□ Sur l’ordre du vice-amiral Louis René Charles Marie DARTIGE du FOURNET, commandant en chef l’Armée navale, et selon les instructions du contre-amiral Charles de MARLIAVE, le torpilleur grec Niki fut séquestré le 11 octobre 1916 en baie de Keratsini, avec tous les autres bâtiments de la flot-te grecque, séquestration qui fut alors considérée comme un « acte préparatif dicté par de simple considérations navales ».
Le 1er novembre 1916, la prise de possession des bâtiments séquestrés fut acceptée par le Ministre de la Marine. Ils furent alors armés par des noyaux d’équipages composés exclusivement de marins français provenant des cuirassés d’escadre, noyaux qui furent ultérieurement complétés par du personnel venu de France. Le 7 novembre, le pavillon français fut arboré sur tous les bâtiments séquestrés, à l’excep-tion des sous-marins Delphin et Xiphias, qui hissèrent les couleurs britanniques. Puis, à partir du 8 no-vembre, ces mêmes bâtiments firent successivement leurs essais au fur et à mesure de l’arrivée de leur personnel et de l’achèvement des travaux nécessaires à leur remise en état.
[• Lieutenant de vaisseau Amédée Louis Marie Pierre GUIOT : « L’affaire grecque (Guerre 1914~1919) », Fascicule n° 3, p. 409 à 625, Travaux du Service historique de la Marine de l’État-major général de la Marine, ca. 1927. — passim, p. 423 à 439.]
□ Fin 1916, fut nommé au commandement de ce bâtiment le lieutenant de vaisseau Jean PINGUET, qui avait été promu à ce grade par un décret du 19 octobre 1911 (J.O. 21 oct. 1911, p. 8.434).
Le 14 août 1914, à Paris, il fut affecté à la Brigade des fusiliers marins (Contre-amiral Pierre Alexis Marie Antoine RONARC’H, commandant en chef), puis fut nommé à la tête de la 6e Compagnie du 2e Bataillon (Lieutenant de vaisseau Fernand DELABY, commandant). Blessé à la tête début Novembre 1914 par un éclat de shrapnell, il quitta le front le 26 décembre 1914. Entré le 28 décembre 1914 à l’ Hôpital maritime de Brest, il en sortit le 20 janvier 1915, puis, à compter de cette date, fut affecté au port de Cherbourg, son port d’attache.
Par décret du 5 octobre 1917 (J.O. 8 oct. 1917, p. 7.968), il fut ensuite nommé au commandement du torpilleur d’escadre Pierrier.
Le 1er novembre 1916, la prise de possession des bâtiments séquestrés fut acceptée par le Ministre de la Marine. Ils furent alors armés par des noyaux d’équipages composés exclusivement de marins français provenant des cuirassés d’escadre, noyaux qui furent ultérieurement complétés par du personnel venu de France. Le 7 novembre, le pavillon français fut arboré sur tous les bâtiments séquestrés, à l’excep-tion des sous-marins Delphin et Xiphias, qui hissèrent les couleurs britanniques. Puis, à partir du 8 no-vembre, ces mêmes bâtiments firent successivement leurs essais au fur et à mesure de l’arrivée de leur personnel et de l’achèvement des travaux nécessaires à leur remise en état.
[• Lieutenant de vaisseau Amédée Louis Marie Pierre GUIOT : « L’affaire grecque (Guerre 1914~1919) », Fascicule n° 3, p. 409 à 625, Travaux du Service historique de la Marine de l’État-major général de la Marine, ca. 1927. — passim, p. 423 à 439.]
□ Fin 1916, fut nommé au commandement de ce bâtiment le lieutenant de vaisseau Jean PINGUET, qui avait été promu à ce grade par un décret du 19 octobre 1911 (J.O. 21 oct. 1911, p. 8.434).
Le 14 août 1914, à Paris, il fut affecté à la Brigade des fusiliers marins (Contre-amiral Pierre Alexis Marie Antoine RONARC’H, commandant en chef), puis fut nommé à la tête de la 6e Compagnie du 2e Bataillon (Lieutenant de vaisseau Fernand DELABY, commandant). Blessé à la tête début Novembre 1914 par un éclat de shrapnell, il quitta le front le 26 décembre 1914. Entré le 28 décembre 1914 à l’ Hôpital maritime de Brest, il en sortit le 20 janvier 1915, puis, à compter de cette date, fut affecté au port de Cherbourg, son port d’attache.
Par décret du 5 octobre 1917 (J.O. 8 oct. 1917, p. 7.968), il fut ensuite nommé au commandement du torpilleur d’escadre Pierrier.
V. ici sa biographie complète —> viewtopic.php?p=601909#p601909
□ Le torpilleur auxiliaire Niki fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 1er novembre 1916 au 15 septembre 1917.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 757)]
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 757)]