42e régiment d'artillerie de campagne

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42e régiment d'artillerie de campagne


MARS 1916

Autres militaires du 42e d'Artillerie décédés au cours de ce mois.


CARPENTIER Charles Eugène Joseph
Mort pour la France le 9 mars 1916 à Senoncourt (ferme Maujouy), (Meuse) *
Né en 1892 à Cattenières (Nord)
canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) - 2e batterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Cambrai (Nord) - Matricule au recrutement : 2164
Matricule au corps : 3215
Mention : Mort pour la France
Cause du décès : maladie contractée en service
Date de transcription du décès : 14/6/1919
Lieu de transcription du décès : Cattenières (Nord)
Lieu du dernier domicile : Cattenières

* Voir le sujet : Ferme de Maujouy
viewtopic.php?t=4196

CARPENTIER Charles Eugène Joseph
est tailleur d'habits à Cattenières, son village natal.
Il est incorporé du 42e régiment d'artillerie à compter du 10 octobre 1913 où il arrive le même jour. Il est nommé 1er canonnier servant le 7 juillet 1914.
Décédé le 9 mars 1916 à la Ferme de Maujouy, commune de Senoncourt (Meuse).
"Mort pour la France" d'après avis du ministère des pensions du 4 novembre 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 9 mars 1916.

Volume 5 (2001-2456) - cote 1R 3084 - Site Web des Archives départementales du Nord


HARLE Paul Sylvain
Mort pour la France le 11 mars 1916 à l'hôpital militaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - maladie contractée en service - phtisie pulmonaire
Né le 17 février 1891 à Villers-Guislain (Nord)
1er canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 767
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Épehy (Somme)


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RIBER Jules Armand
Mort pour la France le 16 mars 1916 à Mouilly (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 8 avril 1885 à Paris 10e arrondissement
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) Matricule au Rt : 253
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Garenne-Colombes (La) (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 24 août 1916.

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20010

RIBER (Jules-Armand), matricule 13325, canonnier : canonnier courageux et dévoué. Tombé au champ d'honneur pour le salut de la patrie, le 16 mars 1916, à Mouilly. Mort en brave. Croix de guerre avec étoile de bronze.


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VENDERSTICHELEM Théophile
Mort pour la France le 25 mars 1916 à l'hôpital mixte d'Alès (Gard)
Né le 29 décembre 1880 à Amiens (Somme)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 1078
Matricule au corps : 8550
Mention : Mort pour la France
Cause du décès : maladie contractée en service
Lieu de transcription du décès Camon (Somme) - Lieu du dernier domicile


THERON Théophile Pierre Jean
Décédé le 29 mars 1916 à l'hôpital de Decize (Nièvre) de tuberculose pulmonaire.
Né le 7 juillet 1894 à Malincourt (Nord)
2e canonnier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Avesnes (Nord) - Matricule au recrutement : 945
Mention : Non Mort pour la France
Extrait du registre des décès de l'hôpital de Decize (Nièvre) transmis à (?)
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La 1ère batterie sur les Hauts de Meuse (24 îévrier-3 mars 1916)
(1).
— La 1ère batterie, après avoir quitté la Forêt de Marcaulieu et être passée sur la rive droite, est alertée le 24 février après midi, pour se rendre au Rozelier, à la disposition du général commandant la 132e D. I., qui doit l'employer à soutenir la gauche de sa division; un emplacement lui est désigné vers les Blnases, au nord d'Haudiomont.
En cours de route, vers 23 heures, le général DUCHÊNE, commandant le 2e C. A. croise la batterie ; il appelle à lui le capitaine CENSIER et lui apprend qu'il vient de recevoir l'ordre d'évacuer la Woëvre, de replier toute l'artillerie sur les Hauts de Meuse pendant la nuit, et que la mission de la batterie est modifiée en conséquence : elle devra se porter à la Tranchée de Calonne et se mettre, dès le lever du jour, sous le commandement du chef d'escadron NICOLAS, commandant le 1er groupe du 17e, pour battre éventuellement Fresnes-en-Woëvre et les pentes de la Côte des Hures et des Éparges. Les dernières paroles du général furent : a Allez et que Dieu vous protège ! »
Le 25, vers 1 heure, la batterie forme bivouac, à côté des échelons du 59e d'artillerie ; il neige très fort, le personnel n'a pas d'abris et ne prend pas de repos, l'anxiété règne.
Après reconnaissance, la mise en batterie se fait à la cote 340, 1.200 mètres nord du carrefour des Trois Jurés. Les travaux d'aménagement pour le matériel sont commencés immédiatement et, les coulées taillées en forêt, l'observation se fera de la Côte des Hures avec laquelle une liaison est installée ; le personnel logera sous la tente. La neige et la brume empêchent tout réglage ce jour-là, la batterie peut seulement, vers le soir, tirer quelques salves sur Saulx-en-Woëvre, à la demanda de l'infanterie.
Dans la journée, la 2e batterie du 17e et la 31e batterie du 36e sont placées sous les ordres du capitaine CENSIER, qui, avec ces trois unités, est chargé du barrage depuis Saulx jusqu'à la Noire Haye.
Le 26, les réglages sont encore presque impossibles; la 1ère batterie installe un nouvel observatoire à la lisière des bois vers Mont-sous-les-Côtes et, le 27, elle peut assurer son barrage, qui va de Fresnes à la Ferme d'Aulnois ; on s'attend à être attaqué, les Allemands ont progressé dans le terrain qui leur a été abandonné, mais assez lentement jusqu'alors ; ils occupent maintenant les bois au nord de Manheulles, et se sont rapprochés de Fresnes ; l'observatoire choisi a d'excellentes vues sur la plaine, le lieutenant en premier JOTTAY * connaît bien la région pour y avoir passé deux mois sur plusieurs positions ; grâce à lui, la 1ère batterie va rendre des services importants dans la défense de cette partie du front.
Vers 15 heures, des groupes ennemis descendent de Ville-en-Woëvre sur Manheulles, d'autres viennent de RiavilIe et Pintheville, la 1ère batterie ouvre le feu sur ces objectifs ; son tir exécuté à 21°, tombe avec précision sur les Allemands qui refluent en désordre, sauf quelques-uns qui continuent à avancer, mais les bras levés ! L'artillerie allemande essaie de répondre à la 1ère batterie, mais sans succès.
Le 28, dès 6 h 30, et pendant toute la matinée, les mouvements ennemis reprennent en même temps que Fresnes et Manheulles sont violemment bombardés ; de toute la région de Ville, Hennemont, Hannoncelles, Aulnois sortent des groupes d'infanterie, l'artillerie occupe les anciennes positions françaises de Bouillonpré, d'Hannoncelles et des vergers de Ville. Des Hauts de Meuse, Il est facile de se rendre compte des préparatifs d'attaque. La 1ère batterie exécute des tirs nombreux vers Aulnois et Fresnes.
Vers 13b 30, de fortes masses descendent les pentes sud de Ville, pendant que d'autres s'infiltrent par les ravins de Fontaine à Moulin et de Warnonclos. Tout en conservant sa mission, le lieutenant JOTTAY fait mettre sa 4e pièce en action sur les débouchés de
Ville et les interdit aux masses compactes.
L'attaque générale se déclenche vers 15 heures depuis Champlon jusqu'à Haudiomont, le barrage devant Fresnes assuré par trois pièces de la batterie est très efficace, l'ennemi ne peut atteindre son objectif malgré plusieurs tentatives.
Par contre, il progresse et fourmille dans la partie nord de Manheulles. Des « tirs au lapin » sont exécutés avec la 4e pièce et démasquent pour les mettre en fuite plusieurs éléments cachés dans les plis de terrain à l'ouest de la Ferme d'Aulnois et au nord de la route nationale n° 3. En fin de journée, le nettoyage au sud de la route nationale et en avant d'Aulnois est complètement opéré.
Cependant, Manheulles, enveloppé par le nord et l'ouest, est tombé, l'ennemi progresse rapidement vers Villers-sous-Bonchamp ; il n'est plus qu'à 1 kilomètre des observatoires où les officiers et les hommes prennent leurs armes. Le capitaine CENSIER fait sortir de sa position une section contre avions du 17e ; il indique les objectifs au capitaine RIBAUCOUR. Celui-ci parvient à arrêter et refouler l'ennemi au delà de la voie ferrée. L'artillerie allemande harcèle constamment la lre batterie par des tirs sur zone et bat copieusement les lisières de bois et les observatoires. A la nuit, une contre-attaque sur Manheulles est montée, mais échoue sous les mitrailleuses.
De nouvelles batteries sont venues renforcer le front : le 29, l'infanterie demande quelques tirs de concentration spécialement vers Fresnes qui, d'après les dires d'un prisonnier, doit être attaqué par trois régiments, ces tirs bont efficaces et empêchent l'attaque de se produire ; l'ennemi est donc arrêté sur la ligne où l'on avait décidé de le contenir, mais non sans avoir été retardé dans sa marche ni avoir éprouvé de fortes pertes par nos tirs d'artillerie.
Le 1er mars, la défense s'organise, les tirs sont moins fréquents, la relève se fait dans la nuit du 2 au 3, et la 1ère batterie rentre à Troyon où elle occupera une position voisine des batteries du 3e groupe.

(1) Daprès le cahier du commandant CENSIER et un récit du lieutenant JOTTAY, de la 1ère batterie.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (pages 45 à 48)

* Voir l'article consacré à cet officier en bas de la page 2 de ce sujet
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Voici vingt mois que l'Europe est en guerre ; une guerre totale qui ruinent le vieux continent, déjà exsangue tant au niveau économique qu'au niveau humain.
C'est à ce moment du conflit que le 42e d'Artillerie est jeté dans la terrible bataille de Verdun.



III. Verdun (12 avril-29 avril 1916) (1). — Après un premier succès rapide, l'offensive allemande, entamée le 21 février, se poursuivait sans discontinuer, mais plus lentement et seulement grâce à une dépense de munitions inouïe. Les divisions françaises envoyées les unes après les autres au nord de Verdun subissaient des pertes terribles et ne pouvaient rester longtemps en secteur.
Au début d'avril, arriva le tour de la 4e D. I. de prendre sa part dans la défense.
Le 42e, qui venait d'être retiré du secteur de Troyon, fut mis en mouvement vers le nord, dans la soirée du 12 avril. Son cadre d'officiers était alors le suivant :

Lieutenant-colonel ALTHOFFER.
Chef d'escadron SAYET.
Capitaine LOMBAL, adjoint.
Lieutenant SAFFREY, adjoint.
Sous-lieutenant LAGRON, adjoint.
Sous-lieutenant LIBERT, adjoint.
Sous-lieutenant MONGIN, adjoint.

1er GROUPE

Chef d'escadron CENSIER.
Lieutenant PRACHE.
Lieutenant JOTTAY (échelons).
Sous-lieutenant HUREL.
Sous-lieutenant MAZOUÉ (approvisionnement).
Médecin-major BOUDOURESQUE.

1ère batterie.

Lieutenant ANCELME
Sous-lieutenant CHAROLLAIS.

2e batterie.

Lieutenant PETITNICOIAS
Sous-lieutenant LALANNE.
Aspirant DE MITRY.

3e batterie.

Capitaine GALAMEZ.
Lieutenant VISSEAUX.
Aspirant JEANJEAN.

2e GROUPE

Chef d'escadron JACQUES.
Lieutenant DELACROIX.
Lieutenant BERDIN (approvisionnement).
Lieutenant HERTZ (échelons).
Médecin aide-major BONNET.
Vétérinaire aide-major DUPIRE.

4e batterie.

Capitaine MENDRAS.
Lieutenant LAVIGNON.
Aspirant GROS.

5e batterie.

Capitaine MALO.
Lieutenant DELALANDE.
Lieutenant CONTAMIN.
Aspirant DUVIVIER.

6e batterie.

Capitaine GENIN
Sous-lieutenant LAURENT. (échelons)
Sous-lieutenant VEIL.
Sous-lieutenant JOBART.
Aspirant BRUNOTTE.

3e GROUPE

Chef d'escadron COSTIER.
Lieutenant CHÉDAILLE (échelons).
Sous-lieutenant STOLZ.
Sous-lieutenant PAVY.
Lieutenant DELAROCHE (approvisionnement).
Médecin aide-major ROLLAND.
Médecin auxiliaire DUBOILLE.
Vétérinaire-major CADORÉ.

7e batterie.

Lieutenant RICOME.
Sous-lieutenant ANDRÉ.
Sous-lieutenant DURAND.
Aspirant CUVELIER.

8e batterie.

Capitaine FABRY.
Lieutenant PISSARD.
Aspirant VINCENT (Paul).

9e batterie.

Lieutenant HOUDAILLE, puis sous-lieutenant MONGIN
Sous-lieutenant BARAQUIN.
Aspirant MILLISCHER.


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Les groupes marchent la nuit par un temps épouvantable, la pluie tombe à torrents, il souffle un vent violent et glacé ; le canon gronde sans arrêt vers le nord et, malgré les nuages, l'horizon est tout illuminé. Ils n'arrivent à Landreçourt qu'au petit jour ; il est impossible d'entrer dans le village bondé de troupes et les hommes campent dans un champ de boue.
Le colonel prend son poste à la caserne Bévaux et, dans la journée, il reçoit à Dugny les instructions du général commandant l'artillerie de l'armée chez qui sont également convoqués les commandants de groupe.

Les positions et les missions assignées aux groupes sont :

1er groupe à la Madeleine (600 mètres est du Tillat), sous les ordres du colonel commandant l'A. D. 6 (P. C. au Fort de Tavannes), flanquement de la face est du Fort de Vaux.

3e groupe au Ravin des Vignes, près de Froide-Terre, également sous les ordres du colonel commandant FA. D. 6, flanquement de la face nord du Fort de Vaux.

2e groupe à l'est et près du Fort Saint-Michel, sous les ordres du colonel commandant l'A. D. 5, appui de l'infanterie au sud du Fort de Douaumont (bois de la Caillette).

Le 1er et le 3e groupe doivent être en place pour le 15, le 2e groupe pour le 17.
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42e régiment d'artillerie de campagne


En avril 1916, le Lieutenant HOUDAILLE commande la 9e batterie au sein du IIIe Groupe du 42e régiment d'artillerie.

Pour connaître exactement la position de notre première ligne, il n'y avait qu'un moyen, y aller ; pour cela, partir de préférence la nuit et profiter des circonstances pour franchir les points de passage obligés presque toujours battus par les canons ou les mitrailleuses ; le lieutenant RICOME, parti à 2 heures, n'arrive qu'à 10 heures en première ligne à un abri bétonné du Ravin de la Fausse-Côte (1). De là, il peut reconnaître l'étang de Vaux, le village et les premiers éléments ennemis à 150 mètres des fossés du fort ; mais l'abri bétonné est soumis à un tir de 305, le fil que les téléphonistes ont déroulé est inutilisable.
Le lendemain, 17 avril 1916, le lieutenant HOUDAILLE et le sous-lieutenant ANDRÉ se rendent au même observatoire, le tir de 305 reprend, l'abri s'effondre, le lieutenant HOUDAILLE a une jambe brisée, il est ramené à l'arrière par des brancardiers du 147e qui risquent cent fois leur vie en terrain découvert.


C'est le 18 seulement qu'une ligne est montée, grâce à l'énergie du brigadier PONSARD et du téléphoniste RYCKBOSCH.
On en profite rapidement pour assurer le barrage du 3e groupe, il suffit ensuite pour le conserver d'observer les tirs d'un abri, à 500 ou 600 mètres des batteries. Plus d'une attaque ennemie sera arrêtée net (2)
.


Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 52)

(1) Entre le Fort de Douaumont et le village de Vaux-devant-Damloup.
(2) Voir Annexe n° 6.

Journal officiel du 31 mai 1916 page 4827

MINISTÈRE DE LA GUERRE
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :

Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms Suivent :
LÉGION D'HONNEUR pour chevalier

HOUDAILLE (Henri-Louis-Maurice), lieutenant au 42e régiment d'artillerie : officier d'un courage magnifique, commandant de batterie de tout premier ordre, ayant su acquérir un grand ascendant sur sa troupe. Blessé une première fois en 1915, a été de nouveau atteint d une blessure très grave, le 17 avril 1916, alors qu'il s'était porté dans les tranchées pour régler ses tirs. Déjà cité à l'ordre.

42e RA HOUDAILLE.jpg
42e RA HOUDAILLE.jpg (70.82 Kio) Consulté 388 fois

Après plusieurs mois, sa blessure guérie, le lieutenant HOUDAILLE sera versé dans une escadrille en août 1916 où il trouvera la mort en avril 1918.


Journal officiel du 14 juin 1918 page 5139
CITATION à l'ordre de l'armée

HOUDAILLE (Maurice-Renri), lieutenant du 42e régiment d'artillerie de campagne, commandant une escadrille : au cours d'une mission, a soutenu seul contre trois avions ennemis un combat inégal au cours duquel il a été abattu en flammes et où il a trouvé une mort glorieuse.


HOUDAILLE Maurice Henri
Mort pour la France le 1er avril 1918 à l'Ambulance des Alliés à Chiry-Ourscamps (Oise) des suites de chute d'avion en flammes.
Né le 22 octobre 1887 à Nevers (Nièvre)
Lieutenant Pilote à l'Escadrille A R 272
Corps : 42e régiment d'artillerie
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Avallon - Matricule au recrutement : 1052
Acte transcrit le 5 juillet 1918 à Paris (7e arrondissement) N° du registre 3706/137


Sur cet officier voir le sujet dans la partie AVIATION du forum :
Lieutenant Maurice Houdaille
viewtopic.php?p=379186&hilit=HOUDAILLE#p379186
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42e régiment d'artillerie de campagne

Le barrage du 1 er groupe complétait celui du 3e autour de l'importante position du Fort de Vaux ; pour reconnaître les objectifs et observer les tirs, le maréchal des logis DUSSART *, de la 2e batterie, s'en va seul à Damloup et y reste quarante-huit heures ; le sous-lieutenant HUREL, les maréchaux des logis CORDIER et GUILLÉE de la 3e batterie, pénètrent dans le fort de Vaux à moitié encerclé ; les aspirants JEANJEAN et DE MITRY, les maréchaux des logis CORDIER, GUILLÉE, DUSSART et SÉGARD se rendent continuellement à La Laufée et au Mardi Gras.

Tous ces points, sont soumis à un feu violent et permanent. La position du 3e groupe qui était la seule permettant de battre les Pentes nord du Fort de Vaux ne se trouvait guère qu'à 1.000 mètres des premières lignes, du côté de la Ferme de Thiaumont ; les batteries étaient bien dissimulées et des consignes sévères étaient données pour le camouflage ; elles n'eurent pas à subir de tirs de démolition, mais elles eurent leur part des tirs d'arrosage qui rendent les ravitaillements très difficiles à exécuter, les balles achevaient de rendre la position très dangereuse.
Le 22 et le 23 avril, les 1er et 3e groupes.sont relevés, certaines sections passent vingt-quatre heures au cantonnement des échelons à Haudainville et les groupes remplacent à leur tour, les 25 et 26 avril, 2 groupes du 43e qui appuyaient l'infanterie de la 4e D. I.

Le régiment revient en entier sous les ordres de son colonel, dont le P. C. est à Souville et l'organisation est la suivante :

Commandant SAYET, P. C. à Fleury : 1er et 3e groupes du 42e, 1er groupe du 43e.

Commandant JACQUES, P. C. près du fort Saint-Michel : 2e groupe du 42e, un groupe du 11e.

Il y a en outre un groupement d'A. L.

Le secteur de la D. I. s'étend de la Ferme Thiaumont à Vaux-devant-Damloup, à travers le bois de la Caillette ; le 2e groupe y est employé depuis son arrivée, il y éprouve les mêmes difficultés que du côté de Vaux, d'une part, dans la reconnaissance de nos éléments les plus avancés : aucune tranchée ni boyau n'existe, les fantassins occupent une ligne mal définie, faite de trous d'obus ; d'autre part, dans l'établissement des communications téléphoniques : chaque nuit, des téléphonistes du groupe partent à 1 h., pour le Fort de Souville, et lorsqu'ils ont réussi dans leur mission, quelques coups de réglage sont rapidement commandés et observés du fort.

Les batteries sont soumises à des bombardements qui balaient méthodiquement tout le terrain, le jour comme la nuit ; entre les rafales, les officiers peuvent entendre chanter leurs hommes, le maître pointeur BRANDIN, les servants GOUY, VANDEPUTTE, JOLY, GÉLAUDE, de la 4e batterie qui répondent aux maréchaux des logis ANDRÉ et NICOLAS, de la 5e : c'est signe que tout va bien.
Les nouvelles positions données aux 1er et 3e groupes furent plus pénibles encore que les précédentes, le 1er groupe était à 1.000 mètres au sud-ouest de Fleury et le 3e à cheval sur la voie ferrée qui se trouve au nord de la Côte Saint-Michel.
...

Malgré cette situation, tous les tirs sont exécutés avec ponctualité ; la nuit, les conducteurs font des prodiges d'adresse pour amener les ravitaillements à travers les trous d'obus et la chance veut que pendant toute cette période, les pertes en hommes soient relativement très faibles ; cependant, le 25 avril, le capitaine GALAMEZ, restant dehors, malgré le bombardement, pour encourager ses hommes, est tué par un obus tombant à 2 mètres de lui, après avoir dit au lieutenant PETITNICOLAS un quart d'heure plus tôt : « Des hommes comme nous, on ne les tue pas! » Le capitaine GALAMEZ était un vieux militaire, d'une rude franchise, mais au cœur sensible, connaissant son devoir, exigeant pour ses hommes mais d'autant plus exigeant pour lui-même, estimé et respecté de tous ; il est mort pour la France, avec la haine de l'Allemand, son souvenir est vivant au 1er groupe.

Les P. C. des bataillons étaient installés dans des redoutes, au sud du Fort de Douaumont ; comme aucune ligne téléphonique n'était possible, les communications se faisaient de là par optique avec le Fort de Souville qui, lui, correspondait avec l'arrière également par optique, lorsque son téléphone était coupé, et, en outre, par T. S. F. ou par pigeons voyageurs. De plus, des détachements de liaison étaient placés auprès des chefs de bataillon. Le sous-lieutenant HUREL ne cède son tour à personne pour ce service. L'aspirant DE MITRY, accompagné des maréchaux des logis DUSSART et SÉGARD et des servants GIRAUD et LASALLE, est envoyé auprès d'un chef de bataillon du 170e ; le personnel est à moitié enseveli, les hommes reviennent au groupe isolément tout noirs de poudre, mais le maréchal des logis DUSSART en profite pour ne rentrer que deux jours plus tard, ayant quitté l'abri éboulé pour aller en première ligne; son absence dure trois jours, il n'avait sur lui qu'une demi-boule de pain et une boîte de conserve.
La même mission incomba successivement dans le 3e groupe au sous-lieutenant DURAND, aux aspirants MILLISCHER, CUVELIER, VINCENT, aux maréchaux des logis DAIMÉ, LEJEUNE, BLANCHER, CORNET, PERSONNE qui, par des prodiges d'ingéniosité, font parvenir des renseignements.

Le 2e groupe envoie comme agents de liaison ou observateurs, de la 4e batterie, l'adjudant-chef LUSSIEZ dont la seule présence aux tranchées est un réconfort pour les fantassins, l'aspirant GROS, les maréchaux des logis LEFÉVÈRE, GAUTHIER, VANDERCAMMEN, PEY, NOTH et le brigaaier GEST ; de la 5e batterie, le lieutenant DELALANDE, l'aspirant DUVIVIER, les maréchaux des logis BARBARY, LEMAIRE, BLANC et le brigadier JOURDAIN ; de la 6e batterie, le lieutenant VEIL, l'adjudant BABILOTTE, les maréchaux des logis SOUM, MASSE et LIBERT. Le maréchal des logis PEY, en liaison auprès du colonel commandant le 147e, avec le téléphoniste POUPÁRT, est grièvement blessé; il est évacué sans proférer une plainte ; le maréchal des logis LIBERT est blessé près du bois de Fleury ; les aspirants GROS et DUVIVIER au poste optique du Ravin de la Mort, le maréchal des logis GAUTHIER, au Fort de Souville, en réparant son projecteur, il ne quitte son poste qu'à l'heure de la relève et vient le réoccuper trois jours après, ayant refusé d'être évacué.
Après avoir contribué pour une bonne part à l'arrêt de l'attaque allemande du 28, le régiment est relevé en deux nuits et se trouve rassemblé à Landrecourt, le 30; chaque batterie n'avait guère été employée que pendant quinze jours, mais l'intensité de l'action avait été telle que les hommes étaient épuisés.
Les pertes étaient sensibles, mais relativement très faibles.
Offloiers : 1 tué, 1 blessé.

Sous.omciers. 1 tué, 7 blessés, dont 2 aspirants.

Brigadiers et canonniers : 4 tués, 24 blessés.
Le capitaine GALAMEZ avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 24 avril.

Le capitaine GÉNIN recevait la même récompense. Cet officier, faisant partie de l'armée territoriale, était arrivé au régiment en septembre 1914, avec la batterie du 50e d'artillerie ; depuis, il avait été nommé au commandement de la 6e batterie et promu capitaine. Dégagé de toute obligation militaire, il aura à cœur de rester jusqu'après l'armistice au régiment avec lequel il prendra part à toutes les opérations, modèle d'énergie pour les plus jeunes ; il aura l'honneur d'entrer à la tête des batteries dans sa terre natale de Lorraine pour laquelle il avait offert toute son activité.

Le lieutenant HOUDAILLE fut également décoré, les maréchaux des logis GAUTHIER, de la 4e batterie, et DOUVILLEZ, de la 7e batterie, cités à l'ordre de la IIe armée, celui-ci pour avoir commandé des tirs trois jours de suite, en restant debout sous un bombardement très violent, afin d'encourager les servants.

Furent cités à l'ordre du 3e C. A., le maréchal des logis LIBERT, les lieutenants MONGIN et RICOME ; à l'ordre de la division, 33 officiers, gradés, servants, conducteurs, téléphonistes, médecin, aumônier, infirmier, tous avec des motifs qui mériteraient d'être relevés ; il y eut enfin 72 citations à l'ordre du régiment.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (pages 53 et 54)


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* DUSSART (Antoine-Joseph) maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie
VOIR l'article qui lui est consacré plus bas dans cette page.

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AVRIL 1916


LAVALLOIR Pierre Gaston
Mort pour la France le 9 avril 1916 à l'ambulance 1/155 de Louvois (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 8 mars 1885 à Paris 19e arrondissement (ex Seine)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 3817
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montreuil (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)

Marchand de volailles, établi rue de Fontarabie dans le 20e arrondissement de la capitale, il effectue son service au 29 régiment d'artillerie entre octobre 1906 et septembre 1908. Là, de canonnier conducteur au moment de son incorporation, il devient 2e canonnier servant à cheval le 7 avril 1908. Il rentre dans ses foyers le 25 septembre de cette même année avec un un certificat de bonne conduite accordé pendant son service militaire.
En 1911, entre le 21 mars et 12 avril, il participe à une période d'exercices au 42e d'artillerie, tout comme deux ans et demi plus tard, entre le 20 septembre et le 6 octobre 1913 dans le même régiment.
A la date du 31 juillet 1914 il demeurait au 3, rue Marcadet à Paris (18e arrondissement). Le lendemain, 1er août 1914, il est rappelé à l'activité le par décret pour répondre à l'ordre de mobilisation générale. Il rejoint le corps le 3 août 1914, soit le 42e d'artillerie à La Fère)
N° matricule au corps : 015529 ou 015329.
Il décède le 9 avril 1916 à Louvois (Marne) commune située à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est d'Epernay de blessures de guerre à l'Ambulance 1/155.
Inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à titre posthume
"Brave canonnier "Mort pour la France" le 9 avril 1916 des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de Bronze."

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
Lavalloir, Pierre Gaston, n° matricule au recrutement 3817 - Classe 1905


BOINET Ferdinand Emile
Mort pour la France le 20 avril 1916 au combat de Verdun (Meuse) -Tué à l'ennemi.
Né le 3 août 1890 à Amiens (Somme)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 1301
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
42e régiment d'artillerie de campagne.

BOINET (Ferdinand-Emile), matricule 03333, deuxième canonnier servant : servant très consciencieux et très dévoué, ayant toujours fait bravement son devoir. Glorieusement tué à Verdun, le 21 avril 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.

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42e RA BOINET.jpg (45.51 Kio) Consulté 372 fois

Cordonnier de profession en 1910, il connaît la musique instrumentale (trompette), nous indique son feuillet matricule.
Il effectue son service au 42e régiment d'artillerie où il est incorporé le 9 octobre 1911 et 2e canonnier servant le même jour. Maintenu au corps après le 1er octobre (1913) en l'exécution de l'article 33 de la loi du 21 mars 1905. Il est renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913 et se retire à Amiens au 21, rue Jacquart.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive à la Fère au 42e régiment d'artillerie le lendemain 2 août. Il est versé à la 9e Batterie. Il est tué à l'ennemi sous Verdun, le 20 avril 1916. "Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 20 avril 1916.

Boinet, Ferdinand Emile, né le 3 août 1890 à Amiens (Somme), classe 1910, matricule n° 1301, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1020 Archives de la Somme



DENIMAL Achille Gaston
Mort pour la France le 22 avril 1916 au Combat de Vaux, secteur de Verdun (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 6 juillet 1888 à Seraucourt-le-Grand (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1672
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Seraucourt-le-Grand (Aisne)

Manouvrier natif et demeurant à Seraucourt-le-Grand, Achille Gaston DENIMAL est un homme de taille élevé pour l'époque puisqu'il mesure 1 mètre 78. Il a les cheveux et sourcils blonds, les yeux marron, le menton rond et le visage ovale.
Reconnu "Bon" pour le service armé par le conseil de révision du canton de Saint-Simon, il se voit attribué le N° matricule au recrutement 1672.
Incorporé au 29e régiment d'artillerie, il effectue son service armé entre le 8 octobre 1909 et septembre 1911 comme canonnier conducteur. Au 29e d'artillerie on lui affecte le n° matricule 1327. Passé au 42e régiment d'artillerie le 1er janvier 1911, il termine son temps sous les drapeaux puis passe dans le réserve le 1er octobre de la même année alors qu'il est de retour dans ses foyers un certificat de bonne conduite en poche.
Entre le 5 et le 27 février 1913, il participe à une période d'exercices au 42e d'Artillerie.
Il est rappelé à l'activité par décret ordonnant la mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive au corps à La Fère deux jours plus tard, le 3 août. Il reçoit un autre n° matricule au 42e régiment d'artillerie : le 0963.
Il est tué au combat de Vaux, secteur de Verdun (Meuse), le 22 avril 1916 (avis officiel du 7 mai 1916).
"Mort pour la France"
Un secours de 150 francs a été alloué le 9 décembre 1917 à M. DEMINAL Charles Olivier (père), domicilié 45, rue de Beauvais à Neuilly-en-Estielle (sic) * (Oise)

Sources : archives départementales de l'Aisne - cote 1R2_0539 - Denimal Achille Gaston - Classe 1908

* LIRE : Neuilly-en-Thelle (Oise)


LECLERE Alfred Désiré Joseph
Mort pour la France le 22 avril 1916 au combat de Vaux, secteur de Verdun (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 12 janvier 1888 à Bassoles-Aulers (Aisne)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 309
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chauny (Aisne)

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4305
42e régiment d'artillerie de campagne.

LECLÈRE (Alfred-Désiré-Joseph), matricule 0270, maître pointeur : maître pointeur d'un grand sang-froid. ayant toujours fait preuve de courage et d'une grande conscience. Tué sur la position de batterie, près de Fleury-les-Douauont, le 22 avril 1916, pendant qu'il ravitaillait en munitions. Croix de guerre avec étoile de bronze.

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ROUSSEL Henri Louis Auguste
Mort pour la France le 24 avril 1916 au combat de Verdun (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 1 février 1891 à Paris 16e arrondissement (ex Seine)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 1340
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 16e arrondissement


====================================================


Depuis novembre 1915, le capitaine GALAMEZ a pris le commandement de la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie.


GALAMEZ Georges Omer
Mort pour la France le 25 avril 1916 à Douaumont, secteur de Verdun, (Meuse)
Né le 8 mars 1872 à Chapelle-d'Armentières (La) (Nord)
capitaine au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1892 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 1322
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Quentin-la-Chabanne (Creuse)

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42e RA GALAMEZ.jpg (76.79 Kio) Consulté 353 fois

Journal officiel du 4 mai 1916 page 3838
Légion d'honneur pour chevalier

GALAMEZ (Georges-Omer), capitaine au 42e régiment d'artillerie. (Ancienneté.)


J.O. du 24 mai 1916 page 4621
Errata au Journal officiel du 4 mai 1916 : tableau spécial de la Légion d'honneur (chevalier) :

Page 3838, 2e colonne, au lieu de: «Pour prendre rang du 3 mai 1916, Galamez (Georges-Omer), capitaine au 42e rég. d'artillerie », lire : « Pour prendre rang du 24 avril 1916 ».
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42e régiment d'artillerie de campagne


MAI 1916


PEY Jean
Mort pour la France le 2 mai 1916 à l'hôpital anglais du château de Faux-Miroir, commune de Contrisson (Meuse) *
Né le 24 novembre 1893 à Maraussan (Hérault)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement : 1581
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Maraussan (Hérault)

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42e RA PEY.jpg (76.86 Kio) Consulté 286 fois


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20009

PEY (Jean), matricule 1927, maréchal des logis : sous-officier consciencieux, ayant toujours montré le plus grand esprit d'abnégation ; empolyé comme observateur, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage admirables. Blessé mortellement à Verdun, le 2 mai 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent.

42e RA PEY citation.jpg
42e RA PEY citation.jpg (54.77 Kio) Consulté 266 fois

* Voir le sujet : hôpital mobile anglais dans la Meuse ?
viewtopic.php?t=42969

==================================================

VOIR l'important travail ci-dessous
Université de Lorraine
Revigny-sur-Ornain, Vaubécourt et la Première Guerre mondiale : histoire et mémoire dans deux anciens cantons ruraux de la Meuse (1914-2018)
par Mickaël Mathieu

l’Urgency Cases Hospital est arrivé en France et s’est établi le 13 mars 1915 dans un pavillon de l’hôpital de Bar-le-Duc... (puis) l’équipe de l’Urgency Cases Hospital arrive au château du Faux-Miroir, mis à disposition gratuitement par son propriétaire, Charles Freund-Deschamps, le 15 août 1915.
...
L'hôpital mobile anglais du Faux-Miroir a accueilli en tout 3351 patients, pratiquant 2182 opérations, et ne déplorant que 152 décès (soit 4,5% de pertes par rapport au nombre de soldats soignés).
https://hal.univ-lorraine.fr/tel-021403 ... ATHIEU.pdf
(pages 177 et 178)

==================================================



HENRI Eugène Edmond
Mort pour la France le 4 mai 1916 au Lazaret Hôpital du camp de prisonniers de Sennelager (Allemagne)
Né le 11 septembre 1878 à Braye (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1148
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hary (Aisne)


PAMART Abdon
Mort pour la France le 6 mai 1916 à Rosières-en-Santerre (Somme) Tué à l'ennemi.
Né le 21 novembre 1888 à Catillon-sur-Sambre (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 3699
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)

Rappelé à l'activité par décret de mobilisation gnérale du 1er août 1914. il arrive le 3 août suivant au 2e Escadron du Train puis passe au 17e régiment d'artillerie le 12 octobre 1915 (C.M. 13878 3/3 du 12 août 1915). Par la suite il rejoint le 42e régiment d'artillerie le 1er mars 1916. Tué à l'ennemi le 6 mai 1916 à Rosières (Somme).
Secours de 150 francs versé à Mme Veuve PAMART, le 13 juin 1916.

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
Pamart Abdon né le 21/11/1888 (département du Nord), n° matricule au recrutement 3699



SALVAR Marcel Joseph Yves Marie
Mort pour la France le 9 mai 1916 à l'hôpital complémentaire n° 18 de Pontivy (Morbihan)
Né le 12 avril 1897 à Pluvigner (Morbihan)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Voir l'article sur PONTIVY à la page 4 de ce sujet


LECOCQ Raymond Marius Aimé
Décédé le 12 mai 1916 à Paris 14e arrondissement (ex Seine)
Né le 16 octobre 1893 à Marcq-en-Baroeul (Nord)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 1866
Mention : Non Mort pour la France


MICHEL Paul
Décédé le 18 mai 1916 à Pontivy (Morbihan) - noyade
Né le 3 septembre 1875 à Paris 4e arrondissement
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Voir l'article sur PONTIVY à la page 4 de ce sujet


LACROIX Robert
Mort pour la France le 19 mai 1916 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan) des suites de maladie contractée en service
Né le 31 août 1897 à Cugny (Aisne)
canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Voir l'article sur PONTIVY à la page 4 de ce sujet


DUVILLE Charles Ulysse
Décédé le 24 mai 1916 à Nanteuil-Notre-Dame (Aisne) des suites de maladie aggravée en service
Né le 22 juillet 1878 à Croix-sur-Ourcq (La) (Aisne)
2e canonnier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Soissons (Aisne) - Matricule au recrutement : 429
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Croix-sur-Ourcq (La) (Aisne)


JUMEL Hildebert Désiré
Mort pour la France le 30 mai 1916 à Mesge (Le) (Somme) - maladie contractée en service, note de la sous-intendance d'Amiens.
Né le 8 mai 1887 à Grandvilliers (Oise)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 116
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mesge (Le) (Somme) (domicile)
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42e régiment d'artillerie de campagne


LIBERT (Jean-Georges), lieutenant au 42e régiment d'artillerie


En août 1914, le sous-lieutenant LIBERT, est adjoint au Chef d'escadron SAYET qui commande le 3e GROUPE du 42e d'Artillerie.


================================================

Journal officiel du 7 juillet 1918 page 5873
CITATIONS à l'ordre de l'armée


LIBERT (Jean-Georges), lieutenant au 42e régiment d'artillerie : officier d'élite. Blessé grièvement le 10 octobre 1916, est revenu au front malgré une impotence fonctionnelle marquée de la jambe. Au cours de récentes opérations, a été d'un exemple entrainant pour tout le personnel de sa batterie, faisant preuve d'un calme parfait et d'un réel mépris du danger dans les circonstances les plus difficiles.

42e RA LIBERT.jpg
42e RA LIBERT.jpg (59.19 Kio) Consulté 218 fois

Journal officiel du 16 mai 1919 page 5046
ARTILLERIE Armée active.

Par décret du Président de la République, en date du 10 mai 1919, rendu sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, sont admis dans l'armée active, les officiers dont les noms suivent, pour prendre rang des dates ci-après :

Au grade de lieutenant.
(6 mai 1916.)
M. LIBERT (Jean-Georges), lieutenant de réserve du 42e régiment d'artillerie

Cet officier pose problème car on parle dans l'historique du régiment du maréchal des logis LIBERT, à la même époque (1916). Est-ce le même ? ou y a-t-il confusion dans les grades ?


==========================================================


Journal officiel du 7 juillet 1918 page 5873
CITATION à l'ordre de l'armée

RICOME (Georges-Marius), capitaine au 42e régiment d'artillerie :
Sur cet officier voir l'article qui lui est consacré dans le bas de la page 3 de ce sujet



Journal officiel du 7 juillet 1918 page 5873
CITATION à l'ordre de l'armée

MILLOU (Albert), sous-lieutenant au 42e régiment d'artillerie : excellent officier brave et dévoué. Ayant été blessé grièvement au bras droit, au cours d'un bombardement intense de sa batterie, n'en a pas moins continué à diriger les tirs qui occasionnèrent de lourdes pertes à l'ennemi et n'a consenti à se faire panser que lorsque la batterie fut obligée d'interrompre momentanément son feu.
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42e régiment d'artillerie de campagne


Lieutenant MONGIN


Lors de la mobilisation en août 1914, le sous-lieutenant MONGIN est adjoint au Chef d'escadron SAYET au 3e GROUPE du 42e d'Artillerie.


En avril 1916, à Verdun, sous-lieutenant MONGIN prend le commandement de la 9e batterie du 42e d'Artillerie où il succède au lieutenant HOUDAILLE.

C'est à ce moment qu'il fut cité à l'ordre du 3e C. A., avec le maréchal des logis LIBERT (?) et le lieutenant RICOME


PROMOTION
Journal officiel du 5 avril 1916 page 2811

Par décret du Président de la République en date du 4 avril 1916, rendu sur le rapport du ministre de la guerre, les sous-lieutenants dont les noms suivent ont été promus au grade de lieutenant : ARTILLERIE
...

M. MONGIN, du 42e régiment d'artillerie



Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 - Sources : Site Gallica de la B.N.F.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... .r=.langFR
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42e régiment d'artillerie de campagne


DUSSART (Antoine-Joseph) maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie.
En avril 1916, il appartient à la 2e batterie du 42e d'Artillerie

J.O. du 12 octobre 1921 page 11707 (Artillerie)
Le ministre de la guerre, Vu la loi du 15 juin 1920 ; Vu la loi du 18 juillet 1921, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la médaille militaire, à compter du 16 juin 1920, les militaires de la réserve- et de l'armée territoriale dont les noms suivent :
...
* DUSSART (Antoine-Joseph) maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie

DUSSART Antoine-Joseph est né à Sommaing *, canton de Solesmes (Nord) le 3 avril 1895. Cultivateur, il prend un engagement et est incorporé au 42e régiment d'artillerie à compter du 14 avril 1913. Il arrive au corps le 18 avril suivant et 2e canonnier le même jour.
Subdivision d'origine : Cambrai - N° matricule au recrutement : 972.
2e canonnier conducteur le 23 septembre 1913, il est nommé brigadier le 28 octobre 1913 puis maréchal des logis le 20 septembre 1914.
Son signalement nous le présente comme un jeune homme mesurant 1 mètre 78, aux cheveux châtain foncé, aux yeux jaunes, au front fuyant, au nez convexe et long et avec un visage large.
Présent au 42e R.A.C. lorsque ce régiment est cité N° 260 de la 121e en date du 31 octobre 1917. Etait présent au 42e régiment d'Art. lorsque le régiment a été cité à l'ordre pour la 6e Armée en date du 26 juin 1918. Etait présent au 42e régiment d'Art. lorsque le régiment a été cité à l'ordre de la 4e Armée en date du 13 novembre 1918. Le droit de fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre au 42e Régt. d'Art. par ordre en date du 17 novembre 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 23 août 1919 (5 ans 21 jours)
CITATIONS
cité à l'ordre du régiment le 6 mai 1915
cité à l'ordre de l'ADN le 30 juillet 1916
cité à l'ordre de l'ADN le 29 août 1916
cité à l'ordre de l'ADN le 16 juin 1918
DECORATIONS
Croix de guerre avec 2 étoiles de bronze 1 étoile d'argent et 1 étoile de vermeil du 12 octobre 1921.
Médaille militaire

Il sera mis en congé illimité de démobilisation le 23 août 1919

Sources : archives départementales des Ardennes cote 1R 289
https://archives.cd08.fr/archives-numer ... 17/71|0|71

* village situé au Sud de la ville de Valenciennes.
Dernière modification par ae80 le mer. oct. 08, 2025 3:07 pm, modifié 2 fois.
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42e régiment d'artillerie de campagne


GUILLÉE (Pierre-Marie-Vincent) maréchal des logis à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie


AVRIL 1916

ae80 a écrit : dim. oct. 05, 2025 5:46 pm 42e régiment d'artillerie de campagne

Le barrage du 1 er groupe complétait celui du 3e autour de l'importante position du Fort de Vaux ; pour reconnaître les objectifs et observer les tirs, le maréchal des logis DUSSART *, de la 2e batterie, s'en va seul à Damloup et y reste quarante-huit heures ; le sous-lieutenant HUREL, les maréchaux des logis CORDIER et GUILLÉE de la 3e batterie, pénètrent dans le fort de Vaux à moitié encerclé ; les aspirants JEANJEAN et DE MITRY, les maréchaux des logis CORDIER, GUILLÉE, DUSSART et SÉGARD se rendent continuellement à La Laufée et au Mardi Gras...

Journal officiel du 7 juillet 1922 page 7076

ARTILLERIE Réserve.

Par décret du Président de la République en date du 4 juillet 1922, rendu sur le rapport du ministre de la guerre et des pensions, sont nommés, à compter du 22 juillet 1921, au grade de sous-lieutenant de réserve à titre définitif, pour prendre rang aux dates ci-après, les officiers de réserve à titre temporaire dons les noms suivent : (Les sous-lieutenants de réserve compris dans le présent décret qui seraient titulaires du grade de lieutenant a titre temporaire conservent ce grade à titre temporaire.)
...

nomination au grade de sous-lieutenant de réserve à titre définitif.
(Rang du 21 novembre 1919.) M. Guillée (Pierre-Marie-Vincent), du 42e regiment d'artillerie

GUILLÉE Pierre-Marie-Vincent
Né le 19 juillet 1893 à Blain (Loire-Atlantique)
Il demeure à Paris 140, avenue Parmentier (11e arrondissement) quand il reçoit sa convocation pour se présenter devant le conseil de révision de son arrondissement qui lui attribue le n° matricule 1506 au recrutement.
Signalement : cheveux châtains, yeux marron foncé, front haut, nez rectiligne et visage plein. Il mesure 1 mètre 66 et son degré d'instruction est enregistré au niveau 3 (il sait lire écrire et compter).
Il est incorporé à compter du 18 novembre 1913 au 42e régiment d'artillerie. Il arrive au corps ce même jour et canonnier de 2e classe ; de plus le n° matricule 3766 au corps lui est attribué.
Il nommé brigadier le 28 juillet 1914 puis maréchal des logis le 4 mai 1915. Promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire par décision du général, commandant en chef, le 28 décembre 1917.
Passé au 1er Groupe du 42e régiment d'artillerie le 8 janvier 1918. Affecté dans la réserve au 42e Rgt d'Art. (13/09/1921)

Blessé au combat de Maurupt le 9 septembre 1914 d'une balle dans le mollet.

CITATIONS

cité à l'ordre du régiment N° 102 du 5 (?) novembre 1915
"Excellent sous-officier intelligent et actif, blessé à la bataille de la Marne, revenu au front sur sa demande, rend de grands services comme observateur aux tranchées. Emploi qu'il a sollicité."

cité à l'% D.T. N° 100 du 13 juin 1918
"Jeune soldat remarquable par son énergie, son calme, son sang-froid. Commandant sa batterie pendant les combats du 6 mai au 6 juin 1918 : s'est dépensé sans compter. Constamment à son poste d'observation, a fait exécuter à sa batterie des tirs excellents, arrêtant la progression de l'ennemi, lui faisant subir des pertes très sévères. Toujours très sûr de lui, ne tirant qu'à bon escient avec la plus grande efficacité."
Croix de guerre avec étoile de bronze et d'argent.
Chevalier de la Légion d'honneur par D.P. du 13 mars 1933 (J.O. du 19 mars 1933)

Etait présent au 42e R.A.C. lorsque ce régiment a été cité à l'% de la 121e D.I. du 31 octobre 1917. Etait présent au 42e R.A.C. le 24 juin 1918 lorsque ce régiment a été cité à l'ordre N° 59 de la 4e Armée. Etait présent au 42e R.A.C. lorsque ce régiment a été cité à l'ordre de la 4e Armée le 13 mai 1918. A droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre ordre N° 135 en date du 17 novembre 1918.

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
Guillée Pierre Marie Vincent né le 19/07/1893 (Loire-Atlantique)

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En juin 1933, il demeure au 4, rue Jean-Baptiste Semanaz au Pré-Saint-Gervais * (Seine) où il décède le 5 mai 1935, dans sa quarante-deuxième année.
* La rue Jean-Baptiste-Sémanaz est une voie du 19 arrondissement de Paris et du Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis)
Cordialement
Eric ABADIE
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