Bonsoir, je ne sais  si je vais apporter d'autres éléments mais le JMO de la 72e DI fourni d'autres positions de sections Contre Avions :
- 15.10.1915: de 10h30 à 16h30, la section de la côte 344 éloigne 7 avions ennemis, dont l'un parait touché au 3e coup, la section de Dieppe éloigne 2 avions ennemis, 
- 18.10.1915: les allemands envoient une vingtaine d'obus (105 et 150) dans le voisinage de la station contre avion du bois de la Wavrille (pas de dégâts),
- 22.11.1915: la section CA de Douaumont fait-faire demi-tour à trois Albatros (78 obus), celle de la Wavrille tire de 9h40 à 14h20, une centaine d'obus environ, contre 9 avions venant de différentes directions, 
- 23.11.1915: à 13h15 et 15h30, la station de Braquis fait faire demi-tour à 2 avions allemands,
- 25.11.1915: la station de la Wavrille éloigne un avion allemand,
etc ....
Le cas du 31 décembre 1915 m'intrigue : "un tir de concentration est exécuté sur les ouvrages de la lisière Est du bois de Chauffour, par 7 pièces de 75 ( section d'avion côte 344, sud-est ferme d'Anglemont, sud du bois d'Haumont et bois de la Montagne) , 550 obus , dont beaucoup éclatent dans les tranchées ennemies : question: une fois configuré en anti-aérien, le canon peut encore servir sur des cibles terrestres au sein d'un dispositif ?
			
			
									
						
							Emplacements anti-aérien.
Re: Emplacements anti-aérien.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ...
			
						Re: Emplacements anti-aérien.
Bonjour,
Sur le front, jusqu'à la fin 1915 et dans les groupes de 75 (pour rappel à 12 pièces réparties en 3 batteries), les missions de DCA sont souvent confiées à une section de 2 canons de 75 dont l'emplacement est spécialement désigné. Ce sont des pièces de campagne ordinaires, disposées sur des emplacements aménagés pour permettre le tir vertical. Dans cette configuration, les canons ne pratiquent que le tir contre-avions (qui fatigue beaucoup les freins et récupérateurs, non étudiés pour le tir vertical). En cas de besoin, la section à 2 pièces peut être remise en batterie pour tirer sur des objectifs terrestres, il faut bien entendu un certain délai.
A partir de la fin 1915, le canon de 75 sur plateforme modèle 1915 remplace les sections précitées. Ces canons, dont les freins ont subi des modifications, sont employés aux seules missions de DCA. En 1916, on peut dire que les canons de 75 de campagne "ordinaires" ne sont pratiquement plus employés en mission de DCA.
Cordialement,
Guy François.
			
			
									
						
										
						Sur le front, jusqu'à la fin 1915 et dans les groupes de 75 (pour rappel à 12 pièces réparties en 3 batteries), les missions de DCA sont souvent confiées à une section de 2 canons de 75 dont l'emplacement est spécialement désigné. Ce sont des pièces de campagne ordinaires, disposées sur des emplacements aménagés pour permettre le tir vertical. Dans cette configuration, les canons ne pratiquent que le tir contre-avions (qui fatigue beaucoup les freins et récupérateurs, non étudiés pour le tir vertical). En cas de besoin, la section à 2 pièces peut être remise en batterie pour tirer sur des objectifs terrestres, il faut bien entendu un certain délai.
A partir de la fin 1915, le canon de 75 sur plateforme modèle 1915 remplace les sections précitées. Ces canons, dont les freins ont subi des modifications, sont employés aux seules missions de DCA. En 1916, on peut dire que les canons de 75 de campagne "ordinaires" ne sont pratiquement plus employés en mission de DCA.
Cordialement,
Guy François.