J'ai effectué des recherches sur les morts décédés pour ma commune (Hauteluce 73) lors de la première guerre mondiale et sur tout les combattants,
Mais quelques questions me taraudent au niveau des affectations...
Sur les 52 morts recensés, certains (16) étaient engagés au niveau de 5 bataillons de chasseurs alpins, (la majorité au 22 ème), ce qui parait suivre une certaine logique au vu du lieu de résidence...
Les autres étaient engagés au niveau de 21 autres bataillons divers. L'affectation devait toutefois être justifiée -entre autres- par les besoins d'hommes et les régiments à proximité.
Mais, de tout ces combattants, beaucoup sont venus perdre la vie sur le front est, que ce soit principalement les Vosges ou le Haut-Rhin...
Les chasseurs alpins étaient principalement mobilisés sur des régions montagneuses, cela est compréhensible. Mais il semble après recherches que bon nombre d'hommes issus de "nos" villages montagneux aient combattus sur ces mêmes secteurs, dans diverses unités. (La proportion est bien plus élevée à comparer des autres lieux de combats)
La connaissance et l'habitude de la vie en montagne peuvent peut-être en être la cause...
Ainsi, mon questionnement est le suivant :
Le lieu de résidence du soldat pouvait-il influencer son affectation et voir même plus ses zones de combat (en dehors d'une affection au niveau de la proximité des régiments ou bataillons) ?
Pour mon exemple cela pourrait s'entendre, mais je cherche à savoir si cela aurait pu déjà se produire ailleurs en France, pour diverses raisons...
Merci à ceux qui auront des pistes et qui prendront le temps de répondre,
Bonne journée
