FÉLIX-LOUIS — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement F. Avril fils, Saint-Malo (1912~1916).

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Félix-Louis — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement F. Avril fils, Saint-Malo (1912~1916).

Trois-mâts goélette terre-neuvier de 274,52 tx jb et de 211,26 tx jn construit en 1912 par le chantier Gustave GAUTIER, de Saint-Malo. Armement F. Avril fils, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Coulé au canon le 23 octobre 1916 par le sous-marin allemand U-20 (Kapitänleutnant Walther SCHWIE-GER) à 120 milles dans le Sud-Ouest du phare de Bishop Rock (Îles Scilly, Royaume-Uni). Sept disparus, dont le capitaine Élie Alexis ROBERT, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Dinan, n° 142

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Ouverture de la procédure de déclaration judiciaire de décès


• Journal officiel du 26 mai 1918, p. 4.610.



.

[Memgam]

Bonjour,

Robert Elie,
Né le 17 juillet 1874 à Pleslin (22), fils de Julien et de Jeanne Lemoine, marié à Anne Le Lard, un fils Elie, né en 1908, domicilié à Pleslin.

Matricule n° 142 au registre des capitaines au log cours et au cabotage au quartier de Dinan
A obtenu le brevet de capitaine au cabotage le 6 mars 1899. Il comptait alors 36 mois à l'Etat et 64 mois et 23 jours au commerce, probablement à la Grande Pêche.
Après deux campagnes comme second à Terre-Neuve, il est engagé comme capitaine le 24 mars 1901 sur le terre-neuvier de Granville François-Joseph. Il commande ensuite presque toujours à Terre-Neuve avec des phases de "vacances" comme matelot à la petite pêche sur la Rance. A partir du 23 mars 1906, Elie Robert ne commanda que des morutiers du port de Saint-Malo.

Etats de service pendant la Grande guerre.
En août 1914 était sur les Bancs pour une troisième campagne comme capitaine sur l'Ernestine. Il continua d'aller vers Terre-Neuve comme second pendant la campagne de 1915, puis comme capitaine.
La goélette terre-neuvière malouine Félix-Louis qu'Elie Robert commandait depuis le 17 avril 1916 et qui naviguait au cabotage avec un équipage de 11 hommes fut coulée après sommation par l'U20 du lieutenant de vaisseau Walther Schwierger, le 23 octobre 1916 à 120-130 milles par le travers du feu de Bishop. 7 marins dont le capitaine, se perdirent en mer après que le navire ait été coulé.

Le décès de Elie Robert fut déclaré constant par jugement du Tribunal civil de Saint-Malo du 27 juin 1918, jugement transcrit à l'état-civil de Pleslin (22) le 24 juillet 1918.

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navire des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, 1914-1918,volume 2, Association Bretagne 14-18, 2012.

Cordialement.

[Memgam]

Bonjour,

Extrait des minutes du greffe du Tribunal de commerce de Saint-Malo, chef-lieu d'arrondissement du département d'Ille et Vilaine.

"L'an mil neuf cent seize, le quatorze novembre, au greffe,
Devant nous, Eugène Delavillefromoy, président du Tribunal de commerce de Saint-Malo, assisté de maître Baudet, greffier, sont comparus :
Messieurs Pierre François, second, et Marie Trottin, maître, sur le trois-mâts Félix-Louis, du port de Saint-Malo, jaugeant net deux cents onze tonneaux vingt six centièmes, montés par dix hommes d'équipage, capitaine compris, et un pilotin, armateur Monsieur Félix Avril de Saint-Malo.
Lesquels ont dit et déclaré ce qui suit :
"En l'absence du capitaine dont nouvelles manquent depuis le vingt-trois octobre dernier ainsi que de six hommes embarqués avec lui dans la chaloupe du Félix Louis, quatre hommes de l'équipage embarqués dans un doris, jusqu'ici seuls rescapés débarqués à Marseille par le vapeur danois Sarmatia dont noms ci-dessous :
François Pierre, second, Trottin, maître, Trifol et Lefèvre, matelots.
Les matelots Trifol et Lefèvre restés, le premier à Marseille, le second rallié au Havre, François Pierre et Trottin revenus à Saint-Malo.
A la demande de son armateur, j'ai, moi, François Pierre, second, assisté de Trottin, maître, déposé le rapport suivant :
"Partis de Bordeaux le seize octobre pour Swansea avec un chargement de poteaux de mines, avons suivi le parcours indiqué par les autorités à notre départ, sans incident jusqu'au vingt-trois octobre.
Rendus à environ cent-vingt à cent-trente milles travers du feu de Bishop, vers trois heures de l'après-midi, ce jour-là, nous aperçumes un vapeur en flammes ; une demi-heure après, nous entendîmes, toujours sur bâbord plusieurs coups de canons sur un .second navire qui prenait feu aussitôt.
Le capitaine Robert prit sa longue vue et il aperçut, et Trottin aussi qui tenait la barre, très distinctement un sous-marin se dirigeant à toute vitesse sur le Félix Louis. Par signaux, il intima ordre au capitaine de mettre les embarcations à l'eau et de débarquer tout de suite. Nous mîmes à l'eau un doris où quatre de nous embarquèrent, Trottin, Trifol, Léfèvre et moi-même. Le capitaine Robert embarqua dans la chaloupe avec le reste de l'équipage, les nommés Dupart, Ledran, Leray, matelots, Danel,novice, Cohden, mousse, Rabin, pilotin.
A peine cinq minutes après, le sous-marin tira un coup de canon tribord avant et fut sur l'arrière du navire où il tira sept ou huit coups de canons ; après avoir essayé vainement d'abattre la mâture, la vergue de volant tomba, le sous-marins ayant fait le tour du navire. Les deux embarcations se dirigèrent sur l'est pour atteindre si possible la pointe anglaise distante d'environ cent-vingt à cent-trente milles.
Le premier jour assez calme, le lendemain un temps épouvantable, pluie, grêle et fort orage. Nous nous vîmes pendant vingt-quatre heures, puis nous nous perdîmes de vue, quatre heures, le vingt-quatre au soir.
Nous fûmes alors pris le vingt-cinq par un vapeur danois, le Sarmatia, qui nous donna ses meilleurs soins, nous changea de vêtements, nous réchauffa avec des boissons chaudes et nous débarqua à Marseille où il se rendait avec du charbon venant de Cardiff.
Notre capitaine a emporté avec lui tous ses papiers du bord.
J'affirme sous la foi du serment en compagnie de mon collégue Trottin l'exactitude de ces faits que les deux autre marins qui étaient dans notre doris si on veut les interroger certifieront exacts si besoin est.
Tel est le rapport que nous affirmons sincère et véritable et nous conservons le droit de donner plus amples détails si besoin est."
Comme les comparants ne peuvent être responsables des faits ci-dessus, lesquels ne proviennent ni de leur faute, ni de celle de l'équipage, ils font pour leur décharge, toutes protestations et réserves."

Source : Richard et Roignant, dito.

Cordialement.

[Rutilius]

oOo

[markab]

Bonjour,

Un article du Journal Officiel de la République Française (17 avril 1917) mentionnant le navire FELIX LOUIS dans la liste des navires devant les juridictions allemandes (Gallica) :

FELIX LOUIS JORF 1917-04-17.jpg (117.33 Kio) Consulté 1757 fois

A bientôt.

[markab]

Bonjour,

Un article sur la perte du voilier FELIX LOUIS publié par le journal "L'Ouest Eclair " le 8 novembre 1916 (Gallica) :

FELIX LOUIS L'Ouest Eclair 1916-11-08.jpg (91.92 Kio) Consulté 1755 fois

A bientôt.

[markab]

Bonjour

Un entrefilet sur la prochaine livraison du voilier FELIX LOUIS dans le journal "La Croix des Marins " du 26 novembre 1911 (Gallica) :

FELIX LOUIS La Croix des Marins 1911-11-26.jpg (105.43 Kio) Consulté 1706 fois

Le navire est construit dans les chantiers de M. Gustave Gautier à Saint-Malo.


A bientôt.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Félix-Louis — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement F. Avril fils, Saint-Malo (1912~1916).

Trois-mâts goélette en bois construit en 1912 par le chantier Gustave GAUTIER, de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), pour le compte de l’armateur Félix AVRIL fils, également établi à Saint-Malo. (1) Francisé le 16 février 1912 à Saint-Malo, n° 2.051 ; immatriculé le 26 mars 1912 audit quartier, f° 1.336, n° 4.006. (2) (3) Signal distinctif : ...

Initialement armé à la Grande pêche à Terre-Neuve le 26 mars 1912 à Saint-Malo, n° 208 ; désarmé le 22 octobre 1912 audit quartier, n° 439. Capitaine TILLY.

Pour la campagne de pêche de l’année 1914, armé le 9 mars 1914 à Saint-Malo, n° 125 ; désarmé le 1er janvier 1915 audit quartier, n° 39. Capitaine Jules Louis ANDRIEUX, né le 18 septembre 1878 à Cancale (Ille-et-Vilaine), capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier de Cancale, n° 217. Parti de Saint-Malo le 9 mars 1914 avec 33 hommes d’équipage, fut de retour à Saint-Malo le 24 août 1914 avec 32 hommes d’équipage. (4)

En dernier lieu, n’ayant pu être réarmé à la Grande pêche à Terre-Neuve, armé au cabotage le 17 août 1916 à Saint-Malo, n° 129. Capitaine Élie ROBERT, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Dinan, n° 142, et 10 hommes d’équipage. (5)

Arraisonné, puis coulé le 23 octobre 1916 par le sous-marin allemand U-20 (Kapitänleutnant Walther SCHWIEGER) à 120 milles dans le Sud-Ouest de Bishop Rock (Îles Scilly, Royaume-Uni), alors qu’il allait de Bordeaux à Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de poteaux de mines. 7 disparus. (6)

Désarmé le 10 novembre 1916 à Saint-Malo, n° 311. Soumission en Douane annulée le 14 décembre 1916.

Pour statuer sur la légitimité de l'arraisonnement et de la destruction de ce bâtiment, une procédure particulière fut ouverte par l'Allemagne devant le Tribunal des prises de Hambourg. (7)

Caractéristiques générales. — Jauge : 274,52 tx jb et 211,26 tx jn. Port en lourd : ... Dimensions : 116.5 x 26.7 x 11.8 m [35,50 x 8,13 x 3,60 m].

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(1) — AVRIL Félix Marie Eugène, né le 1er mai 1858 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et y décédé, le 18 mai 1930 au lieu-dit « La Brillantais » (L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 11.248, Mardi 20 mai 1930,p. 6, rubrique « Obsèques »). Négociant et armateur.

• Fils de Félix François AVRIL, né le 4 janvier 1814 à Saint-Malo et y décédé, le 17 janvier 1898, rue de Bel-Air (Registre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1898, f° 7, acte n° 22), capitaine au long-cours, et d’Amélie Léonide BELLAMY, née le 17 août 1821 à Saint-Malo et y décédée, le 2 mai 1908 (Registre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1908, f° 27, acte n° 104), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite ville, le 4 février 1857 (Table décennale 1853~1862).

• Époux de Jeanne Marie Alphonsine TANGUY, née le 11 janvier 1872 à Lorient (Morbihan), décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), le 19 septembre 1893 (Regis-tre des actes de mariage de la commune de Saint-Servan, Année 1893, f° 74, acte n° 77).

Fille de François Marie TANGUY, né vers 1842, receveur des Postes & Télégraphes, et de Marie Alphonsine MARTIN, décédée le 23 novembre 1873 à Lorient.

L.O.E. - R. - 20-V-1930 - .jpg (59.57 Kio) Consulté 1287 fois

(2) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Matricule des bâtiments de commerce ~ 1900~1926 ~ n°ˢ 2.878 à 4.651 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 11388, p. num. 381.

(3) Lloyd’s Register of Shipping, 1913~1914, Sailing Vessels, Lettre F., n° 66, p. num. 120 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1914~1915, Sailing Vessels, Lettre F., n° 66, p. num. 117 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1915~ 1916, Sailing Vessels, Lettre F., n° 66, p. num. 115 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1915~1916, Sailing Vessels, Lettre F., n° 60, p. num. 111 [Sunk (War Loss)].

(4) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce ~ Année 1915 ~ n°ˢ 1 à 57 ~ 1er janvier 1915, n° 39 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10470, p. num. 367 à 375.

(5) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce ~ Année 1916 ~ n°ˢ 241 à 322 ~ 10 novembre 1916, n° 311 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10477, p. num. 181 à 190.

(6) uboat.net —> https://www.uboat.net/wwi/ships_hit/2150.html

(7) Note de la Légation suisse à Paris en date du 12 avril 1917, notifiée par le Ministre des Affaires étrangères. (J.O. 17 avr. 1917, p. 3.046).

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[Rutilius]

Bonjour à tous,

Marins du trois-mâts goélette Félix-Louis disparus en mer après
le 23 octobre 1916, jour de la perte de ce bâtiment


[Jugement déclaratif de décès prononcé le 27 juin 1918 par le Tribunal civil
de 1re instance de Saint-Malo]

[7]

Judiciairement déclarés « Morts pour la France »

Le capitaine Élie ROBERT, les matelots Mathurin DUPART et Pierre LEDRAN, le novice Marcel DAN-NEL, les mousses Gustave REY et François COHDEN, ainsi que le pilotin Apollinaire RABIN, avaient abandonné le navire dans la chaloupe du bord. Ils ne furent jamais retrouvés.

― ROBERT Élie Alexis, né le 17 juillet 1874 à Pleslin (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Re-gistre des actes de naissance de la commune de Pleslin, Année 1874, f° 8, acte n° 13) et y domicilié (Jugement déclaratif de décès transcrit le 24 juill. 1918 à Pleslin : Registre des actes de décès de la commune de Pleslin, Année 1918, f° 9, acte n° 16).

Capitaine. Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Dinan, n° 142 [Brevet conféré le 6 mars 1899].

• Fils de Julien ROBERT, né le 23 juillet 1841 à Pleslin, marin, et de Jeanne LEMOINE, née le 17 août 1852 à Pleslin, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 27 septembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1873, f° 10, acte n° 9).

• Époux d’Anne Yvonne LE LARD, née le 18 mai 1878 à Plouaret (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor), institutrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Pleslin, le 8 janvier 1908 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1908, f° 4, acte n° 3).

― DUPART Mathurin Louis, né le 22 août 1874 à Saint-Samson-sur-Rance (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Samson-sur-Rance, Année 1874, f° 11, acte n° 19) et domicilié à Dinard-Saint-Enogat (Ille-et-Vilaine) (Jugement déclaratif de dé-cès transcrit le 1er oct. 1918 à Dinard-Saint-Enogat : Registre des actes de décès de la ville de Dinard-Saint-Enogat, Année 1918, f° 23, acte n° 141).

Matelot, inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 3.155, n° 6.309 ; classe 1894, n° 599 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Mathurin Louis DUPART, né le 7 octobre 1835 à Saint-Samson-sur-Rance, menuisier, et de Rosalie Marie SIMON, née le 22 octobre 1840 à Saint-Samson-sur-Rance, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 21 juin 1864 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Samson-sur-Rance, Année 1864, f° 4, acte n° 3).

[Était placé en position de sursis d’appel à bord du trois-mâts goélette Félix-Louis depuis le 11 avril 1916.]

― LEDRAN Pierre Léon Ernest, né le 29 octobre 1898 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine) (Registre des actes de naissance de la commune de Pleurtuit, Année 1898, f° 15, acte n° 77) et domicilié à Dinard-Saint-Eno-gat (– d° –) (Jugement déclaratif de décès transcrit le 2 oct. 1918 à Dinard-Saint-Enogat : Registre des actes de décès de la ville de Dinard-Saint-Enogat, Année 1918, f°23, acte n° 142).

Matelot, inscrit provisoire au quartier de Saint-Malo, n° 19.902 ; classe 1918, n° 70 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils d’Ernest Louis LEDRAN, né le 13 octobre 1858 à Quévert (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor), cultivateur, et de Clarisse Françoise RAFFRAY, née le 10 mai 1852 à Pleurtuit, sans profes-sion. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 22 janvier 1889 (Regis-tre des actes de naissance de la commune de Pleurtuit, Année 1889, f° 2, acte n° 1) . Célibataire.

― DANNEL Marcel Joseph Marie, né le 3 novembre 1898 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Malo, Année 1898, f° 59, acte n° 229) (Jugement déclaratif de décès transcrit le 5 août 1918 à Saint-Malo : Registre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1918., f° …, acte n° 175 T.).

Novice, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 1.793 ; classe 1898, n° 290 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de François Xavier Henri Pierre DANNEL, né le 26 février 1858 à Châteauneuf (Ille-et-Vilaine), menuisier, et d’Anne Marie Pauline LE PORZOU, née le 3 mai 1870 à Paramé (– d°–), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Saint-Lunaire (– d°–), le 14 mai 1892 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Lunaire, Année 1892, f° 5, acte n° 5). Célibataire.

― REY Gustave Léon, né le 9 avril 1900 à Dinard-Saint-Enogat (Ille-et-Vilaine) et y domicilié (Jugement déclaratif de décès transcrit le 23 sept. 1918 à Dinard-Saint-Enogat : Registre des actes de décès de la ville de Dinard-Saint-Enogat, Année 1918, f° 22, acte n° 131).

Mousse, inscrit provisoire au quartier de Saint-Malo, n° 19.208 ; classe 1920, n° au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de (Registre des actes de naissance de la ville de Dinard-Saint-Enogat, Année 1900, f° 8, acte n° 39) Charles Arthur REY, né le 21 février 1861 à Valencienne (Nord) (Registre des actes de naissance de la ville de Valencienne, Année 1861, f° …, acte n° 103), chauffeur, et de Joséphine Louise FOUYER, née le 21 février 1861 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine) (Registre des actes de naissance de la com-mune de Pleurtuit, Année 1866, f° 17, acte n° 96), sans profession. Époux ayant contracté mariage à … le ... Célibataire.

― COHDEN François Marie Alfred, né le 16 novembre 1900 à Locmariaquer (Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Locmariaquer, Année 1900, f° 3, acte n° 5) et domicilié à … (...).

Mousse, inscrit provisoire au quartier d’Auray, n° 210.

• Fils d’Alfred Joseph Marie COHDEN, né le 19 juillet 1872 à Locmariaquer, matelot des Douanes, et de Marie Baptistine Désirée ÉZAN, née le 31 octobre 1878 à Locmariaquer, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 16 novembre 1898 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmariaquer, Année 1898, f° 7, acte n° 11) . Célibataire.

― RABIN Apollinaire François Jules, né le 14 septembre 1890 à Tréméreuc (Côtes-du-Nord ― aujour-d’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Tréméreuc, Année 1890, f° 5, acte n° 7) et y domicilié (Jugement déclaratif de décès transcrit le 20 juill. 1918 à Tréméreuc : Regis-tre des actes de décès de la commune de Tréméreuc, Année 1918, f° 4, acte n° 5).

Pilotin, inscrit provisoire au quartier de Dinan, n° 40.152.

Fils de Julien RABIN, né vers 1854, « propriétaire », et d’Angélique GAUTIER, sans profession. Céliba-taire.

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[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Marins rescapés du naufrage du trois-mâts goélette Félix-Louis

Le second capitaine Pierre FRANÇOIS, le maître d’équipage Marie Ange TROTIN, les matelots Marcel LEFÈVRE et Yves TRIFOL, abandonnèrent le navire dans un doris. Ils furent recueillis en mer par le car-go Sarmatia, de la société d’armement Aktieselskabet Hafnia (P. Brown jr.& Co.), de Copenhague (Da-nemark) qui les débarqua à Marseille.

— FRANÇOIS Pierre Jean Marie, né le 1er juillet 1878 à Lancieux (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y décédé, le 15 septembre 1959 (Registre des actes de naissance de la commune de Lan-cieux, Année 1878, f° 5, acte n° 7).

Second capitaine, inscrit au quartier de Dinan, n° 6.059. [№ 10 sur le rôle de désarmement]

• Fils de Mathurin FRANÇOIS, né le 30 mai 1821 à Lamballe (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Ar-mor), journalier et de Jeanne Françoise HAMON, née le 18 octobre 1844 à Lan-cieux, journalière. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 11 août 1875 (Registre des actes de mariage de la commune de Lancieux, Année 1875, f° 6, acte n° 5).

• Époux d’Eugénie Marie Julienne Françoise HAMON, née le 27 novembre 1877 à Lancieux, couturière, avec laquelle il avait contracté mariage à Notre-Dame-du-Guildo (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), le 11 janvier 1904 (Registre des actes de mariage de la commune de Notre-Dame-du-Guildo, Année 1904, f° 3, acte n° 2).

— TROTIN Marie Ange François Jean Marie Pierre, né le 14 décembre 1884 à Ploubalay (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Ploubalay, An-née 1884, f° 25, acte n° 47).

Maître d’équipage, inscrit au quartier de Dinan, f° 1.232, n° 238. [№ 3 sur le rôle de désar-mement]

• Fils de François Marie Ange TROTIN, né le 23 février 1846 à Ploubalay, laboureur, et de Félicité Marie Françoise Mathurine BERREST, née le 8 novembre 1855 à Ploubalay, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 2 mai 1879 (Registre des actes de mariage de la com-mune de Ploubalay, Année 1879, f° 13, acte n° 12).

• Époux en premières noces de Marie Françoise Augustine Perrine BIARD, née le 31 octobre 1885 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage à Ploubalay, le 19 no-vembre 1909 (Registre des actes de mariage de la commune de Ploubalay, Année 1909, f° 21, acte n° 20).

• Époux en secondes noces de Victorine Jeanne Françoise LEMORDANT, née le 21 juillet 1886 à Plou-balay, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 25 novembre 1917 (Registre des actes de mariage de la commune de Ploubalay, Année 1917, f° 14, acte n° 15).

— LEFÈVRE Marcel Eugène Joseph, né le 28 juin 1893 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) (Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1893, Vol. I., f° 85, acte n° 2.072).

Matelot, inscrit au quartier du Havre, n° 1.712 H.S. [Hors de service]. [№ 14 sur le rôle de désar-mement]

• Fils de Louis Théodore LEFÈVRE, né le 31 mai 1860 au Havre, marin-pêcheur, et de Marie Augustine Eugénie LANDAIS, née le 13 novembre 1864 à Manneville-la-Pipard (Calvados), sans profession. Époux ayant contracté mariage au Havre, le 19 septembre 1884 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1884, Vol. II., f° 180 , acte n° 276).

— TRIFOL Yves Marie, né le 4 janvier 1875 à Quemper-Guézennec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Cô-tes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Quemper-Gué-zennec, Année 1875, f° 2, acte n° 3).

Matelot, inscrit au quartier de Paimpol, n° 15.413. [№ 13 sur le rôle de désarmement]

• Fils de François TRIFOL, né le 15 avril 1829 à Prat (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), tis-serand, et de Marie Yvonne LIBOUBAN, née le 9 mai 1832 au Faouët (– d° –), sans profession [Cardeuse (1863)]. Époux ayant contracté mariage à Quemper-Guézennec, le 26 novembre 1863 (Registre des actes de mariage de la commune de Quemper-Guézennec, Année 1863, f° 17, acte n° 16).

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