En poursuivant mes recherches, je réalise que le texte que je mentionne dans mon précédent message a été repris dans l'Almanach du Combattant (édition 1939) ! Le voici.
Bonne lecture !
Stéphan














A la lecture de l'almanach, le style est très proche de Mortane. C'est quasiment du paraphrasé de son livre édité en 1939. Avait-il publié une ébauche !Stephan @gosto a écrit : ↑jeu. mai 08, 2025 10:01 am A toutes fins utiles, sur ce sujet, j'avais relevé un texte, "L'Odyssée du « Groupe des 120 »", non signé, qui fut publié dans le Livre d’Or des Enfants du Département de Lot-et-Garonne Morts pour la Patrie., Agen, Imprimerie Moderne, 1934.
Bonjour,pierre C31 a écrit : ↑mer. juin 30, 2010 7:41 pm Dans le même ordre d'idée, dans ce secteur on peut relever le cas du lieutenant d'Aram du 59e RI de la 34e DI. S'étant retrouvé isolé avec sa section il a d'abord rejoint le colonel Mahéas du 88e RI qui n'ayant pas été touché par l'ordre de repli donné devant Anloy vers 18h30 s'est maintenu la nuit du 22 au 23 août à proximité du cimetière d'Anloy. Dans la journée du 23, près avoir tenté de participer aux combats qui continuaient autour de Maissin ce groupe de trois compagnies du 88 et environ 150 isolés ont essayé de passer les lignes allemandes pour rejoindre Sedan. Sur l’ordre de Mahéas le petit groupe d'Aram se voit chargé de couvrir la retraite de la petite colonne qui s’est formée en assurant l’arrière garde. Cependant le rideau de troupes allemandes s’étant refermé ce groupe n’a pu rejoindre les lignes françaises. Cette petite troupe s’est alors repliée dans les bois épais de la région, ravitaillée par la population elle y passe plusieurs mois. Au bout d’un certain temps la petite troupe se divise pour essayer de rejoindre la France.
Le sergent Bonichou, adjoint d'Aram, se fait reprendre en Alsace à 20km de la frontière suisse, le lieutenant d’Aram, réussissant à franchir la frontière des Pays-Bas, en passant par l’Angleterre réussit à revenir au dépôt de son régiment à Pamiers en février 1915.
Porté disparu, il avait été cité le 18 octobre pour son courage le 22 août, il est nommé chevalier de la légion d’honneur le 6 avril 1915, la citation précise : « (…°) a vainement tenté de rejoindre nos lignes en se frayant un chemin par la force. S’est maintenu près de six mois dans les forêts puis au prix de danger et de fatigues sans nombre a réussi à regagner la France et son poste au combat. »
Le lieutenant d’Aram a été tué à l’ennemi en Artois le 11 mai 1915.
Le nom du lieutenant d’Aram ne figure pas au répertoire « Léonore » des titulaires de la Légion d’Honneur. L’explication est vraisemblablement le court délai entre la parution du décret de nomination du 6 avril et le décès de l’intéressé le 11 mai qui n’a sans doute pas permis de procéder à sa réception dans l’Ordre.
Après vérification, le nom du lieutenant d’Aram ne figure pas au répertoire « Léonore » des titulaires de la Légion d’Honneur. L’explication est vraisemblablement le court délai entre la parution du décret de nomination du 6 avril et le décès de l’intéressé le 11 mai qui n’a sans doute pas permis de procéder à sa réception dans l’Ordre.