Mon grand père Louis ORIOL a été blessé en septembre 1916 a Vermandovillers pendant l offensive de la Somme. Une balle lui a traversé le cou sans dégat majeur ; laissé inconscient il a été ramassé par un médecin allemand et de là envoyé en Allemagne pour y être soigné ( carte postale envoyé d Ohrdruf le 22/9/1916 ).
Mon gd père a débuté la guerre sous le 89 RI puis en 1915 passe au 366 RI
Pas de souvenir camp d OHRDRUF mais une photo prise soi à OHRDRUF ou ailleurs.
Dans ses souvenirs il raconte avoir séjourné dans une petite ville , peut être en Saxe , ou il logeait dans des wagons.
Il y avait d autres prisonniers français ainsi que des russes et des polonais . En 2 ans il parlait assez bien allemand , comprenait le russe et le polonais.
Son travail consistait surtout en la réfection des voies ferrées , porter des rails ( 40 kg au mètre )
L hiver très froid ne permettait pas de chauffer les wagons donc les prisonniers dormaient sur une couche de glace recouverte de paille.
La nourriture était frugale pommes de terre et souvent du phoque ( mauvais souvenir )
Finalement il s est évadé début novembre 1918 , a traversé l Allemagne en train . En arrivant en gare de Cologne il demande la direction pour aller en France . Un allemand lui répond la guerre est finie.
Avez vous des noms de camps commando du coté Saxe et Silésie ?
PS : j ai 4 photos assez nettes mais de taille superieure a 2 mb comment faire pour vous les envoyer
1 photo d Ohrdruf camp , 1 photo groupe de prisonniers , 1 photo groupe soldats 89 R I 1914 , 1 photo campement train Allemagne
Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
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pellerin60
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Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour,
Ci-dessous ce que j'ai publié sur ce camp (Mon livre "les oubliés de la mémoire").
OHRDRUF
Deux annexes, Lager A et Lager B, réservé aux sous-officiers. L’annexe B abritait également les civils, dont de nombreux vieillards, des enfants de 8 à 12 ans, des prêtres et des pasteurs.
Il s’agissait d’un camp de discipline.
12 000 prisonniers et 300 civils.
Kommandant : inconnu.
Lazarett : épidémie de bronchites, pneumonies, et tuberculose. Dans un coin de l’enceinte de fil de fer une petite baraque regroupait les pulmonaires et une autre les fous. A l’intérieur de cette dernière c’était des luttes, des cris effrayants ou des rires ridicules.
Journal : Le Journal du Camp, Le Journal Paroissial (pour les prêtres). Les autorités allemandes avaient fait paraître un journal intitulé, Les Nouvelles Hebdomadaires.
Anecdotes : de nombreux prisonniers civils provenaient du camp d’Holzminden. Ohrdruf sera évacué en fin 1917 vers Langensalza.
Hebdomadairement il y avait un appel des poux : les détenus infestés étaient alors badigeonnés de liquide soufré, puis entièrement rasés. « Vous avez des poux, tous les français ont des poux » disaient avec un air de mépris les officiers allemands.
Les gardes pratiquaient des raffinements de cruauté : ils arrosaient le plancher d’une baraque en plein hiver, et les prisonniers devaient se coucher sur des planches couvertes de glace . « Deux fois par semaine les civils allemands des villes voisines sont admis à visiter le camp après avoir versé 20 Pfennigs par personne » a témoigné le docteur C…
Ohrdruf était également connu sous le nom du camp « des mains blanches », car il y avait de nombreux prisonniers homosexuels. Un ancien prisonnier précisait : « Dans ce camp il y avait un « bal des intimes » dans une baraque où le soir l’on dansait ente hommes. Des prisonniers se livraient à la prostitution et les officiers allemands avaient des mignons »…
Dans ce camp se trouvait Gabriel Lebrun, frère du député Albert Lebrun, et futur Président de la République. Monument aux morts.
En 1940 dans ce camp sera détruit le wagon 2419D, c'est-à-dire le wagon dit « de l’Armistice ».
Je vais voir si j'ai des CP de ce camp.
Il faut savoir que les PG de 14-18, ont connu de 2 à 5 ans. Un camp où ils séjournaient (1 mois environ) dit camp de passage puis le ou les camps définitifs. A cela il convient d'ajouter les nombreux Kommando ou chantier de travail.
Je vais voir ce que j'ai sur les Kdo de ce camp.
Cordialement. J.C Auriol (en espagnol = Oriol) dit Stcypre.
Ci-dessous ce que j'ai publié sur ce camp (Mon livre "les oubliés de la mémoire").
OHRDRUF
Deux annexes, Lager A et Lager B, réservé aux sous-officiers. L’annexe B abritait également les civils, dont de nombreux vieillards, des enfants de 8 à 12 ans, des prêtres et des pasteurs.
Il s’agissait d’un camp de discipline.
12 000 prisonniers et 300 civils.
Kommandant : inconnu.
Lazarett : épidémie de bronchites, pneumonies, et tuberculose. Dans un coin de l’enceinte de fil de fer une petite baraque regroupait les pulmonaires et une autre les fous. A l’intérieur de cette dernière c’était des luttes, des cris effrayants ou des rires ridicules.
Journal : Le Journal du Camp, Le Journal Paroissial (pour les prêtres). Les autorités allemandes avaient fait paraître un journal intitulé, Les Nouvelles Hebdomadaires.
Anecdotes : de nombreux prisonniers civils provenaient du camp d’Holzminden. Ohrdruf sera évacué en fin 1917 vers Langensalza.
Hebdomadairement il y avait un appel des poux : les détenus infestés étaient alors badigeonnés de liquide soufré, puis entièrement rasés. « Vous avez des poux, tous les français ont des poux » disaient avec un air de mépris les officiers allemands.
Les gardes pratiquaient des raffinements de cruauté : ils arrosaient le plancher d’une baraque en plein hiver, et les prisonniers devaient se coucher sur des planches couvertes de glace . « Deux fois par semaine les civils allemands des villes voisines sont admis à visiter le camp après avoir versé 20 Pfennigs par personne » a témoigné le docteur C…
Ohrdruf était également connu sous le nom du camp « des mains blanches », car il y avait de nombreux prisonniers homosexuels. Un ancien prisonnier précisait : « Dans ce camp il y avait un « bal des intimes » dans une baraque où le soir l’on dansait ente hommes. Des prisonniers se livraient à la prostitution et les officiers allemands avaient des mignons »…
Dans ce camp se trouvait Gabriel Lebrun, frère du député Albert Lebrun, et futur Président de la République. Monument aux morts.
En 1940 dans ce camp sera détruit le wagon 2419D, c'est-à-dire le wagon dit « de l’Armistice ».
Je vais voir si j'ai des CP de ce camp.
Il faut savoir que les PG de 14-18, ont connu de 2 à 5 ans. Un camp où ils séjournaient (1 mois environ) dit camp de passage puis le ou les camps définitifs. A cela il convient d'ajouter les nombreux Kommando ou chantier de travail.
Je vais voir ce que j'ai sur les Kdo de ce camp.
Cordialement. J.C Auriol (en espagnol = Oriol) dit Stcypre.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour
Sur CICR, 2 fiches de recherche à son nom et quelques listes
ORIOL Louis, 366e RI, 19e Cie
P-47157 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/1 ... 731/47157/
14-10-1916 Lazarett (hôpital ou infirmerie) de Ohrdruf
Semble être blessé à l'oreille par É.O.
P-49405 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/1 ... 731/49405/
06-12-1916 Krankheit : malade / à Langensalza : Camp situé en Saxe près d'Erfurt
P-101312 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/3 ... 31/101312/
Juin 1919 / l'en-tête de liste est à P-101247 / échappé (Entwichen)
Né 29-01-1889 à St-Menehould / fait prisonnier à Vermandovillers 05-09-1916 / Langensalza
Sur CICR, 2 fiches de recherche à son nom et quelques listes
ORIOL Louis, 366e RI, 19e Cie
P-47157 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/1 ... 731/47157/
14-10-1916 Lazarett (hôpital ou infirmerie) de Ohrdruf
Semble être blessé à l'oreille par É.O.
P-49405 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/1 ... 731/49405/
06-12-1916 Krankheit : malade / à Langensalza : Camp situé en Saxe près d'Erfurt
P-101312 https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/3 ... 31/101312/
Juin 1919 / l'en-tête de liste est à P-101247 / échappé (Entwichen)
Né 29-01-1889 à St-Menehould / fait prisonnier à Vermandovillers 05-09-1916 / Langensalza
- Entwichen.png (633.75 Kio) Consulté 2440 fois
Dernière modification par michelstl le dim. sept. 08, 2024 2:33 pm, modifié 3 fois.
Salutations
Michel
Michel
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
- OHRDRUF 1.jpg (548.5 Kio) Consulté 2440 fois
- OHRDRUF 2.jpg (125.74 Kio) Consulté 2440 fois
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Voici 2 vues du camp.
Le fichier CICR parle du camp de Lagensalza, le 6/12/1916.
Stcypre;
Le fichier CICR parle du camp de Lagensalza, le 6/12/1916.
Stcypre;
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour Stcypre
Oui Lagensalza , je l'avais inscrit plus haut, mais sans doute n'aviez-vous pas rafraichi votre présence sur le forum tout en recherchant.
La fiche matricule au registre n°1 R 1339 - Marne -- 1889 - Mle 93 (vue 145 sur 905)
https://archives.marne.fr/ark:/86869/v5 ... b01a4566d0
Disparu le 4 sept. 1916 - fait prisonnier
Rapatrié le 23 janvier 1919
Cliquez et choisissez »Ajouter un fichier» (il faudra sans doute réduire la définition... souvent le moyen se retrouve sur votre ordi / ouvrir la photo, puis aller à «Fichier», puis «Exporter», et choisir l'outil de qualité de la numérisation pour réduire / j'ai un Mac)
Oui Lagensalza , je l'avais inscrit plus haut, mais sans doute n'aviez-vous pas rafraichi votre présence sur le forum tout en recherchant.
La fiche matricule au registre n°1 R 1339 - Marne -- 1889 - Mle 93 (vue 145 sur 905)
https://archives.marne.fr/ark:/86869/v5 ... b01a4566d0
Disparu le 4 sept. 1916 - fait prisonnier
Rapatrié le 23 janvier 1919
Lorsque vous écrivez votre message, voyez sous la case d'écriture »Pièce jointe».PS : j ai 4 photos assez nettes mais de taille superieure a 2 mb comment faire pour vous les envoyer
Cliquez et choisissez »Ajouter un fichier» (il faudra sans doute réduire la définition... souvent le moyen se retrouve sur votre ordi / ouvrir la photo, puis aller à «Fichier», puis «Exporter», et choisir l'outil de qualité de la numérisation pour réduire / j'ai un Mac)
Salutations
Michel
Michel
-
pellerin60
- Messages : 3
- Inscription : sam. sept. 07, 2024 3:11 pm
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonsoir,
Merci pour ces réponses.
Je vous envoie une photo promises
1 wagon dortoir kommando en Saxe ou Prusse
Amicalement
Michel Pellerin
Merci pour ces réponses.
Je vous envoie une photo promises
1 wagon dortoir kommando en Saxe ou Prusse
Amicalement
Michel Pellerin
- Pièces jointes
-
- wagon dortoir des Kommando
- IMG20240907154233.jpg (1.07 Mio) Consulté 2380 fois
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour
Au JMO, la journée du 4 septembre est bien détaillée
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... f3a9d84463
Puis on retrouve le nom d'Oriel 19e Cie (5e Bataillon), en vue 45 à droite
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... f3a9e42d68
Historique succinct (4 sept 1916 en page 4 et 5)
http://tableaudhonneur.free.fr/366eRI.pdf
Au JMO, la journée du 4 septembre est bien détaillée
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... f3a9d84463
Puis on retrouve le nom d'Oriel 19e Cie (5e Bataillon), en vue 45 à droite
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... f3a9e42d68
Historique succinct (4 sept 1916 en page 4 et 5)
http://tableaudhonneur.free.fr/366eRI.pdf
Salutations
Michel
Michel
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour,
Voici ce que j'ai publié sur le camp de Langensalza:
LANGENSALZA
Camp surnommé « où l’on meurt sans trêve »… situé à 2 kilomètres de la ville, dominé par le petit village de Merk. Outre les 20 000 prisonniers de guerre, il contenait 600 civils. Entre les baraques un espace de 10 mètres, qui avec la neige ou la pluie, devenait une mer de boue.
Kommandant : général von Scholz.
Lazarett : Les deux baraques formant le Lazarett contenaient 200 malades, elles n’auraient du abriter que 80 captifs. Malgré des séries de piqûres contre la variole, le choléra ou la typhoïde, en 1915 eut lieu une terrible épidémie de typhus provoquant environ 2 000 décès. Le responsable était le sinistre médecin Her Köhler, soi-disant spécialiste dans les accidents post-typhiques, comme la gangrène. Il se « faisait la main » diront plusieurs témoins, en coupant une main, un pied ou un membre avec un féroce sadisme. Souvent l’opération était pratiquée avant que le malade soit totalement endormi…
Il œuvrait dans une salle du Lazarett la « Die blütige Abteilung », ou la « section sanglante ».
Visite : le délégué concluait son rapport par « camp à mauvaise réputation ».
Anecdotes : à l’extérieur du camp il avait été creusé, de longues tranchées recouvertes de terre, dans lesquelles reposaient par centaines des victimes du typhus.
Un témoin rapporte : « Contre les poux nous étions frottés au vinaigre… après avoir été rasés de la tête aux pieds. Instant désagréable car le rasage s’effectuait sans savon et le rasoir avait la lame émoussée ».
Le 27 novembre 1918, on a constaté un assassinat par les gardiens allemands, qui craignaient une mutinerie des détenus. Selon le rapport des délégués de l’ambassade espagnole à Berlin, le bilan de cette tuerie a été de 16 tués dont 10 français, 3 anglais, 2 italiens, 1 russe et plus de 36 blessés .
Dans ce camp furent détenus, Jean Barrez, dit Joë Bridge, affichiste, dessinateur de presse et fondateur de la République de Montmartre, créateur d’un personnage « Gédéon ». Albert Aveline danseur étoile de l’Opéra de Paris, le comédien Louis Turc et Maurice Chevillard célèbre aviateur connu pour ses loopings.
Monument aux morts.
Livres :
André G : Ma captivité en Allemagne, 1918.
Simonin R : La cité sans clochers, 1918.
Voici ce que j'ai publié sur le camp de Langensalza:
LANGENSALZA
Camp surnommé « où l’on meurt sans trêve »… situé à 2 kilomètres de la ville, dominé par le petit village de Merk. Outre les 20 000 prisonniers de guerre, il contenait 600 civils. Entre les baraques un espace de 10 mètres, qui avec la neige ou la pluie, devenait une mer de boue.
Kommandant : général von Scholz.
Lazarett : Les deux baraques formant le Lazarett contenaient 200 malades, elles n’auraient du abriter que 80 captifs. Malgré des séries de piqûres contre la variole, le choléra ou la typhoïde, en 1915 eut lieu une terrible épidémie de typhus provoquant environ 2 000 décès. Le responsable était le sinistre médecin Her Köhler, soi-disant spécialiste dans les accidents post-typhiques, comme la gangrène. Il se « faisait la main » diront plusieurs témoins, en coupant une main, un pied ou un membre avec un féroce sadisme. Souvent l’opération était pratiquée avant que le malade soit totalement endormi…
Il œuvrait dans une salle du Lazarett la « Die blütige Abteilung », ou la « section sanglante ».
Visite : le délégué concluait son rapport par « camp à mauvaise réputation ».
Anecdotes : à l’extérieur du camp il avait été creusé, de longues tranchées recouvertes de terre, dans lesquelles reposaient par centaines des victimes du typhus.
Un témoin rapporte : « Contre les poux nous étions frottés au vinaigre… après avoir été rasés de la tête aux pieds. Instant désagréable car le rasage s’effectuait sans savon et le rasoir avait la lame émoussée ».
Le 27 novembre 1918, on a constaté un assassinat par les gardiens allemands, qui craignaient une mutinerie des détenus. Selon le rapport des délégués de l’ambassade espagnole à Berlin, le bilan de cette tuerie a été de 16 tués dont 10 français, 3 anglais, 2 italiens, 1 russe et plus de 36 blessés .
Dans ce camp furent détenus, Jean Barrez, dit Joë Bridge, affichiste, dessinateur de presse et fondateur de la République de Montmartre, créateur d’un personnage « Gédéon ». Albert Aveline danseur étoile de l’Opéra de Paris, le comédien Louis Turc et Maurice Chevillard célèbre aviateur connu pour ses loopings.
Monument aux morts.
Livres :
André G : Ma captivité en Allemagne, 1918.
Simonin R : La cité sans clochers, 1918.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
-
pellerin60
- Messages : 3
- Inscription : sam. sept. 07, 2024 3:11 pm
Re: Prisonnier 366 R I en commando camp OHRDRUF
Bonjour ,
J ai lu le JMO du 4/9/1916 du 366 R I . Le constat est édifiant après une journée de bataillon . Le 5° bataillon dont mon gd père faisait partie a perdu 12 officiers ss officiers sur 16 , 97 tués et plus de 200 disparus.
Louis Oriol avec la 19° Cie faisait partie de la première ligne d assaut qui a emporté la 1° ligne allemande , puis la 2° et vint buter sur la tranchée Uranus . Une contre attaque allemande a fait replier les lignes françaises . Je me souviens mon gd père me dire que c est dans ce mouvement de repli qu'il avait été touché , puis emmené par les troupes allemandes.
Un grand merci a vous tous
J ai lu le JMO du 4/9/1916 du 366 R I . Le constat est édifiant après une journée de bataillon . Le 5° bataillon dont mon gd père faisait partie a perdu 12 officiers ss officiers sur 16 , 97 tués et plus de 200 disparus.
Louis Oriol avec la 19° Cie faisait partie de la première ligne d assaut qui a emporté la 1° ligne allemande , puis la 2° et vint buter sur la tranchée Uranus . Une contre attaque allemande a fait replier les lignes françaises . Je me souviens mon gd père me dire que c est dans ce mouvement de repli qu'il avait été touché , puis emmené par les troupes allemandes.
Un grand merci a vous tous