Bonjour à tous,
Vous trouverez ci-après, la photographie d'une pierre tombale d'origine qui se trouve à la périphérie d'un cimetière de regroupement allemand au nord de Verdun.
Il s'agit de la tombe du major commandant le Grenadier Régiment n°12 (5ème division d'infanterie allemande) à savoir le major Friedrich SCHÖNLEIN (Major und Régiment Kommandeur) qui a perdu la vie lors des explosions dans le fort de Douaumont du 8 mai 1916 alors occupé par les troupes allemandes suite à sa conquête.
Avez-vous connaissance des causes de ces explosions du 8 mai 1916?
De mémoire, il me semble avoir lu qu'un lance flammes non éteint correctement d'un pionnier "bavarois" d'un Sturmbataillon (probablement le N°5) serait à l'origine de cette explosion occasionnant la perte de plus de 600 soldats et officiers allemands.
Merci pour votre attention.
Bien cordialement.
Emmanuel
QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
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"Quand tous les souvenirs s'éteignent, il reste encore leur point d'attache" Ernst JÜNGER
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Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Bonne soirée,
en tant que Bavarois de naissance, je dois répondre avec ironie à cette accusation d'un pionnier « bavarois ». Si mon grand-père était encore en vie, il entamerait maintenant un discours colérique de deux heures sur les « Saupreiß'n » (Je préfère ne pas traduire cette expression pour protéger mes compatriotes allemands du nord du Main).
Regardons les faits. A cette époque, la glorieuse armée bavaroise ne disposait pas encore de ses propres « Sturm-Trupps ». À cette époque, nous n’avions pas nos propres unités de lance-flammes. L'élite aristocratique du « Leibregiment » (garde bavaroise) considérait les lance-flammes et les unités d'assaut spéciales comme des absurdités, car elles étaient elles-mêmes les meilleurs de tous les soldats (C’est du moins ce qu’ils pensaient.).
Dans l'histoire régimentaire du 12e Grenadiers, il n'y a aucune mention d'une quelconque accusation portée par des soldats bavarois : Le matin du 8 mai, les Français ont commencé à tirer de lourdes grenades à main. Vers 5h15, plusieurs énormes explosions se produisent au fort de Douaumont, dont les causes ne seront sans doute jamais complètement expliquées. Les conséquences furent dévastatrices et portèrent préjudice au régiment.
des pertes irremplaçables. L'ensemble de l'état-major régimentaire, l'état-major des 1er et 2e bataillons, tous officiers du M.G.K. et des parties de la 2e compagnie ont été tuées. De nombreuses personnes ont succombé à une intoxication au gaz. Lorsque le lieutenant Wolfstieg et sa 3e compagnie sont entrés dans le fort depuis les gorges du Chauffour vers 5h30 du matin, il a été accueilli par d'horribles images de destruction. Tous les postes de commandement du fort ainsi que tout l'équipage du fort étaient hors de service et toute transmission d'ordres avait cessé. Avec les 3e pionniers et les gens de la Compagnie Médicale 3 appelés à l'aide, il s'occupa activement des travaux de déblaiement et se tenait prêt avec sa compagnie comme seule réserve de la section pour le moment ; Le lieutenant Wisselinck, l'officier le plus âgé présent au front, prend le commandement de la section divisionnaire jusqu'à l'après-midi.
(Historique rgtaire : Das Grenadier-Regiment Prinz Karl von Preußen (2.brandenburgisches) Nr. 12 ; p.84.)
Les événements réels sont un peu plus complexes et n’ont été révélés avec une certaine certitude qu’en 1991 :
La catastrophe de l'explosion du 8 mai.
Le 8 mai 1916, une importante explosion catastrophique se produit au fort de Douaumont qui tue plusieurs centaines de personnes. Les raisons en sont la négligence et les coïncidences.
Une reconstitution détaillée de ces événements a été réalisée par le médecin Dr Hanauer peu après la catastrophe. Le Comité du Souvenir d'Argonnerwald 1914-18 a rendu ce rapport public en 1991.
Le médecin d'état-major Dr. Hanauer (3e Compagnie médicale/3e Corps d'armée) propose début mai d'ouvrir un poste de secours à Douaumont pour les blessés graves. Jusqu'à présent, seuls les blessés légers pouvaient y être soignés, tandis que les blessés graves devaient être ramenés par un itinéraire pénible. Beaucoup n'ont pas survécu à ces dangereux transports sous le feu de l'artillerie française ou sont morts des suites de leurs blessures en cours de route. Le Dr Hanauer reçut l'autorisation et reçut l'ordre de se rendre au Fort Douaumont le 6 mai. Il y arrive avec quatre brancardiers (soldats médecins) et installe un bloc opératoire et des locaux médicaux au sous-sol sous la caserne sud. Là, le Dr Hanauer a repris la direction de l'hôpital après consultation de trois médecins de troupe présents.
Les blessés furent immédiatement sélectionnés et les blessés légers furent envoyés à l'arrière. Cela se passait toujours à l'aube. Les blessés graves ont été soignés directement au bloc opératoire.
L'accès à l'hôpital s'effectuait par le couloir de combat principal supérieur situé sur l'escalier ouest, qui descendait dans deux directions. L’autre escalier menait au couloir de bataille principal inférieur.
Les travaux à l'hôpital ont commencé immédiatement. Le 7 mai, un obus français a touché accidentellement près du couloir du poste de secours principal et a enterré le puits de ventilation. Une forte odeur de chlore se répandant immédiatement, cela fait penser à une grenade à gaz.
Comme il y avait un effet sur les personnes présentes, le Dr Hanauer a ouvert des bouteilles d'oxygène afin que l'air dans toutes les chambres d'hôpital s'améliore rapidement. La gaine de ventilation a été à nouveau découverte afin que le ventilateur manuel fournisse à nouveau de l'air frais.
Le fort n'était pas un fort de bataille au sens propre du terme, mais une station intermédiaire fortifiée au fur et à mesure que le front avançait davantage. Le front pousse de la forêt de Cailette jusqu'à la crête de Thiaumont.
Il y avait beaucoup de soldats dans les couloirs sombres du fort. Réserves, personnes relevées, personnes à relever, escadrons de transporteurs, soldats dispersés, état-major, blessés, etc. L'eau devait être rationnée car elle devait être amenée dans le fort de l'extérieur par des escadrons de transporteurs (par exemple dans de grands ballons de verre) et ils subissaient constamment des pertes dans le processus. Les tirs constants de l'artillerie française sur le fort ne furent pas non plus sans effet. Certains tunnels, tunnels et passages de liaison ont été touchés. Rester à l'étage supérieur n'était pas vraiment agréable, car chaque tir d'obus était accompagné de bruit et de poussière provenant des articulations.
Ceux qui ne trouvaient plus de place dans les casemates s'installaient « confortablement » dans l'une des pièces ou niches. Même si le commandant et les officiers du fort contrôlaient l'ordre dans le fort, il y avait encore des endroits où se reposer. Dans les couloirs boueux et humides avec de longues ombres, de petits groupes étaient assis dans une puanteur d'excréments et de moisissure. Dans le couloir de combat inférieur, il y avait aussi des piles de grenades françaises de 15,5 cm, dans d'autres pièces il y avait un dépôt de grenades à main, des munitions d'infanterie, des conteneurs de lance-flammes et de nombreux matériels du génie.
Entre tout ce matériel, certains militaires essayaient de préparer du café. Ils ont utilisé de l'alcool fort ou une tête de grenade à main, selon ce dont ils ont disposés. Cette « allumage » n'était pas la bienvenue dans le fort et était empêchée par les officiers autant que possible.
Au petit matin du 8 mai 1916, une explosion catastrophique s'est produite et a amené le Dr Hanauer à l'hôpital.
Vers 4h30 du matin, on entend soudain des cris et des courses dans l'hôpital. Les cris de « Les noirs arrivent » auraient été entendus. Un incendie a donc dû se déclarer avant les explosions. Peu de temps après, trois violentes détonations provoquent l'extinction de toutes les lumières. Le bruit énorme des explosions laisse immédiatement penser qu'il s'agit d'une détonation à l'intérieur du fort. Une énorme onde de pression fait trembler les pièces et tous ceux qui se trouvent autour sont renversés, y compris le Dr Hanauer qui est projeté contre le mur. Alors qu'il tente de se rapprocher du site de l'explosion pour s'orienter, il est accueilli par une épaisse fumée mélangée à des vapeurs de soufre.
Alors il revient précipitamment et ordonne de mettre les masques à gaz et d'ouvrir les bouteilles d'oxygène. Ceux-ci étaient destinés à maintenir l'air quelque peu supportable pour les blessés. Le ventilateur a également continué à fonctionner avec toute son énergie, mais cela n'a pratiquement pas arrêté la fumée. De plus en plus de fumée se répand dans la zone hospitalière, rendant impossible la pénétration dans les autres pièces car la fumée est impénétrable.
Certains blessés aux os brisés se traînent jusqu'à l'hôpital et peuvent y recevoir des soins d'urgence.
Toute aide arrivait trop tard pour les blessés, qui avaient été placés dans une chambre spéciale pour être évacués. L’air semblait maintenant se remplir de gaz, rendant la respiration considérablement plus difficile. Les masques à gaz rendaient également le travail de plus en plus difficile. On a tenté de transporter quelques personnes à travers l'ouverture détruite du mur (de la veille). Alors que le Dr Hanauer redescend pour aider les blessés, il perd connaissance.
Il est retrouvé par les sapeurs sur la table d'opération et emmené dans une pièce sûre et aérée, où il se réveille vers le matin.
Pour une fois, les "Bayern" ns sont pas à blâmer.
Bien cordialement
Joseph
en tant que Bavarois de naissance, je dois répondre avec ironie à cette accusation d'un pionnier « bavarois ». Si mon grand-père était encore en vie, il entamerait maintenant un discours colérique de deux heures sur les « Saupreiß'n » (Je préfère ne pas traduire cette expression pour protéger mes compatriotes allemands du nord du Main).
Regardons les faits. A cette époque, la glorieuse armée bavaroise ne disposait pas encore de ses propres « Sturm-Trupps ». À cette époque, nous n’avions pas nos propres unités de lance-flammes. L'élite aristocratique du « Leibregiment » (garde bavaroise) considérait les lance-flammes et les unités d'assaut spéciales comme des absurdités, car elles étaient elles-mêmes les meilleurs de tous les soldats (C’est du moins ce qu’ils pensaient.).
Dans l'histoire régimentaire du 12e Grenadiers, il n'y a aucune mention d'une quelconque accusation portée par des soldats bavarois : Le matin du 8 mai, les Français ont commencé à tirer de lourdes grenades à main. Vers 5h15, plusieurs énormes explosions se produisent au fort de Douaumont, dont les causes ne seront sans doute jamais complètement expliquées. Les conséquences furent dévastatrices et portèrent préjudice au régiment.
des pertes irremplaçables. L'ensemble de l'état-major régimentaire, l'état-major des 1er et 2e bataillons, tous officiers du M.G.K. et des parties de la 2e compagnie ont été tuées. De nombreuses personnes ont succombé à une intoxication au gaz. Lorsque le lieutenant Wolfstieg et sa 3e compagnie sont entrés dans le fort depuis les gorges du Chauffour vers 5h30 du matin, il a été accueilli par d'horribles images de destruction. Tous les postes de commandement du fort ainsi que tout l'équipage du fort étaient hors de service et toute transmission d'ordres avait cessé. Avec les 3e pionniers et les gens de la Compagnie Médicale 3 appelés à l'aide, il s'occupa activement des travaux de déblaiement et se tenait prêt avec sa compagnie comme seule réserve de la section pour le moment ; Le lieutenant Wisselinck, l'officier le plus âgé présent au front, prend le commandement de la section divisionnaire jusqu'à l'après-midi.
(Historique rgtaire : Das Grenadier-Regiment Prinz Karl von Preußen (2.brandenburgisches) Nr. 12 ; p.84.)
Les événements réels sont un peu plus complexes et n’ont été révélés avec une certaine certitude qu’en 1991 :
La catastrophe de l'explosion du 8 mai.
Le 8 mai 1916, une importante explosion catastrophique se produit au fort de Douaumont qui tue plusieurs centaines de personnes. Les raisons en sont la négligence et les coïncidences.
Une reconstitution détaillée de ces événements a été réalisée par le médecin Dr Hanauer peu après la catastrophe. Le Comité du Souvenir d'Argonnerwald 1914-18 a rendu ce rapport public en 1991.
Le médecin d'état-major Dr. Hanauer (3e Compagnie médicale/3e Corps d'armée) propose début mai d'ouvrir un poste de secours à Douaumont pour les blessés graves. Jusqu'à présent, seuls les blessés légers pouvaient y être soignés, tandis que les blessés graves devaient être ramenés par un itinéraire pénible. Beaucoup n'ont pas survécu à ces dangereux transports sous le feu de l'artillerie française ou sont morts des suites de leurs blessures en cours de route. Le Dr Hanauer reçut l'autorisation et reçut l'ordre de se rendre au Fort Douaumont le 6 mai. Il y arrive avec quatre brancardiers (soldats médecins) et installe un bloc opératoire et des locaux médicaux au sous-sol sous la caserne sud. Là, le Dr Hanauer a repris la direction de l'hôpital après consultation de trois médecins de troupe présents.
Les blessés furent immédiatement sélectionnés et les blessés légers furent envoyés à l'arrière. Cela se passait toujours à l'aube. Les blessés graves ont été soignés directement au bloc opératoire.
L'accès à l'hôpital s'effectuait par le couloir de combat principal supérieur situé sur l'escalier ouest, qui descendait dans deux directions. L’autre escalier menait au couloir de bataille principal inférieur.
Les travaux à l'hôpital ont commencé immédiatement. Le 7 mai, un obus français a touché accidentellement près du couloir du poste de secours principal et a enterré le puits de ventilation. Une forte odeur de chlore se répandant immédiatement, cela fait penser à une grenade à gaz.
Comme il y avait un effet sur les personnes présentes, le Dr Hanauer a ouvert des bouteilles d'oxygène afin que l'air dans toutes les chambres d'hôpital s'améliore rapidement. La gaine de ventilation a été à nouveau découverte afin que le ventilateur manuel fournisse à nouveau de l'air frais.
Le fort n'était pas un fort de bataille au sens propre du terme, mais une station intermédiaire fortifiée au fur et à mesure que le front avançait davantage. Le front pousse de la forêt de Cailette jusqu'à la crête de Thiaumont.
Il y avait beaucoup de soldats dans les couloirs sombres du fort. Réserves, personnes relevées, personnes à relever, escadrons de transporteurs, soldats dispersés, état-major, blessés, etc. L'eau devait être rationnée car elle devait être amenée dans le fort de l'extérieur par des escadrons de transporteurs (par exemple dans de grands ballons de verre) et ils subissaient constamment des pertes dans le processus. Les tirs constants de l'artillerie française sur le fort ne furent pas non plus sans effet. Certains tunnels, tunnels et passages de liaison ont été touchés. Rester à l'étage supérieur n'était pas vraiment agréable, car chaque tir d'obus était accompagné de bruit et de poussière provenant des articulations.
Ceux qui ne trouvaient plus de place dans les casemates s'installaient « confortablement » dans l'une des pièces ou niches. Même si le commandant et les officiers du fort contrôlaient l'ordre dans le fort, il y avait encore des endroits où se reposer. Dans les couloirs boueux et humides avec de longues ombres, de petits groupes étaient assis dans une puanteur d'excréments et de moisissure. Dans le couloir de combat inférieur, il y avait aussi des piles de grenades françaises de 15,5 cm, dans d'autres pièces il y avait un dépôt de grenades à main, des munitions d'infanterie, des conteneurs de lance-flammes et de nombreux matériels du génie.
Entre tout ce matériel, certains militaires essayaient de préparer du café. Ils ont utilisé de l'alcool fort ou une tête de grenade à main, selon ce dont ils ont disposés. Cette « allumage » n'était pas la bienvenue dans le fort et était empêchée par les officiers autant que possible.
Au petit matin du 8 mai 1916, une explosion catastrophique s'est produite et a amené le Dr Hanauer à l'hôpital.
Vers 4h30 du matin, on entend soudain des cris et des courses dans l'hôpital. Les cris de « Les noirs arrivent » auraient été entendus. Un incendie a donc dû se déclarer avant les explosions. Peu de temps après, trois violentes détonations provoquent l'extinction de toutes les lumières. Le bruit énorme des explosions laisse immédiatement penser qu'il s'agit d'une détonation à l'intérieur du fort. Une énorme onde de pression fait trembler les pièces et tous ceux qui se trouvent autour sont renversés, y compris le Dr Hanauer qui est projeté contre le mur. Alors qu'il tente de se rapprocher du site de l'explosion pour s'orienter, il est accueilli par une épaisse fumée mélangée à des vapeurs de soufre.
Alors il revient précipitamment et ordonne de mettre les masques à gaz et d'ouvrir les bouteilles d'oxygène. Ceux-ci étaient destinés à maintenir l'air quelque peu supportable pour les blessés. Le ventilateur a également continué à fonctionner avec toute son énergie, mais cela n'a pratiquement pas arrêté la fumée. De plus en plus de fumée se répand dans la zone hospitalière, rendant impossible la pénétration dans les autres pièces car la fumée est impénétrable.
Certains blessés aux os brisés se traînent jusqu'à l'hôpital et peuvent y recevoir des soins d'urgence.
Toute aide arrivait trop tard pour les blessés, qui avaient été placés dans une chambre spéciale pour être évacués. L’air semblait maintenant se remplir de gaz, rendant la respiration considérablement plus difficile. Les masques à gaz rendaient également le travail de plus en plus difficile. On a tenté de transporter quelques personnes à travers l'ouverture détruite du mur (de la veille). Alors que le Dr Hanauer redescend pour aider les blessés, il perd connaissance.
Il est retrouvé par les sapeurs sur la table d'opération et emmené dans une pièce sûre et aérée, où il se réveille vers le matin.
Pour une fois, les "Bayern" ns sont pas à blâmer.
Bien cordialement
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Bonsoir,
Je publie ci-dessous un exemple de gros obus français tombant sur le Fort de Douaumont en mai 1916.
Les tirs les plus notables de cette période sont effectués par les 2 mortiers de 370 Filloux de la 67e batterie du 3e R.A.P (Régiment d'Artillerie à Pied) en batterie au Grand Trisse. Les tirs de 370 de cette batterie commencent le 25 avril 1916 sur le Fort de Douaumont en vue de l'attaque qui aura lieu le 22 mai et se prolongent périodiquement jusqu'en juin 1916. Ces obus peuvent détruire les ouvrages bétonnés du fort mais sont encore insuffisants pour écraser les locaux protégés profonds. C'est pourquoi, en octobre 1916, les français mettent en batterie des obusiers de 400 de l'A.L.V.F en vue de la reprise du fort.
Cordialement,
Guy François.
Je publie ci-dessous un exemple de gros obus français tombant sur le Fort de Douaumont en mai 1916.
Les tirs les plus notables de cette période sont effectués par les 2 mortiers de 370 Filloux de la 67e batterie du 3e R.A.P (Régiment d'Artillerie à Pied) en batterie au Grand Trisse. Les tirs de 370 de cette batterie commencent le 25 avril 1916 sur le Fort de Douaumont en vue de l'attaque qui aura lieu le 22 mai et se prolongent périodiquement jusqu'en juin 1916. Ces obus peuvent détruire les ouvrages bétonnés du fort mais sont encore insuffisants pour écraser les locaux protégés profonds. C'est pourquoi, en octobre 1916, les français mettent en batterie des obusiers de 400 de l'A.L.V.F en vue de la reprise du fort.
Cordialement,
Guy François.
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Merci à tous pour vos réponses.
Je pensais naïvement que les 400 mm français pilonnaient déjà le fort de Douaumont au mois de mai 1916, un grand merci à Guy pour cette information très précise.
Pour Joseph, j'espère ne pas vous avoir froissé. J'ai mis le mot bavarois entre guillemets parce que j'ai lu ceci dans une revue généraliste française.....
Bien cordialement.
Emmanuel
Je pensais naïvement que les 400 mm français pilonnaient déjà le fort de Douaumont au mois de mai 1916, un grand merci à Guy pour cette information très précise.
Pour Joseph, j'espère ne pas vous avoir froissé. J'ai mis le mot bavarois entre guillemets parce que j'ai lu ceci dans une revue généraliste française.....
Bien cordialement.
Emmanuel
"Quand tous les souvenirs s'éteignent, il reste encore leur point d'attache" Ernst JÜNGER
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Bonjour, Quelles est votre source ?gersdorf a écrit : ↑jeu. avr. 03, 2025 12:56 pm
Avez-vous connaissance des causes de ces explosions du 8 mai 1916?
De mémoire, il me semble avoir lu qu'un lance flammes non éteint correctement d'un pionnier "bavarois" d'un Sturmbataillon (probablement le N°5) serait à l'origine de cette explosion occasionnant la perte de plus de 600 soldats et officiers allemands.
Une autre source dit :
"Un médecin présent sur les lieux a reconstitué le drame ; voici ce qu’il dit : « Un tir direct d’artillerie atteint le dépôt de combustible pour les lance-flammes. Le combustible entre en contact avec le feu des cuisinières. Il s’enflamme instantanément en dégageant un épais nuage de fumée et de carbone. Tout le monde est couvert de suie et cela explique la phobie qui s’installe à propos des « Blacks".
bref, c'est variable selon les sources ...


15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
- kglbayrRIR2
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- Inscription : ven. déc. 04, 2020 11:53 am
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Bonne journée,
Bien sûr, cela n’a pas toujours été justifié. Au début des années 1970, alors que j'effectuais mon service militaire en tant qu'infirmier, j'ai moi-même constaté que des officiers supérieurs bavarois cultivaient encore leur propre mégalomanie bavaroise, même quelques mois avant leur mort. Certes, rares sont ceux qui pensaient que si les Prussiens n'avaient pas tout gâché, ils auraient repoussé les Français vers la côte atlantique en quelques semaines (À l'exception d'une courte pause pendant laquelle la bonne bière belge aurait été largement testée.)
Bien cordialement
Joseph
désolé si cela ressemblait à une accusation. En fait, je voulais juste expliquer de manière ironique comment mon grand-père réagissait à tout type de soupçon de la part des « Prussiens ».
Bien sûr, cela n’a pas toujours été justifié. Au début des années 1970, alors que j'effectuais mon service militaire en tant qu'infirmier, j'ai moi-même constaté que des officiers supérieurs bavarois cultivaient encore leur propre mégalomanie bavaroise, même quelques mois avant leur mort. Certes, rares sont ceux qui pensaient que si les Prussiens n'avaient pas tout gâché, ils auraient repoussé les Français vers la côte atlantique en quelques semaines (À l'exception d'une courte pause pendant laquelle la bonne bière belge aurait été largement testée.)
Bien cordialement
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Bonsoir,
En tout cas, Joseph, ces soldats ci-dessous sont bien des Bavarois! Cordialement,
Guy François.
En tout cas, Joseph, ces soldats ci-dessous sont bien des Bavarois! Cordialement,
Guy François.
- kglbayrRIR2
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- Inscription : ven. déc. 04, 2020 11:53 am
Re: QUESTION SUR LE FORT DE DOUAUMONT LE 8 MAI 1916
Merci !!
Oui! "Mia san mia" [C'est nous!]
Bien cordialement
Joseph
P.S.:
L'auto-évaluation quelque peu exagérée des vrais Bavarois semble être dans nos gènes. Dans l'histoire régimentaire du régiment d'infanterie bavarois n° 8 (plus tard le régiment de mon arrière-grand-père !), en relation avec la campagne de Russie en 1812, il est rapporté, entre autres, que lors d'une bataille, pas moins de 7 généraux français se sont rassemblés dans le « Carrée »propre pour chercher protection. Je pense presque que l'auteur veut dire que les Russes auraient été vaincus si les Français avaient davantage écouté les Bavarois.



Oui! "Mia san mia" [C'est nous!]
Bien cordialement
Joseph
P.S.:
L'auto-évaluation quelque peu exagérée des vrais Bavarois semble être dans nos gènes. Dans l'histoire régimentaire du régiment d'infanterie bavarois n° 8 (plus tard le régiment de mon arrière-grand-père !), en relation avec la campagne de Russie en 1812, il est rapporté, entre autres, que lors d'une bataille, pas moins de 7 généraux français se sont rassemblés dans le « Carrée »propre pour chercher protection. Je pense presque que l'auteur veut dire que les Russes auraient été vaincus si les Français avaient davantage écouté les Bavarois.
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.