précisé que le Regiment a relevé le JR 156 dans la nuit, en première ligne, au secteur D du gruppe Quast).

"am Morgen des 5. war der Oberstleutnant v. Bismarck in Begleitung des Oblt. Graf Hardenberg und des Lts v. Selchow in den Abschnitt des Fusilier-Bataillons gegangen, beobachtete über den Schützengraben das vorliegende Gelände, und im Augenblick, wo er sich über die Karte beugte, traf ihn das Geschoss eines französisches Fernrohrbüchsenschützen."

Si les JMO des unités Françaises sont muets, il y aurait cependant deux points à éclaircir :
- dans son courrier ci-dessus, le Hptm. Rüpper évoque le tir d'un fusil à lunette. Qu'est-ce qui permet de l'affirmer, au-delà de la précision du tir ? Simple déduction ?
- a t'on des informations vérifiées sur les tireurs d'élite Français, et la dotation dans les unités en fusils à lunettes ?

[Eric de Fleurian]

Bonsoir JPG

Je n'ai pas de réponse réglementaire à vous fournir n'étant pas ni un spécialiste ni un accro des armements.
Toutefois, en surfant sur Google j'ai trouvé ce lien qui répond partiellement à votre question, au moins pour l'existence de tireurs d'élite dans l'armée française : http://armesfrancaises.free.fr/FR%20Mle ... niper.html
Il mérite d'être validé et compléter par un vrai spécialiste avec textes ou documents officiels à l'appui d'autant plus qu'à la date du 5 novembre 1916 cela devait être très nouveau.

Cordialement
Eric

[ALVF]

Bonsoir,

Il est difficile de se prononcer en l'absence de documents précis, toutefois un élément intéressant est à signaler.Lors de la bataille de la Somme, les premiers fusils automatiques Meunier A 6 (en fait des fusils semi-automatiques suivant les normes actuelles) furent mis entre les mains de "bons tireurs" de différents régiments.Ce fusil d'un calibre spécial de 7 mm à haute vitesse initiale avait une excellente précision et son projectile pouvait atteindre sans lunette une cible restreinte jusqu'à 400 ou 500 m dans les mains d'un bon tireur.Ce calibre spécial pourrait être une explication des propos allemands précités laissant entendre qu'un projectile spécial a été employé.A cette époque, à la différence des allemands, l'utilisation de carabines rayées de grande chasse était fort peu répandue en France et il y en avait très peu en dehors des Colonies.De même, l'usage de la lunette était peu répandu à l'inverse des allemands.
Il ne faut pas toujours chercher des explications compliquées, il y a toujours eu de très bons tireurs surtout dans les régiments de Zouaves et les bataillons de Chasseurs où le tir était en honneur.Déjà, en 1854, des Zouaves, bons tireurs, tuèrent à de nombreuses reprises à plus de 500 m de distance des soldats russes à Sébastopol en utilisant des carabines "à tige" (faits certifiés par des témoignages écrits, y compris britanniques).Il y a en 1915 des rapports de tirs réussis à longue distance (au delà de 500 m) avec des fusils Lebel sur des soldats allemands isolés et ce sans utilisation de lunettes.
Cordialement, Guy.

[Stephan @gosto]

Bonjour,

En illustration de ce sujet, une photo que j'avais déjà postée sur le forum.
Un tireur du 74e, dans les tranchées de Lihons (Somme), hiver 15-16.

Bonne soirée.

Stéphan

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Toujours aussi compétents, les amis !
merci à tous.

Mais j'aimerais aller au bout de cette histoire... Un tireur a tué le Kommadeur d'un des Regiments Allemands les plus réputés.

L'a t'il, l'a t'on seulement su ?