Bonjour à tous,
ANTOINETTE Arraisonneur (1914-1940)
Chantier :
Bonn & Mees, Rotterdam, Pays-Bas, chantier n° 187
Commencé : N.C.
Mis à flot : 1907
Terminé : N.C.
En service : 05.08.1914 (MN)
Retiré : 1940 (MN)
Caractéristiques : 261 tjb.
Armement : N.C.
Observations :
Chalutier
05.08.1914-05.02.1919 : réquisitionné à Boulogne
1940 : réquisitionné
1940 : pris par les Allemands
08.02.1941 : perdu.
Cordialement,
Franck
ANTOINETTE - Arraisonneur
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
- Terraillon Marc
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Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour Franck
Si tu as des détails sur l'utilisation des arraisonneurs, je suis preneur ..
A bientot
Si tu as des détails sur l'utilisation des arraisonneurs, je suis preneur ..
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour MArc, bonjour à tous
J'ai lu des détails sur ces arraisonneurs dans un livre dont le titre m'échappe car je ne l'ai pas sous la main mais c'est en rapport avec l'activité anglaise dans le secteur de Douvres (peut-être de l'Amiral Beacon). Je pense même qu'il doit s'agir d'un livre en anglais. Ils étaient utilisés pour le contrôle des navires de commerce quand les Anglais répondant à l'instauration d'une zone de guerre en Mer du Nord obligeaient sous prétexte de protection, les navires se rendant dans ces ports à passer par la rade des Dunes où la cargaison était contrôlée et éventuellement saisie lorsqu'elle était destinée à un port allemand. Sans dire son nom ni avouer son but véritable, cette obligation était en réalité l'application d'un blocus destiné à faire plier l'Allemagne en affamant ses populations. Cela dit, la guerre sous-marine au commerce avait aussi le même but à l'encontre de la G.B.
Cordialement
Yves
J'ai lu des détails sur ces arraisonneurs dans un livre dont le titre m'échappe car je ne l'ai pas sous la main mais c'est en rapport avec l'activité anglaise dans le secteur de Douvres (peut-être de l'Amiral Beacon). Je pense même qu'il doit s'agir d'un livre en anglais. Ils étaient utilisés pour le contrôle des navires de commerce quand les Anglais répondant à l'instauration d'une zone de guerre en Mer du Nord obligeaient sous prétexte de protection, les navires se rendant dans ces ports à passer par la rade des Dunes où la cargaison était contrôlée et éventuellement saisie lorsqu'elle était destinée à un port allemand. Sans dire son nom ni avouer son but véritable, cette obligation était en réalité l'application d'un blocus destiné à faire plier l'Allemagne en affamant ses populations. Cela dit, la guerre sous-marine au commerce avait aussi le même but à l'encontre de la G.B.
Cordialement
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Merci Yves !!!!
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonsoir,
Merci pour cette précision sur un des "arraisonneurs" du port du Havre!
Cordialement, Guy.
Merci pour cette précision sur un des "arraisonneurs" du port du Havre!
Cordialement, Guy.
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour à tous
Le 5 avril 1916, le chalutier dragueur (mais aussi arraisonneur) ANTOINETTE participait à la capture du sous-marin UB 26 pris dans des filets en rade du Havre, en compagnie du dragueur NOELLA, de chalutiers anglais dont le GRIMSBY, et du torpilleur TROMBE.
Il se trouve que sur l'ANTOiNETTE, quelqu'un manie très bien le crayon et se met à croquer l'événement.

Ce beau croquis permis par la suite d'exécuter le non moins beau dessin qui immortalisa la scène.

On y voit Le NOELLA à proximité du sous-marin, à l'arrière la TROMBE et l'une de ses embarcations en évacuant l'équipage, à gauche le GRIMSBY, et à droite un autre chalutier anglais.
Au premier plan... l'ANTOINETTE.
Compte tenu des initiales figurant sur le croquis, il y a toutes les chances pour qu'il ait été exécuté par le quartier maître Raymond Thomas.
Cordialement,
alain
Le 5 avril 1916, le chalutier dragueur (mais aussi arraisonneur) ANTOINETTE participait à la capture du sous-marin UB 26 pris dans des filets en rade du Havre, en compagnie du dragueur NOELLA, de chalutiers anglais dont le GRIMSBY, et du torpilleur TROMBE.
Il se trouve que sur l'ANTOiNETTE, quelqu'un manie très bien le crayon et se met à croquer l'événement.

Ce beau croquis permis par la suite d'exécuter le non moins beau dessin qui immortalisa la scène.

On y voit Le NOELLA à proximité du sous-marin, à l'arrière la TROMBE et l'une de ses embarcations en évacuant l'équipage, à gauche le GRIMSBY, et à droite un autre chalutier anglais.
Au premier plan... l'ANTOINETTE.
Compte tenu des initiales figurant sur le croquis, il y a toutes les chances pour qu'il ait été exécuté par le quartier maître Raymond Thomas.
Cordialement,
alain
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonsoir à tous,
A compter de sa réquisition, et jusqu’au 26 novembre 1916, l’Antoinette fut commandée par François GOURNAY, inscrit à Boulogne, n° 1.944, titulaire d’un brevet de maître de pêche, avec faculté de commander les navires de pêche à vapeur. A partir du 26 novembre 1916, lui succéda un enseigne de vaisseau, qui avait pour second un maître de manœuvre.
Jusqu’à cette date, le bâtiment, qui avait Le Havre pour port d’attache (Bassin de la Citadelle), fut employé comme dragueur de mines. Il était initialement armé d’un canon de 37 mm, modèle 1885, sur crinoline, et disposait d’une réserve de 100 obus en acier et de 100 obus en fonte ; cette pièce fut déposée le 9 février 1916 et remplacée le 24 par une autre de calibre supérieur, avec la même provision de munitions. A noter que, début Août 1915, lui fut également attribué une « torpille de fortune » ; mais, dès le 11 septembre suivant, cet engin non conventionnel fut remis au torpilleur d’escadre Siroco, sans que l’on en sache l'exact motif.
(Dragueur auxiliaire Antoinette, Livre de bord – 19 sept. 1914 ~ 30 nov. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 2, passim.)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour à tous,
Marins ayant été embarqués sur le dragueur Antoinette entre Août 1914 et Novembre 1916
(Ordre alphabétique et non hiérarchique)
— BELLANGER Maurice René, né le 23 février 1892 à Paris (XVe Arr.), Matelot de ... classe chauffeur breveté, Matricule n° 29.426–1. Embarqué le 10 janvier 1915.
— BÉNOUD Eugène.
— BÉTHUEL Adrien.
— BOLLER Louis.
— BRISBARRE Ange.
— CAMPBELL Léon, Matelot de ... classe sans spécialité (Réserviste).
— CARIOU Alain, Second maître mécanicien.
— CHOPART Gaston.
— COAT François, Matelot de ... classe chauffeur.
— CUVIER Henri, Matelot de 3e classe sans spécialité, Matricule n° 38.425–1. Embarqué le 2 mai 1915 et débarqué le 28 juillet 1915.
— DALANÇON Bernard, Matelot de 3e classe sans spécialité. Débarqué le 1er mai 1915.
— DEVOIVRE Henri.
— DELPIERRE Jules, Matelot de ... classe sans spécialité, inscrit à Boulogne, n° 2.279. Débarqué le 26 avril 1915.
— DEVISME Gabriel.
— DUHAMEL Denis.
— DUHAMEL Eugène.
— DUHAMEL Raoul.
— GLINEUR Constant, Matelot de ... classe fusilier auxiliaire, inscrit à Calais, n° 1.419. Débarqué le 26 avril 1915.
— GOURNAY François, Commandant.
— GRAVIOU François.
— GUÉVRIN Lucien, Matelot de ... classe sans spécialité, cuisinier, Matricule n° 35.385–1. Embarqué le 7 septembre 1915.
— GUÉZINGAR Jean, Quartier-maître de manœuvre.
— GUIDAL Eugène.
— HELLO Yves.
— HUÉBERT Albert.
— LEDUC Henri.
— LEFLEM ... , Matelot de ... classe chauffeur.
— LEJEUNE Albert.
— LHERMITTE Pierre, Matelot de 3e classe sans spécialité. Embarqué le 1er mai 1915.
— MANIÈRE Joseph, Second maître.
— MELAIT Alexandre.
— MOISAN Jean.
— MOULIER Adrien.
— ORSONNEAU Bénoni, Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit à L’Île-d’Yeu, n° 1.012. Embarqué le 2 mai 1915.
— PRÉVOST Richard.
— REBEIRE Clément.
— RIBOT Eugène.
— ROUXEL Henri, Quartier-maître. Débarqué le 17 janvier 1915.
— ROZAS François.
— ROZO Joseph.
— SERGENT Auguste.
— THOMAS Raymond, Matelot de ... classe timonier breveté.
— VASSEUR Jean-Baptiste, Matelot de ... classe chauffeur.
— VASSEUR René.
(Dragueur Antoinette, Livre de bord 19 sept. 1914 ~ 30 nov. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 2, passim.)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour,
"Les Arraisonneurs
Il n'est pas inutile d'évoquer succinctement le rôle des arraisonneurs quoique leur caractère défensif reste assez ténu. Ces bâtiments agissaient selon la formule comme "navires de la République en service à la mer", les mots "à la mer" s'entendant pour le port du Havre jusqu'au quai de l'Escale pour la reconnaissance et la visite des bateaux suspects ou non. Les premiers arraisonneurs du Havre à l'entrée de la Seine eurent un rôle extrêmement pénible. Ils devaient se tenir en permanence au large à des distances de terre variant entre six et douze milles, c'est à dire en pleine mer. Il ne leur était même pas loisible de trouver un abri momentané entre les heures de convois. Avec les courants violents de la Manche, la mer est très dure au large et l'arraisonnement de trente à quarante navires la nuit, dans ces conditions, seraient devenus pratiquement impossible si les arraisonneurs n'avaient pas été des bâtiments solides. Dès la fin de 1914, le Ministre de la Marine avait envisagé la possibilité de mettre à la disposition du Havre le vapeur à roues Bon Voyage, prise allemande stationnée à Cherbourg. On envisagea également d'utiliser à ces mêmes fin de police deux autres transbordeurs allemands Ariadne et le Wilkommen, ce dernier devant être plus tard francisé sous le nom de Castor.
Quelques semaines avant l'armistice, Le Havre comptait six arraisonneurs : Saint-André II, Neptune, Antoinette, Denise, Eliane et Monique. Deux bateaux à moteur donnant 14 noeuds, la Lavande et la Marjolaine devaient alors être envoyés en renfort.
Des ordres très stricts prescrivaient que tous les bâtiments se présentant en rade devaient être porteur d'un "tableau" portant en très grosses lettres : le port de départ, le port de destination, la nature de la cargaison, le tirant d'eau du navire. Ces renseignements étaient destinés à faciliter la tâche des arraisonneurs et des sanctions très sévères étaient prévues pour les "omissions" dans la signalisation."
Source : Albert Chatelle, La base navale du Havre, Editions Médicis, 1949, page 94.
Cordialement
"Les Arraisonneurs
Il n'est pas inutile d'évoquer succinctement le rôle des arraisonneurs quoique leur caractère défensif reste assez ténu. Ces bâtiments agissaient selon la formule comme "navires de la République en service à la mer", les mots "à la mer" s'entendant pour le port du Havre jusqu'au quai de l'Escale pour la reconnaissance et la visite des bateaux suspects ou non. Les premiers arraisonneurs du Havre à l'entrée de la Seine eurent un rôle extrêmement pénible. Ils devaient se tenir en permanence au large à des distances de terre variant entre six et douze milles, c'est à dire en pleine mer. Il ne leur était même pas loisible de trouver un abri momentané entre les heures de convois. Avec les courants violents de la Manche, la mer est très dure au large et l'arraisonnement de trente à quarante navires la nuit, dans ces conditions, seraient devenus pratiquement impossible si les arraisonneurs n'avaient pas été des bâtiments solides. Dès la fin de 1914, le Ministre de la Marine avait envisagé la possibilité de mettre à la disposition du Havre le vapeur à roues Bon Voyage, prise allemande stationnée à Cherbourg. On envisagea également d'utiliser à ces mêmes fin de police deux autres transbordeurs allemands Ariadne et le Wilkommen, ce dernier devant être plus tard francisé sous le nom de Castor.
Quelques semaines avant l'armistice, Le Havre comptait six arraisonneurs : Saint-André II, Neptune, Antoinette, Denise, Eliane et Monique. Deux bateaux à moteur donnant 14 noeuds, la Lavande et la Marjolaine devaient alors être envoyés en renfort.
Des ordres très stricts prescrivaient que tous les bâtiments se présentant en rade devaient être porteur d'un "tableau" portant en très grosses lettres : le port de départ, le port de destination, la nature de la cargaison, le tirant d'eau du navire. Ces renseignements étaient destinés à faciliter la tâche des arraisonneurs et des sanctions très sévères étaient prévues pour les "omissions" dans la signalisation."
Source : Albert Chatelle, La base navale du Havre, Editions Médicis, 1949, page 94.
Cordialement
Memgam
Re: ANTOINETTE - Arraisonneur
Bonjour,
Le chalutier ANTOINETTE était immatriculé à Boulogne - N° 27
A bientôt.
Le chalutier ANTOINETTE était immatriculé à Boulogne - N° 27
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.