EROS - Yacht

alfredolloza
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Re: EROS - Yacht

Message par alfredolloza »

Bonjour à tous et merci de m'accueillir!
Je suis un peu intrigué par cette goëlette (?) à vapeur....peut-être un phoquier?
Merci de vos lumières. C'est une peinture sur bois qui semble un peu ancienne.
goelette vapeur.JPG
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moebius2
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Re: EROS - Yacht

Message par moebius2 »

vf153 a écrit : lun. juin 13, 2011 6:14 pm Bonjour,
En fouillant dans les photos de famille anciennes, j'ai découvert celles de Pierre ABGRALL, marin à bord de l'EROS, la date de la photo de groupe est le 02 février 1912 ?, prise à Marseille.
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La photo du barbu (non identifié), semble être également prise sur l'Eros.
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également une photo prise à Sanary, le 23/08/1934 d'un V.Abgrall, marin à bord de ce yacht dont le nom semble se terminer par ....Blanche, et dessous Y.C.F.
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Si qqun à des infos , merci d'avance
Bonjour vf153,

Pourriez-vous m'envoyer la photo de groupe en haute résolution s'il vous plaît ?
Je n'arrive pas à voir les visages. J'ai dans mes archives familiales une personne que j'aimerais identifier et qui pose en habit de matelot EROS. S'il est sur la photo de groupe, cela permettrait de dater sa présence sur le bateau.

Je vous joins aussi ma photo, qui en réalité s'apparente à une peinture. S'il y a des experts en datation qui me permettraient de situer l'époque de la photo, je suis preneur.

Merci d'avance
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Si ça peut aider, c'est quelqu'un originaire de Toulon ou Marseille et soit je n'ai pas encore trouvé son recensement militaire soit il n'est pas fait mention de l'Eros dans son état militaire.
Rutilius
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ÉROS [III] ― Éclaireur auxiliaire, ex-yacht Honor (1915~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour et bienvenue moebius2,

Je doute fort que vous obteniez une réponse de ce contributeur : ses dernières et uniques interventions remontent, en effet, au 13 juin 2011 !

En toute hypothèse, la photographie sur laquelle figure un groupe de marins, cliché qu’il avait alors mis en ligne, a, selon lui, été prise le 2 février 1912 à bord d'un yacht du nom de Éros, donc avant guerre. Par conséquent, il s’agissait à l'évidence d’un équipage civil et non d’un équipage militaire.


ÉROS [II ou III] – Équipage – .jpg
ÉROS [II ou III] – Équipage – .jpg (212.05 Kio) Consulté 175 fois

Quant au marin de l’État dont souhaitez reconstituer le parcours dans la Marine durant la Grande guer-re, il fut embarqué sur l’éclaireur auxiliaire Éros [III] durant une période comprise entre le 29 mars 1915, date de réquisition de ce bâtiment, et le 26 février 1919, date de sa déréquisition.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
moebius2
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Re: EROS - Yacht

Message par moebius2 »

Bonjour Rutilius et merci pour votre retour.

J'ai effectivement tenté ma chance avec vf153 en sachant qu'il était inactif depuis longtemps mais toute réponse est la bienvenue.

Concernant la vôtre, merci pour la photo.
Je précise que j'utilise les recensements militaires car ils donnent des descriptions physiques précieuses sur les personnes. Mais il ne s'agit pas nécessairement de militaires, le livret militaire est initié lors du service militaire, à 20 ans à l'époque.

Je n'affirme donc pas que l'ancêtre que je recherche est militaire ou civil.
Est-ce que c'est l'uniforme sur la photo qui vous permet de dire que c'est un marin de l'Etat (donc militaire ?) et donc de dater entre 1915 et 1919 ?

Merci
Rutilius
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ÉROS [III] ― Éclaireur auxiliaire, ex-yacht Honor (1915~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Événement de mer


17 juin 1915 : S’échoue en rade de Pollensa (Île de Majorque, Espagne). Est notamment secouru par le cañonero torpedero espagnol Temerario (Teniente de navio Ramón de NAVIA-OSORIO y CAS-TROPOL, commandant).

Journal officiel du 16 septembre 1916, p. 8.198.

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J.O. 16-IX-1916 - .jpg (114.21 Kio) Consulté 155 fois

Journal officiel du 10 décembre 1916, p. 10.640.

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J.O. 10-XII-1916 - .jpg (73.74 Kio) Consulté 155 fois

_________________________________________________________________________________________


Le cañonero torpedero espagnol Temerario


TEMERARIO – Canonnière espagnole – I – .jpg
TEMERARIO – Canonnière espagnole – I – .jpg (585.48 Kio) Consulté 152 fois


TEMERARIO – Canonnière espagnole – II – .jpg
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: EROS - Yacht

Message par Rutilius »

Bonsoir,
moebius2 a écrit : dim. juin 08, 2025 6:03 pm
« Est-ce que c'est l'uniforme sur la photo qui vous permet de dire que c'est un marin de État (donc militaire ?) et donc de dater entre 1915 et 1919 ? »
Je dois confesser que je suis allé trop rapidement en besogne : l’uniforme porté par ce marin était civil et non pas militaire. Au demeurant, il est très semblable à celui dont était dotés en 1912 les hommes du yacht Éros [II] — ou Éros [III], ex-yacht Honor ? — du Baron de Rothschild, tels qu’ils apparaissent sur deux des photographies antérieurement mises en ligne.

J’ai donc finalement acquis la conviction qu’il était bien embarqué sur l’un ou l’autre de ces bâtiments, voire sur le yacht Éros [IV], ex-Venetia, qui fut francisé au quartier du Havre le 14 février 1931, n° 6.146, et y fut immatriculé le 20, f° 891, n° 2.681. Mais pour que nous soyons en mesure d’avancer une hypothèse d’embarquement, il importe que vous nous révéliez les nom et prénoms de ce marin, ainsi que la date et le lieu de sa naissance, bien entendu s’ils vous sont connus.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: EROS - Yacht

Message par markab »

Terraillon Marc a écrit : jeu. juil. 24, 2008 10:40 pm Bonsoir

Ce yacht fut transformé en patrouilleur auxiliaire (et je crois qu'il fut également navire amiral) :


Image



A bientot :sol:

Bonjour,

La photographie disparue de l'EROS (EROS III)

EROS_xxx_1.jpg
EROS_xxx_1.jpg (36.99 Kio) Consulté 121 fois

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

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markab
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Re: EROS - Yacht

Message par markab »

Ar Brav a écrit : sam. juil. 26, 2008 12:13 pm Bonjour à tous,

Cà se complique un peu. Apparemment, la famille Rothschild aurait eu (au moins) 2 Eros.

Le premier, lancé en 1884, que Marc et Olivier ont montré et [strike]dont voici la maquette[/strike] : Post : ici c'est l'Eros III (voir plus loin)

Image

Qui est donné comme étant ici :

VENETIA 1905 :

List of Owners1905-1913 F.W. Sykes
1913-1919 H. Swithinbank British Navy World War I
1920-1921 James White
1922-1925 Baron Henri de Rothschild (EROS)
1926-1929 H. Swithinbank
1930-1932 E.G. Stanley (TRENORA)
1933 K.C. Barnaby
1934-1939 Lord Inverforth British Navy, World War II
1947 Eugene Eugenides (NIKI)
1948-1952 Fairway SS Co.
1953-1956 Home Lines, Inc.

Provenance: London, England Collection; Santa Barbara, California Collection.
Illustrated: The Steam Yachts, An Era of Elegance by Erik Hofman, 1970, pp.166-167.

http://www.vallejogallery.com/item.php? ... y=&id=1950

D'après ce site et Erik Hofman, il aurait appartenu à la famille Rothschild de 1922 à 1925. Cà ne colle pas du tout avec ce que j'ai.

D'après 2 articles du New York Times de l'époque (enfin, plutôt des scans, la machine adéquate n'est pas tout à fait prête, j'attends des pièces), j'ai pu établir ceci :

03-04.1895 : des régates sont organisées et ont lieu sur la Riviera française. Les modalités en ont été définies à bord de l’Eros en février 1895 avec A. de Rothschild (New York Times du 07 février 1895)
12.05.1914 : à Paris, le Baron Henri de Rothschild loue son yacht à M. Eugène Higgins pour la période du 20.07.1914 au 20.02.1915. La location s’élève à 7 140 $ / mois au départ de Marseille, capitaine Julien H. Evrard et 39 membres d’équipage (New York Times du 19 novembre 1916)
10.07.1914 : quitte Marseille pour les Etats-Unis
27.07.1914 : arrivée à New York après une traversée marquée par des avaries de chaudières limitant l’autonomie en eau douce du navire
Août 1914 : à l’entrée en guerre, malgré les demandes d’E. Higgins, le capitaine refuse d’appareiller de New York pour Newport sans ordre du propriétaire (Rothschild) et instructions du Consulat. 22 membres de l’équipage sont mobilisables et doivent être rapatriés. Instruction est donnée au capitaine de ne pas quitter les eaux américaines et d’attendre l’arrivée d’un nouvel équipage pour convoyer le bateau en France. Le loueur, M. Higgins, mécontent qu’il y ait la guerre car la rupture de contrat l’oblige à louer un autre yacht, le Cassandra, intente un procès qu’il gagne contre le propriétaire, obligeant ce dernier à lui verser 30 000 $.
A son retour en France, l’Eros en mis à la disposition du gouvernement français

HIGGINS WINS SUIT AGAINST ROTHSCHILD ; Wealthy Club Member Gets Back $30,000 Expended While Using Baron's Yacht. DISPUTE OUTCOME OF WAR French Captain Balks at Moving Vessel, and Crew Have to Return to Native Land.
November 19, 1916, Sunday
One of the things that has come out the big war is an interesting bit of between Eugene Higgins, the wealthy clubman, and Baron Henri de Rothschild. In Paris, on May 12, 1914, Mr. Higgins chartered the yacht Eros, owned by the Baron. The term of rental was to extend from July 20, 1914, to Feb. 20, 1915.



Puis, sur le site incontournable :

http://www.greatwardifferent.com/Great_ ... nte_01.htm

11.10.1915 : à Salonique avec l’Armée d’Orient. Le général Bailloud et son état-major ont établi à son bord leur quartier général.

Débarquement des Alliés à Salonique

Salonique, 11 octobre 1915

Salonique est transformée. Cette ville calme et paisible d'ordinaire est pleine de mouvement et de bruit. Depuis sept jours les troupes Anglo-Françaises ont commencé leur débarquement et en ce moment il y a 20.000 Français et 5.000 Anglais campés autour des maisons basses et des minarets blancs de la vieille cité. (…). Dans la rade ensoleillée, se découpant en noir sur le fond féeriquement bleu des collines, le Latouche-Tréville, le Saint-Louis et l'Albion, semblent trois îlots de fer hérissés de canons.
Quelques torpilleurs aux formes grêles et une vingtaine de transports crachent des flots lourds de fumée noire.
Tout près de la douane, touchant presque le bateau italien Romania qui vient de ramener les quatre ministres de l'Entente, qui ont quitté la Bulgarie, un yacht peint en gris clair dessine sa silhouette élégante.
C'est L’Eros, que M. Henri de Rothschild a mis à la disposition du gouvernement Français. Le général Bailloud et son état-major ont établi à son bord leur quartier général.
En ce moment un grand transport bondé de troupes entre dans le port; sa masse pesante fend lentement les eaux calmes du golfe. A l'arrière, un grand drapeau Français déploie dans l'air lourd ses longs plis tricolores (…).


(à suivre)

Cordialement,
Franck
Bonjour,

La photographie disparue de la maquette de l'EROS III (EROS IV) :

EROS III
EROS III
73a81b300b629977011d9beba85c89af.jpg (94.63 Kio) Consulté 115 fois

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

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Re: EROS - Yacht

Message par markab »

Ar Brav a écrit : sam. juil. 26, 2008 12:38 pm Re,

Or, voici un texte de Marc Saibène relevé sur le site :

http://www.tsaeurope.com/articoli/eros/index.asp

(Je n'ai pas trouvé l'équivalent en français, je mets donc la version latine, euh, italienne) :

La vera storia dell'Eros

Ovvero: (I FANTASMI DEL TIGULLIO) - (L'EROS, UN YACHT DANS LA GUERRE) - (UNA NAVE SOTTO DUE BANDIERE)

Sunto con testi e foto di articoli pubblicati,
sulla rivista "SUB" n. 69, luglio 1990 di Claudio Corti
sulla rivista "MARINES" n.33, Settembre/Ottobre 1994 di Marco Saibene
sulla rivista "IL SUBACQUEO" n.311, Aprile 1999 di Marco Saibene


Nelle vicinanze del paese di Sestri Levante giacciono alcuni relitti risalenti all'ultima guerra mondiale una di queste navi è generalmente conosciuta con il nome di K.T.
Un relitto di cui non si era mai riusciti a ricostruire la vera storia, ma molto interessante da visitare per i subacquei esperti.
In passato avevo già tentato di venire a conoscenza della vicenda di questa nave, ma nonostante tutti i miei sforzi non ero mai riuscito a ricavare dati storici su di essa: ora, grazie ai registri storici della Kriegsmarine, da me ripetutamente sollecitati a interessarsene, la storia dell'Eros, divenuto poi "U-J 2216" è stata finalmente ricostruita.
Questa nave era dunque in origine uno splendido yacht appartenuto al barone e banchiere francese Henri De Rotschild.

Fu varata nel 1926 dai cantieri Ramage e Ferguson di Leith, e la costruzione fu seguita attentamente dal capitano J. H. Evrard che poi ne assunse il comando.

L'"Eros" era spinto da due motori da 900 cv ciascuno e pesava solo 26 ton, che a quei tempi era un record di leggerezza; lo yacht era estremamente lussuoso e rifinito con ogni cura.
Le sue misure erano: lunghezza totale 65.13 m; larghezza 9,75 m; dislocamento 914 tonnellate; Potenza 1800 cv; velocità 14 nodi. In questo periodo il suo porto d'ormeggio fu Le Havre.

Il 17 aprile 1939, in occasione della crisi cecoslovacca, l'Eros fu requisito dalla Marina Nazio- nale Francese e inviato in servizio ad Aiaccio con la sigla A.D.227.
Il 4 maggio fu restituito ai suoi proprietari civili, ma tre mesi più tardi con la Seconda Guerra Mondiale ormai in corso fu nuovamente requisito e reinscritto nel ruolo militare con il numero A.D.196.
Fu affidato a "Marine Marne" e inviato a Tangeri, ove ebbe un ruolo rappresentativo anche per le autorità francesi a Gibilterra.

Le prime missioni

Furono dunque missioni principalmente diplomatiche quelle affidate a questo prestigioso yacht; ciononostante, fu poi riclassificato come scortaconvoglio, ricevendo un cannone da 100 mm e alcune altre installazioni militari indispensabili per i nuovi compiti, e il suo numero divenne P. 140.
Rimesso in servizio a Tolone il 2 settembre, partirà per Tangeri il 10 novembre 1939.
Delle sue missioni militari ricordiamo una scorta al sottomarino "Ariane" nel dicembre 1939, una scorta al sottomarino "Espadon" nell'aprile 1940, la scorta a due convogli trasporto truppe in marzo, e il riconoscimento dello stato sanitario (del rimorchiatore Danese Geir) il 12 aprile 1940. L'Eros non lascerà il porto di Tangeri che dopo l'armistizio per raggiungere Casablanca il 26 giugno 1940 con il personale della Missione Navale Francese di Gibilterra. Resterà due anni in Marocco, poi sarà richiamato a Tolone, giungerà in Provenza il 16 giugno 1942; incorporato nella divisione Metropolitana, sarà incaricato della sorveglianza dei litorali e verrà ribattezzato col nome di "Incomprise".
Il 27 novembre 1942 i tedeschi occupano Tolone: la maggior parte delle navi presenti nel porto viene danneggiata e affondata, ma alcune piccole unità, tra cui l'"lncomprise", vengono catturate integre.

Cacciatore di sottomarini

Ufficialmente ceduto alla Kriegsmarine dal governo di Vichy, la nave nell'arsenale di Tolone subì notevoli modifiche al fine di trasformarla in U-Jager (cacciatore di sottomarini).
Contrariamente all'armamento sommario di cui era stato dotato dalla Marina Francese, le instal- lazioni tedesche furono molto più importanti.
Il ponte posteriore fu interamente scoperto sino all'altezza della sala macchine, scomparvero i lussuosi saloni superiori e sul ponte principale, così ripulito, furono fissati un pezzo da 88 mm, tre piattaforme di artiglieria antiaerea e otto lancia granate anti sottomarino.
Sul ponte prodiero venne installata una piattaforma per un binato di 37 mm e due pezzi da 20 mm vennero disposti su ogni bordo avanti e dietro il ponte di comando.
Degli apparecchi speciali per l'ascolto dei sottomarini trovarono posto nello scafo. Questi importanti lavori richiesero più di nove mesi; la prima uscita di prova dell'unità, ribattezzata U-J 2216, venne effettuata il 2 settembre 1943.
Messo infine in servizio il 27 settembre 1943 e assegnato alla 22 U-J flottiglia, di base a Genova, l' "U-J 2216" rimase bloccato parecchie settimane a Marsiglia e non riuscì a raggiungere Genova che agli inizi del 1944.
La sua carriera militare nella Kriegsmarine fu breve.
Il 13 settembre 1944, verso sera, l'U-J 2216 è in missione nei pressi di La Spezia, soffia un leggero vento da terra, il tempo è bello e la luna alta nel cielo...
L' "U-J 2216" scorta due posamine.
l' M.F.P. "2865" e il "2922", scopo della missione è la posa di un nuovo sbarramento di mine nei pressi del porto di La Spezia. Le mine sono tutte sganciate, verso le 23,30 la missione è compiuta, il piccolo convoglio si avvia verso Genova con l'U-J in testa seguito dalle due M.F.P. Dopo alcuni minuti le navi sono sorprese dal primo passaggio di un aereo da ricognizione (i vecchi pescatori locali ricordano benissimo questi voli di ricognizione degli alleati e chiamavano questo aereo Pippo); dopo aver lanciato alcuni razzi rischiaranti l'aereo lanciò sei bombe senza successo.
Ma ormai le navi erano state scoperte, una mezz'ora più tardi infatti l'operatore radio del U-J intercettò delle comunicazioni in inglese che davano ordine a delle vedette veloci di dirigersi sul piccolo convoglio.

La battaglia in mare

Alle ore 3 i dispositivi d'ascolto di babordo individuarono rumori di eliche a circa 25 miglia, l'al- larme fu dato e gli uomini raggiunsero i posti di combattimento ma bisognava attendere ancora una mezz'ora prima di avvistare il nemico.
Alle 3,30 alcuni marinai imbarcati su una delle M.F.P. credettero di riconoscere due sagome. Al fine di facilitare i rilevamenti, l'U-J manovrò di 30 gradi prima su un bordo poi sull'altro, ma brusii di fondo perturbarono l'ascolto e il numero degli attaccanti fu sovrastimato in 7 vedette. L'operatore radio, invece, sentì le vedette chiamarsi tra di loro coi nomi in codice, "Tiger", "Mystral", "Tering" e "Daniel": erano dunque 4 e avrebbero attaccato senza dubbio a due a due. Ore 3 e 35: il comandante dell'U-J diede l'ordine di aprire il fuoco coi cannoni da 37 e da 20 mm di prua senza apparenti effetti; poco dopo il sistema d'ascolto percepì il tipico brusio dei siluri filanti sotto la superficie del mare, cinque sibili furono percepiti, due scie passarono a babordo, tre a tribordo, la distanza minima dalla nave fu di tre metri, la massima di venti.
Sul ponte di comando si tirò un sospiro di sollievo: un breve attimo, perché alle 3,40 esatte una detonazione sorprese l'equipaggio, e fu immediatamente seguita dall'esplosione delle munizioni e delle granate anti sottomarino sistemate a poppa.
La poppa fu interamente distrutta, gli inservienti ai pezzi di poppa uccisi o gravemente feriti. L'ordine di abbandono delle navi non venne ancora dato, i cannoni da 37 mm di prua e il 20 mm di tribordo continuarono a sparare aiutati dall'artiglieria delle M.F.P.
L'UJ 2216 si riempì però rapidamente d'acqua e colò a picco da poppa ergendo la prua alta sul mare.
Tutti gli uomini validi e i feriti si gettarono in mare, qualche secondo ancora e la nave scomparve sotto la superficie del mare; il combattimento durò 10 minuti in tutto.
Sulle M.F.P. trovarono posto 57 naufraghi, tra cui 13 feriti, mentre una piccola vedetta uscita da Sestri Levante ne recuperò 9 e 6 raggiunsero la costa a nuoto.
L'indomani alcuni pescatori ritrovarono alcuni corpi senza vita.
In totale si contarono 6 morti e 17 dispersi.
Nel paese di Sestri Levante questa storia non era conosciuta, e si pensava che la nave fosse stata affondata da un sottomarino, arbitrariamente le era stato messo un nome molto generico (KT) nome che in realtà si riferiva a particolari navi da carico usate nel secondo conflitto mondiale, ma come abbiamo visto la vera storia è diversa, ed è quella qui esposta.

L'Immersione

La prima volta che mi sono immerso sul relitto dell "EROS" fu in una bella giornata d'inizio primavera del 1999.
Un subacqueo di Sestri Levante, Carlo Pighi, quasi dieci anni prima, aveva dato al Corti i punti per poterlo localizzare facilmente.
Superate le poche miglia che separano il relitto dell' "EROS" dal porto di Lavagna, dopo averlo ben pedagnato, gettiamo l'ancora ed ormeggiamo la barca nei pressi della nave affondata.
Indossata l'attrezzatura, che per questo tipo di immersione non è eccessivamente pesante, trattandosi di un bibo 12+ 12 di trimix al 17% di O2 e di un 10 litri di Ean40: una bombola da dieci litri di O2 per sicurezza ed emergenza è sospesa sotto il pallone del robusto pedagno.
Entriamo in acqua e iniziamo la discesa, stranamente scendendo la visibilità aumenta, e la corrente che c'era in superficie, cessa del tutto.
Improvvisamente, a circa 30 metri di profondità vediamo sotto di noi la sagoma dell' "EROS". Raggiungiamo il relitto e scendiamo sul fondo di fianco alla nave, i profondimetri marcano -58 metri.
Nell'acqua pulita si vede chiaramente la forma stretta ed affusolata dello scafo, il cassero e la prua sono molto alti, il relitto ha l'aspetto classico di una nave veloce.
Sopra la plancia di comando alcuni tralicci di ferro formano una struttura triangolare che sale verso la superficie: è il punto più alto del relitto.
Durante la visita dei resti di quella bella nave ci fanno compagnia branchi di boghe, castagnole e saraghi, che nuotano tra le lamiere arrugginite e ricoperte da organismi incrostanti.
Una rete abbandonata avvolge il relitto da prua a poppa.
A prua due cannoncini, probabilmente quelli da 37 mm, sistemati su una piazzola rotonda in posizione sopraelevata, convivono con floride colonie di anemoni, gialli, rosa, verdi.
Tutto lo scafo è disseminato di mitragliatrici e di cannoncini.
La profondità del relitto anche se non richiede obbligatoriamente l'uso del Trimix, però è tale da consigliarlo sempre: infatti respirando questa miscela si riesce a restare perfettamente lucidi per tutta l'immersione e visto che su questo relitto in passato erano già morti dei subacquei, si pensa proprio a causa di errati comportamenti dovuti alla sottovalutata narcosi da profondità, a mio giudizio è un'immersione che deve essere sempre effettuata in sicurezza con le miscele trimix.
Noi abbiamo utilizzato i metodi consigliati nei corsi Trimix 65 della T.S.A., che stavo proprio allora frequentando, ma credo non differiscano molto da quelli delle altre didattiche.
La nota principale ritengo debba essere quella di sconsigliare sempre e chiunque dall'effettuare questa immersione con l'aria.

Marco Saibene

Les photos de l'Eros n° 2 :

Image

Image

Là, pour le coup, y a pas photo pour les clichés, il ne s'agit plus du même.

Que ce soit avec le Dico ou le Répertoire, je suis enduit d'erreurs...
Et ce n'est pas fini.

(à suivre)
Bonjour,

Les deux photographies disparues de l'EROS II (EROS V) :

EROS II
EROS II
292ebb3be5eeb6c45fe687f91b736002.jpg (274.53 Kio) Consulté 109 fois
EROS II
EROS II
89af068d3a285d3ba78968cc77f8ff3f.jpg (274.6 Kio) Consulté 109 fois

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

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Re: EROS - Yacht

Message par markab »

Ar Brav a écrit : sam. juil. 26, 2008 1:12 pm Re,

Voici une photo du Baron Henri de Rothschild sur son yacht Eros en 1934 :

Image

Sur le n° 1 ou le n° 2 ?

On relève plusieurs témoignages de croisière :

En 1930, Colette fit un bref séjour à Berlin, puis, en juillet, une croisière sur l”Éros”, yacht de Henri de Rothschild qui mena ses passagers sur les côtes de Norvège. Elle séjourna à Saint-Tropez, mais, la réputation de l’endroit se répandant, elle se plaignit : «Il y avait dix yachts dans le port, une horreur !». Sa réputation à elle grandissant aussi, il n’était pas rare de voir des curieux devant sa maison, autrefois si tranquille.

Avec la célébrité, les voyages de Colette deviennent mondains : croisière à bord de l’Eros, le yacht d’Henri de Rothschild, inauguration officielle de la première traversée du Normandie (29 mai 1935).

etc.

De ces extraits (et d'autres), il ressort que le bateau était en croisière en Norvège en juillet 1930.

En résumé :

Qu'est-il advenu du premier Eros ?
A la déclaration de guerre en 1914, il était bien aux Etats-Unis
Il y a confusion des 2 bateaux dans le répertoire et le dictionnaire
A la déclaration de guerre en 1939, il s'agissait d'un second Eros qui a été réquisitionné, puis acheté par la Marine en 1942, puis coulé (voir les photos de l'épave), et non récupéré et rayé le 04.07.1950 comme indiqué

Image

GPS-Position: 44°15'50"N / 09°21'58"E

Les données concernant les propriétaires du ENETIA 1905 mentionné plus haut indiquent ce propriétaire jusqu'en 1925, ensuite il a vraisemblablement acheté le second yacht construit en 1926 (et vendu le premier ?)

Quel bazar pour un bateau que tout le monde peut s'offrir. :)
C'est pas l'tout, les cuirassés attendent.

Bien cordialement,
Franck
Bonjour,

La photographie disparue du baron Henri de Rotschild :

Baron Henri de Rotschild
Baron Henri de Rotschild
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Et celle de l'épave de l'EROS (EROS V) :

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A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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