120e R.I.
J.O. du 13 septembre 1916 page 8128
Médaille militaire
WILMET (Félix-René), matricule 6082, sergent à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : sous-officier très brave, n'hésitant pas à paver de sa personne. A été très grièvement blessé le 21 janvier 1916, au cours d'une patrouille qu'il exécutait dans des circonstances très périlleuses. Amputé de la cuisse gauche.
Cette nomination comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
WILMET (Félix-René)
Né le 6 février 1893 à Pure, canton de Carignan (Ardennes)
Il est courtier en bestiaux dans son village natal. Lors de son passage devant le conseil de révision de Carignan, il est classé dans la 1ère partie de la liste en 1913. Le n° matricule au recrutement : 2269 lui est attribué.
Le jeune homme mesure 1 mètre 65. Il a les cheveux noirs, les yeux bleus, le front haut, le nez rectiligne et le visage plein. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Il est incorporé à compter du 28 novembre 1913 au 120e régiment d'infanterie qui vient de s'installer dans sa totalité à Stenay depuis deux mois pour y tenir garnison. Il reçoit le n° matricule au corps : 6082 et soldat de 2e classe. Avec son régiment, il participe dès juillet 1914 à la couverture des frontières. Ses camarades et lui seront immédiatement engagé dans les premiers engagements. Se seront les combat de Mangiennes, Bellefontaine en Belgique, la retraite (Marne) jusqu'à Sermaize-les-Bains puis l'Argonne. Il est blessé le 17 octobre 1914 au Bois de la Gruerie - plaie bras droit par balle. Il est nommé caporal, le 23 décembre 1914, alors que le 120e se bat toujours au Bois de la Gruerie puis sergent le 13 mars 1915.
Blessé grièvement le 21 janvier 1916, à la cote 369, par éclat d'obus, il doit être amputé de la cuisse gauche.
120e et 320e RI
Re: 120e et 320e RI
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e R.I.
Journal officiel du 14 décembre 1915 page 9179
Médaille militaire pour les militaires suivants :
CRÉTON (Henri-Désiré), matricule 8092, soldat à la 12e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat intrépide qui a toujours fait vaillamment son devoir. Grièvement blessé le 10 juin 1915. Amputé du bras gauche.
DEHAYE (Fernand-Arthur), matricule 4560, sergent à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : excellent sous-officier, apprécié de ses chefs et d'une belle conduite au feu. Très grièvement blessé le 11 décembre 1914. Amputé de l'avant-bras gauche.
DEVAUX (André-Nicolas), matricule 10596, soldat à la 3e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat discipliné et brave au feu. Blessé à l'attaque du 11 avril 1915. Amputé du bras gauche.
LE CLAIRE (Edouard Julien-Marie), matricule 9382, soldat à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat plein d'entrain et d'une belle attitude au feu. Grièvement blessé le 2 mars 1915. Perte de l'œil gauche.
MAHÉ (Félix-Joseph), matricule 10930, soldat à la 7e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat méritant qui a toujours fait bravement son devoir. Grièvement blessé le 21 juillet 1915. Perte de l'œil gauche.
PARGAT (Ernest-Marie), matricule 44058, soldat à la 1ère compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat énergique et d'un courage réputé. Blessé le 18 mars 1915. Hémiplégie gauche.
MELOTTE (Marius-Florian-Jules), matricule 6152, soldat à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat d'un moral bien trempé et plein d'entrain. Blessé le 22 août 1914, a été atteint le 22 novembre 1914, au cours d'une charge à la baïonnette d'une blessure grave. Perte de l'usage du bras droit.
NONNON (Edmond Jules), matricule 4759, sergent au 120e régiment d'infanterie, 12e compagnie : a montré, au cours des combats d'août 1914, de belles qualités d'énergie et de courage. A été très grièvement blessé le 22 août 1914. Amputé de la jambe gauche.
Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Journal officiel du 14 décembre 1915 page 9179
Médaille militaire pour les militaires suivants :
CRÉTON (Henri-Désiré), matricule 8092, soldat à la 12e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat intrépide qui a toujours fait vaillamment son devoir. Grièvement blessé le 10 juin 1915. Amputé du bras gauche.
DEHAYE (Fernand-Arthur), matricule 4560, sergent à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : excellent sous-officier, apprécié de ses chefs et d'une belle conduite au feu. Très grièvement blessé le 11 décembre 1914. Amputé de l'avant-bras gauche.
DEVAUX (André-Nicolas), matricule 10596, soldat à la 3e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat discipliné et brave au feu. Blessé à l'attaque du 11 avril 1915. Amputé du bras gauche.
LE CLAIRE (Edouard Julien-Marie), matricule 9382, soldat à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat plein d'entrain et d'une belle attitude au feu. Grièvement blessé le 2 mars 1915. Perte de l'œil gauche.
MAHÉ (Félix-Joseph), matricule 10930, soldat à la 7e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat méritant qui a toujours fait bravement son devoir. Grièvement blessé le 21 juillet 1915. Perte de l'œil gauche.
PARGAT (Ernest-Marie), matricule 44058, soldat à la 1ère compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat énergique et d'un courage réputé. Blessé le 18 mars 1915. Hémiplégie gauche.
MELOTTE (Marius-Florian-Jules), matricule 6152, soldat à la 5e compagnie du 120e régiment d'infanterie : soldat d'un moral bien trempé et plein d'entrain. Blessé le 22 août 1914, a été atteint le 22 novembre 1914, au cours d'une charge à la baïonnette d'une blessure grave. Perte de l'usage du bras droit.
NONNON (Edmond Jules), matricule 4759, sergent au 120e régiment d'infanterie, 12e compagnie : a montré, au cours des combats d'août 1914, de belles qualités d'énergie et de courage. A été très grièvement blessé le 22 août 1914. Amputé de la jambe gauche.
Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e régiment d'infanterie
Extraits d'une lettre de Julien DEUDON, soldat au 120e d'infanterie, alors qu'il se trouve au Bois de la Gruerie avec son régiment.
"Le Mardi 8 décembre 1914
Ma chère Jeanne,
Je suis au repos depuis ce matin à Florent, et nous n'avons pas eu de meilleur temps pour redescendre que quand nous avons monté, mais là en arrivant nous avons pu changer de linge.
Ma santé est toujours bonne.../...
Andrée me demande ce que sont devenus les gens dont elle me donne les noms : Louis BONNELLE *, Georges DUPONT ; Messieurs CARRÉ, LEROY et MÉDÉ sont toujours là, mais quand (sic) à SAVART, il a été fait prisonnier il y a un peu de temps.../...
Meurisse est toujours en bonne santé... Il reçoit assez fréquemment des nouvelles de sa femme et le temps lui semble un peu moins long...
Ton frère qui t'aime Julien"
Sources : Lettre de Julien Deudon adressée à sa soeur Jeanne Pillon deux mois avant d'être tué au combat dans la Marne 134J171 Archives de la Somme
===============================================================
DEUDON Julien
Né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme)
Cultivateur de profession dans son village natal, il possède un degré d'instruction correct (niveau 3) comme le montre sa correspondance. Il mesure 1 mètre 63, il a les cheveux châtain clair, les yeux gris, le font vertical, le nez cave, le teint coloré et le visage ovale.
Le conseil de révision le juge apte pour le service et lui attribue le n° matricule 37 au recrutement. Parti de chez lui le 7 octobre 1911, il est incorporé le même jour au 67e régiment d'infanterie - n° matricule au corps 2722. Nommé caporal le 27 septembre 1912, il retourne dans ses foyers le 8 novembre (1912 ou plutôt 1913) avec un certificat de bonne conduite en poche.
A l'annonce du décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale, affiché sur le mur de la mairie d'Andechy, le 1er août 1914, il se prépare pour rejoindre, dès le lendemain 2 août, le dépôt du régiment d'infanterie de Péronne à la caserne Foy, le 120e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 06211.
Il part en renfort pour gagner son régiment aux armées à une date inconnue. A-t-il connu la retraite vers la Marne, les combats de Sermaize ? En tout état de cause, il est présent au Bois de la Gruerie, en Argonne au cours de l'automne.
Décédé à l'ambulance N° 8 de Sainte-Menehould le 20 janvier 1915 8 février 1915 [feuillet matricule] - Avis ministériel du 11 février 1915 "Mort pour la France"
https://archives.somme.fr/ark:/58483/f0 ... 32d9e5a942
Sources : Deudon, Julien, né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme), classe 1910, matricule n° 37, Bureau de recrutement de Péronne 1R1022 Archives de la Somme
Julien DEUDON
Mort pour la France le 20 janvier 1915 à Sainte-Menehould - AMBULANCE N°8 (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme)
24 ans et 8 mois
caporal au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
N°matricule au corps : 06211
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 37
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Andechy (Somme) le 21 juin 1920
Journal officiel du 1er septembre 1922 (10 septembre 1922 corrigé) page 3572
Médaille militaire
120e régiment d'infanterie
DEUDON (Julien), matricule 06211, caporal : brave caporal. Mort glorieusement pour la France, le 20 janvier 1915, des suites de ses blessures reçues au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il existe donc un doute sur la date de décès exacte de Julien DEUDON. Seule la transcription de décès sur le registre d'état civil d'Andechy serait à même d'éclaircir cette incertitude.
==========================================================
* S'agit-il de BONELLE Eugène Louis de la classe 1901 ? Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale, il arrive au corps à Péronne, le 12 août 1914. Il part en renfort le 27 août 1914 au 120e R.I. Il est évacué blessé, le 22 novembre 1914, au Bois de la Gruerie, plaie par balle au bras gauche.
Sources :
BONELLE, Eugène Louis Hector, né le 13 juillet 1881 à Andechy (Somme), classe 1901, matricule n° 160, Bureau de recrutement de Péronne 1R941 Archives de la Somme
Extraits d'une lettre de Julien DEUDON, soldat au 120e d'infanterie, alors qu'il se trouve au Bois de la Gruerie avec son régiment.
"Le Mardi 8 décembre 1914
Ma chère Jeanne,
Je suis au repos depuis ce matin à Florent, et nous n'avons pas eu de meilleur temps pour redescendre que quand nous avons monté, mais là en arrivant nous avons pu changer de linge.
Ma santé est toujours bonne.../...
Andrée me demande ce que sont devenus les gens dont elle me donne les noms : Louis BONNELLE *, Georges DUPONT ; Messieurs CARRÉ, LEROY et MÉDÉ sont toujours là, mais quand (sic) à SAVART, il a été fait prisonnier il y a un peu de temps.../...
Meurisse est toujours en bonne santé... Il reçoit assez fréquemment des nouvelles de sa femme et le temps lui semble un peu moins long...
Ton frère qui t'aime Julien"
Sources : Lettre de Julien Deudon adressée à sa soeur Jeanne Pillon deux mois avant d'être tué au combat dans la Marne 134J171 Archives de la Somme
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DEUDON Julien
Né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme)
Cultivateur de profession dans son village natal, il possède un degré d'instruction correct (niveau 3) comme le montre sa correspondance. Il mesure 1 mètre 63, il a les cheveux châtain clair, les yeux gris, le font vertical, le nez cave, le teint coloré et le visage ovale.
Le conseil de révision le juge apte pour le service et lui attribue le n° matricule 37 au recrutement. Parti de chez lui le 7 octobre 1911, il est incorporé le même jour au 67e régiment d'infanterie - n° matricule au corps 2722. Nommé caporal le 27 septembre 1912, il retourne dans ses foyers le 8 novembre (1912 ou plutôt 1913) avec un certificat de bonne conduite en poche.
A l'annonce du décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale, affiché sur le mur de la mairie d'Andechy, le 1er août 1914, il se prépare pour rejoindre, dès le lendemain 2 août, le dépôt du régiment d'infanterie de Péronne à la caserne Foy, le 120e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 06211.
Il part en renfort pour gagner son régiment aux armées à une date inconnue. A-t-il connu la retraite vers la Marne, les combats de Sermaize ? En tout état de cause, il est présent au Bois de la Gruerie, en Argonne au cours de l'automne.
Décédé à l'ambulance N° 8 de Sainte-Menehould le 20 janvier 1915 8 février 1915 [feuillet matricule] - Avis ministériel du 11 février 1915 "Mort pour la France"
https://archives.somme.fr/ark:/58483/f0 ... 32d9e5a942
Sources : Deudon, Julien, né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme), classe 1910, matricule n° 37, Bureau de recrutement de Péronne 1R1022 Archives de la Somme
Julien DEUDON
Mort pour la France le 20 janvier 1915 à Sainte-Menehould - AMBULANCE N°8 (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 20 juin 1890 à Andechy (Somme)
24 ans et 8 mois
caporal au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
N°matricule au corps : 06211
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 37
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Andechy (Somme) le 21 juin 1920
Journal officiel du 1er septembre 1922 (10 septembre 1922 corrigé) page 3572
Médaille militaire
120e régiment d'infanterie
DEUDON (Julien), matricule 06211, caporal : brave caporal. Mort glorieusement pour la France, le 20 janvier 1915, des suites de ses blessures reçues au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il existe donc un doute sur la date de décès exacte de Julien DEUDON. Seule la transcription de décès sur le registre d'état civil d'Andechy serait à même d'éclaircir cette incertitude.
==========================================================
* S'agit-il de BONELLE Eugène Louis de la classe 1901 ? Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale, il arrive au corps à Péronne, le 12 août 1914. Il part en renfort le 27 août 1914 au 120e R.I. Il est évacué blessé, le 22 novembre 1914, au Bois de la Gruerie, plaie par balle au bras gauche.
Sources :
BONELLE, Eugène Louis Hector, né le 13 juillet 1881 à Andechy (Somme), classe 1901, matricule n° 160, Bureau de recrutement de Péronne 1R941 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e RI
Patronyme LELIÈVRE soldats au 120e d'infanterie
1)
LELIÈVRE Édouard Auguste Eugène
Né le 17 mars 1892 à Bonningues-lès-Ardres
Fils de feu Elie LELIÈVRE et de LEROY Cléonice, domiciliés à Calais au 12, rue Duguay-Trouin
Journalier, il réside à Calais au moment de sa présentation devant le conseil de révision ce Calais S.E. Le n° matricule 1627 lui est alors attribué.
Le jeune homme de 22 ans a les cheveux châtain clair, les yeux bleus, le front large, le busqué long et le visage rond. Il mesure 1 mètre 63 et possède un degré d'instruction de niveau 3.
Il est incorporé au 120e régiment d'infanterie à Stenay, où le régiment vient d'arriver pour tenir garnison, le 9 octobre 1913, immatriculé sous le n° au corps : 4788 et soldat de 2e classe.
Décédé le 17 décembre 1914 des suites de blessures de guerre au Bois de la Gruerie (Marne).
Un secours de 150 francs est accordé à la mère, le 7 juin 1915
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais - cote 1r_9311
Lelièvre Edouard Auguste Eugène Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Omer - N° matricule au recrutement : 1627
Edouard Auguste Eugène LELIÈVRE
Mort pour la France le 17 décembre 1914 à Vienne-le-Château - Bois de la Gruerie, (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 17 mars 1892 à Bonningues-lès-Ardres (Pas-de-Calais)
22 ans et 9 mois
Grade : soldat de 2e classe au
120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1912 - Bureau de recrutement : Saint-Omer (Pas-de-Calais) : Matricule au Rt : 1627
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 23 mars 1917 par le tribunal de Boulogne-sur-Mer
Jugement transcrit le 1er mai 1917
Lieu de transcription du décès : Calais (Pas-de-Calais)
A la fin de l'année 1913 ou au cours du 1er trimestre 1914 il transmet une carte-photo à des membres de sa famille.
2)
LELIÈVRE Henri Jean Louis Auguste
Né le 1er août 1892 à Crémarest, canton de Desvres (Pas-de-Calais)
Fils de Jean-Baptiste Louis LELIEVRE et de LECLERCQ Marie Louise Martine, domiciliés à Crémarest
Le N° matricule au recrutement 2655 lui est attribué lors de son passage devant le conseil de révision de Desvres en 1913
Signalement : cheveux blond foncé, yeux gris, front moyen, nez busqué, visage rond ; il mesure 1 mètre 69. Son degré d'insqtruction est estimé au niveau 3
Il est incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1913 à Stenay où il arrive le même jour. Soldat de 2e classe, le matricile 4828 au corps lui est donné à son arrivée.
Il décède le 30 septembre 1914 à l'hôpital Binot à Cosne de maladie.
Un secours de 150 francs est accordé au père le 16 août 1915.
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais - cote 1r_9313
Henri Jean Louis Auguste LELIÈVRE
Mort pour la France le 30 septembre 1914 à Cosne-Cours-sur-Loire - A l'hôpital Binot, Nièvre) - Maladie en service : pneumonie.
Né le 1er août 1892 à Crémarest (Pas-de-Calais)
22 ans, 1 mois et 29 jours
soldat de 2e classe au
120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1912 : Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au Rt : 2655
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Crémarest (Pas-de-Calais)
Lelièvre Henri Jean Louis Auguste Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Omer - N° matricule au recrutement : 2655
Patronyme LELIÈVRE soldats au 120e d'infanterie
1)
LELIÈVRE Édouard Auguste Eugène
Né le 17 mars 1892 à Bonningues-lès-Ardres
Fils de feu Elie LELIÈVRE et de LEROY Cléonice, domiciliés à Calais au 12, rue Duguay-Trouin
Journalier, il réside à Calais au moment de sa présentation devant le conseil de révision ce Calais S.E. Le n° matricule 1627 lui est alors attribué.
Le jeune homme de 22 ans a les cheveux châtain clair, les yeux bleus, le front large, le busqué long et le visage rond. Il mesure 1 mètre 63 et possède un degré d'instruction de niveau 3.
Il est incorporé au 120e régiment d'infanterie à Stenay, où le régiment vient d'arriver pour tenir garnison, le 9 octobre 1913, immatriculé sous le n° au corps : 4788 et soldat de 2e classe.
Décédé le 17 décembre 1914 des suites de blessures de guerre au Bois de la Gruerie (Marne).
Un secours de 150 francs est accordé à la mère, le 7 juin 1915
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais - cote 1r_9311
Lelièvre Edouard Auguste Eugène Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Omer - N° matricule au recrutement : 1627
Edouard Auguste Eugène LELIÈVRE
Mort pour la France le 17 décembre 1914 à Vienne-le-Château - Bois de la Gruerie, (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 17 mars 1892 à Bonningues-lès-Ardres (Pas-de-Calais)
22 ans et 9 mois
Grade : soldat de 2e classe au
120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe : 1912 - Bureau de recrutement : Saint-Omer (Pas-de-Calais) : Matricule au Rt : 1627
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 23 mars 1917 par le tribunal de Boulogne-sur-Mer
Jugement transcrit le 1er mai 1917
Lieu de transcription du décès : Calais (Pas-de-Calais)
A la fin de l'année 1913 ou au cours du 1er trimestre 1914 il transmet une carte-photo à des membres de sa famille.
2)
LELIÈVRE Henri Jean Louis Auguste
Né le 1er août 1892 à Crémarest, canton de Desvres (Pas-de-Calais)
Fils de Jean-Baptiste Louis LELIEVRE et de LECLERCQ Marie Louise Martine, domiciliés à Crémarest
Le N° matricule au recrutement 2655 lui est attribué lors de son passage devant le conseil de révision de Desvres en 1913
Signalement : cheveux blond foncé, yeux gris, front moyen, nez busqué, visage rond ; il mesure 1 mètre 69. Son degré d'insqtruction est estimé au niveau 3
Il est incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1913 à Stenay où il arrive le même jour. Soldat de 2e classe, le matricile 4828 au corps lui est donné à son arrivée.
Il décède le 30 septembre 1914 à l'hôpital Binot à Cosne de maladie.
Un secours de 150 francs est accordé au père le 16 août 1915.
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais - cote 1r_9313
Henri Jean Louis Auguste LELIÈVRE
Mort pour la France le 30 septembre 1914 à Cosne-Cours-sur-Loire - A l'hôpital Binot, Nièvre) - Maladie en service : pneumonie.
Né le 1er août 1892 à Crémarest (Pas-de-Calais)
22 ans, 1 mois et 29 jours
soldat de 2e classe au
120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1912 : Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au Rt : 2655
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Crémarest (Pas-de-Calais)
Lelièvre Henri Jean Louis Auguste Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Omer - N° matricule au recrutement : 2655
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
320e RI
JOBART ou JOBARD (Camille-Jules)
soldat à la 22e Cie du 320e régiment d'infanterie
Blessé le 7 juin 1916 - région de Verdun - sous-secteur des Carrières
Journal officiel du 27 septembre 1916 page 8516
CITATION à l'ordre de l'armée
(ordre du 11 juillet 1916)
JOBART (Camille-Jules) matricule 015795, soldat à la 22e compagnie du 320e régiment d'infanterie : ayant perdu, sa direction alors qu'il venait ravitailler dans la nuit une fraction de première ligne, s'est heurté à une patrouille ennemie sur laquelle il a ouvert le feu. Grièvement blessé par une balle, est tombé et a été fait prisonnier. A profité le jour suivant de ce que l'ennemi subissait un tir violent de notre artillerie pour tromper sa surveillance et rallier sa compagnie après avoir rampé plusieurs heures entre les deux lignes.
J.O. du 16 décembre 1916 page 10836
Errata au Journal officiel du 27 septembre 1916
Page 8516, 2e colonne, 8e citation, « Jobart (Camille-Jules), soldat au 320e rég. d'infanterie», lire : « Jobard (Camille-Jules) »
Cette citation est reprise dans l'Historique du 320ème régiment d'infanterie (page 12) - Librairie Chapelot (Paris)
Voici maintenant la citation du soldat JOBART, qui prouve que les poilus se sont montrés dignes de leur chef :
Le Général commandant la XIe Armée cite à l'ordre de l'Armée :
JOBART (Camille), soldat à la 22e compagnie du 320e R. I. :
Ayant perdu sa direction alors qu'il venait ravitailler une fraction de première ligne, s'est heurté à une patrouille ennemie sur laquelle il a ouvert le feu. Grièvement blessé par une balle, est tombé et a été prisonnier. A profité, le jour suivant, de ce que l'ennemi subissait un violent bombardement de notre artillerie pour tromper sa surveillance et rallier sa compagnie après avoir rampé plusieurs heures entre les deux lignes.
JOBARD Camille Jules
Né le 2 octobre 1883 à Ouvans (Doubs)
fils de Isidore JOBARD (disparu) et de Alvina LAMBELIN, domiciliés à Saint-Denis, 31, impasse Chaudron.
Profession : chauffeur
En 1910 comme en 1929, il demeure à Pantin au 29, rue des 7 Arpents.
Signalement : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front étroit, nez et bouche : moyen, menton étroit, visage rond. Il mesure 1 mètre 64. (son degré d'instruction n'est pas précisé).
Affecté au régiment d'infanterie de Péronne - Saint-Denis - 120e régiment d'infanterie.
Du 29 août au 19 septembre 1910 puis du 14 au 30 mai 1912, il avait effectué des périodes d'exercices au sein du 120e R.I.
Il est rappelé à l'activité le 3 août 1914 et rejoint le 120e d'infanterie à la mobilisation, N° matricule au corps : 015795.
Blessure : Blessé le 7 juin 1916 au Bois de Vaux-Chapitre - séton par balle, entrée au moignon de l'épaule gauche, sortie dans la fosse sous-épineuse, fracture clavicule gauche.
Décorations : Médaille militaire - Croix de guerre avec palme
Décoré de la Médaille militaire pour la citation suivante ... (voir ci-dessus)
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
JOBARD Camille Jules - matricule 4045 - D4R1 1202
JOBART ou JOBARD (Camille-Jules)
soldat à la 22e Cie du 320e régiment d'infanterie
Blessé le 7 juin 1916 - région de Verdun - sous-secteur des Carrières
Journal officiel du 27 septembre 1916 page 8516
CITATION à l'ordre de l'armée
(ordre du 11 juillet 1916)
JOBART (Camille-Jules) matricule 015795, soldat à la 22e compagnie du 320e régiment d'infanterie : ayant perdu, sa direction alors qu'il venait ravitailler dans la nuit une fraction de première ligne, s'est heurté à une patrouille ennemie sur laquelle il a ouvert le feu. Grièvement blessé par une balle, est tombé et a été fait prisonnier. A profité le jour suivant de ce que l'ennemi subissait un tir violent de notre artillerie pour tromper sa surveillance et rallier sa compagnie après avoir rampé plusieurs heures entre les deux lignes.
J.O. du 16 décembre 1916 page 10836
Errata au Journal officiel du 27 septembre 1916
Page 8516, 2e colonne, 8e citation, « Jobart (Camille-Jules), soldat au 320e rég. d'infanterie», lire : « Jobard (Camille-Jules) »
Cette citation est reprise dans l'Historique du 320ème régiment d'infanterie (page 12) - Librairie Chapelot (Paris)
Voici maintenant la citation du soldat JOBART, qui prouve que les poilus se sont montrés dignes de leur chef :
Le Général commandant la XIe Armée cite à l'ordre de l'Armée :
JOBART (Camille), soldat à la 22e compagnie du 320e R. I. :
Ayant perdu sa direction alors qu'il venait ravitailler une fraction de première ligne, s'est heurté à une patrouille ennemie sur laquelle il a ouvert le feu. Grièvement blessé par une balle, est tombé et a été prisonnier. A profité, le jour suivant, de ce que l'ennemi subissait un violent bombardement de notre artillerie pour tromper sa surveillance et rallier sa compagnie après avoir rampé plusieurs heures entre les deux lignes.
JOBARD Camille Jules
Né le 2 octobre 1883 à Ouvans (Doubs)
fils de Isidore JOBARD (disparu) et de Alvina LAMBELIN, domiciliés à Saint-Denis, 31, impasse Chaudron.
Profession : chauffeur
En 1910 comme en 1929, il demeure à Pantin au 29, rue des 7 Arpents.
Signalement : cheveux et sourcils bruns, yeux gris, front étroit, nez et bouche : moyen, menton étroit, visage rond. Il mesure 1 mètre 64. (son degré d'instruction n'est pas précisé).
Affecté au régiment d'infanterie de Péronne - Saint-Denis - 120e régiment d'infanterie.
Du 29 août au 19 septembre 1910 puis du 14 au 30 mai 1912, il avait effectué des périodes d'exercices au sein du 120e R.I.
Il est rappelé à l'activité le 3 août 1914 et rejoint le 120e d'infanterie à la mobilisation, N° matricule au corps : 015795.
Blessure : Blessé le 7 juin 1916 au Bois de Vaux-Chapitre - séton par balle, entrée au moignon de l'épaule gauche, sortie dans la fosse sous-épineuse, fracture clavicule gauche.
Décorations : Médaille militaire - Croix de guerre avec palme
Décoré de la Médaille militaire pour la citation suivante ... (voir ci-dessus)
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
JOBARD Camille Jules - matricule 4045 - D4R1 1202
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e R.I.
Platon Félix PRACHE
Mort pour la France le 17 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 janvier 1887 à Estrées-Deniécourt (Somme) Tué à l'ennemi.
28 ans, 2 mois et 8 jours
sergent au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 429
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 26 juillet 1918 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Paris mairie du 14e arrondissement, le 26 août 1918.
"Vu la signification à nous faite le deux septembre mil neuf cent dix-huit, nous, Alfred Vanelle, adjoint au maire, avons transcrt intégralement le jugement suivant : République fançaise - au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance du département de la Seine, séant au Palais de Justice à Paris a rendu le vingt-six juillet mil neuf cent dix-huit, en la chambre du conseil, le jugement dont la teneur suit : Par ces motifs dit et déclare que le dix-sept mars mil neuf cent quinze est décédé des suites de ses blessures à Mesnil-les-Hurlus (Marne), PRACHE Platon Félix, sergent au 120e régiment d'infanterie, né à Estrées-Deniécourt (Somme) le neuf janvier mil huit cent quatre-vingt-sept, fils de feu Jean-Baptiste PRACHE et de Marie Amélie HATTÉ, célibataire, domicilié en dernier lieu à Paris, rue Beaunier, 15, quatorzième arrondissement, le dit PRACHE Platon Félix "Mort pour la France"...
Sources : Archives de la ville de Paris - cote 14D 297
16 juillet 1918 (acte n° 480) au 22 novembre 1918 (acte n° 723)
mairie du 14e arrondissement
registre des Décès
N.B.
Les archives départementales de la Somme ne conservent aucun feuillet matricule à son nom.
Platon Félix PRACHE
Mort pour la France le 17 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 janvier 1887 à Estrées-Deniécourt (Somme) Tué à l'ennemi.
28 ans, 2 mois et 8 jours
sergent au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 429
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 26 juillet 1918 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Paris mairie du 14e arrondissement, le 26 août 1918.
"Vu la signification à nous faite le deux septembre mil neuf cent dix-huit, nous, Alfred Vanelle, adjoint au maire, avons transcrt intégralement le jugement suivant : République fançaise - au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance du département de la Seine, séant au Palais de Justice à Paris a rendu le vingt-six juillet mil neuf cent dix-huit, en la chambre du conseil, le jugement dont la teneur suit : Par ces motifs dit et déclare que le dix-sept mars mil neuf cent quinze est décédé des suites de ses blessures à Mesnil-les-Hurlus (Marne), PRACHE Platon Félix, sergent au 120e régiment d'infanterie, né à Estrées-Deniécourt (Somme) le neuf janvier mil huit cent quatre-vingt-sept, fils de feu Jean-Baptiste PRACHE et de Marie Amélie HATTÉ, célibataire, domicilié en dernier lieu à Paris, rue Beaunier, 15, quatorzième arrondissement, le dit PRACHE Platon Félix "Mort pour la France"...
Sources : Archives de la ville de Paris - cote 14D 297
16 juillet 1918 (acte n° 480) au 22 novembre 1918 (acte n° 723)
mairie du 14e arrondissement
registre des Décès
N.B.
Les archives départementales de la Somme ne conservent aucun feuillet matricule à son nom.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e régiment d'infanterie
Journal officiel du 10 décembre 1920 page 20299
MINISTERE DE LA GUERRE
Le ministre de la marine, ministre de la guerre par intérim, Vu la loi du 15 juin 1920, Arrête : Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'hnnncnr et de la médaille militaire, à compter du 16 juin 1920, les militaires de la réserve et de l'armée territoriale dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR
pour chevalier
BLANCHEMANCHE (Jules), lieutenant au 120e régiment d'infanterie : bon officier, brave et plein de sang-froid. S'est particulièrement distingué en 1918, sur l'Ourcq et la Marne. Nombreuses citations.
Journal officiel du 10 décembre 1920 page 20299
MINISTERE DE LA GUERRE
Le ministre de la marine, ministre de la guerre par intérim, Vu la loi du 15 juin 1920, Arrête : Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'hnnncnr et de la médaille militaire, à compter du 16 juin 1920, les militaires de la réserve et de l'armée territoriale dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR
pour chevalier
BLANCHEMANCHE (Jules), lieutenant au 120e régiment d'infanterie : bon officier, brave et plein de sang-froid. S'est particulièrement distingué en 1918, sur l'Ourcq et la Marne. Nombreuses citations.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e régiment d'infanterie
Marcel Louis Charles MARCUS
Mort pour la France le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 22 décembre 1889 à Paris (ex Seine)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine (6e Bureau) (75) - Matricule au recrutement : 419
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 7 novembre 1919 par le tribunal civil de la Seine
Acte transcrit le 17 décembre 1919 à Paris (17e arrondissement).
Voir plus bas
Il figure dans la composition du régiment lors de sa mise en route fin juillet 1914. Il appartient à la 6e compagnie du 2e bataillon du 120e R.I.
Les officiers de cette ompagnie sont :
Capitaine BEZY, commandant la Cie
lieutenant LOUIS
sous-lieutenant MARCUS
Sources : 120e régiment d'infanterie : J.M.O. cote 26 N 683/5
J.M.O. du 26 juillet 1914 au 24 avril 1916 (page 5)
================================================================
Journal officiel du 4 janvier 1923 page 97
Le ministre de la guerre et des pensions,
Vu le décret du 1er octobre 1918 ;
Vu la loi du 15 juin 1920,
Arrête: article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur à titre Posthume, les militaires dont les noms suivent :
...
120e régiment d'infanterie
MARCUS (Marcel-Louis-Charles), matricule 419, lieutenant : officier très actif et très brave, s'est brillamment distingué dans les combats de Sermaize, en septembre 1914, où il a été blessé. Blessé mortellement, le 23 octobre, au cours d'un combat acharné, en Argonne, après avoir tenu pendant plusieurs jours un saillant dangereux. A été cité.
================================================================
MARCUS Marcel Louis Charles est né dans le 18e arrondissement de Paris le 22 décembre 1889. Dans sa vingtième année alors qu'il est étudiant il se présente devant le conseil de révision du 17e arrondissement. Il vit alors chez ses parents au Bastion 40, boulevard Bessières.
Son signalement nous le décrit comme un jeune homme d'un mètre 78 ossédant un degré d'instruction élevé de niveau 5. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris vert, le front ordinaire, les nez et bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il se voit attribué le n° matricule au recrutement 1800.
Engagé volontaire pour quatre ans le 7 octobre 1910 à Paris (18e A.) pour le 33e régiment d'infanterie, en vertu de l'article 23 de la loi comme élève admis à l'École spéciale militaire.
Arrivé au corps et soldat de 2e classe le lendemain 8 octobre. Il est nommé caporal le 15 février 1911. Passé à l'École spéciale militaire le 7 octobre 1911 et aspirant le dit jour. Promu au grade de sous-lieutenant par décret du 13 juillet 1913 et affecté au 120e régiment d'infanterie par décision ministérielle du même jour. Lieutenant le 1er septembre 1914 à titre temporaire par décision ministérielle du 16 septembre 1914, par application du décret du 26 août 1914 pour prendre rang du 1er août 1914 (J.O. du 18 septembre 1914. Blessé le 17 septembre 1914 à Rocourt (???) - Blessé le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie (nature blessure inconnue).
Disparu le 23 soctobre 1914 à la Gruerie - Promu capitaine à titre temporaine à compter du 24 juin 1916 (décret du 26 juin 1916). Cette promotion semble singulière alos qu'il est décédé depuis vingt mois. (???)
Tué le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie - avis ministériel du 16 février 1920 d'après jugement déclaratif du 7 novembre 1919.
CITATION : cité à l'ordre de l'armée N° 46 du 21 octobre 1915
"Officier très actif et très brave. S'est brillament distingué dans les combats de Sermaize en septembre 1914 où il a été blessé. Blessé une deuxième fois le 23 octobre au cours d'un combat acharné en Argonne après avoir tenu pendant plusieurs jours un saillant dangereux.
Croix de guerre avec palme.
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
cote D4R1 1546
MARCUS Marcel Louis Charles né le 22/12/1889 département Seine
"Acte établi en exécution d'un jugement du tribunal civil de premère instance du département de la Seine séant au Palais de Justice du sept novembre mil neuf cent dix-neuf le vingt-trois octobre mil neuf cent quatorze est décédé des suites de ses blessures au Bois de la Grurie (sic) (Marne) MARCUS Marcel Louis Charles lieutenant au cent vingtième régiment d'infanterie décoré de la Croix de guerre avec palme né à Paris 18e arrondissement le vingt-deux décembre mil huit cent quatre-vingt-neuf fils légitime de MARCUS François et de FOURNIER Adeline Augustine célibataire domicilié en dernier lieu à Paris 34 boulevard Ney 18e arrondissement ledit MARCUS Marcel Louis Charles "Mort pour la France" - Dressé le vingt-quatre décembre mil neuf cent dix-neuf par nous Alfred Besnard adjoint au maire du 18e arrondissement de Paris chevalier de la Légion d'honneur."
Sources : archives de la ville de Paris - Etat civil du 18e arrondissement - Décès
Transcription de décès année 1919 - 18e arrondissement de Paris 18D 289bis (page4/20)
Marcel Louis Charles MARCUS
Mort pour la France le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 22 décembre 1889 à Paris (ex Seine)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine (6e Bureau) (75) - Matricule au recrutement : 419
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 7 novembre 1919 par le tribunal civil de la Seine
Acte transcrit le 17 décembre 1919 à Paris (17e arrondissement).
Voir plus bas
Il figure dans la composition du régiment lors de sa mise en route fin juillet 1914. Il appartient à la 6e compagnie du 2e bataillon du 120e R.I.
Les officiers de cette ompagnie sont :
Capitaine BEZY, commandant la Cie
lieutenant LOUIS
sous-lieutenant MARCUS
Sources : 120e régiment d'infanterie : J.M.O. cote 26 N 683/5
J.M.O. du 26 juillet 1914 au 24 avril 1916 (page 5)
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Journal officiel du 4 janvier 1923 page 97
Le ministre de la guerre et des pensions,
Vu le décret du 1er octobre 1918 ;
Vu la loi du 15 juin 1920,
Arrête: article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur à titre Posthume, les militaires dont les noms suivent :
...
120e régiment d'infanterie
MARCUS (Marcel-Louis-Charles), matricule 419, lieutenant : officier très actif et très brave, s'est brillamment distingué dans les combats de Sermaize, en septembre 1914, où il a été blessé. Blessé mortellement, le 23 octobre, au cours d'un combat acharné, en Argonne, après avoir tenu pendant plusieurs jours un saillant dangereux. A été cité.
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MARCUS Marcel Louis Charles est né dans le 18e arrondissement de Paris le 22 décembre 1889. Dans sa vingtième année alors qu'il est étudiant il se présente devant le conseil de révision du 17e arrondissement. Il vit alors chez ses parents au Bastion 40, boulevard Bessières.
Son signalement nous le décrit comme un jeune homme d'un mètre 78 ossédant un degré d'instruction élevé de niveau 5. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris vert, le front ordinaire, les nez et bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il se voit attribué le n° matricule au recrutement 1800.
Engagé volontaire pour quatre ans le 7 octobre 1910 à Paris (18e A.) pour le 33e régiment d'infanterie, en vertu de l'article 23 de la loi comme élève admis à l'École spéciale militaire.
Arrivé au corps et soldat de 2e classe le lendemain 8 octobre. Il est nommé caporal le 15 février 1911. Passé à l'École spéciale militaire le 7 octobre 1911 et aspirant le dit jour. Promu au grade de sous-lieutenant par décret du 13 juillet 1913 et affecté au 120e régiment d'infanterie par décision ministérielle du même jour. Lieutenant le 1er septembre 1914 à titre temporaire par décision ministérielle du 16 septembre 1914, par application du décret du 26 août 1914 pour prendre rang du 1er août 1914 (J.O. du 18 septembre 1914. Blessé le 17 septembre 1914 à Rocourt (???) - Blessé le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie (nature blessure inconnue).
Disparu le 23 soctobre 1914 à la Gruerie - Promu capitaine à titre temporaine à compter du 24 juin 1916 (décret du 26 juin 1916). Cette promotion semble singulière alos qu'il est décédé depuis vingt mois. (???)
Tué le 23 octobre 1914 au Bois de la Gruerie - avis ministériel du 16 février 1920 d'après jugement déclaratif du 7 novembre 1919.
CITATION : cité à l'ordre de l'armée N° 46 du 21 octobre 1915
"Officier très actif et très brave. S'est brillament distingué dans les combats de Sermaize en septembre 1914 où il a été blessé. Blessé une deuxième fois le 23 octobre au cours d'un combat acharné en Argonne après avoir tenu pendant plusieurs jours un saillant dangereux.
Croix de guerre avec palme.
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
cote D4R1 1546
MARCUS Marcel Louis Charles né le 22/12/1889 département Seine
"Acte établi en exécution d'un jugement du tribunal civil de premère instance du département de la Seine séant au Palais de Justice du sept novembre mil neuf cent dix-neuf le vingt-trois octobre mil neuf cent quatorze est décédé des suites de ses blessures au Bois de la Grurie (sic) (Marne) MARCUS Marcel Louis Charles lieutenant au cent vingtième régiment d'infanterie décoré de la Croix de guerre avec palme né à Paris 18e arrondissement le vingt-deux décembre mil huit cent quatre-vingt-neuf fils légitime de MARCUS François et de FOURNIER Adeline Augustine célibataire domicilié en dernier lieu à Paris 34 boulevard Ney 18e arrondissement ledit MARCUS Marcel Louis Charles "Mort pour la France" - Dressé le vingt-quatre décembre mil neuf cent dix-neuf par nous Alfred Besnard adjoint au maire du 18e arrondissement de Paris chevalier de la Légion d'honneur."
Sources : archives de la ville de Paris - Etat civil du 18e arrondissement - Décès
Transcription de décès année 1919 - 18e arrondissement de Paris 18D 289bis (page4/20)
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e régiment d'infanterie
Nicolas BERNARD a attiré notre attention sur ce fonds désormais disponible sur le site des archives du département de la Somme. Merci encore à lui.
témoignages de soldats de la Grande Guerre collectés par l'écrivain et journaliste Jacques Péricard entre les 2 guerres .
Fonds Jacques Péricard (179J)
https://archives.somme.fr/search/form/9 ... 37531ac2ee
Témoignages de trois anciens militaires ayant combattu dans les rangs du 120e d'infanterie :
Témoignage de Gautier Pierre (Caporal chef de pièces mitrailleuses) et correspondance avec Jacques Péricard 179J82 Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/9f ... b3e125a8db
P. GAUTIER, 60, rue de la Faisanderie, PARIS
Ex-caporal chef de pièce, compagnie mitrailleuse du 120e INFANTERIE
....
VERDUN AVRIL 1916
....
J'ai combattu à Verdun, y ai même été blessé, mais dans les souvenirs que m'ont laissé les journées terribles que j'ai passées, ne n'ai pas trouvé d'actions d'éclat, de celles qui donnent davantage de relief à un récit et j'hésitais même à répondre à votre appel. Vous jugerez si la simple histoire qui suit mérite qu'il en soir fait mention.
https://archives.somme.fr/ark:/58483/9f ... 4069a2ffc9
C'est ainsi que commence la narration de ce gradé mitrailleur du 120e régiment d'infanterie. Son témoignage n'en est pas moins véridique et simple et si proche des conditions de vie de milliers d'autres poilus qui ont véçu ces journées qui les marqueront à jamais tant dans leur mental que dans leur chair ... (E.A.)
=========================================================
Il s'agit de GAUTIER Pierre Joseph Fernand né le 17 février 1895 à Carrières-sur-Seine commune du département des Yvelines (ex Seine-et-Oise)
Le jeune homme mesure 1 mètre 70, a les cheveux blonds, les yeux marron et le visage ovale. Son degré d'instruction est estimé au niveau 3.
Employé de commerce et interprète, il demeure rue de la Faisanderie dans le 16e arrondissement de Paris quand il est appelé à se présenter devant le conseil de révision de son arrondissement. Celui-ci lui octroie le n° matricule au recrutement 2554
Incorporé au 151e d'infanterie à compter du 19 décembre 1914, il arrive au corps le lendemain 20 décembre.Il y est nommé caporal le 12 mars 1915 et reste à l'intérieur.
Il passe au 120 régiment d'infanterie le 7 juin 1915 - n° matricule au corps : 12979 - et rejoint les armées le 15 juin 1915.
Une citation à l'ordre du 17e Corps d'Armée rapporte son action :
"A fait preuve d'une grande bravoure en assurant seul le service de sa pièce, son personnel ayant été mis hors de combat au cours d'un violent bombardement le 29 septembre 1915."
Il est blessé au Bois de la Caillette le 19 avril 1916 (Verdun) plaie cuisse gauche par éclat d'obus... voir son témoignage adressé à Jacques PERICARD
===============================================================
A cinq heures du soir, nous partîmes avec la première vague d'assaut que dirigeait le commandant FISCHBACH du 3e bataillon. Le poids de la pièce et des caisses de cartouches ne permit pas de suivre la même allure. Déjà des ennemis se rendaient, quand, cherchant un emplacement pour la pièce, je sentis chaud à la cuisse et m'affaissai. Un camarade appelé à l'aide m'ouvrit le coté du pantalon avec son couteau ; un pansement vite fait, et pendant qu'il continue, je me tapis au fond d'un trou...
Extrait de son témoignage
===============================================================
Il reste à l'intérieur blessé du 19 avril au 29 mai, puis Il part en convalescence du 30 mai au 11 juin 1916. Il demeure à l'intérieur du 12 juin au 1er novembre 1916, avant de rejoindre son régiment aux armées le lendemain 2 novembre. Il est blessé une seconde fois le 5 mai 1917 au secteur de Sapigneul, éclats d'obus à la main gauche et joue gauche - certif. de blessure n° 159 du 26 mai 1917 - non évacué. Sa nommination au grade de sergent est prononcée le 13 mai 1917 au sein du 120e d'infanterie. Il reste aux armées jusqu'au 9 septembre 1917.
Il rejoint le 5 octobre 1917 le ministère de la guerre pour faire partie de la mission militaire française d'instruction aux Etats-Unis. Il se trouve aux Etats-Unis d'Amérique d'octobre 1917 au 18 novembre 1918.
Là il est blessé le 1er mars 1918 en service commandé étant instructeur grenadier aux Etats-Unis. Blessure pénétrante et corps étranger œil gauche, brûlures de poudre visage, bras et jambe.
Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 1852
Nicolas BERNARD a attiré notre attention sur ce fonds désormais disponible sur le site des archives du département de la Somme. Merci encore à lui.
témoignages de soldats de la Grande Guerre collectés par l'écrivain et journaliste Jacques Péricard entre les 2 guerres .
Fonds Jacques Péricard (179J)
https://archives.somme.fr/search/form/9 ... 37531ac2ee
Témoignages de trois anciens militaires ayant combattu dans les rangs du 120e d'infanterie :
Témoignage de Gautier Pierre (Caporal chef de pièces mitrailleuses) et correspondance avec Jacques Péricard 179J82 Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/9f ... b3e125a8db
P. GAUTIER, 60, rue de la Faisanderie, PARIS
Ex-caporal chef de pièce, compagnie mitrailleuse du 120e INFANTERIE
....
VERDUN AVRIL 1916
....
J'ai combattu à Verdun, y ai même été blessé, mais dans les souvenirs que m'ont laissé les journées terribles que j'ai passées, ne n'ai pas trouvé d'actions d'éclat, de celles qui donnent davantage de relief à un récit et j'hésitais même à répondre à votre appel. Vous jugerez si la simple histoire qui suit mérite qu'il en soir fait mention.
https://archives.somme.fr/ark:/58483/9f ... 4069a2ffc9
C'est ainsi que commence la narration de ce gradé mitrailleur du 120e régiment d'infanterie. Son témoignage n'en est pas moins véridique et simple et si proche des conditions de vie de milliers d'autres poilus qui ont véçu ces journées qui les marqueront à jamais tant dans leur mental que dans leur chair ... (E.A.)
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Il s'agit de GAUTIER Pierre Joseph Fernand né le 17 février 1895 à Carrières-sur-Seine commune du département des Yvelines (ex Seine-et-Oise)
Le jeune homme mesure 1 mètre 70, a les cheveux blonds, les yeux marron et le visage ovale. Son degré d'instruction est estimé au niveau 3.
Employé de commerce et interprète, il demeure rue de la Faisanderie dans le 16e arrondissement de Paris quand il est appelé à se présenter devant le conseil de révision de son arrondissement. Celui-ci lui octroie le n° matricule au recrutement 2554
Incorporé au 151e d'infanterie à compter du 19 décembre 1914, il arrive au corps le lendemain 20 décembre.Il y est nommé caporal le 12 mars 1915 et reste à l'intérieur.
Il passe au 120 régiment d'infanterie le 7 juin 1915 - n° matricule au corps : 12979 - et rejoint les armées le 15 juin 1915.
Une citation à l'ordre du 17e Corps d'Armée rapporte son action :
"A fait preuve d'une grande bravoure en assurant seul le service de sa pièce, son personnel ayant été mis hors de combat au cours d'un violent bombardement le 29 septembre 1915."
Il est blessé au Bois de la Caillette le 19 avril 1916 (Verdun) plaie cuisse gauche par éclat d'obus... voir son témoignage adressé à Jacques PERICARD
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A cinq heures du soir, nous partîmes avec la première vague d'assaut que dirigeait le commandant FISCHBACH du 3e bataillon. Le poids de la pièce et des caisses de cartouches ne permit pas de suivre la même allure. Déjà des ennemis se rendaient, quand, cherchant un emplacement pour la pièce, je sentis chaud à la cuisse et m'affaissai. Un camarade appelé à l'aide m'ouvrit le coté du pantalon avec son couteau ; un pansement vite fait, et pendant qu'il continue, je me tapis au fond d'un trou...
Extrait de son témoignage
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Il reste à l'intérieur blessé du 19 avril au 29 mai, puis Il part en convalescence du 30 mai au 11 juin 1916. Il demeure à l'intérieur du 12 juin au 1er novembre 1916, avant de rejoindre son régiment aux armées le lendemain 2 novembre. Il est blessé une seconde fois le 5 mai 1917 au secteur de Sapigneul, éclats d'obus à la main gauche et joue gauche - certif. de blessure n° 159 du 26 mai 1917 - non évacué. Sa nommination au grade de sergent est prononcée le 13 mai 1917 au sein du 120e d'infanterie. Il reste aux armées jusqu'au 9 septembre 1917.
Il rejoint le 5 octobre 1917 le ministère de la guerre pour faire partie de la mission militaire française d'instruction aux Etats-Unis. Il se trouve aux Etats-Unis d'Amérique d'octobre 1917 au 18 novembre 1918.
Là il est blessé le 1er mars 1918 en service commandé étant instructeur grenadier aux Etats-Unis. Blessure pénétrante et corps étranger œil gauche, brûlures de poudre visage, bras et jambe.
Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 1852
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
120e régiment d'infanterie
Journal officiel du 17 décembre 1918 page 10816
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
MOULIN (Fleury), soldat du 120e régiment d'infanterie : "Très bon soldat, brave fusilier mitrailleur tireur, volontaire pour passer le premier la Marne en bateau, le 20 juillet 1918, sous le feu de l'ennemi, donnant ainsi le plus (bel) exemple de courage."
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Extrait de l'Historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918 (page 48).
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Journal officiel du 17 décembre 1918 page 10816
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
FILY (Joseph-Marie), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : officier aussi brave que modeste. Chargé d'attaquer une lisière de bois le 29 juillet 1918, a conduit son peloton avec le plus bel entrain ; a cpntraint l'ennemi à se replier, débordé, a résisté à deux furieuses contre-attaques.
MORDEL (Pierre-Marie-Joseph), sergent au 120e régiment d'infanterie : superbe de bravoure. A conduit sa section à l'attaque d'une lisière de bois avec le plus grand calme et dans le plus bel ordre. S'est jeté avec audace sur un groupe de trois mitrailleurs ennemis qu'il a tués de sa main.
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Le 29, les 2e et 3e bataillons essaient, par cinq fois, d'enlever la lisière sud du bois Meunière, sans y réussir; les mitrailleuses ennemies nous occasionnant, par des feux de flanc, des pertes sensibles.
Un peloton de la 10e compagnie, sous le commandement du Sous-Lieutenant FILY, puis des fractions de la 5e compagnie arrivent bien jusqu'au bois, mais, violemment contre-attaquées, ces unités ne peuvent s'y maintenir. Le Sous-Lieutenant FILY et le
Sergent MORDEL seront, un peu plus tard, cités à l'ordre de l'Armée, pour leur vaillance.
37 tués, 63 blessés ou disparus (dont le Lieutenant MOREAU et le Sous-Lieutenant VERDENAT). *
Extrait de l'Historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918 (page 50).
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Journal officiel du 17 décembre 1918 page 10816
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
MOULIN (Fleury), soldat du 120e régiment d'infanterie : "Très bon soldat, brave fusilier mitrailleur tireur, volontaire pour passer le premier la Marne en bateau, le 20 juillet 1918, sous le feu de l'ennemi, donnant ainsi le plus (bel) exemple de courage."
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Dans la nuit du 18 au 19, le 1er bataillon relève en première ligne un bataillon du 147e près de la Marne ; le 2 e bataillon à La Chapelle-Monthodon ; le 3e bataillon avec le Colonel est à Claire-fontaine.
Le bombardement par obus de gros calibre et par obus à gaz, nous occasionne encore 17 blessés.
Le 20 juillet, dans la nuit, le Régiment reçoit un ordre d'attaque.
Objectif : la Bourdonnerie, la Vitarderie, la Marne.
Une compagnie de chars légers marchera avec le Régiment. Après une préparation d'artillerie de dix minutes, l'attaque est déclenchée à 6 heures. Mais l'ennemi vient de battre en retraite précipitamment, laissant sur le terrain de nombreux cadavres d'hommes et de chevaux, ainsi que d'importants dépôts de munitions.
Les 1er et 2e bataillons occupent donc la Bourdonnerie et la Vitarderie, puis sont dépassés par le 3e bataillon et une compagnie du génie qui vont border la Marne. Mais l'ennemi a fait sauter tous les ponts sur la rivière.
La 11e compagnie et le peloton de pionniers s'efforcent de réparer une passerelle et de jeter des éléments au nord de la Marne. Ils sont accueillis par de violents feux de mitrailleuses qui empêchent tout passage et nous font subir des pertes (26 blessés, dont le Sous-Lieutenant BACHIMONT).
Le 21, la 10e compagnie se prépare à lancer une nouvelle passerelle, quand l'ordre arrive de surseoir à toute tentative ce jour-là. L'ennemi semble ne pouvoir tenir longtemps sur les bords de la Marne, et notre commandement veut ménager nos effectifs.
Dans la nuit du 21 au 22, le Régiment est, d'ailleurs, relevé par le 32e régiment d'infanterie : il va cantonner à Ballue où il demeurera deux jours.
Le bombardement par obus de gros calibre et par obus à gaz, nous occasionne encore 17 blessés.
Le 20 juillet, dans la nuit, le Régiment reçoit un ordre d'attaque.
Objectif : la Bourdonnerie, la Vitarderie, la Marne.
Une compagnie de chars légers marchera avec le Régiment. Après une préparation d'artillerie de dix minutes, l'attaque est déclenchée à 6 heures. Mais l'ennemi vient de battre en retraite précipitamment, laissant sur le terrain de nombreux cadavres d'hommes et de chevaux, ainsi que d'importants dépôts de munitions.
Les 1er et 2e bataillons occupent donc la Bourdonnerie et la Vitarderie, puis sont dépassés par le 3e bataillon et une compagnie du génie qui vont border la Marne. Mais l'ennemi a fait sauter tous les ponts sur la rivière.
La 11e compagnie et le peloton de pionniers s'efforcent de réparer une passerelle et de jeter des éléments au nord de la Marne. Ils sont accueillis par de violents feux de mitrailleuses qui empêchent tout passage et nous font subir des pertes (26 blessés, dont le Sous-Lieutenant BACHIMONT).
Le 21, la 10e compagnie se prépare à lancer une nouvelle passerelle, quand l'ordre arrive de surseoir à toute tentative ce jour-là. L'ennemi semble ne pouvoir tenir longtemps sur les bords de la Marne, et notre commandement veut ménager nos effectifs.
Dans la nuit du 21 au 22, le Régiment est, d'ailleurs, relevé par le 32e régiment d'infanterie : il va cantonner à Ballue où il demeurera deux jours.
Extrait de l'Historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918 (page 48).
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Journal officiel du 17 décembre 1918 page 10816
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
FILY (Joseph-Marie), sous-lieutenant au 120e régiment d'infanterie : officier aussi brave que modeste. Chargé d'attaquer une lisière de bois le 29 juillet 1918, a conduit son peloton avec le plus bel entrain ; a cpntraint l'ennemi à se replier, débordé, a résisté à deux furieuses contre-attaques.
MORDEL (Pierre-Marie-Joseph), sergent au 120e régiment d'infanterie : superbe de bravoure. A conduit sa section à l'attaque d'une lisière de bois avec le plus grand calme et dans le plus bel ordre. S'est jeté avec audace sur un groupe de trois mitrailleurs ennemis qu'il a tués de sa main.
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Le 29, les 2e et 3e bataillons essaient, par cinq fois, d'enlever la lisière sud du bois Meunière, sans y réussir; les mitrailleuses ennemies nous occasionnant, par des feux de flanc, des pertes sensibles.
Un peloton de la 10e compagnie, sous le commandement du Sous-Lieutenant FILY, puis des fractions de la 5e compagnie arrivent bien jusqu'au bois, mais, violemment contre-attaquées, ces unités ne peuvent s'y maintenir. Le Sous-Lieutenant FILY et le
Sergent MORDEL seront, un peu plus tard, cités à l'ordre de l'Armée, pour leur vaillance.
37 tués, 63 blessés ou disparus (dont le Lieutenant MOREAU et le Sous-Lieutenant VERDENAT). *
Extrait de l'Historique du 120e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918 (page 50).
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE