PASTEUR HENRI MONNIER, AUMONIER PROTESTANT DE LA 66E DI

[Croix de Guerre]

Bonjour, je sollicite votre aide pour retrouver une photographie du pasteur Edouard Henri Monnier qui s'est porté volontaire au service médical de la 66e Division comme brancardier. J'ai trouvé des informations biographiques sur lui sur Internet, notamment des extraits d'un journal qu'il a écrit, mais je suis intéressé par la recherche d'une photographie de lui, que ce soit pendant la guerre ou à toute autre période de sa vie. Toute aide serait grandement appréciée.

Édouard Henri Monnier est né le 24 avril 1871 à Saint-Quentin (Aisne), fils d'Édouard Monnier, pasteur, et d'Adèle Legrand. Après des études secondaires au lycée Condorcet à Paris, Henri Monnier obtient deux licences de lettres et de droit en 1889 à l'université de Paris et entre à la faculté de théologie protestante de Paris en 1890, devenant licencié en 1903 puis docteur en 1906. Il est consacré en 1895 à Saint-Quentin et son premier poste est consacré aux ouvriers de Sin-le-Noble près de Douai. Il est appelé à Paris en 1897 comme suffragant du curé de la paroisse de Bercy. Le 29 novembre 1898, il épouse au Havre (Seine-Maritime) Suzanne Du Pasquier (1876-1965), avec qui il aura deux filles en 1899 (Liliane) et 1902 (Hélène). En 1909, Henri Monnier est appelé par la Faculté comme directeur d'un séminaire et professeur de théologie et de grec. Devenu curé titulaire de l'Étoile en 1919, il ne quitte son poste qu'en 1933, année où il est nommé doyen de la faculté. En 1936, il est nommé professeur d'histoire des religions, dernière des trois chaires qu'il occupe à la faculté. Doyen de la faculté, il en crée le bulletin en 1934 et est nommé doyen honoraire en 1941, en reconnaissance de ses services. Henri Monnier est, à partir des années 1910, l'un des principaux acteurs français du mouvement du christianisme social. En 1917, il pose les bases de ce qui deviendra l'Association des pasteurs de France et préside sa revue « La Confiance ». Alors que militairement, il est classé « service auxiliaire » de 1894 à 1914, Henri Monnier s'engage volontairement comme aumônier protestant à la 66e division d'infanterie (66e DI) en mai 1915 ; Il est rattaché au Groupement divisionnaire de brancardiers de l'unité (GBD 66). Envoyé en 1915-1916 dans les Hautes-Vosges et en Alsace sur le front du Hartmannswillerkopf, première position libérée par les Français en Alsace occupée, Henri Monier est ensuite envoyé dans la Somme en 1916 sur la ligne de front, puis de nouveau en Alsace de 1917 à 1918. Il est démobilisé le 20 décembre 1918. Henri Monnier raconte son expérience du Front dans deux livres de mémoires publiés après-guerre « Première impression du front (mai - novembre 1915) », puis « Aumônier des armées (décembre 1915 - octobre 1918) ». Cité à l'ordre divisionnaire du 16 février 1916, Henri Monnier reçoit également la Légion d'honneur en février 1921. Henri Monnier décède le 16 juillet 1941 à Paris.

[Croix de Guerre]

Bonjour, je sollicite votre aide pour retrouver une photographie du pasteur Edouard Henri Monnier qui s'est porté volontaire au service médical de la 66e Division comme brancardier. J'ai trouvé des informations biographiques sur lui sur Internet, notamment des extraits d'un journal qu'il a écrit, mais je suis intéressé par la recherche d'une photographie de lui, que ce soit pendant la guerre ou à toute autre période de sa vie. Toute aide serait grandement appréciée.

Édouard Henri Monnier est né le 24 avril 1871 à Saint-Quentin (Aisne), fils d'Édouard Monnier, pasteur, et d'Adèle Legrand. Après des études secondaires au lycée Condorcet à Paris, Henri Monnier obtient deux licences de lettres et de droit en 1889 à l'université de Paris et entre à la faculté de théologie protestante de Paris en 1890, devenant licencié en 1903 puis docteur en 1906. Il est consacré en 1895 à Saint-Quentin et son premier poste est consacré aux ouvriers de Sin-le-Noble près de Douai. Il est appelé à Paris en 1897 comme suffragant du curé de la paroisse de Bercy. Le 29 novembre 1898, il épouse au Havre (Seine-Maritime) Suzanne Du Pasquier (1876-1965), avec qui il aura deux filles en 1899 (Liliane) et 1902 (Hélène). En 1909, Henri Monnier est appelé par la Faculté comme directeur d'un séminaire et professeur de théologie et de grec. Devenu curé titulaire de l'Étoile en 1919, il ne quitte son poste qu'en 1933, année où il est nommé doyen de la faculté. En 1936, il est nommé professeur d'histoire des religions, dernière des trois chaires qu'il occupe à la faculté. Doyen de la faculté, il en crée le bulletin en 1934 et est nommé doyen honoraire en 1941, en reconnaissance de ses services. Henri Monnier est, à partir des années 1910, l'un des principaux acteurs français du mouvement du christianisme social. En 1917, il pose les bases de ce qui deviendra l'Association des pasteurs de France et préside sa revue « La Confiance ». Alors que militairement, il est classé « service auxiliaire » de 1894 à 1914, Henri Monnier s'engage volontairement comme aumônier protestant à la 66e division d'infanterie (66e DI) en mai 1915 ; Il est rattaché au Groupement divisionnaire de brancardiers de l'unité (GBD 66). Envoyé en 1915-1916 dans les Hautes-Vosges et en Alsace sur le front du Hartmannswillerkopf, première position libérée par les Français en Alsace occupée, Henri Monier est ensuite envoyé dans la Somme en 1916 sur la ligne de front, puis de nouveau en Alsace de 1917 à 1918. Il est démobilisé le 20 décembre 1918. Henri Monnier raconte son expérience du Front dans deux livres de mémoires publiés après-guerre « Première impression du front (mai - novembre 1915) », puis « Aumônier des armées (décembre 1915 - octobre 1918) ». Cité à l'ordre divisionnaire du 16 février 1916, Henri Monnier reçoit également la Légion d'honneur en février 1921. Henri Monnier décède le 16 juillet 1941 à Paris.

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[Rutilius]

Bonsoir,

□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 4 février 1921 (J.O. 7 févr. 1921, p. 1.723 et 1.735), inscrit dans les termes suivants au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier (Rang du 16 juin 1920) :

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[Inscription emportant concession de la Médaille militaire, mais non celle de la Croix de guerre avec palme (Arrêté précité, in fine)]

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Voici une photo de l'aumônier Monnier, publiée dans La belle épopée de l'Alsacienne.

Bon dimanche,
Stéphan