Bonjour à toutes et à tous,
Un marin mort pour la France sur le ROLLAND :
LE GALL Romain Mathurin né le 20/05/1885 à Plumergat (Morbihan), Quartier Maître Canonnier - Décédé le 15/05/1917 (31 Ans) disparu en mer à bord du ROLLAND - Direction du port de Lorient - (ERREUR sur liste MDH - Prénom Romain Marthurin)
Cordialement
Dominique
ROLLAND - Vapeur
Re: ROLLAND - Vapeur
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: ROLLAND - Vapeur
Bonjour à tous,
S'il existe bien plusieurs bateaux du nom de Roland, Labayle-Couhat ne cite qu'un seul Rolland, "examination vessel fitted as minesweeper" (page 201).
A suivre, donc, pour confirmation.
Bien cordialement,
Franck
S'il existe bien plusieurs bateaux du nom de Roland, Labayle-Couhat ne cite qu'un seul Rolland, "examination vessel fitted as minesweeper" (page 201).
A suivre, donc, pour confirmation.
Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
ROLAND — Patrouilleur auxiliaire, ex-navire océanographique à vapeur (1916~1918).
Bonjour à tous,
Roland — Patrouilleur auxiliaire, ex-navire océanographique à vapeur (1916~1918).
Le patrouilleur auxiliaire Roland fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 15 mai 1916 au 10 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 762)]
Il s’agissait du navire océanographique Roland [II], armé par le Laboratoire Arago, de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), dépendant de la Faculté des sciences de Paris.
Le sort de ce bâtiment, après guerre, demeure pour l'heure inconnu. Seule certitude : il fut remplacé par le yacht Orvet, ex-Emma britannique. Acquis en 1917 par la Marine française et reconverti en pa-trouilleur, ce dernier avait été affecté à la Division des patrouilles de Bretagne durant les hostilités.
Le Roland, premier du nom, avait été acquis par le Laboratoire Arago grâce à un don de 35.000 fr. à lui consenti par le prince Roland BONAPARTE, par ailleurs naturaliste distingué. D’où vraisemblablement le nom donné à ce bâtiment. Ce dernier effectua notamment une croisière sur les côtes de la province de Gérone (Espagne) du 16 juillet au 5 août 1900. Conduite par Georges PRUVOT, directeur du labora-toire, cette mission scientifique permit de délimiter le plateau continental en face de cette partie de la péninsule ibérique et d’en reconnaître la géologie et la faune. Le Roland, premier du nom, fut détruit en Novembre 1908 dans le port de Banyuls-sur-Mer lors d’une violente tempête qui avait alors sévi sur les côtes des Pyrénées-Orientales.
Le patrouilleur auxiliaire Roland fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 15 mai 1916 au 10 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 762)]
Il s’agissait du navire océanographique Roland [II], armé par le Laboratoire Arago, de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), dépendant de la Faculté des sciences de Paris.
Le sort de ce bâtiment, après guerre, demeure pour l'heure inconnu. Seule certitude : il fut remplacé par le yacht Orvet, ex-Emma britannique. Acquis en 1917 par la Marine française et reconverti en pa-trouilleur, ce dernier avait été affecté à la Division des patrouilles de Bretagne durant les hostilités.
Le Roland, premier du nom, avait été acquis par le Laboratoire Arago grâce à un don de 35.000 fr. à lui consenti par le prince Roland BONAPARTE, par ailleurs naturaliste distingué. D’où vraisemblablement le nom donné à ce bâtiment. Ce dernier effectua notamment une croisière sur les côtes de la province de Gérone (Espagne) du 16 juillet au 5 août 1900. Conduite par Georges PRUVOT, directeur du labora-toire, cette mission scientifique permit de délimiter le plateau continental en face de cette partie de la péninsule ibérique et d’en reconnaître la géologie et la faune. Le Roland, premier du nom, fut détruit en Novembre 1908 dans le port de Banyuls-sur-Mer lors d’une violente tempête qui avait alors sévi sur les côtes des Pyrénées-Orientales.
Dernière modification par Rutilius le sam. nov. 22, 2025 2:29 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ROLLAND - Vapeur
Bonjour,
Il a existé un Roland, construit en 1900 par la Société zoologique de Banyuls, 41 tjb, 20,30 x 4,64 x 1,97 m, une machine compound de 50 cv, 6,5 noeuds,
et qui, en 1930 était immatriculé à Messine et appartenait à la société Bonica & Cie de Lipari.
Source : Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.
Cordialement.
Il a existé un Roland, construit en 1900 par la Société zoologique de Banyuls, 41 tjb, 20,30 x 4,64 x 1,97 m, une machine compound de 50 cv, 6,5 noeuds,
et qui, en 1930 était immatriculé à Messine et appartenait à la société Bonica & Cie de Lipari.
Source : Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.
Cordialement.
Memgam
Re: ROLLAND - Vapeur
Romain Mathurin LE GAL (LE GALL sur sa fiche Mémoire des Hommes et sa fiche matricule, mais c’est LE GAL sur son acte de naissance, qui fait foi ), est né le 20 mai 1885 à Mériadec en Plumergat (56400), quartier-maître canonnier, disparu en mer le 15 mai 1917 alors qu’il servait sur le vapeur « Rolland »
Re: ROLLAND - Vapeur
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
ROLAND — Patrouilleur auxiliaire, ex-navire océanographique à vapeur (1916~1918).
Bonsoir à tous,
Marin du patrouilleur auxiliaire Roland
— LE GAL Romain Mathurin, né le 20 mai 1885 à Mériadec, section de la commune de Plumergat (Mor-bihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Pumergat, section de Mériadec, Année 1885, f° 4, acte n° 12), domicilié en dernier lieu à Pons (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Mariti-me), « fabriquant de papier » (1911). Disparu en mer le 15 mai 1917 étant embarqué sur le patrouilleur auxiliaire Roland [Jug. Trib. civ. 1re inst. Saintes, 28 févr. 1919, transcrit le 15 mars 1919 à Pons (Regis-tre des actes de décès de la commune de Pons, Année 1919, f° 8, acte n° 27)].
Quartier-maître canonnier, Direction des mouvements du port de Lorient, matricule n° 17.765 – 3 au 3e Dépôt des équipages de la flotte, à Lorient. Classe 1905, n° 362 au recrutement de Vannes.
• Fils de Jean-Louis LE GAL, né le 3 avril 1842 à Plumergat (Registre des actes de naissance de la com-mune de Plumergat, Année 1842, f° 6, acte n° 36), décédé le 12 avril 1911 à Vannes (Morbihan), culti-vateur, et de Françoise LOGET, née vers 1837, décédée le ... [>1911] à ... (...), cultivatrice. Époux ayant contracté mariage à ... (...), le ...
• Époux d’Ursule LAMOLIATTE, née le 8 mai 1883 à Saint-Sornin (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), village de Nieulle (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Sornin, section de Nieulle, Année 1883, f° 2, acte n° 1), décédée le 9 mars 1971 à Saint-Just-Luzac (– d° –) (Ibid), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage à Royan (– d° –), le 7 octobre 1911 (Registre des actes de mariage de la ville de Royan, Année 1911, f° 27, acte n° 52).
Fille de Jean LAMOLIATTE, né le 1er février 1844 à Soustons (Landes) (Registre des actes de naissance de la commune de Soustons, Année 1844, f° 3, acte n° 9), préposé des Douanes. Et de Clarisse Anna TESSON, née le 9 juillet 1859 à Saint-Sornin (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), village de Nieulle (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Sornin, Année 1859, f° 7, acte n° 24), couturière [Sans profession (1883)]. Époux ayant contracté mariage à Nieule-sur-Seudre (– d° –), le 8 février 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Nieule-sur-Seudre, Année 1876, f° 2, acte n° 1).
Sœur de Roger Albert LAMOLIATTE, né le 31 décembre 1897 à Royan (Registre des actes de naissance de la ville de Royan, Année 1897, f° 46, acte n° 175), décédé le 28 août 1916 à l’Hôpital complémen-taire n° 35 de Bordeaux (Gironde), sis au 141, cours Saint-Jean (Registre des actes de décès de la ville de Bordeaux, Année 1916, Toutes sections, f° 76, acte n° 221) (Maladie contractée en service : ménin-gite et granulée) . [Déclaré « Mort pour la France » en Septembre 1928]
Soldat de 2e classe, 144e Régiment d’infanterie ; incorporé à compter du 8 janvier 1916, étant arrivé au corps ledit jour, matricule n° 14.374. Classe 1917, n° 798 au recrutement de Saintes. Était manœu-vre lors des opérations de recrutement de sa classe.
Quartier-maître canonnier, Direction des mouvements du port de Lorient, matricule n° 17.765 – 3 au 3e Dépôt des équipages de la flotte, à Lorient. Classe 1905, n° 362 au recrutement de Vannes.
• Fils de Jean-Louis LE GAL, né le 3 avril 1842 à Plumergat (Registre des actes de naissance de la com-mune de Plumergat, Année 1842, f° 6, acte n° 36), décédé le 12 avril 1911 à Vannes (Morbihan), culti-vateur, et de Françoise LOGET, née vers 1837, décédée le ... [>1911] à ... (...), cultivatrice. Époux ayant contracté mariage à ... (...), le ...
• Époux d’Ursule LAMOLIATTE, née le 8 mai 1883 à Saint-Sornin (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), village de Nieulle (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Sornin, section de Nieulle, Année 1883, f° 2, acte n° 1), décédée le 9 mars 1971 à Saint-Just-Luzac (– d° –) (Ibid), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage à Royan (– d° –), le 7 octobre 1911 (Registre des actes de mariage de la ville de Royan, Année 1911, f° 27, acte n° 52).
Fille de Jean LAMOLIATTE, né le 1er février 1844 à Soustons (Landes) (Registre des actes de naissance de la commune de Soustons, Année 1844, f° 3, acte n° 9), préposé des Douanes. Et de Clarisse Anna TESSON, née le 9 juillet 1859 à Saint-Sornin (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), village de Nieulle (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Sornin, Année 1859, f° 7, acte n° 24), couturière [Sans profession (1883)]. Époux ayant contracté mariage à Nieule-sur-Seudre (– d° –), le 8 février 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Nieule-sur-Seudre, Année 1876, f° 2, acte n° 1).
Sœur de Roger Albert LAMOLIATTE, né le 31 décembre 1897 à Royan (Registre des actes de naissance de la ville de Royan, Année 1897, f° 46, acte n° 175), décédé le 28 août 1916 à l’Hôpital complémen-taire n° 35 de Bordeaux (Gironde), sis au 141, cours Saint-Jean (Registre des actes de décès de la ville de Bordeaux, Année 1916, Toutes sections, f° 76, acte n° 221) (Maladie contractée en service : ménin-gite et granulée) . [Déclaré « Mort pour la France » en Septembre 1928]
Soldat de 2e classe, 144e Régiment d’infanterie ; incorporé à compter du 8 janvier 1916, étant arrivé au corps ledit jour, matricule n° 14.374. Classe 1917, n° 798 au recrutement de Saintes. Était manœu-vre lors des opérations de recrutement de sa classe.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.