Merci pour les photos , c'est pas courant de voir des Italiens ...et ces médailles également c'est toujours instructif! Mr Martinez assez drole de vous citez sans dire un mot !
Avez vous trouvez des infos interessant dans la partie Italien du livre de Morel- Journel? Vous savez ce livre est introuvable et meme le biffin a plus de 1000 livres Stephan Agosto ne le possede pas
A+Roger
bin en fait pour les photos, quand on vit en Italie, c'est pas ça qui manque .... Malheureusement, je n'ai pas encore eu le temps de lire attentivement les photocopies, ce n'est pas facile quand on a une gamine qui à 22.27 est encore en train de courir partout alors qu'elle devrait être au lit !
Comme vous avez été sages, voici la traduction (sommaire) de l'article en italien cité auparavant...
LA MEDAILLE DE LA GRANDE GUERRE
La décoration commémorative del guerre entre l'Italie et l'Autriche (1915-1918)
Alberto Menichetti
L’idée à la base de l'institution de médailles et de signes distinctifs de commémoration est celle de la gratification avec un signe reconnaissable ceux qui, lors d'un conflit, affrontent les fatigues physiques et morales, le stress et les dangers dérivant du devoir accompli.
Au cours d’une guerre, certains combattants ont l’occasion de se distinguer lors d'actions spectaculaires récompensées par des décorations exceptionnelles, mais le résultat final est atteint grâce à la synergie de la volonté de tous les participants au conflit.
Durant la Grande Guerre, sur la base de ce principe, avec le Décret Royal du 21/5/1916 n° 641, fut instituée une décoration pour les militaires et assimilés qui supportaient les « peines ((fatiche) [N.d.T.]) de la guerre en cours ».
Les personnes ayant droit à cette décoration étaient les soldats de l’Armée Royale, de la Marine Royale et le personnel militarisé, qui avait appartenu, pour une période globale d’au moins un an, aux Commandements, aux Intendances ou qui étaient mobilisés dans les zones de juridiction des Armées, de la zone de la Carnia ou de la Place de Venise.
Avaient droit à cette décoration ceux qui opéraient depuis le territoire de l’Albanie et qui faisait partie des Groupes Côtiers mobilisés et des différents Commandements de secteur.
Les militaires et le personnel militarisé qui avait effectué leur service dans la Place de Venise à la disposition de l’Intendance Militaire n'aveint pas droit à cette médaille. Le décret précisait que la période minimale d’un an pouvait être atteinte en y additionnant le temps passé dans les hôpitaux ou les centres de convalescence pour des blessures reçues lors du conflit ou lors d’opérations militaires.
La période minimale d’un an était réduite à quatre mois pour qui opérait hors du territoire national, si la cause n’était pas une incapacité professionnelle. La décoration était constituée d’un ruban de soie, sans insigne métallique, d’une largeur de 37 mm, divisé en dix-huit lignes verticales d’égale largeur, avec les couleurs vert, blanc, rouge, avec le vert comme première couleur à gauche.
Le signe avait une couleur similaire au ruban de la Médaille Commémorative de la Campagne d’Unification, car la Grande Guerre était considérée comme le prolongement des luttes pour l’indépendance. Le ruban était porté sur la tunique sur la gauche de la poitrine, seule ou avec les autres décorations.
Du fait du prolongement du conflit, afin de différencier parmi les personnes décorées celles qui avaient passé plusieurs années dans les zones d’opération, le décret fut complété par le D.M. n° 257 du 5 avril 1918.
Le décret établissait que chaque année entière (sur la base des normes en vigueur) devait être signalée par une étoile d’argent à cinq branches, large de 5 mm, qui devait être fixée sur le ruban de la personne décorée.
En 1920, avec le Décret n°1241 du 29 juillet, était créée la Médaille Commémorative de la Guerre entre l’Italie et l’Autriche…
Et pour le même prix j'ajoute un petit bonus, tiré des Mémoires de Morel- Journel (Journal d'un officier de la 74e DI et de l'Armée française d'Italie, de Henry Morel-Journel. Imprimerie Eleuthère Brassart, 1922.), pp. 529-530. Merci à Roger de m'avoir fait découvrir ce livre !
14 décembre (1918 [N.d.E.]). – On faisait jadis la guerre en dentelles ; aujourd’hui on la fait en rubans. Surtout depuis que l'armistice est signé, nombre d'officiers consacrent le meilleur de leur science manoeuvrière à la poursuite des décorations; on ne parle que de rubans, on se croirait à Saint-Etienne ! Les Italiens sont encore plus enrubannés que nous ; avant la guerre, chaque tremblement de terre valait une médaille aux troupes de secours ; aujourd’hui un an dans la zone de guerre donne droit à une barrette vert, blanc et rouge, et un an dans la tranchée donne droit à la croix de guerre blanche et bleue. Seul le ruban bleu marine de la Valeur Militaire a conservé quelque prestige, mais il convient d’en porter deux ou trois à la file – certains aviateurs en ont même un ou deux rangs - car en Italie; on porte autant de fois le même ruban qu'on a de citations.
.... Malheureusement, je n'ai pas encore eu le temps de lire attentivement les photocopies, ce n'est pas facile quand on a une gamine qui à 22.27 est encore en train de courir partout alors qu'elle devrait être au lit !