415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918



CAVALIÉ Alphonse Marie Joseph Alfred est né à La Salvetat (La Salvetat-Peyralès) -(même canton) dans le département de l'Aveyron, le 8 novembre 1895. ce village est situé entre Rieupeyroux et Carmaux.
[Sources :4 E 122 15 - LA SALVETAT-PEYRALES NMD 1895/1895 - (23/07/1895 - 26/12/1895)]
Il est le fils d'Alphonse CAVALIÉ, cultivateur au hameau de Margat, commune de La Salvetat-Peyralès, et de CAVILLE, son épouse. En 1914, il réside à Labastide-Gabausse dans le canton de Carmaux (Tarn) alors qu'il est appelé à se présenter devant le conseil de révision du lieu. Il exerce la profession de mineur dans le bassin houiller de Carmaux. Lors du recrutement, le N° 1238 lui est attribué. Bien qu'appartenant à la classe 1915, il est incorporé dès le 19 décembre 1914 et intègre le 61e d'infanterie. Sa formation militaire étant achevé au début du printemps 1915, après quelques mois, il passe au 415e régiment d'infanterie (1er août 1915). Un n° matricule au corps lui est donné le : 986.
Comme beaucoup de ses contemporains plutôt petits, il mesure seulement 1 mètre 61. Ses cheveux sont châtain foncé, ses yeux bleus, son front couvert, son nez rectiligne. Son signalement ajoute qu'il porte une tache à la tempe droite suite à un coup. Son degré d'instruction indique qu'il sait lire et écrire (niveau 2).
Il est blessé grièvement par éclat d'obus le 4 avril 1918 près de Moreuil (Somme) - Plaie pénétrante région lombaire, soit le bas du dos au niveau des vertèbres du même nom. Ce jour là, la pression ennemie s'accentue et les Allemands avancent vers Mailly-Raineval, le bois de l'Arrière Cour et la Ferme Anchin. Beaucoup de personnel du service de santé des régiments sont faits prisonniers. Il est pourtant évacué rapidement par des camarades ou des brancardiers du régiment vers un poste de secours puis transporté vers une ambulance plus en l'arrière, Ailly-sur-Noye ou Jumel, avant peut-être, vu son état, d'être dirigé sur Conty par une voiture sanitaire du S.S.A. 17. Malheurement trop gravement atteint, il y décède le même jour, à l'ambulance 16/21 de Conty (Somme) des suites de ses blessures de guerre. Avis du ministère de la guerre H n° 21674 du 21 mai 1918.

Sources : archives départementales du Tarn - 1R2_215

Alphonse Marie Joseph Alfred CAVALIÉ
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Conty (Somme)
Né le 8 novembre 1895 à Salvetat-Peyralès (La) (Aveyron)
22 ans, 4 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 1238
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Labastide-Gabausse (Tarn)


Journal officiel du 7 juin 1921 page 2445
415e régiment d'infanterie

CAVALIÉ (Alphonse-Marie), matricule Rt 1238, soldat : brave soldat. Mort pour la France le 4 avril 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.

415e RI CAVALIE.jpg (32.52 Kio) Consulté 1253 fois

De nos jours, sa dépouille occupe une sépulture dans la nécropole nationale de Saint-Acheul à Amiens (Somme).

Alfred Alphonse CAVALIÉ
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Conty (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Amiens (Somme)
nécropole nationale de "Saint-Acheul"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2398


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Autres soldats du 415e R.I. décédés à Conty (Somme)


Jean CAMI
Mort pour la France le 31 mars 1918 à Conty - ambulance 16/21 (Somme) des suites de blessures de guerre


Pierre Jules LAVAL
Mort pour la France le 31 mars 1918 à Conty - ambulance 16/21 (Somme) des suites de blessures de guerre


Irénée Joseph Elie BOURDELLON
Mort pour la France le 1er avril 1918 à l'Ambulance 16/21 à Conty (Somme) des suites de blessures de guerre


Louis Philippe DENIS
Mort pour la France le 1er avril 1918 à Conty - Ambulance 16/21 (Somme) des suites de blessures de guerre


Pierre Gabriel DARTIGOLLES
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Conty - ambulance 16/21, (Somme) des suites de blessures de guerre


d'autres miliraires appartenant à des unités de la 163e division d'infanterie mourront également à l'ambulance 16/21 de Conty. Ainsi :

53e R.I.
Lucien DENIS
Mort pour la France le 1er avril 1918 à l'ambulance 16/21 de Conty (Somme)
Alexis André ALBERT
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Conty - ambulance 16/21 (Somme)


142e R.I.
Jean Baptiste TIFFON
Mort pour la France le 2 avril 1918 à Conty - ambulance 16/21 - secteur postal 21 (Somme)

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918



Jules BATTESTI
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 9 janvier 1893 à Venaco (Haute-Corse) village situé au sud de Corte (Haute-Corse).
la RT 20, axe majeur de l'île qui relie les deux préfectures, Ajaccio au Sud et Bastia au Nord, traverse la commune.
25 ans, 2 mois et 27 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 111
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Venaco (Haute-Corse) acte transcrit le 27 août 1918.

Matricule au recrutement : 1119V (fiche matricule - A.D. Corse)

Ce cultivateur d'un mètre 63, né et vivant à Venaco est d'abord ajourné pour faiblesse.
Il finit cependant pour être incorporé au 111e régiment d'infanterie le 19 septembre 1914. Il arrive au corps deux jours plus tard, le 21 septembre, comme soldat de 2e classe. Il est nommé caporal le 14 janvier 1915. Le 1er avril 1915, il est incorporé au 415e régiment d'infanterie où il est immatriculé sous le n° 2094 au corps.
Il est cité à l'ordre du régiment n° 312 du 6 septembre 1916 : "Gradé d'un grand courage, a toujours montré aux moments les plus critiques le plus profond mépris du danger (période du 19 au 26 août 1916)."
Décoration : Croix de guerre avec étoile de bronze.
Un incident vient émailler ses états de service quand le 30 décembre 1916, il est déclaré déserteur. Il est rayé des contrôles de désertion le 12 janvier 1917 étant rentré à la compagnie le 11 dudit mois.
Cet événement ne semble pas avoir ému outre mesure ses supérieurs puisqu'il est nommé sergent le 16 janvier 1918. Il meurt le 6 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme). Mort pour la France" - avis ministériel E.P. n° 11528 du 17 mai 1918.

Sources : archives départementales de la Corse
9 NUM 54/1119 - BATTESTI Jules - Registre matricule Classe 1913

J.O. du 5 novembre 1920 page 17555

BATTESTI (Jules), matricule 2094, sergent : sous-officier d'une grande bravoure. Tombé au champ d'honneur, le 6 avril 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


SAINT-MAURICE-DE-LIGNON — Citation — Notre compatriote M. BONTEMPS Gabriel soldat au 415e d’infanterie, cité en novembre dernier à l’ordre du régiment avec croix de guerre, vient d’être de nouveau honoré d’une citation à l’ordre de la brigade : "Soldat très brave. Au combat du 30 mars 1918, s’est distingué par son mépris du danger en se portant aux endroits les plus dangereux, tirant sur l’ennemi jusqu’à complet épuisement de ses munitions." Nos félicitations.

Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire
édition du Lundi 19 août 1918 n° 231


BONTEMPS Gabriel
naissance le 5 avril 1894 à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire)
agriculteur - fils de Claude BONTEMPS et de feue GIDON Marie Joséphine
Classe 1914 - Bureau de récrutement Le Puy (Haute-Loire)
N° matricule au recrutement : 1362
Domicile au moment du recrutement : Saint-Maurice-sur-Lignon (Haute-Loire)

Signalement : cheveux châtain clair, yeux marron, front haut, nez rectiligne, visage long. Il mesure 1 mètre 68.

Incorporé au 141e d'infanterie à compter du 17 décembre 1914, il arrive au corps le même jour comme soldat de 2e classe - matricule au corps : 9282. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915. - 1er bataillon 4e Cie. Affecté à la 2e Cie du 1er bataillon le 3 juin 1916.

Cité à l'ordre du régiment du 23 octobre 1917 : "Soldat dévoué et courageux, le premier au danger. A toujours fait bravement son devoir."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Cité à l’ordre de la brigade N° 63 du 6 mai 1918 : "Soldat brave au combat du 30 mars 1918, s’est distingué par son mépris du danger en se portant aux endroits les plus dangereux, tirant sur l’ennemi jusqu’à complet épuisement de ses munitions."
Cet épisode correspond aux combats livrés à Moreuil et sur l'Avre (Somme) par le 415e d'infanterie.

Cité à l'ordre de la division du 25 novembre 1918 : "Soldat très courageux, d'un dévouement admirable, s'est particulièrement distingué le 10 novembre 1918 en capturant des prisonniers dont un officier et en participant à la défense des débouchés d'un village."

Croix de guerre 2 étoiles de bronze, 1 étoile d'argent
Gazé le 16 juillet 1918 à Wetz (Marne)
Campagne contre l'Allemagne du 17 décembre 1914 au 7 septembre 1919
Aux armées du 1er avril 1915 au 17 juillet 1918
Aux Armées du 4 septembre 1918 au 7 septembre 1919
Sources : archives départementales de Haute-Loire
Classe 1914 - 1 R 1023

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


Henri Jean DARMAU
Mort pour la France le 15 avril 1918 à l'hôpital temporaire N° 11 de Beauvais (Oise) des suites de ses blessures
Né le 4 mai 1882 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Sergent au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 9033 bis
Bureau de recrutement de Tarbes - Matricule au recrutement : 705
Extrait du registre des décès adressé le 15 avril 1918 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)


Les familles DARMAU, THUROT et LABAT
remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont fait l’honneur d’assister au service funèbre célébré à la mémoire de Monsieur Henri DARMAU
Sergent mitrailleur au 415e Régiment d’infanterie
Cité à l’Ordre de l’Armée
Décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre
"Mort pour la France"

Le Républicain des Hautes-Pyrénées : journal quotidien
Edition du 15 août 1918


Henri Jean DARMAU
Né le 4 mai 1882 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Hôtelier à Tarbes au n° 1, rue Massey.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux roux, front découvert, menton rond, visage ovale, il mesure 1 mètre 62 - marques particulières : tache noire à l'épaule gauche
Degré d'instruction : 3
En 1904, il effectue son service au 53e R.I. Nommé caporal le 8 novembre 1905 alors qu'il est encore sous les drapeaux. Nommé sergent de réserve le 17 octobre 1912.
Il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale et arrive au corps le 4 août 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 15 avril 1918.
Il passe au 415e régiment d'infanterie à une date indéterminée matricule au corps : 9033 bis
Blessures :
Gelure des pieds à Beauséjour du 24 janvier 1916
Blessé le 2 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Décédé le 15 avril 1918 des suites de blessures de guerre à l'hôpital temporaire n° 11 de Beauvais (Oise) - Avis du ministre de la guerre H.Z. n° 7057 du 23 avril 1918.

Sources : archives départementales des Hautes-Pyrénées
Classe 1902-1 R 145-Registre matricules n° 501 - 1000


Journal officiel du 22 juin 1918 page 5377

DARMAU (Henri), matricule 705, sergent (territorial) à la 2e compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie : sergent mitrailleur d'une belle conduite au feu ; n'a cessé au cours des derniers combats de harceler l'ennemi en lui infligeant des pertes sévères. Pendant l'attaque, est resté, courageusement à sa pièce, empêchant ainsi toute progression de l'assaillant jusqu'au moment où il a été très grièvement blessé.

415e RI DARMAU.jpg (71.95 Kio) Consulté 995 fois

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


LABOUR René capitaine au 415e d'infanterie

Voir aussi sur cet officier, la page 1 de ce sujet - journée du 29 mars 1918


LABOUR René Henri Louis
né le 28 octobre 1891 à Paris (12e arrondissement (Seine)
N° matricule au recrutement : 456

Au 3e régiment d'infanterie au début du conflit, il est nommé Sergent-major le 5 septembre 1914, Il est blessé le 6 décembre 1914 à la forêt de Hesse - cité à l'ordre de l'armée (J.O. du 8 décembre 1914) pour belle attitude au feu.
Il est cité à % du 13 novembre 1914 (est-ce bien l'année 1914 ???) : "Officier plein d'entrain, a conduit sa compagnie à l'assaut avec une grande bravoure. Légèrement blessé a conservé son commandement."
Il est nommé sous-lieutenant à titre temporaine par décision ministérielle du 9 mars 1915 (J.O. du 15 décembre) à compter du 1er octobre 1914. Passé au 415e régiment d'infanterie le 25 mars 1915. Lieutenant à titre temporaire le 24 juillet 1915 (décision ministérielle du 29 juillet 1915 - J.O. du 2 août 1915)
Lieutenant à titre définitif le 15 novembre 1916 (décision ministérielle du 30 décembre 1916 - J.O. du 3 janvier 1917) - Capitaine à titre temporaire le 22 décembre 1916 Dt du 22 février 1917 (J.O. du 24 février 1917).
Il passe au 21e régiment d'infanterie par décision ministérielle du 6 mars 1920 (J.O. du 10 mars 1920).
Chevalier de la Légion d'honneur - Journal officiel du 7 février 1921 page 1711 :
LABOUR (fiené-Henri-Louis), capitaine au 21 régiment d'infanterie : "Officier ayant eu une remarquable attitude au feu. A rendu de grands services au cours de la eampagne comme commandant de compagnie, puis dans les services de renseignements, alors qu'il était détachés à l'armée américaine. 2 blessures, 5 citations."

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 1603


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On ignore les différents commandements que le capitaine LABOUR a occupés au sein du 415e d'infanterie.


J.O. du 2 janvier 1917 page 74
PROMOTIONS, NOMINATIONS ET MUTATIONS
Armée active.

Par décision ministérielle en date du 30 décembre 1916, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire, ci après, sont ratifiées :
Au grade de capitaine.

(A dater du 22 décembre 1916.)
M. LABOUR, lieutenant, au 415e régiment d'infanterie. - Maintenu à son corps.


J.O. du 24 février 1917 page 1479
INFANTERIE
Promotions
Armée active

Par décret en date du 22 février 1917 sont nommés dans l'arme de l'infanterie au grade de sous-lieutenant, les sous-officiers ci-après :
.../
M. LABOUR (R.-H.-L,), du 415e régiment d'infanterie


J.O. du 12 janvier 1918 page 493

INFANTERIE NOMINATIONS ET MUTATIONS :
Année active.

Par décret du 4 janvier 1918, les officiers dont les noms suivent sont nommés au grade de lieutenant à titre définitif, pour prendre rang aux dates indiquées ci-après auxquelles a pris fin leur deuxième année d'ancienneté dans le grade de sous-lieutenant, décomptée conformément à l'article 1er de la loi du 10 août 1917 :
.../

(10 décembre 1916.)
M. LABOUR (R.-H.-L,), capitaine à titre temporaire au 315e rég. d'infanterie. (sic)


Journal officiel du 22 janvier 1918 page 824
1918/01/22 (A50,N21).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

Errata du Journal officiel du 12 janvier 1918 page 493, 2e colonne au lieu de :
M. LABOUR (R.-H.-L,), capitaine à titre temporaire au 315e rég. d'infanterie.
LIRE : 415e régiment d'infanterie


Journal officiel du 13 janvier 1918 page 518
(ordre du 12 décembre 1917)
Citations à l'ordre de l'Armée

LABOUR (René), capitaine au 415e régiment d'infanterie : officier très énergique, courageux et plein de sang-froid. Le 1er octobre 1917, au cours d'une attaque ennemie qui avait pénétré dans nos lignes, s'est dégagé des Allemands qui entouraient son P. C., et aidé de sa liaison, les a mis en fuite, puis se portant en première ligne, y a rétabli immédiatement la situation menacée.

415e RI LABOUR.jpg (76.64 Kio) Consulté 973 fois

Le 1er octobre 1917 le régiment (415e R.I.) combat à Bezonvaux (Meuse). Les pertes aux tranchées (tués) du régiment s'élèvent à 25 militaires ce jour-là par éclat d'obus, grenade, éboulement, etc.


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Autres militaires du 415e d'infanterie cités dans le même J.O.

BELLON (Alfred), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : modèle de bravoure et d'abnégation. Blessé et resté à son poste, a trouvé la mort quelques instants après, en assurant en en première ligne une liaison difficile sous un violent bombardement, le 25 septembre 1917.

VAST (Louis), matricule 687, sergent au 415e régiment d'infanterie : sergent mitrailleur, modèle de devoir et de courage. A puissamment aidé par son sang-froid à dégager sa section qui, le 1er octobre 1917, était entourée par l'ennemi. A fait deux prisonniers après une lutte corps à corps.

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


De PIOLENC (Raymond), lieutenant au 415e R.I.
Il s'agit d'un des rares militaires à avoir fait la Grande Guerre, depuis sa création jusqu'à la signature de l'Armistice, au sein de ce régiment.

Fiche matricule :

De PIOLENC Raymond Eugène Magnus Marie
Né le 31 août 1882 à Piolenc, canton d'Orange (Vaucluse)
Etudiant au moment de son passage devant le conseil de révision, il mesure 1 mètre 73, cheveux et sourcils bruns, yeux châtains, front haut, nez mince, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Son degré d'instruction est évalué au niveau 5.

Parti pour le 58e régiment d'infanterie à Avignon le 16 novembre 1904 comme jeune soldat appelé à l'activité. Arrivé au corps le même jour n° matricule 7801 - soldat de 2e classe.
Il est nommé caporal le 25 septembre 1905 - Breveté vélocipédiste concours du 11 juin 1906 à Arles. Envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1906 avec un certificat de bonne conduite qui lui est accordé.
Rappelé à l'activité à la mobilisation générale (décret du 1er août 1914, il arrive au corps le lendemain 2 août 1914. (58e régiment d'infanterie stationné à Avignon). Il est nommé sergent le 10 septembre 1914.
Il passe au 141e régiment d'infanterie à Marseille pour faire partie du 415e régiment de marche, le 9 mars 1915. Là, le numéro matricule au corps : 013640 lui est attribué. Il y arrive le 1er avril 1915. Entre temps, il avait été nommé adjudant le 17 mars précédent (17 mars 1915).
Promu sous-lieutenant de réserve à T.T. (décision mnistérielle du 15 octobre 1915 - à compter du 10 avril 1915 - J.O. du 24-10-1915)
J.O. du 29 octobre 1915 page 7794
Errata du J.O. du 24 octobre 1915 page 7646 1ère colonne
au lieu de "De Piolens (R.) adjudant au 415e rég. d'infanterie" ; Lire " M. De PIOLENC (R.), adjudant au 415e rég. d'infanterie, maintenu au corps.

Sources : archives départementales du Vaucluse
Identifiant : FRAD084_RM_01R1263_0027262
De PIOLENC Raymond Eugène Magnus Marie
Matricule au recrutement : 617
Nom : Piolenc de
Prénoms : Raymond Eugène Magnus Marie
Classe : 1902
Année de naissance : 1882
Lieu de naissance : Piolenc (Vaucluse)
Lieu d'enregistrement : Avignon (Vaucluse)


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J.O. du 17 février 1918 page 1659

Par décision ministérielle en date du 13 février 1918 et par application de la loi du 10 août 1917, les sous lieutenants de réserve à titre temporaire dont les noms suivent sont promus à titre temporaire au grade de lieutenant de réserve :

(Rang le 10 octobre 1917)
M. de PIOLENC (R.-E.) du 415e régiment d'infanterie


9e compagnie du 2e cataillon du 415e R.I.
De PIOLENC (Raymond), lieutenant Cdt la Cie
(voir sa citation (J.O. du 8 octobre 1918 page 8754, sur son engagement au cours des combats de la mi-juillet 1918)


Par décret du 27 juin 1921 - pour prendre rang du ... de PIOLENC Raymond est nommé sous-lieutenant à titre définitif (J.O. du 7 juin 1921). Promu lieutenant de réserve
à T.T par décision ministérielle du 13 février 1918 (à compter du 10 octobre 1917). Par décret présidentiel du 9 juin 1921 (pour prendre rang du 28 mars 1919), il est nommé lieutenant à titre définitif.

J.O. du 14 juin 1921 page 6799
INFANTERIE
NOMINATIONS
Réserve.

Par décret du Président de la République, en date du 9 juin 1921, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont promus au grade de lieutenant de réserve à titre définitif pour prendre rang aux dates indiquées ci-après les officiers de réserve d'infanterie dont les noms suivent :

.../

415e régiment d'infanterie
De PIOLENC (R.-E.-M.-M.) à la date du 28 mars 1919


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J.O. du 8 octobre 1918 page 8754

DE PIOLENC (Raymond), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : le..., à la bataille de ..., commandant une compagnie de couverture, a conduit la résistance de son unité avec la dernière énergie ; a infligé de grandes pertes à l'ennemi et ne s'est reporte à l'arrière que cerné de toutes parts, se frayant un passage de vive force avec les quelques éléments qu'il avait pu rallier. A participé ensuite à la défense de la position donnant à ses hommesr un bel exemple de courage et de sang-froid.


BRUN (Gustave), matricule 1367, sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'un courage et d'une bravoure exceptionnels. Volontaire pour toutes les missions périlleuses, Le ..., à la bataille de ..., a maintenu sa demi-section sous un violent bombardement, donnant à tous un bel exemple de sang-froid. Tombé glorieusement le ..., à son poste de combat.


AULAGNON (Fernand), matricule 309, cycliste au 415e régiment d'infanterie : agent de liaison cycliste d'un courage éprouvé. Le ..., à la bataille de ..., dans la matinée, chargé d'une mission des plus périlleuses, sur une route très bombardée et où la situation de l'ennemi était inconnue, est parti sans hésitation. Très grièvement blessé au cours de sa mission, a rejoint après un effort surhumain, a dit en se présentant à l'officier qui l'avait envoyé: «C'est dommage, mon capitaine, le regrette que je n'ai pas pu y aller, mais ce n'est pas de ma faute ». Est mort peu après des suites de ses blessures.

Fernand Frédéric AULAGNON
Mort pour la France le 16 juillet 1918 à Vatry - Ambulance 2/22, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 21 décembre 1893 à Avignon (Vaucluse)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de Rt de Toulon (Var) - Matricule au Rt : 315
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hyères (Var)

Il était passé au 415e régiment d'infanterie le 2 octobre 1915 - ordre du quartier général du XIV Corps du même jour.

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Journal officiel du 9 novembre 1924 page 9933

Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier

De PIOLENC (René (sic)-Eugène-Marie), lieutenant au 141e régiment d'infanterie : 19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité.


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Blessures et actions d'éclat :

Blessé au combat de Verdun le 14 mars 1916 - contusion lombaire par éboulement.

Citation à l'% de la 54e Brigade n° 16 du 7 avril 1916 : "Officier calme et dévoué qui a donné à maintes reprises des preuves de bravoure et de volonté. Blessé à son poste le 14 mars 1916."

Citation à l'ordre de la 4e Armée du 16 août 1918 : "Le 15 juillet 1918 à la bataille de Champagne, commandant une compagnie de couverture a conduit la résistance de son unité avec la dernière énergie ; a infligé de grandes pertes à l'ennemi et ne s'est porté à l'arrière que cerné de toutes parts se frayant un passage de vive force avec les quelques éléments qu'il avait pu rallier. A participé ensuite à la défense de la position donnant à ses hommesr un bel exemple de courage et de sang-froid."
Croix de guerre. Chevalier de la Légion d'honneur par décret présidentiel du 7 novembre 1924 (J.O. du 9 novembre 1924).


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En 1926, il réside à Longuefaye (Mayenne) - Château des Courants.
En octobre 1929, il demeure à Courthézon (Vaucluse) - Château de Val-Seille.
Décédé le 8 avril 1947 à Sorgues (Vaucluse), à l'âge de 64 ans

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


Capitaine SÉVENIER Léon Pierre

Il s'agit d'un des rares militaires à avoir fait la Grande Guerre, depuis sa création jusqu'à la signature de l'Armistice, au sein de ce régiment.

Lieu de naissance : Saint-Maurice-d'Ibie (Ardèche)
Date de naissance : 18 janvier 1888
Date de décès : le 16 août 1962 à Valence (Drôme) à l'âge de 74 ans

N° matricule au recrutement 1273
Voir aussi sa fiche matricule aux archives départementales du Gard
https://v-earchives.gard.fr/series/FRAD ... 75_0091063


Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale le 2 août 1914, il passe au 141e régiment et affecté au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915. il est promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaine par décision ministérielle du 10 octobre 1915

voir la suite ci-dessous :

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J.O. du 24 octobre 1915 page 7646
Réserve
Par décision ministérielle du 15 octobre 1915, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après, sont ratifiées :

au grade de sous-lieutenant :
(à dater du 10 octobre 1915)

M. SÉVENIER (L.), sergent au 415e régiment d'infanterie - maintenu au corps.



J.O. du 6 avril 1917 page 2711

Réserve.

Par décret du Président de la République en date du 3 avril 1917 rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont nommés à titre définitif au grade de sous-lieutenant de réserve d'infanterie : (Pour prendre rang du 20 novembre 1916.)
...

M. SÉVENIER (L.-P.), du 415e régiment d'infanterie


J.O. du 13 mai 1917 page 3819

Par décision ministérielle en date du 6 mai 1917 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées : Réserve.

Au grade de lieutenant.
(A dater du 2 mai 1917.)

M. SÉVENIER (L.-P.), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu au corps.


J.O. du 22 février 1918 page 1781

INFANTERIE PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Réserve.

Par décret du Président de la République en date du 19 février 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus à titre définitif au grade de lieutenant de réserve, pour prendre rang des dates indiquées ci-après, les sous-lieutcnants dont les noms suivent :

M. SÉVENIER (L.-P.), lieutenant à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie (10 octobre 1917)


J.O. du 22 février 1918 page 1782

Application de la loi du 10 août 1917
Le rang d'ancienneté des sous-lieutenants de complément à titre définitif dont les noms suivent est fixé comme ci-après :

M. SÉVENIER (L.-P.), du 415e régiment d'infanterie (10 octobre 1915)


J.O. du 8 septembre 1918 page 7880

Par décision ministérielle en date du 2 septembre 1918, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :

Réserve

au grade de capitaine :
...
(rang du 23 août 1918)
M. SÉVENIER (L.-P.), lieutenant au 415e régiment d'infanterie - maintenu au corps.


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Encadrement du 415e RI sur la toute fin de guerre.

2e bataillon

7e compagnie
Capitaine SÉVENIER Léon Pierre


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J.O. du 2 novembre 1919 page 12286

GÉNIE
Armée active.
Par décision ministérielle du 29 octobre 1919, les officiers dont les noms suivent, affectés au service colombophile, seront détachés de leur corps, et compteront, savoir :

M. SÉVENIER, capitaine à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie.

Il est détaché au 8e régiment du génie à Montoire, avant d'être affecté au 32e R.I. (J.O. du 9 juillet 1920 page 9660)


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Blessures et Citations

Blessé par balle au bras droit et à la cuisse gauche le 6 septembre 1914

Citation à l'ordre de la division du 18 octobre 1915 n° 43
"A toujours fait preuve de courage et de sang-froid. A brillamment enlevé ses hommes au cours de l'attaque du 25 septembre 1915 en leur donnant l'exemple de la plus grande bravoure."
Citation à l'ordre de la D.I. n° 138 du 7 novembre 1917
"Officier dévoué, consciencieux et très brave, a fait preuve en maintes circonstances de beaucoup de courage et de sang-froid notamment pendant les périodes du 27 juillet au 2 août et 25 septembre au 4 octobre 1917 dans les secteurs particulièrement difficiles au cours d'actions violentes."
Citation à l'ordre du 4e C.A. n° 119 du 3 août 1918
"Excellent commandant de compagnie payant largement de sa bravoure au cours des durs combats des 15 et 16 juillet 1918, a par son exemple, son calme et son sang-froid brisé tous les efforts de l'ennemi et maintenu intactes les positions qui lui étaient confiées."

Croix de guerre avec étoile en vermeil et 2 en argent

Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier

SÉVENIER Léon Pierre Capitaine au 32e R.I. (à compter du 16 juin 1920)
Voir base Leonore
https://www.leonore.archives-nationales ... ice/344855

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


Auguste Joseph Claudius SILVESTRE
Mort pour la France le 30 mars 1918 à Moreuil (Somme) - Disparu Tué à l'ennemi
Né le 9 juillet 1896 à Aix (Bouches-du-Rhône)
Sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 9891
Classe 1916 - N° matricule : 469 au recrutement de Digne
Jugement rendu le 19 juillet 1920 par le tribunal d'Aix
Jugement transcrit le 10 septembre 1920 à Aix (Bouches-du-Rhône)


415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Officiers du 415e régiment d'infanterie
Etat numérique des pertes subies pendant la période du 29 mars au 7 avril inclus parmi les officiers du 415e régiment d'infanterie :

.../

Blessé :
SILVESTRE Auguste, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918

En fait cet officier est bel et bien décédé


Journal officiel du 1er septembre 1922 (8 septembre 1922) page 3537
Le ministre de la guerre et des pensions
Vu le décret du 1er octobre 1918
Vu la loi du 15 juin 1920
Arrête:
Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
415e régiment d’infanterie

SILVESTRE (Auguste-Joseph-Claudius), matricule 9891, sous-lieutenant : chef de section d’une rare bravoure. Pendant le combat du 30 mars 1918, près de Moreuil, s’est porté constamment aux endroits les plus menacés d’une ligne de tirailleurs violemment battue par des mitrailleuses ennemies. Mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.

415e RI SILVESTRE.jpg (69.95 Kio) Consulté 658 fois

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Sources : archives des Bouches-du-Rhône
SILVESTRE, Auguste, Joseph, Claudius - matricule 469 - Classe 1916 - Subdivision de Marseille - Digne

Etudiant en philosophie au moment de son passage devant le conseil de révision d'Aix-sud.
Il a les cheveux châtains, les yeux marron clair, un grand front, un nez cave et un visage long. Marques particulières : il porte une cicatrice - coupure au front (côté droit).
Il mesure 1 mètre 67. Il est incorporé au 111e régiment d'infanterie à compter du 10 avril 1915 matricule au corps : 9891. Il arrive au corps le lendemain. Il gravit rapidement les échelons et devient caporal le 10 décembre 1915 puis sergent le 20 décembre suivant avant d'être nommé aspirant le 1er janvier 1916. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 15 août 1916. Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire le 9 décembre 1916 (décision ministérielle du 16 décembre 1916 - J.O. du 21 décembre 1916). Promu sous-lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917, (décret du 22 août 1917 - J.O. du 25 août 1917).
Disparu le 30 mars 1918 présumé prisonnier - avis officiel n° 615 14 du 2 juillet 1918.
Décédé le 30 mars 1918 - Mort pour la France à Moreuil (Somme) - avis de transcription de la mairie d'Aix en date du 10 mars 1928.
Campagne contre l'Allemagne du 10 avril 1915 au 30 mars 1918.

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


DENIS Louis soldat brancardier courageux et dévoué


Louis Philippe DENIS
Mort pour la France le 1er avril 1918 à Conty - Ambulance 16/21 (Somme)
Né le 18 novembre 1895 à Firminy (Loire)
22 ans, 4 mois et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 1583
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne (Loire)
Géographie historique : Le 1er mars 1959 la commune de Chazeau fusionne avec Firminy.


DENIS Louis Philippe
Il exerce la profession d'employé de bureau lors de son passage devant le conseil de révision de Saint-Etienne.
Signalement : cheveux châtains, yeux bleu foncé, front ordinaire, nez rectiligne, visage rond, il mesure 1 mètre 72, degré d'instruction : 3.
Il est le fils de Claude Jean Marie DENIS employé au chemin de fer et de Joséphine Hélène Célestine GERARD demeurant 14, Route Nationale à Firminy, à la naissance de leur fils Louis Philippe (1895), puis domiciliés à Saint-Etienne 10, rue du Soleil (1914).

Il est incorporé au 58e d'infanterie à compter du 17 décembre 1914, date à laquelle il arrive au corps. Il passe au 415e régiment d'infanterie dès le 1er avril 1915, n° matricule au corps : 888. Trois ans plus tard exactement, le 1er avril 1918, il décède de ses blessures de guerre à l'ambulance 16/21 à Conty (Somme). Avis du ministère de la guerre H n° 21685 du 21 mai 1918.

Citations :

A l'ordre du régiment n° 577 du 23 octobre 1917 : "Excellent brancardier, 30 mois de front. S'est particulièrement distingué pendant la période du 26 septembre au 4 octobre 1917, où il a montré un dévouement absolu transportant de nombreux blessés sous de violents bombardements et sur un terrain bouleversé."
Croix de guerre avec étoile de bronze
Blessé le 1er avril 1918 à Moreuil (Somme) - éclat d'obus à la tête et à l'aine.

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Sources : archives départementales de la Loire
47NUM_1R1688 - Matricules numéros 1501 à 2000 - 1915

Cette citation relate des événements relatifs à l'engagement du régiment dans le secteur de Verdun :
AFFAIRE DE BEZONVAUX. — Le 30 août (1917), le 415e est transporté à Verdun.
Il occupe, du 5 au 16 septembre, la zone d'Hardaumont, puis à partir du 25, celle de Bezonvaux, à ce moment-là très mouvementée par suite de l'attaque du 9 septembre.
Le 1er octobre, une forte attaque déclenchée après une préparation courte mais très efficace, pénètre dans nos lignes sur deux points. Des contre-attaques immédiates et brillamment conduites rétablissent bientôt complètement la situation. Le Régiment est relevé le 4 après avoir perdu 32 tués dont 1 Officier, 305 blessés dont 3 Officiers,
110 disparus dont 2 Officiers. (Beaucoup de ces disparus sont des morts qui n'ont pu être identifiés).
Extrait tiré de l'Historique régimentaire (voir page 1 de ce sujet)


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1834

DENIS (Louis), matricule 1583, soldat : brancardier courageux et dévoué. Dans des conditions difficiles, du 30 mars au 1er avril 1918, a exécuté son service sans souci du danger. Fréquemment volontaire pour les mission périleuses. blessé au cours de ses fonctions. Est mort de ses blessures, le 1er avril 1918. A été cité.

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Il est probable que blessé sur le champ de bataille en portant secours, Louis DENIS ait été évacué sur un des postes du G.B.D. et de là sur une ambulance de Jumel où il est décidé de tenter de l'envoyer plus loin vers l'intérieur, au vu de ses graves blessures, par un véhicule de la S.S.A. (Section Sanitaire Automobile).
Malheureusement, les lésions létales qu'il présente à la tête et à l'aine par éclats d'obus ne permettent de le sauver et il s'éteint 25 kilomètres à l'ouest de Moreuil, à l'Ambulance 16/21 de Conty (Somme).

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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


Impossible pour l'instant de préciser plus, sur le lieu et la date des faits de cette citation, liée probablement à Moreuil.


Journal officiel du 22 juin 1918 page 5366

BOULARD (Emile), matricule 3072, soldat (réserve) à la 11e compagnie du 415e régiment d'infanterie : soldat modèle, modeste et brave, s'est signalé à de nombreuses reprises au cours de la campagne, par ses actes de courage. Dans les récents combats, s'est porté en avant, en terrain découvert, pour chercher un camarade blessé qu'il a ramené dans nos lignes, sous un feu très violent de l'ennemi. Trois blessures, une citation.

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