Bonjour à tous,
— BÉCUE Maurice Joseph, né le 22 mars 1896 à Roubaix (Nord), rue d’Inkermann (Registre des actes de naissance de la ville de Roubaix, Année 1896, Vol. I., f° 225, acte n° 878), domicilié en dernier lieu à Croix (– d° –). Sergent-pilote, tué à l’ennemi le 25 septembre 1917 près de Ornes (Meuse) dans un com-bat aérien avec un avion allemand qui avait fait une incursion dans les lignes françaises [Jug. Trib. civ. 1re inst. Lille 15 avr. 1920, transcrit le 18 mai 1920 à Croix (Registre des actes de décès de la commune de Croix, Année 1920, f° 33, acte n° 125)]. Initialement inhumé par les autorités allemandes au cime-tière du Bois de Muzeray, sis près de Loison (Meuse), tombe n° 643 ; corps restitué et réinhumé à Rou-baix. Était dessinateur lors des opérations de recrutement de sa classe.
Classe 1916, Vol. 10, n° 4.654 au recrutement de Lille. Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 17 octobre 1914 à la mairie de Gravelines (Nord) au titre du 28e Régiment d’infanterie ; arrivé au corps le 25 octobre 1914 et soldat de 2e classe ledit jour, matricule n° 6.945. Passé le 25 juin 1915 au 205e Régiment d’infanterie, matricule n° n° 9.502. Passé le 1er février 1916 au 1er Groupe d’aviation, ma-tricule n° 738. Passé le 22 février 1917 au 2e Groupe d’aviation, même matricule. En dernier lieu, af-fecté à l’Escadrille S.P. 229.
• Fils d’Eugène BÉCUE, né le 16 décembre 1868 à Roubaix (Registre des actes de naissance de la ville de Roubaix, Année 1868, f° 778, acte n° 2.851), décédé le 1er novembre 1939 à Anet (Eure-et-Loir), contremaître dans une entreprise de teinturerie. Et de Marie Philomène Alphonsine ORÉLIO, née le 9 février 1870 à Roubaix, décédée le 28 juillet 1946 à Ivry-la-Bataille (Eure) (Registre des actes de nais-sance de la ville de Roubaix, Année 1870, f° 101, acte n° 398), sans profession [Fleuriste (1892)]. Époux ayant contracté mariage à Roubaix, le 28 mai 1892 (Registre des actes de mariage de la ville de Rou-baix, Année 1892, f° 207, acte n° 405). Célibataire.
Distinctions honorifiques posthumes
□ Croix de guerre.
□ Par décret du 14 décembre 1921 (J.O. — Cahier spécial — 20 juill. 1922, p. 2.756 et 2.775), lui fut conférée la Médaille militaire à titre posthume dans les termes suivants : « BÉCUE (Maurice), mle 738, sergent : pilote consciencieux, brave et pleind’allant. Le 25 septembre 1917, poursuivant un avion en-nemi, qui avait fait une incursion dans nos lignes, a trouvé une mort glorieuse en combattant cinq mo-noplans ennemis. A été cité. »
