Voici l'une de mes dernières photographies de plaque émaillée.
Mort à Beveaux ? Aucune commune, aucun village, aucun quartier ne porte ce nom.
C'est facile, de nos jours, de trouver. Il suffit de taper "BEVEAUX" dans un moteur de recherche internet. Mais sans cette aide, ce nom de "Beveaux" parle-t-il à quelqu'un ? ça devrait !
Mais pourquoi ses proches ont-ils fait inscrire ce mot de "Beveaux" ? Lors de son exhumation puis de son rapatriement dans le cimetière de sa commune.
Cet exemple de Paul Millet se rajoute aux très nombreuses erreurs ou imprécisions sur les noms de famille et sur les noms de lieux qu'on trouve sur ces plaques mortuaires. Ainsi que sur les dates (date de la blessure mortelle et non pas date de mort).
Paul Millet n'est pas mort à Beveaux, mais à ****** (selon sa fiche MdH), le lendemain d'avoir reçu une bombe d'avion en plein thorax à **** (selon sa fiche matricule).

L'histoire qui m'a marqué est celle d'un soldat mort, disait sa plaque funéraire, à "Sainte-Germaine" : Lieu qui n'existe pas.
En réalité l'homme était décédé au village de "GERMAINE" dans la Marne. Ses proches ont du penser qu'aucun village ne pouvait porter ce prénom de femme. Alors que de nombreux villages sont des noms de "Saint" ou de "Sainte". Et donc, pour eux, c'était "Sainte-Germaine". "Germaine" était une erreur !
Au revoir.