42e régiment d'artillerie de campagne
FEVRIER 1915
Militaires du 42e R.A. décédés au cours de ce mois.
COCU Aristide
Décédé le 4 février 1915 à Neuvy-sur-Barangeon (Cher) de maladie non contractée en service
Né le 3 mars 1891 à Neuvy-sur-Barangeon (Cher)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Bureau de recrutement de Bourges (Cher) - Matricule au recrutement : 555
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Neuvy-sur-Barangeon (Cher)
DEGRYSE Carlos Edouard
Décédé le 4 février 1915 à Avranches (Manche) de maladie non contractée en service.
Né le 28 septembre 1887 à Neuville-en-Ferrain (Manche)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 3667
Mention : Non Mort pour la France
PLOEGAERTS Simon Joseph
Mort pour la France le 8 février 1915 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan)
Né le 30 mars 1894 à Roubaix (Nord)
canonnier de 2e classe au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 4898
Mention : Mort pour la France
DEVIN Emilien Louis Aristide
Mort pour la France le 9 février 1915 à Bar-le-Duc (Meuse) de maladie contractée en service.
Né le 6 septembre 1885 à Malzy (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 107
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Crupilly (Aisne)
LE PERU Joseph Marie
Mort pour la France le 17 février 1915 à Ville-sous-la-Ferté (hôpital temporaire n°2 de Clairvaux, (Aube) des suites de maladie contractée en service - fièvre typhoïde.
Né le 11 juillet 1885 à Ploubezre (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
trompette au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) - Matricule au recrutement : 87
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ploubezre (Côtes-d'Armor)
BOURSON Georges Eugène
Décédé le 19 février 1915 à l'hôpital temporaire n°70 de Carcassonne (Aude)
Né le 15 septembre 1890 à Bacouël (Oise)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1373
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bacouël (Oise)
BRION Arthur
Mort pour la France le 21 février 1915 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan)
Né le 9 juin 1893 à Baâlons (Ardennes)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 1121
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Baâlons (Ardennes)
BEAUSSART Léon Joseph
Mort pour la France le 23 février 1915 à hôpital temporaire de Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais) des suites de maladie contractée en service
Né le 2 avril 1875 à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1895 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 172
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Wingles (Pas-de-Calais)
HENACHE Ildebert Edgard
Décédé le 28 février 1915 à Jouaignes (Aisne) œdème pulmonaire aigu maladie aggravée en service
Né le 15 juin 1876 à Condé-Folie (Somme)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1896 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 374
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Léger-lès-Domart (Somme)
MARS 1915
AUGUSTE Léon Camille
Mort pour la France le 11mars 1915 à Givry-en-Argonne (Marne) des suites de maladie contractée en service.
Né le 22 novembre 1893 à Bazentin (Somme)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 443
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bazentin (Somme) le 12 juillet 1920
AUGUSTE Léon Camille
Mort pour la France le 11 mars 1915 à Givry-en-Argonne) (Marne)
Né le 22 novembre 1893 à Bazentin (Somme)
canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Lieu de sépulture : Cheppe (La) (Marne)
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 115
LAMOURETTE Robert Jean Baptiste
Mort pour la France le 18 mars 1915 à l'Hôpital de Nice (Alpes-Maritimes) de maladie contractée en service.
Né le 29 avril 1891 à Paris 15e arrondissement
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 2123
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement
MOQUET Léon Paul
Mort pour la France le 19 mars 1915 à Senne Eins (Allemagne) décédé en captivité de tuberculose.
Né le 26 janvier 1878 à Noyant-et-Aconin (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Soissons (Aisne) - Matricule au recrutement : 545
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Courmelles (Aisne)
42e régiment d'artillerie de campagne
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
Dernière modification par ae80 le ven. oct. 03, 2025 6:18 pm, modifié 2 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
AFFAIRES DE CHAMPAGNE POUR LE 2e GROUPE (Du 27 février au 11 mars 1915)
Le 19 février 1915, le régiment quitte ses cantonnements et se transporte, en suivant le mouvement de la 4e division, d'abord à Villers-en-Argonne, puis, le 21 février, à Dommartin-sur-Yèvre, moins la 3e batterie qui cantonne à Varimont. Il était ainsi prêt à être employé dans les combats du côté de Perthes, mais le 2e groupe seul sous les ordres du commandant LEFRANÇOIS y fut appelé.
Le 27 février, ce groupe cantonne à Herpont, remplacé à Dommartin-sur-Yèvre par la 3e batterie, et à peine y est-il arrivé que le chef d'escadron est envoyé en reconnaissance en automobile et que deux batteries, la 4e et la 6e, sont dirigées par Auve — LaCroix-en-Champagne — Somme-Tourbe — Saint-Jean-sur-Tourbe, sur un bivouac à 2 kilomètres au nord de Laval qu'elles atteignent la nuit.
Le 28 février, nouveau bivouac à la cote 146 (2km 500 ouest de Laval). Le 1er mars, la 5e batterie y rejoint son groupe. Les 3 et 4 mars, les sections de la 6e batterie amenées successivement au bois n° 22, à 1 kilomètre des premières lignes, ouvrent le feu sur les
tranchées ennemies, mais la riposte ne se fait pas attendre et, le 5, une pièce est démolie et les trois autres retournées par un tir de 150.
La batterie est alors installée à 2 kilomètres plus en arrièie, elle tire sur la cote 196 objectif de l'infanterie, et des reconnaissancessont prescrites pour amener l'artillerie sur cette crête dès qu'elle sera enlevée.
Le lieutenant CONTAMIN, de la 5e batterie, passe plusieurs nuits avec une dizaine d'hommes à ramener un canon revolver pris dans les tranchées ennemies.
La 5e batterie place un canon dans la première ligne française à la cote 196, mais ce canon est aussitôt démoli par un tir de 210...
Extrait de l'Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918
===============================================
Journal officiel du 19 juillet 1916 page 6406
Par décret du Président de la République en date du 14 juillet 1916, rendu sur le rapport du ministre de la guerre, sont promus dans le cadre des officiers de réserve d'artillerie au grade ci-après et par décision ministérielle du même jour sont maintenus dans leur affectation actuelle, savoir :
ARTILLERIE
Réserve.
Au grade de lieutenant.
...
CONTAMIN (P.-W.) du 42e régiment d'Artillerie
AFFAIRES DE CHAMPAGNE POUR LE 2e GROUPE (Du 27 février au 11 mars 1915)
Le 19 février 1915, le régiment quitte ses cantonnements et se transporte, en suivant le mouvement de la 4e division, d'abord à Villers-en-Argonne, puis, le 21 février, à Dommartin-sur-Yèvre, moins la 3e batterie qui cantonne à Varimont. Il était ainsi prêt à être employé dans les combats du côté de Perthes, mais le 2e groupe seul sous les ordres du commandant LEFRANÇOIS y fut appelé.
Le 27 février, ce groupe cantonne à Herpont, remplacé à Dommartin-sur-Yèvre par la 3e batterie, et à peine y est-il arrivé que le chef d'escadron est envoyé en reconnaissance en automobile et que deux batteries, la 4e et la 6e, sont dirigées par Auve — LaCroix-en-Champagne — Somme-Tourbe — Saint-Jean-sur-Tourbe, sur un bivouac à 2 kilomètres au nord de Laval qu'elles atteignent la nuit.
Le 28 février, nouveau bivouac à la cote 146 (2km 500 ouest de Laval). Le 1er mars, la 5e batterie y rejoint son groupe. Les 3 et 4 mars, les sections de la 6e batterie amenées successivement au bois n° 22, à 1 kilomètre des premières lignes, ouvrent le feu sur les
tranchées ennemies, mais la riposte ne se fait pas attendre et, le 5, une pièce est démolie et les trois autres retournées par un tir de 150.
La batterie est alors installée à 2 kilomètres plus en arrièie, elle tire sur la cote 196 objectif de l'infanterie, et des reconnaissancessont prescrites pour amener l'artillerie sur cette crête dès qu'elle sera enlevée.
Le lieutenant CONTAMIN, de la 5e batterie, passe plusieurs nuits avec une dizaine d'hommes à ramener un canon revolver pris dans les tranchées ennemies.
La 5e batterie place un canon dans la première ligne française à la cote 196, mais ce canon est aussitôt démoli par un tir de 210...
Extrait de l'Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918
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Journal officiel du 19 juillet 1916 page 6406
Par décret du Président de la République en date du 14 juillet 1916, rendu sur le rapport du ministre de la guerre, sont promus dans le cadre des officiers de réserve d'artillerie au grade ci-après et par décision ministérielle du même jour sont maintenus dans leur affectation actuelle, savoir :
ARTILLERIE
Réserve.
Au grade de lieutenant.
...
CONTAMIN (P.-W.) du 42e régiment d'Artillerie
Dernière modification par ae80 le mer. sept. 24, 2025 10:25 am, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
CHÉDAILLE (T.-G.) officier au 42e régiment d'artillerie
Au début du conflit le Lieutenant CHÉDAILLE appatient à la 7e batterie commandée par le Capitaine DE BRUN
CHÉDAILLE Théophile-Georges
né le 10 décembre 1880 à Laon
Il réside à Paris où il est étudiant au moment où se présente devant le conseil de révision de Chauny. Ses parents déjà décédés à l'époque (année1900), c'est son tuteur, Eugène CHÉDAILLE domicilié à Chauny qui répond de lui. Est-ce son oncle ? N° matricule au recrutement : 755.
Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, front couvert, nez fort, bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesure 1 mètre 73 et possède un degré d'instruction de niveau 3 (sic).
Jugé propre au service, il prend un engagement volontaire de quatre ans à la mairie du 3e arrondissement de Paris, le 13 novembre 1901, à dater du 1er octobre 1901, au titre de l'école centrale des Arts et Manufactures. Il arrive au corps le 15 octobre suivant. Il semble à la vie civile au bout de son engagement avec le grade de sous-lieutenant. En décembre 1906 il réside au n° 3, rue Laborde dans le 3e arrondissement de la capitale, puis en octobre 1910
au 44, avenue de la République à Paris. Il effectue deux périodes d'exercices au 29e d'artillerie, respectivement entre le 6 mai et le 2 juin 1907 et entre le 4 et le 20 mars 1909
Il est promu lieutenant le 29 septembre 1909.
Il est affecté au 42e régiment d'artillerie le 28 septembre 1910.
1914. - Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrive au corps à La Fère dès le lendemain 2 août.
Il est promu capitaine de réserve à T.D. le 9 février 1917 *
Il sera mis en congé illimité de démobilisation le le 5 mars 1919 et se retire à Paris au 44, avenue de la République.
Blessures :
1) Le 23 janvier 1905, étant à la manœuvre à cheval et recevant la leçon de l'éperon, sa monture, après avoir dépassé le rang tourna brusquement pour y rentrer. Dans ce moment, le cheval glissa et s'abattit entrainant son cavalier et occasionnant une fracture à la jambe gauche.
2) Le 4 avril 1915, a été atteint d'une plaie siégant au tiers inférieur de la jambe droite qui est apparue à la suite d'une marche de 20 km déterminée par la compression du houzeau.
Citations
1) cité à l'ordre de la division n° 24 du 6 avril 1916 :
"Sur le front depuis le début de la campagne, blessé accidentellement en avril 1915, à refuser de se laisser évacuer, quoique non guéri a demandé à remplir aux tranchées de 1ère ligne les fonctions d'observateur et s'en est constamment acquitté dans des conditions souvent dangereuses avec bravoure et entrain."
2) cité à l'ordre de l'A.D. 4 n° 65 du 10 décembre 1918 :
"Officier ayant une haute idée du devoir qui n'a cessé depuis le début de donner des preuves constantes de bravoure et de dévouement. Au cours de l'offensive du 26 septembre et 13 octobre 1918 s'est dépensé sans compter pour assurer de jour et de nuit la transmission des ordres et veiller personnellement à leur exécution. A été un auxiliaire précieux pour son chef de corps."
Décorations :
Croix de guerre - Légion d'honneur du 16 juin 1920.
Sources :
Chédaille, Théophile Georges - Classe 1900
Type de document : Matricule militaire
Lieu de conservation Archives départementales de l'Aisne - cote 1R2_0172
https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vt ... 0&vz=7.039
========================================================
* Journal officiel du 16 février 1917 page 1268
ARTILLERIE - TRAIN DES ÉQUIPAGES Par décrets du Président de la République en date du 9 février 1917, rendus sur le rapport du ministre de la guerre, sont promus aux grades ci-après et par décision ministérielle du même jour sont maintenus dans leur affectation actuelle, savoir :
ARTILLERIE
Réserve.
Au grade de capitaine
Le lieutenant :
M. Chédaille (T.-G.), du 42e régiment d'artillerie
========================================================
Journal officiel du 4 septembre 1920 page 12962
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
CHÉDAILLE (Théophile-Georges) capitaine de réserve au 42e régiment d'artillerie de campagne.
========================================================
Journal officiel du 5 septembre 1922 page 9157
ARTILLERIE Réserve.
Par décision ministérielle en date du 2 septembre 1922, les mutations et affectations ci-après sont prononcées :
Au 42e régiment d'artillerie
M. le chef d'escadron en réserve spéciale Delpech de Saint-Guilhem (Auguste).
Les capitaines; MM.
Bonneton (Joseph-André-Régis),
Chédaille (Théophile-Georges),
Dernis (André-Joseph),
Gaillard ( Marie -Ernest-Emile ),
Helffer (André-Joseph),
Pissard (Joseph-Claudé),
Renard (Louis-André),
Saffrey (Alfred-Henri).
Les lieutenants: MM.
André (François-Xavier),
Astier (Jacques-Albert),
Benoist (Charles-Louis),
Chabry Jacques-Etienne),
Delesalle (Maurice-Jules),
Eric (Jules-Hippolyte),
Grauss (Robert),
Herrling (René-Emile),
Lagron (Pierre),
Laurent (Paul-Lucien-Ernest),
Laze (Pierre-Alexandre),
Legrain (Louis-François),
de Taffanel de la Jonquière (Jacques-Camille).
Visseaux (Jean-Emile).
Les sous-lieutenants: MM.
de Bastard (Charles-Marie) (lieutenant à titre temporaire),
Bouchet (Henri-Joseph),
Callet (Charles-Marie),
Debray (Maurice-Lucien),
Devaux (Louis-Jean-Baptiste),
Grimard (Georges-Charles) (lieutenant à titre temporaire),
Hugentobler (Achille-Edmond),
Hulot (François-Marie),
Legrand (Pierre-Joseph-Hubert),
Lestrade (Auguste-Laurent),
Vincent (Edmond-Léon-Paul),
M. le sous-lieutenant à titre temporaire Petit (Victor-Marius-Antoine).
CHÉDAILLE (T.-G.) officier au 42e régiment d'artillerie
Au début du conflit le Lieutenant CHÉDAILLE appatient à la 7e batterie commandée par le Capitaine DE BRUN
CHÉDAILLE Théophile-Georges
né le 10 décembre 1880 à Laon
Il réside à Paris où il est étudiant au moment où se présente devant le conseil de révision de Chauny. Ses parents déjà décédés à l'époque (année1900), c'est son tuteur, Eugène CHÉDAILLE domicilié à Chauny qui répond de lui. Est-ce son oncle ? N° matricule au recrutement : 755.
Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, front couvert, nez fort, bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Il mesure 1 mètre 73 et possède un degré d'instruction de niveau 3 (sic).
Jugé propre au service, il prend un engagement volontaire de quatre ans à la mairie du 3e arrondissement de Paris, le 13 novembre 1901, à dater du 1er octobre 1901, au titre de l'école centrale des Arts et Manufactures. Il arrive au corps le 15 octobre suivant. Il semble à la vie civile au bout de son engagement avec le grade de sous-lieutenant. En décembre 1906 il réside au n° 3, rue Laborde dans le 3e arrondissement de la capitale, puis en octobre 1910
au 44, avenue de la République à Paris. Il effectue deux périodes d'exercices au 29e d'artillerie, respectivement entre le 6 mai et le 2 juin 1907 et entre le 4 et le 20 mars 1909
Il est promu lieutenant le 29 septembre 1909.
Il est affecté au 42e régiment d'artillerie le 28 septembre 1910.
1914. - Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrive au corps à La Fère dès le lendemain 2 août.
Il est promu capitaine de réserve à T.D. le 9 février 1917 *
Il sera mis en congé illimité de démobilisation le le 5 mars 1919 et se retire à Paris au 44, avenue de la République.
Blessures :
1) Le 23 janvier 1905, étant à la manœuvre à cheval et recevant la leçon de l'éperon, sa monture, après avoir dépassé le rang tourna brusquement pour y rentrer. Dans ce moment, le cheval glissa et s'abattit entrainant son cavalier et occasionnant une fracture à la jambe gauche.
2) Le 4 avril 1915, a été atteint d'une plaie siégant au tiers inférieur de la jambe droite qui est apparue à la suite d'une marche de 20 km déterminée par la compression du houzeau.
Citations
1) cité à l'ordre de la division n° 24 du 6 avril 1916 :
"Sur le front depuis le début de la campagne, blessé accidentellement en avril 1915, à refuser de se laisser évacuer, quoique non guéri a demandé à remplir aux tranchées de 1ère ligne les fonctions d'observateur et s'en est constamment acquitté dans des conditions souvent dangereuses avec bravoure et entrain."
2) cité à l'ordre de l'A.D. 4 n° 65 du 10 décembre 1918 :
"Officier ayant une haute idée du devoir qui n'a cessé depuis le début de donner des preuves constantes de bravoure et de dévouement. Au cours de l'offensive du 26 septembre et 13 octobre 1918 s'est dépensé sans compter pour assurer de jour et de nuit la transmission des ordres et veiller personnellement à leur exécution. A été un auxiliaire précieux pour son chef de corps."
Décorations :
Croix de guerre - Légion d'honneur du 16 juin 1920.
Sources :
Chédaille, Théophile Georges - Classe 1900
Type de document : Matricule militaire
Lieu de conservation Archives départementales de l'Aisne - cote 1R2_0172
https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vt ... 0&vz=7.039
========================================================
* Journal officiel du 16 février 1917 page 1268
ARTILLERIE - TRAIN DES ÉQUIPAGES Par décrets du Président de la République en date du 9 février 1917, rendus sur le rapport du ministre de la guerre, sont promus aux grades ci-après et par décision ministérielle du même jour sont maintenus dans leur affectation actuelle, savoir :
ARTILLERIE
Réserve.
Au grade de capitaine
Le lieutenant :
M. Chédaille (T.-G.), du 42e régiment d'artillerie
========================================================
Journal officiel du 4 septembre 1920 page 12962
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
CHÉDAILLE (Théophile-Georges) capitaine de réserve au 42e régiment d'artillerie de campagne.
========================================================
Journal officiel du 5 septembre 1922 page 9157
ARTILLERIE Réserve.
Par décision ministérielle en date du 2 septembre 1922, les mutations et affectations ci-après sont prononcées :
Au 42e régiment d'artillerie
M. le chef d'escadron en réserve spéciale Delpech de Saint-Guilhem (Auguste).
Les capitaines; MM.
Bonneton (Joseph-André-Régis),
Chédaille (Théophile-Georges),
Dernis (André-Joseph),
Gaillard ( Marie -Ernest-Emile ),
Helffer (André-Joseph),
Pissard (Joseph-Claudé),
Renard (Louis-André),
Saffrey (Alfred-Henri).
Les lieutenants: MM.
André (François-Xavier),
Astier (Jacques-Albert),
Benoist (Charles-Louis),
Chabry Jacques-Etienne),
Delesalle (Maurice-Jules),
Eric (Jules-Hippolyte),
Grauss (Robert),
Herrling (René-Emile),
Lagron (Pierre),
Laurent (Paul-Lucien-Ernest),
Laze (Pierre-Alexandre),
Legrain (Louis-François),
de Taffanel de la Jonquière (Jacques-Camille).
Visseaux (Jean-Emile).
Les sous-lieutenants: MM.
de Bastard (Charles-Marie) (lieutenant à titre temporaire),
Bouchet (Henri-Joseph),
Callet (Charles-Marie),
Debray (Maurice-Lucien),
Devaux (Louis-Jean-Baptiste),
Grimard (Georges-Charles) (lieutenant à titre temporaire),
Hugentobler (Achille-Edmond),
Hulot (François-Marie),
Legrand (Pierre-Joseph-Hubert),
Lestrade (Auguste-Laurent),
Vincent (Edmond-Léon-Paul),
M. le sous-lieutenant à titre temporaire Petit (Victor-Marius-Antoine).
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
AVRIL 1915
EN WOËVRE ET A LA TRANCHÉE DE GALONNE -
(Du 3 avril au 7 décembre 1915)
I. Attaques du mois d'avril en Woëvre. — Une attaque importante était préparée en Woëvre sous les ordres du général GÉRARD, les troupes avaient été acheminées dans la région de Verdun avec certaines précautions de secret.
Dès le 1er avril, les commandants de groupe partent en reconnaissance et, dans la nuit du 2 au 3, leurs unités font mouvement pour arriver à Ronvaux.
Le 3, le colonel réunit à Ville-en-Woëvre les commandants de groupe et de batterie, il leur explique leur mission : appui de l'infanterie qui attaquera du bois de Pareid à Marchéville ; les reconnaissances sont complétées et la nuit suivante les batteries vont occuper leurs positions ; le trajet est des plus pénibles à cause de l'encombrement aux environs de Manheulles, elles se placent :
1er groupe, au nord du château d'Hannoncelles;
2e groupe, à 1 kilomètre ouest d'Hennemont;
3e groupe, à Hennemont.
Les batteries devaient, avant l'attaque, bombarder les tranchées ou tirer sur les réseaux de fil de fer. Les moyens d'artillerie employés paraissaient considérables, les observatoires étaient excellents, mais on manquait de plans directeurs pour préciser la position des défenses ennemies qui étaient très solides dans ce secteur, le bombardement n'était pas encore assez puissant et enfin le mauvais état du sol complètement détl mpé qui gênait l'installation des pièces était un obstacle encore plus grand à la progression de l'infanterie. Les attaques réussirent incomplètement.
On essaie alors de rapprocher les batteries de brèche, et la 1ère batterie reçoit l'ordre d'aller se placer à l'est des Bois communaux; le mouvement se fait dans la nuit du 7 au 8, mais dès le matin l'ennemi repère la batterie, tire sur elle, tue cinq servants de la même pièce, BAILLET, CARDON, PAVILLOT, CUSSOT et CAPRON, et blesse le chef de pièce maréchal des logis LUNEAU. C'est l'occasion pour le servant CÉSAR, le seul indemne dans la pièce atteinte, de se signaler par sa bravoure en continuant son service sous le feu. Il faut ramener la batterie à sa position primitive.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (pages 32 et 33)
BAILLET Alfred Virgile Victor
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 29 décembre 1893 à Renansart (Aisne)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1980
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Séry-lès-Mézières (Aisne)
BAILLET Alfred Virgile Victor
Mort pour la France le 8/4/1915 à Hennemont (Meuse)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Lieu de sépulture : Buzy-Darmont (Meuse)
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 746
CARDON Anselme Palmyre
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 15 février 1892 à Landas (Nord)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Cambrai (Nord) - Matricule au recrutement : 685
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Landas (Nord)
PAVILLOT Ernest
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 23 juin 1893 à Bazeilles-sur-Othain (Meuse)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 2432
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Villette (Meurthe-et-Moselle)
Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire
PAVILLOT (Ernest), matricule 3770, maître pointeur : servant d'une pièce particulièrement exposée, a rempli sa mission avec le plus grand sang-froid jusqu'à ce qu'il ait été tué à son poste, le 8 avril 1915, à Hennemont (Meuse), A été cité.
CAPRON Paul Valentin François Ghislain
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 16 février 1892 à Fourmies (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1542
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nouvion-en-Thiérache (Le) (Aisne)
Journal officiel du 24 juin 1915 page 4223
LUNEAU (Julien), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : chef d'une pièce particulièrement exposée à un tir de bombardement et blessé à son poste, a continué à assurer son service jusqu'à ce que tous les servants, sauf un, aient été tués ou blessés.
===================================================
Le 2e et le 3e groupe, qui étaient très avancés, ont des journées pénibles à passer. Le médecin aide-major IZOU, du 2e groupe, est tué dans Hennemont en portant ses soins à des blessés ; il était un modèle de bravoure et avait été cité à l'ordre de l'armée en Argonne, il y est cité pour la deuxième fois ; le commandant LEFRANÇOIS, dont aucune canonnade n'arrêtait l'activité, est blessé dans le même village ; les tués et blessés furent nombreux au 3e groupe et en particulier à la 8e batterie ; le 6 avril, le maréchal des logis BOUILLARD est blessé mortellement et le canonnier PILLOT tué, tous deux en exécutant un tir sous un violent bombardement ; le 7 avril, un obus de gros calibre tombe sur un abri assez vaste et peu solide, une dizaine d'hommes sont ensevelis, parmi eux deux tués, le maître ouvrier en fer DUFOUR et le servant MOREL et six blessés dont les servants PROYER et PERRIN et le maréchal des logis RIGAUX qui fut cité à l'ordre de l'armée pour avoir refusé d'être secouru avant que tous les hommes fussent dégagés. Malheureusement aux tirs ennemis s'ajoutait également le danger des éclatements prématurés dont la fréquence devenait inquiétante.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 33)
IZOU Louis Joseph
Mort pour la France le 11 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 28 septembre 1883 à Rodez (Aveyron)
Médecin Aide-Major de 1ère classe au 42e régiment d'artillerie
Mention : Mort pour la France
Acte transcrit le 6 juillet 1915 à la mairie du 19e arrondissement de Paris
Journal officiel du 8 mai 1916 page 3999
Par décret du 3 avril 1916, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé à chacune des vingt veuves d'officiers, sous-officiers et hommes de troupe dénommées ci-après une pension fixée conformément aux indications suivantes :
RAYMOND (Marguerite-Jeanne), veuve IZOU. Le mari médecin aide-major de 1ère classe, tué à l'ennemi. - Jouissance du 12 avril 1915... 1,425 fr.
Journal officiel du 24 mai 1919 page 5349
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes :
Arrête : Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier à titre posthume
IZOU (Louis-Joseph), matricule 28, médecin aide-major de 1ère classe (réserve) à la 4e batterie du 42e régiment d'artillerie de campagne : s'est signalé depuis le début de la campagne par son mépris du danger et par son dévouement aux blessés sur la ligne de feu. Evacué pour maladie dans le courant de l'hiver et désigné pour occuper un emploi à l'intérieur, a fait des démarches pour revenir sur la position active de son régiment. A été tué en soignant les blessés dans un poste de secours. A été cité.
BOUILLARD Camille Céleste
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Thierville-sur-Meuse (Hôpital temporaire N°14, (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 2 janvier 1894 à Sorcy-Bauthémont (Ardennes)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Reims (Marne) - Matricule au recrutement : 204
Mention : Mort pour la France
DUFOUR Maurice
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 17 février 1891 à Lille (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 6049
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lille (Nord)
MOREL Maurice
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 4 janvier 1893 à Villers-Bretonneux (Somme)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 634
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme) le 1er juin 1915
J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire
MOREL (Maurice), matricule 3319, canonnier : brave servant, dévoué et plein d'entrain. Tué à son poste de combat, à Hennemont, le 7 avril 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
========================================================
Journal officiel du 12 juin 1915 page 3829
CITATIONS à l'ordre de l'armée
PFITZINGER * (Henri), capitaine au 42e régiment d'artillerie : rend les plus brillants services depuis le début de la campagne, s'est encore distingué en maintenant sa batterie sous un feu très violent de l'ennemi et en relevant le moral de ses hommes dont près de la moitié a été pis hors de combat.
* Le capitaine PFITZINGER, commandant la 5e batterie au début de la campagne.
lZON (sic) ** (Louis), médecin aide-major de 2e classe de réserve au 42e régiment d'artillerie : s'est signalé depuis le début de la campagne par son mépris du danger et par son dévouement aux blessés sur la ligne de feu. Evacué pour maladie dans le courant de L'hiver et désigné pour occuper un emploi à l'intérieur, a fait des démarches pour revenir à la portion active de son régiment. A été tué en soignant les blessés dans son poste de secours.
** LIRE : IZOU (Louis)
BOUILLARD (Célestin), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : blessé une première fois, est revenu sur le front à peine guéri. A été blessé mortellement en assurant avec la plus grande bravoure le service de sa pièce.
RIGAUX (Achille), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : sous-oflicier courageux et énergique, ayant été blessé et à moitié enseveli sous les débris de l'abri de sa pièce, a dit aux hommes qui voulaient le dégager : « Allez d'abord au secours de ceux qui sont plus sérieusement atteints".
AVRIL 1915
EN WOËVRE ET A LA TRANCHÉE DE GALONNE -
(Du 3 avril au 7 décembre 1915)
I. Attaques du mois d'avril en Woëvre. — Une attaque importante était préparée en Woëvre sous les ordres du général GÉRARD, les troupes avaient été acheminées dans la région de Verdun avec certaines précautions de secret.
Dès le 1er avril, les commandants de groupe partent en reconnaissance et, dans la nuit du 2 au 3, leurs unités font mouvement pour arriver à Ronvaux.
Le 3, le colonel réunit à Ville-en-Woëvre les commandants de groupe et de batterie, il leur explique leur mission : appui de l'infanterie qui attaquera du bois de Pareid à Marchéville ; les reconnaissances sont complétées et la nuit suivante les batteries vont occuper leurs positions ; le trajet est des plus pénibles à cause de l'encombrement aux environs de Manheulles, elles se placent :
1er groupe, au nord du château d'Hannoncelles;
2e groupe, à 1 kilomètre ouest d'Hennemont;
3e groupe, à Hennemont.
Les batteries devaient, avant l'attaque, bombarder les tranchées ou tirer sur les réseaux de fil de fer. Les moyens d'artillerie employés paraissaient considérables, les observatoires étaient excellents, mais on manquait de plans directeurs pour préciser la position des défenses ennemies qui étaient très solides dans ce secteur, le bombardement n'était pas encore assez puissant et enfin le mauvais état du sol complètement détl mpé qui gênait l'installation des pièces était un obstacle encore plus grand à la progression de l'infanterie. Les attaques réussirent incomplètement.
On essaie alors de rapprocher les batteries de brèche, et la 1ère batterie reçoit l'ordre d'aller se placer à l'est des Bois communaux; le mouvement se fait dans la nuit du 7 au 8, mais dès le matin l'ennemi repère la batterie, tire sur elle, tue cinq servants de la même pièce, BAILLET, CARDON, PAVILLOT, CUSSOT et CAPRON, et blesse le chef de pièce maréchal des logis LUNEAU. C'est l'occasion pour le servant CÉSAR, le seul indemne dans la pièce atteinte, de se signaler par sa bravoure en continuant son service sous le feu. Il faut ramener la batterie à sa position primitive.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (pages 32 et 33)
BAILLET Alfred Virgile Victor
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 29 décembre 1893 à Renansart (Aisne)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1980
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Séry-lès-Mézières (Aisne)
BAILLET Alfred Virgile Victor
Mort pour la France le 8/4/1915 à Hennemont (Meuse)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Lieu de sépulture : Buzy-Darmont (Meuse)
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 746
CARDON Anselme Palmyre
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 15 février 1892 à Landas (Nord)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Cambrai (Nord) - Matricule au recrutement : 685
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Landas (Nord)
PAVILLOT Ernest
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 23 juin 1893 à Bazeilles-sur-Othain (Meuse)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 2432
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Villette (Meurthe-et-Moselle)
Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire
PAVILLOT (Ernest), matricule 3770, maître pointeur : servant d'une pièce particulièrement exposée, a rempli sa mission avec le plus grand sang-froid jusqu'à ce qu'il ait été tué à son poste, le 8 avril 1915, à Hennemont (Meuse), A été cité.
CAPRON Paul Valentin François Ghislain
Mort pour la France le 8 avril 1915 à Hennemont (Meuse)
Né le 16 février 1892 à Fourmies (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1542
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nouvion-en-Thiérache (Le) (Aisne)
Journal officiel du 24 juin 1915 page 4223
LUNEAU (Julien), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : chef d'une pièce particulièrement exposée à un tir de bombardement et blessé à son poste, a continué à assurer son service jusqu'à ce que tous les servants, sauf un, aient été tués ou blessés.
- 42e RA LUNEAU.jpg (47.63 Kio) Consulté 349 fois
===================================================
Le 2e et le 3e groupe, qui étaient très avancés, ont des journées pénibles à passer. Le médecin aide-major IZOU, du 2e groupe, est tué dans Hennemont en portant ses soins à des blessés ; il était un modèle de bravoure et avait été cité à l'ordre de l'armée en Argonne, il y est cité pour la deuxième fois ; le commandant LEFRANÇOIS, dont aucune canonnade n'arrêtait l'activité, est blessé dans le même village ; les tués et blessés furent nombreux au 3e groupe et en particulier à la 8e batterie ; le 6 avril, le maréchal des logis BOUILLARD est blessé mortellement et le canonnier PILLOT tué, tous deux en exécutant un tir sous un violent bombardement ; le 7 avril, un obus de gros calibre tombe sur un abri assez vaste et peu solide, une dizaine d'hommes sont ensevelis, parmi eux deux tués, le maître ouvrier en fer DUFOUR et le servant MOREL et six blessés dont les servants PROYER et PERRIN et le maréchal des logis RIGAUX qui fut cité à l'ordre de l'armée pour avoir refusé d'être secouru avant que tous les hommes fussent dégagés. Malheureusement aux tirs ennemis s'ajoutait également le danger des éclatements prématurés dont la fréquence devenait inquiétante.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 33)
IZOU Louis Joseph
Mort pour la France le 11 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 28 septembre 1883 à Rodez (Aveyron)
Médecin Aide-Major de 1ère classe au 42e régiment d'artillerie
Mention : Mort pour la France
Acte transcrit le 6 juillet 1915 à la mairie du 19e arrondissement de Paris
- 42e RA IZOU Médecin aide-major 2.jpg (69.58 Kio) Consulté 342 fois
Journal officiel du 8 mai 1916 page 3999
Par décret du 3 avril 1916, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé à chacune des vingt veuves d'officiers, sous-officiers et hommes de troupe dénommées ci-après une pension fixée conformément aux indications suivantes :
RAYMOND (Marguerite-Jeanne), veuve IZOU. Le mari médecin aide-major de 1ère classe, tué à l'ennemi. - Jouissance du 12 avril 1915... 1,425 fr.
Journal officiel du 24 mai 1919 page 5349
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes :
Arrête : Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier à titre posthume
IZOU (Louis-Joseph), matricule 28, médecin aide-major de 1ère classe (réserve) à la 4e batterie du 42e régiment d'artillerie de campagne : s'est signalé depuis le début de la campagne par son mépris du danger et par son dévouement aux blessés sur la ligne de feu. Evacué pour maladie dans le courant de l'hiver et désigné pour occuper un emploi à l'intérieur, a fait des démarches pour revenir sur la position active de son régiment. A été tué en soignant les blessés dans un poste de secours. A été cité.
- 42e RA IZOU.jpg (91.22 Kio) Consulté 337 fois
BOUILLARD Camille Céleste
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Thierville-sur-Meuse (Hôpital temporaire N°14, (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 2 janvier 1894 à Sorcy-Bauthémont (Ardennes)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Reims (Marne) - Matricule au recrutement : 204
Mention : Mort pour la France
DUFOUR Maurice
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 17 février 1891 à Lille (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 6049
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lille (Nord)
MOREL Maurice
Mort pour la France le 7 avril 1915 à Hennemont (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 4 janvier 1893 à Villers-Bretonneux (Somme)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 634
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme) le 1er juin 1915
J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire
MOREL (Maurice), matricule 3319, canonnier : brave servant, dévoué et plein d'entrain. Tué à son poste de combat, à Hennemont, le 7 avril 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
========================================================
Journal officiel du 12 juin 1915 page 3829
CITATIONS à l'ordre de l'armée
PFITZINGER * (Henri), capitaine au 42e régiment d'artillerie : rend les plus brillants services depuis le début de la campagne, s'est encore distingué en maintenant sa batterie sous un feu très violent de l'ennemi et en relevant le moral de ses hommes dont près de la moitié a été pis hors de combat.
* Le capitaine PFITZINGER, commandant la 5e batterie au début de la campagne.
lZON (sic) ** (Louis), médecin aide-major de 2e classe de réserve au 42e régiment d'artillerie : s'est signalé depuis le début de la campagne par son mépris du danger et par son dévouement aux blessés sur la ligne de feu. Evacué pour maladie dans le courant de L'hiver et désigné pour occuper un emploi à l'intérieur, a fait des démarches pour revenir à la portion active de son régiment. A été tué en soignant les blessés dans son poste de secours.
** LIRE : IZOU (Louis)
BOUILLARD (Célestin), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : blessé une première fois, est revenu sur le front à peine guéri. A été blessé mortellement en assurant avec la plus grande bravoure le service de sa pièce.
RIGAUX (Achille), maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie : sous-oflicier courageux et énergique, ayant été blessé et à moitié enseveli sous les débris de l'abri de sa pièce, a dit aux hommes qui voulaient le dégager : « Allez d'abord au secours de ceux qui sont plus sérieusement atteints".
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
II. En secteur défensif dans la Woëvre. — Les attaques sont suspendues et, le 18 au soir, les commandants de groupe ayant fait leurs reconnaissances, les batteries viennent prendre position :
1er groupe, dans les pépinières au nord-ouest de Fresnes-en-Woëvre ;
2e groupe, à Bouillon-Pré-Bois ;
3e groupe, à Bonzée en bordure du ruisseau le Longeau, avec des missions de barrage devant l'infanterie.
Ce secteur fut très pénible pour le 1er groupe, les batteries n'étaient masquées que par de jeunes arbres qui disparaissaient petit à petit sous les bombardements, et les observateurs ennemis placés sur les Hauts de Meuse voyaient les canons tirer. Le village de Fresnes et les batteries reçurent des tirs de concentration comprenant jusqu'à du 305, dont on retrouva les culots au fond d'entonnoirs énormes.
Les premiers réglages par avions munis de T. S. F. sont essayés ; au cours de l'un de ces réglages le téléphoniste DESPAS, de la 3e batterie, s'apercevant qu'un fil a été coupé par des 210, part de lui-même et tout seul, sous le bombardement, pour que le tir de la batterie ne soit pas arrêté; il est tué pendant qu'il fait sa réparation.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 33 et haut de la page 34)
DESPAS Joseph Emile
Mort pour la France le 26 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 novembre 1892 à Fumay (Ardennes)
1er canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
n° matricule au corps : 3217
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 2198
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fumay (Ardennes) le 21 novembre 1920
Journal officiel du 27 juin 1915 page 4316
Attribution de la Médaille militaire
DESPAS (Joseph-Emile), 1er canonnier servant au 42e régiment d'artillerie : canonnier d'un courage exceptionnel, ayant un mépris complet du danger, a souvent réparé les lignes téléphoniques sous le feu. Blessé le 7 septembre, tué le 26 avril en rétablissant les communications sous un feu intense d'obus de 21. (sic) *
* LIRE : sous un feu intense d'obus de 210
II. En secteur défensif dans la Woëvre. — Les attaques sont suspendues et, le 18 au soir, les commandants de groupe ayant fait leurs reconnaissances, les batteries viennent prendre position :
1er groupe, dans les pépinières au nord-ouest de Fresnes-en-Woëvre ;
2e groupe, à Bouillon-Pré-Bois ;
3e groupe, à Bonzée en bordure du ruisseau le Longeau, avec des missions de barrage devant l'infanterie.
Ce secteur fut très pénible pour le 1er groupe, les batteries n'étaient masquées que par de jeunes arbres qui disparaissaient petit à petit sous les bombardements, et les observateurs ennemis placés sur les Hauts de Meuse voyaient les canons tirer. Le village de Fresnes et les batteries reçurent des tirs de concentration comprenant jusqu'à du 305, dont on retrouva les culots au fond d'entonnoirs énormes.
Les premiers réglages par avions munis de T. S. F. sont essayés ; au cours de l'un de ces réglages le téléphoniste DESPAS, de la 3e batterie, s'apercevant qu'un fil a été coupé par des 210, part de lui-même et tout seul, sous le bombardement, pour que le tir de la batterie ne soit pas arrêté; il est tué pendant qu'il fait sa réparation.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 33 et haut de la page 34)
DESPAS Joseph Emile
Mort pour la France le 26 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 novembre 1892 à Fumay (Ardennes)
1er canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
n° matricule au corps : 3217
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 2198
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fumay (Ardennes) le 21 novembre 1920
Journal officiel du 27 juin 1915 page 4316
Attribution de la Médaille militaire
DESPAS (Joseph-Emile), 1er canonnier servant au 42e régiment d'artillerie : canonnier d'un courage exceptionnel, ayant un mépris complet du danger, a souvent réparé les lignes téléphoniques sous le feu. Blessé le 7 septembre, tué le 26 avril en rétablissant les communications sous un feu intense d'obus de 21. (sic) *
* LIRE : sous un feu intense d'obus de 210
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
Une perte des plus sensibles fut au 2e groupe celle du commandant LE FRANÇOIS ; incomplètement remis de sa blessure reçue à Hennemont et n'ayant pas encore une liberté complète dans ses mouvements, il était venu reprendre le commandement de son groupe. Le 28 avril, il s'en va en reconnaissance avec le lieutenant CONTAMIN dans une région particulièrement dangereuse où une gabionnade en mauvais état ne garantissait pas des balles ; il est tué en franchissant un passage découvert. Il était d'un courage exemplaire, faisant la guerre de la manière brillante qu'il avait rêvée en temps de paix ; sa mort causa une impression pénible à tout le personnel. Le brigadier ANDRÉ, de la 5e batterie, qui l'accompagnait, ne voulut pas attendre le soir pour ramener son corps : il parcourut seul en sens inverse en le portant le terrain dangereux qu'il venait de traverser.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 34)
Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale
LEFRANCOIS Georges Emile
Mort pour la France le 28 avril 1915 à Riaville (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 17 mai 1866 à Vernon (Eure)
chef d'escadron au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1886 - Bureau de recrutement d'Evreux (Eure) - Matricule au recrutement : 577
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vernon (Eure) le 4 août 1915
Journal officiel du 17 juin 1915 page 4002
CITATION à l'ordre de l'armée
LEFRANÇOIS (Georges-Emile), chef d'escadron au 42e régiment d'artillerie, officier supérieur de premier ordre, d'une activité et d'une bravoure remarquables, toujours en avant de ses battéries pour mieux en diriger le tir, a obtenu de brillants résultats. A été tué le 28 avril alors qu'il s'était porté dans les tranchées pour reconnaître de plus près les positions ennemies.
Une perte des plus sensibles fut au 2e groupe celle du commandant LE FRANÇOIS ; incomplètement remis de sa blessure reçue à Hennemont et n'ayant pas encore une liberté complète dans ses mouvements, il était venu reprendre le commandement de son groupe. Le 28 avril, il s'en va en reconnaissance avec le lieutenant CONTAMIN dans une région particulièrement dangereuse où une gabionnade en mauvais état ne garantissait pas des balles ; il est tué en franchissant un passage découvert. Il était d'un courage exemplaire, faisant la guerre de la manière brillante qu'il avait rêvée en temps de paix ; sa mort causa une impression pénible à tout le personnel. Le brigadier ANDRÉ, de la 5e batterie, qui l'accompagnait, ne voulut pas attendre le soir pour ramener son corps : il parcourut seul en sens inverse en le portant le terrain dangereux qu'il venait de traverser.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 34)
Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale
LEFRANCOIS Georges Emile
Mort pour la France le 28 avril 1915 à Riaville (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 17 mai 1866 à Vernon (Eure)
chef d'escadron au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1886 - Bureau de recrutement d'Evreux (Eure) - Matricule au recrutement : 577
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vernon (Eure) le 4 août 1915
Journal officiel du 17 juin 1915 page 4002
CITATION à l'ordre de l'armée
LEFRANÇOIS (Georges-Emile), chef d'escadron au 42e régiment d'artillerie, officier supérieur de premier ordre, d'une activité et d'une bravoure remarquables, toujours en avant de ses battéries pour mieux en diriger le tir, a obtenu de brillants résultats. A été tué le 28 avril alors qu'il s'était porté dans les tranchées pour reconnaître de plus près les positions ennemies.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
CUSSEAU Pierre Joseph
Mort pour la France le 11 avril 1915 à Ronvaux (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 22 décembre 1893 à Tourcoing (Nord)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement : Lille (Nord) : Matricule au recrutement : 7170
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Roubaix (Nord)
LAPEYRONIE Léon Félix
Mort pour la France le 15 avril 1915 au combat d'Hennemont (Meuse) Tué à l'ennemi.
Né le 2 février 1893 à Paris 15e arrondissement (75 - Paris
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 1515
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès ! Paris 15e arrondissement (ex Seine) le 8 novembre 1916
VREVINS Victor
Mort pour la France le 17 avril 1915 à Rastatt (Allemagne)
Né le 2 août 1876 à Baboeuf (Oise)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 182
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Château-Renault
Département de transcription du décès : Indre-et-Loire
VERIN André
Mort pour la France le 17 avril 1915 à Saint-Quentin (Aisne) de maladie en service (?)
Né le 18 décembre 1890 à Saint-Quentin (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1073
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Quentin (Aisne)
LEROUGE Edmond Narcisse
Mort pour la France le 21 avril 1915 à l'hôpital temporaire n°6 de Pargny-lès-Reims (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 17 mai 1890 à Bassée (La) (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) : Matricule au recrutement : 3677
Acte de décès dressé le 22 avril 1915 par le maire de Pargny-les-Reims
DUHEM Eugène Joseph
Mort pour la France le 21 avril 1915 à Reims (Marne) -Tué à l'ennemi.
Né le 29 septembre 1891 à Moncheaux (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 1518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Reims (Marne) le 25 septembre 1915
J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire
DUHEM (Eugène), matricule 1560, maître pointeur : brave maître pointeur. Mort pour la France, le 21 avril 1915, près de Reims, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
LASSON Gustave
Mort pour la France le 23 avril 1915 au lazaret de Resen Torkelbau à Constance Bade, (Allemagne) - Décédé en captivité.
Né le 23 novembre 1877 à Esnes (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 253
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 19e arrondissement
LAPLAINE Hyacinthe Eugène
Mort pour la France le 26 avril 1915 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan) de maladie contractée en service.
Né le 25 mars 1873 à Brunoy (Essonne) (ex Seine-et-Oise)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1893 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 1801
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pantin (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
CUSSEAU Pierre Joseph
Mort pour la France le 11 avril 1915 à Ronvaux (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 22 décembre 1893 à Tourcoing (Nord)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement : Lille (Nord) : Matricule au recrutement : 7170
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Roubaix (Nord)
LAPEYRONIE Léon Félix
Mort pour la France le 15 avril 1915 au combat d'Hennemont (Meuse) Tué à l'ennemi.
Né le 2 février 1893 à Paris 15e arrondissement (75 - Paris
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 1515
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès ! Paris 15e arrondissement (ex Seine) le 8 novembre 1916
VREVINS Victor
Mort pour la France le 17 avril 1915 à Rastatt (Allemagne)
Né le 2 août 1876 à Baboeuf (Oise)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 182
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Château-Renault
Département de transcription du décès : Indre-et-Loire
VERIN André
Mort pour la France le 17 avril 1915 à Saint-Quentin (Aisne) de maladie en service (?)
Né le 18 décembre 1890 à Saint-Quentin (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1073
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Quentin (Aisne)
LEROUGE Edmond Narcisse
Mort pour la France le 21 avril 1915 à l'hôpital temporaire n°6 de Pargny-lès-Reims (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 17 mai 1890 à Bassée (La) (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) : Matricule au recrutement : 3677
Acte de décès dressé le 22 avril 1915 par le maire de Pargny-les-Reims
DUHEM Eugène Joseph
Mort pour la France le 21 avril 1915 à Reims (Marne) -Tué à l'ennemi.
Né le 29 septembre 1891 à Moncheaux (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 1518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Reims (Marne) le 25 septembre 1915
J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire
DUHEM (Eugène), matricule 1560, maître pointeur : brave maître pointeur. Mort pour la France, le 21 avril 1915, près de Reims, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
LASSON Gustave
Mort pour la France le 23 avril 1915 au lazaret de Resen Torkelbau à Constance Bade, (Allemagne) - Décédé en captivité.
Né le 23 novembre 1877 à Esnes (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 253
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 19e arrondissement
LAPLAINE Hyacinthe Eugène
Mort pour la France le 26 avril 1915 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan) de maladie contractée en service.
Né le 25 mars 1873 à Brunoy (Essonne) (ex Seine-et-Oise)
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1893 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 1801
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pantin (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
Journal officiel du 27 avril 1915 page 2626
Médaille militaire
DHEILLY (J.-A.), adjudant-chef au 42e régiment d'artillerie, matricule 10 : sous-officier modèle, déjà ancien de services, très méritant. S'est acquis de nouveaux titres depuis le début de la campagne par sa grande bravoure, son activité et l'énergie qu'il a montrée dans plusieurs circonstances difficiles.
====================================================
La 3e batterie qui avait beaucoup souffert, ayant eu le 30 avril une pièce entière hors de combat (maréchal des logis LAPLANCHE, maître pointeur FROISSART, servant GRASSE tués, deux autres servants blessés grièvement), fut chargée à partir du 1er mai d'assurer le service d'une section contre avions à installer dans les pépinières de Fresnes. L'accident du 30 avait été l'occasion pour le lieutenant RICOME, l'aspirant AVALLE, le maréchal des logis BRULÉ et le médecin auxiliaire POCHARD de faire preuve d'un grand dévouement en enlevant de suite les blessés et en continuant le feu eux-mêmes malgré les obus de 210. Le 1er mai, le chef d'escadron SAYET est blessé à Manheulles, mais refuse d'être évacué.
Le 20 mai, le lieutenant-colonel ALTHOFFER passe à Fresnes une revue du 1er groupe et remet au capitaine BOLZINGER la croix de chevalier de la Légion d'honneur et à l'adjudant-chef DHEILLY la médaille militaire.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 34)
GRASSE Eugène Marie
Mort pour la France le 30 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 3 janvier 1893 à Aubervilliers - Paris (ex Seine)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 3934
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Maisons-Alfort (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 21 juillet 1916
LAPLANCHE Georges Gabriel Léon
Mort pour la France le 30 avril 1915 au combat de Fresnes-en-Woëvre (Meuse) -Tué à l'ennemi.
Né le 20 mars 1891 à Paris 10e arrondissement
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) : Matricule au Rt : 1150
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 16e arrondissement
====================================================
Journal officiel du 6 septembre 1920 page 13057
42e rég. d'artillerie de campagne.
Attribution de la Médaille militaire
FROISSARD (Henri-Nicolas-Eugène), matricule 2771, maître pointeur : excellent pointeur, faisant son service avec le plus grand calme, même sous un feu violent. Blessé, le 27 août 1914. A été tué glorieusement à son poste, le 30 avril 1915, en servant sa pièce. A été cité.
Journal officiel du 27 avril 1915 page 2626
Médaille militaire
DHEILLY (J.-A.), adjudant-chef au 42e régiment d'artillerie, matricule 10 : sous-officier modèle, déjà ancien de services, très méritant. S'est acquis de nouveaux titres depuis le début de la campagne par sa grande bravoure, son activité et l'énergie qu'il a montrée dans plusieurs circonstances difficiles.
====================================================
La 3e batterie qui avait beaucoup souffert, ayant eu le 30 avril une pièce entière hors de combat (maréchal des logis LAPLANCHE, maître pointeur FROISSART, servant GRASSE tués, deux autres servants blessés grièvement), fut chargée à partir du 1er mai d'assurer le service d'une section contre avions à installer dans les pépinières de Fresnes. L'accident du 30 avait été l'occasion pour le lieutenant RICOME, l'aspirant AVALLE, le maréchal des logis BRULÉ et le médecin auxiliaire POCHARD de faire preuve d'un grand dévouement en enlevant de suite les blessés et en continuant le feu eux-mêmes malgré les obus de 210. Le 1er mai, le chef d'escadron SAYET est blessé à Manheulles, mais refuse d'être évacué.
Le 20 mai, le lieutenant-colonel ALTHOFFER passe à Fresnes une revue du 1er groupe et remet au capitaine BOLZINGER la croix de chevalier de la Légion d'honneur et à l'adjudant-chef DHEILLY la médaille militaire.
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 34)
GRASSE Eugène Marie
Mort pour la France le 30 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 3 janvier 1893 à Aubervilliers - Paris (ex Seine)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 3934
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Maisons-Alfort (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 21 juillet 1916
LAPLANCHE Georges Gabriel Léon
Mort pour la France le 30 avril 1915 au combat de Fresnes-en-Woëvre (Meuse) -Tué à l'ennemi.
Né le 20 mars 1891 à Paris 10e arrondissement
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) : Matricule au Rt : 1150
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 16e arrondissement
====================================================
Journal officiel du 6 septembre 1920 page 13057
42e rég. d'artillerie de campagne.
Attribution de la Médaille militaire
FROISSARD (Henri-Nicolas-Eugène), matricule 2771, maître pointeur : excellent pointeur, faisant son service avec le plus grand calme, même sous un feu violent. Blessé, le 27 août 1914. A été tué glorieusement à son poste, le 30 avril 1915, en servant sa pièce. A été cité.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
En août 1914, le sous-lieutenant RICOME se trouve à la 3e batterie du 42e R.A. sous les ordres du capitaine LE JOINDRE.
Le 1er février 1916, la 2e batterie passe sur la rive gauche à côté de la 4e batterie et est rattachée au 2e groupe. Le 11 février, une section, sous les ordres du lieutenant RICOME, est placée sur la crête de Troyon pour faire barrage devant la gauche de la D. I., dont le front a été prolongé jusqu'à la lisière nord de la clairière de Vaux-lès-Palameix.
Le Lieutenant RICOME fut cité à l'ordre du 3e C. A., pour son action à Verdun en avril 1916.
A cette date, il commande la 7e batterie du 42e régiment d'artillerie.
Journal officiel du 27 juin 1915 page 4314
CITATION à l'ordre de l'armée
RICOME (Georges-Marius), lieutenant au 42e régiment d'artillerie ; a donné depuis le début de la campagne les preuves du plus brillant courage. Blessé une première fois le 27 août, a reçu une nouvelle blessure le 20 avril. Sa batterie se trouvant, pendant la période du 15 au 29 avril, soumise à des bombardements nombreux et violents, a su maintenir le moral de ses servants par son attitude crâne et énergique a par deux fois remplacé à leur poste des pointeurs blessés, afin d'éviter l'interruption du tir.
42e régiment d'artillerie de campagne
Journal officiel du 7 juillet 1918 page 5873
CITATION à l'ordre de l'armée
RICOME (Georges-Marius), capitaine au 42e régiment d'artillerie : au cours des opérations récentes, a fait preuve une fois de plus des belles qualités militaires qu'il n'a cessé de montrer depuis le début de la guerre. Ayant reçu l'ordre de se replier après avoir subi le feu de l'artillerie ennemie qui lui avait incendié un caisson, n'a fait partir que trois caissons et a porté le quatrième en avant pour tirer de plus près sur les Allemands en commandant le feu à la voix.
=====================================================
Journal officiel du 27 juin 1915 page 4315
CITATION à l'ordre de l'armée
POCHARD (Julien), médecin auxiliaire au 42e régiment d'artillerie : médecin d'un dévouement à toute épreuve. S'est à plusieurs reprises et notamment le 8 et le 30 avril porté aux pièces malgré la violence du bombardement pour y soigner les blessés et assurer leur transport au poste de secours.
En août 1914, le sous-lieutenant RICOME se trouve à la 3e batterie du 42e R.A. sous les ordres du capitaine LE JOINDRE.
Le 1er février 1916, la 2e batterie passe sur la rive gauche à côté de la 4e batterie et est rattachée au 2e groupe. Le 11 février, une section, sous les ordres du lieutenant RICOME, est placée sur la crête de Troyon pour faire barrage devant la gauche de la D. I., dont le front a été prolongé jusqu'à la lisière nord de la clairière de Vaux-lès-Palameix.
Le Lieutenant RICOME fut cité à l'ordre du 3e C. A., pour son action à Verdun en avril 1916.
A cette date, il commande la 7e batterie du 42e régiment d'artillerie.
Journal officiel du 27 juin 1915 page 4314
CITATION à l'ordre de l'armée
RICOME (Georges-Marius), lieutenant au 42e régiment d'artillerie ; a donné depuis le début de la campagne les preuves du plus brillant courage. Blessé une première fois le 27 août, a reçu une nouvelle blessure le 20 avril. Sa batterie se trouvant, pendant la période du 15 au 29 avril, soumise à des bombardements nombreux et violents, a su maintenir le moral de ses servants par son attitude crâne et énergique a par deux fois remplacé à leur poste des pointeurs blessés, afin d'éviter l'interruption du tir.
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42e régiment d'artillerie de campagne
Journal officiel du 7 juillet 1918 page 5873
CITATION à l'ordre de l'armée
RICOME (Georges-Marius), capitaine au 42e régiment d'artillerie : au cours des opérations récentes, a fait preuve une fois de plus des belles qualités militaires qu'il n'a cessé de montrer depuis le début de la guerre. Ayant reçu l'ordre de se replier après avoir subi le feu de l'artillerie ennemie qui lui avait incendié un caisson, n'a fait partir que trois caissons et a porté le quatrième en avant pour tirer de plus près sur les Allemands en commandant le feu à la voix.
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Journal officiel du 27 juin 1915 page 4315
CITATION à l'ordre de l'armée
POCHARD (Julien), médecin auxiliaire au 42e régiment d'artillerie : médecin d'un dévouement à toute épreuve. S'est à plusieurs reprises et notamment le 8 et le 30 avril porté aux pièces malgré la violence du bombardement pour y soigner les blessés et assurer leur transport au poste de secours.
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 42e régiment d'artillerie de campagne
42e régiment d'artillerie de campagne
Journal officiel du 16 juin 1915 page 3964
1915/06/16 (A47,N161).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 14 mai 1915.) M. BOLZINGER (L.-Ch.), capitaine au 42e régiment d'artillerie : s'est fait remarquer en toutes circonstances par son énergie et son commandement. S'est particulièrement distingué-dans les combats du 20 au 30 avril où, sous un bombardement continuel, il a dirigé de façon parfaite le tir du groupe qu'il commandait.
Journal officiel du 16 juin 1915 page 3964
1915/06/16 (A47,N161).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 14 mai 1915.) M. BOLZINGER (L.-Ch.), capitaine au 42e régiment d'artillerie : s'est fait remarquer en toutes circonstances par son énergie et son commandement. S'est particulièrement distingué-dans les combats du 20 au 30 avril où, sous un bombardement continuel, il a dirigé de façon parfaite le tir du groupe qu'il commandait.
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Eric ABADIE
Eric ABADIE