GALHAUBAN — Patrouilleur, ex-chalutier espagnol Estremadura (1917~1919).

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Galhauban — Patrouilleur, ex-chalutier espagnol Estremadura (1917~1920).

Le patrouilleur Galhauban, ex-chalutier espagnol Estremadura, fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 25 juillet 1917 au 11 décembre 1918 ;
— du 1er mars au 6 juin 1919.

[• Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 744)].

[Memgam]

Bonjour,

Galhauban, ex Estremadura, chalutier espagnol.
34 t,

6/1917, acheté par la Marine française, pêche de la Loire.
18/3/1920, vendu.

Source : Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean Labayle-Couhat, French waeships of world war I, Ian Allan, 1974.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Rezotel-Maury, 2005.

Cordialement.

[markab]

Bonjour,

Extrait de l"Historique des patrouilles de Bretagne et de la Loire du 1er septembre 1917 à la fin de la Guerre" - Lieutenant de vaisseau AUBIN - Ecole de Guerre navale - session 1923/1924 - GALLICA" :

Annexe 5 :

ESCADRILLE BRETAGNE LOIRE.jpg

A bientôt.

GALHAUBAN

ESCADRILLE BRETAGNE LOIRE.jpg (91.64 Kio) Consulté 450 fois

A bientôt.

[markab]

Bonjour

Une annonce de la vente du navire CALHAUBAN (lire GALHAUBAN) parue dans le journal "L'Echo de Paris" du 1er août 1919 (RetroNews) :

CALHAUBAN L'Echo de Paris 1919-08-01.jpg (221.28 Kio) Consulté 86 fois

A bientôt.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Galhauban — Patrouilleur, ex-chalutier espagnol Estremadura (1917~1920).

Chalutier en bois construit en 1908 à Vigo (Espagne) sous le nom d’Estramadura.

Acquis en Juin 1917 par l’État français. Armé en patrouilleur. De Juillet 1917 jusqu’à la signature de l’armistice avec l’Allemagne, avec les chalutiers Berthic, Crevette, Hermine et Ondine-II, affecté au Groupe de la Loire de l’Escadrille de sur-veillance des pêches de Bretagne et Loire (1), formation com-mandée par le lieutenant de vaisseau Paul Charles Henri WERVERBERGH. (2)

Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 25 juillet 1917 au 11 décembre 1918, puis du 1er mars au 6 juin 1919. (3)

Avec 10 petits chalutiers (Bossoir, Clinfoc, Esturgeon, Étalingure, Hareng, Hermine, Traversière, Trinquette, Truite-I et Zibeline), et 16 autres de plus fort tonnage (Balsamine, Épervier, Étourneau-I, Eurvin, Fourmi, Furet-I, Girafe-II, Héron-I, Iris, Kangourou, Rusé, Lorientais, Œillet, Pingouin-I, Rossignol-I, et Ville-de-Boulogne), mis en vente le 27 août 1919 par le Sous-secrétariat à la liquidation des stocks dans les locaux de la Préfecture maritime de Toulon selon la procédure d’adjudication pu-blique sur soumissions cachetées. (4)

Semble-t-il remis en vente par son acquéreur, le 3 mai 1921, à Lorient, selon la procédure d'enchères par le ministère de maître Pierre CIVEL, courtier maritime établi dans ledit port. (5)

Sort ultérieur indéterminé.

Caractéristiques générales. — Jauge : 42, 31 tx jb et ... tx jn. Dimensions : 18,55 x 4,21 x ... m. Propulsion : Machine à double expansion développant 90 cv ; une hélice. Vitesse : ... nd.

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(1) Lieutenant de vaisseau Georges Olivier Léon AUBIN : « Historique des patrouilles de Bretagne et de la Loire du 1er septembre 1917 à la fin de la guerre », École de guerre navale, Session 1923∽1924, 74 p. + V annexes. ― Spécialement p. 49 et s. + Annexe V.

(2) Lieutenant de vaisseau Pierre Jean RONARC’H : « Historique des patrouilles de Bretagne du 7 avril au 1er septembre 1917 », École de guerre navale, Session 1923∽1924, 59 p. ― Spécialement p. 25 et 26.

(3) Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 744).

(4) La Dépêche de Brest, n° 13.218, Mardi 5 août 1919, p. 4.

L.D.B. 5-VIII-1919 - .JPG (181.37 Kio) Consulté 88 fois

(4) L’Ouest-Éclair — éd. de Caen –, n° 7.387, Mercredi 27 avril 1921, p. 5.

L.O.E. 27-IV-1921 - .jpg (97.15 Kio) Consulté 88 fois

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

• Pierre de BONNEFOUX : « Dictionnaire de la marine à voile », 1856, réédité en fac simile par Re-né BAUDOUIN, Difunat, Paris, 1980, 776 p.

« GALHAUBAN, s. m. Back stay. ― C’est la plus longue des manœuvres dormantes d’un navire ; elle sert à assujettir, par le travers et vers l’arrière, les mâts supérieurs. Les Galhaubans se capèlent, com-me les haubans, sur la tête de ces mâts ; leurs points d’appui inférieur, étant sur les porte-haubans, procurent beaucoup plus de fixité, que ceux des haubans de ces mêmes mâts qui sont au bord des hunes ou des barres ; et ils reçoivent la qualification des mâts auxquels ils sont appliqués ; ainsi : il y a les Galhaubans des mâts de hune, des mâts de perroquet, des mâts de cacatois, ou, en abrégé, les Gal-haubans de hune, de perroquet, de cacatois ; les Galhaubans du mât de perroquet de fougue ou de perroquet de fougue ; les Galhaubans du petit mât de hune, les Galhaubans du mât de cacatois de per-ruche, et ainsi de suite. Les Galhaubans de hune sont généralement ridés à l’aide de ridoirs ; il en est, cependant, qui sont ridés au moyen de poulies afin de pouvoir être facilement largués ou mollis pour les besoins du brasseyage, et qui s’appellent Galhaubans volants. P.p.a.d. voy. HAUBAN. Les Galhauban de perroquet et de cacatois se rident avec de petits caps-de-mouton. Il y a aussi les Galhaubans à croc, c.-à-d.,qui, en cas de mauvais temps, ou d’avaries dans les porte-haubans, sont installés pour s’accro-cher à des boucles placées sur la muraille, elle-même, du navire. Les vaisseaux et les frégates ont, or-dinairement, quatre Galhaubans de chaque bord pour le grand mâts de hune, autant pour le petit mât de hune, trois pour le mât de perroquet de fougue, autant pour les mâts de grand et de petit perro-quet, deux ou même trois pour le mât de perruche, et un ou même deux pour les mâts de cacatois.

La tendance actuelle est de diminuer le nombre des Galhaubans, mais d’en augmenter la grosseur, au point de les avoir aussi gros que les bas haubans : ainsi, quelques nouveaux vaisseaux n’ont, par mât, que deux Galhaubans appelant tout à fait par l’arrière, comme on le voit sur tous les navires de com-merce. — Les Galhaubans à poulie dont il est parlé plus haut ont leur épatement augmenté par l’effet d’un arc-boutant, et leur palan à un garant très long ; il porte sur sa longueur une estope à croc qui sert à transformer le Galhauban en palan de bout de vergue, ce qui s’effectue en crochant cette esto-pe à une autre qui est capelée au bout de la vergue. On s’en sert aussi pour débarquer les embar-cations, et pour hisser les canots les plus légers. Quelquefois, enfin, on bride le premier Galhauban de l’avant au bas mât, à la hauteur du trélingage ; de la sorte, ce Galhauban fait supporter une grande partie de son effort au bord de la hune, et il acquiert beaucoup plus de tension par l’effet de cette bridure. » (op. cit., p. 389)

[markab]

Bonjour Daniel, bonjour à tous,

Je fusionne les deux sujets

A bientôt.