Bonjour,
Il serait intéressant de savoir combien de disparus ont été retrouvés... et à quelles dates.
Le Bois de Hangard, proche de Moreuil, où eurent lieu des combats, doit encore comporter sous la surface du sol, plusieurs dépouilles.
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
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Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
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Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Si l'on en croit l'historique régimentaire 107 disparus (la plupart morts ou blessés non recueillis sur le terrain), donc probablement moins d'une centaine d'individus. (sous toute réserve)
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
4 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Les Allemands débouchent en force au Sud et S.O. de Morisel par la grande crête. Le colonel Cdt le 415e se trouve coupé de la cote 86 par des Allemands qui progressent dans le vallon au Sud de Morisel. Toute la partie du terrain entre Anchin et l'Espérance ainsi que les bois au Nord d'Anchin et au N>.E. de Rouvrel sont fortement battus."
[...]
"A la cote 104, la résistance se développe autour de la Ferme Anchin, qui a été organisée depuis plusieurs jours et possède plusieurs lignes de tranchées occupées par des éléments du 142e, du 415e et du 5e Cuirassiers." (page 30)
"Un peloton est envoyé à la Ferme de l'Espérance par le Général Cdt la D.I. où un bataillon du 415e R.I. tient ferme, dépensant beaucoup de munitions, puis en disant largement approvisionné." (page 32)
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Les pertes allemandes dans l'attaque du 4 avril 1918
"L'effort principal se porte au centre de Moreuil à Sauvillers-Mongival où, sur un front de 5 à 6 kilomètres, se ruent trois divisions. Il n'est pas possible de donner plus de densité à une attaque. 10.000 hommes par kilomètre, 10 hommes par mètre en profondeur, et, je le répète, c'est le dessus du panier des troupes allemandes : les divisions organiques du corps prussien des vieilles marches ; le 1er corps bavarois, rival de la garde prussienne, la 1ère division de la garde elle-même. De toute évidence, l'ennemi veut nous débusquer du plateau d'entre Noye et Avre, où nos troupes lui barrent la coulée vers Boves et Amiens. Nos régiments ploient sous le choc. Morisel est enlevé. Deux compagnies encerclées, brûlant jusqu'à leurs dernières cartouches, parviennent à se dégager, mais doivent se replier.
Je ne peux plus décrire les phases de cette gigantesque mêlée. En outre, c'est sur tous les points du combat le même épisode ; des braves qui tiennent à un contre trois, contre dix, contre vingt. On recule, mètre par mètre, sous les vagues furieuses, mais la gloire française ne sombre pas dans la tempête et cette image est tellement exacte.
Des groupes de français assaillis par le flot ennemi, un moment submergés, paraissent avoir été engloutis. Mais, non ! Ils surnagent, ils luttent encore. Ils vaincront. La bataille dure depuis sept heures, sans une minute de répit. L'aile droite française n'a pas bougé. L'aile gauche doit rétrograder par suite du repli du centre. La ligne de résistance passe par la lisière ouest du Bois de Senécat, par des tranchées ménagées à 400 mètres de Rouvrel, par la Ferme de l'Espérance, les lisières Ouest du Bois de l'Arrière-Cour et du Bois Allongé.
Les derniers engagements de cette journée mémorable eurent lieu en avant du village de Rouvrel, au Nord et au Sud de la route de Moreuil à Ailly-sur-Noye. Les soldats de France avaient juré que le Boche n'irait pas plus loin. A côté d'eux, l'un de nos généraux de division qui avait établi son poste de commandement dans un lorry anglais abandonné, près de la Ferme "Mon Idée", contribuait au ravitaillement en munitions et faisait transporter celles-ci dans son auto de tourisme jusqu'aux positions d'arrêt.
Les hommes étaient exténués par un tir ininterrompu. On brûla, dans certaines compagnies, jusqu'à cinq cents cartouches par homme. Des batteries de mitrailleuses, au soir du 4 avril, avaient tiré vingt mille coups par pièce, et c'est ainsi que, sous un feu d'enfer, l'armée allemande fut bloquée.
L'ennemi était épuisé, rendu. Les attaques s'amollissaient. Nos braves avaient gardé, après cette lutte épique, une vigueur qui se traduisit par une contre-attaque qui dégagea complètement le Bois Allongé et le Bois de l'Arrière-Cour, où cent boches étaient faits prisonniers.
Désormais, les Allemands ne pouvaient réagir. Les coups de feu s'apaisaient. L'ennemi se terrait et faisait le recensement de ses pertes. Les prisonniers nous renseignaient. Déjà, un lieutenant du 52e régiment déclarait que son bataillon était réduit à cent dix fusils, sur un effectif de cinq cents combattants ; la 5e compagnie du 24e régiment était ramenée à trente hommes, la 7e à vingt, la 8e à quinze, la 6e au chiffre de cinq hommes. Sur le seul chemin de terre allant de Grivesnes à la chapelle Saint-Aignan, un officier français comptait, à la vue, cent cinquante cadavres ennemis[...]
Et ainsi, malgré les dénégations intéressées de l'ennemi, tout permet d'affirmer que les Allemands, dans leur échec de percée frontale, le 4 avril, ont perdu de 25.000 à 30.000 hommes." *
Le Petit Marseillais, édition du 26 avril 1918
(Texte d'Emile THOMAS, correspondant accrédité auprès des armées, front français)
* cette estimation reste conjecturale et doit être prise avec précaution.
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Les pertes allemandes
Voici quelques chiffres Indiscutables relatifs aux pertes allemandes. Ces chiffres ont été obtenus à l'aide de dépositions de prisonniers, dépositions minutieusement recoupées :
Certains éléments de la 16e division bavaroise, de la 28e division d'infanterie, de la 12e division d'infanterie, de la division d'ersatz de la garde ont eu des pertes éauivalentes à 25 % de l'effectif ; la 3e division de la garde et la 45e division de réserve ont encore plus souffert. Quelques-uns de leurs bataillons ont perdu 40 %. Le chiffre augmente avec la 2e division de réserve de la garde et la 5e division d'infanterie qui arrive pour certaines unités à 50 % de pertes. Enfin, dans la 6e division d'infanterie, la 195e, la 4e et la 119e division, des formations ont laissé sur le champ de bataille 75 % de leur effectif.La 1ère division bavaroise a subi sensiblement les mêmes pertes et a eu plusieurs de ses compagnies réduites à moins de 40 hommes. *
"Le Matin", édition du 4 avril 1918.
* Même réserve que ci-dessus. Les unités présentées étant probablement engagées sur toute l'étendue du Front entre Somme et Oise.
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"Les prisonniers qui ont été faits sur le front de la D.I. dans la journée du 4 appartiennent au 57e R.I., 266e R.I. et au 241e R.I., ils identifient les 14e D.I., 80e D.R. et 53e D.R. alemandes.
Un tué devant le 415e (nuit du 4 au 5) est un chasseur du Kaiserjüger (4e Chasseurs) semblant identifier des éléments de la 200e D.I.
De plus la 2e D.I. bavaroise est toujours en ligne au Nord de Mailly-Raineval.
La 163e D.I. aurait donc tenu tête en cette journée à au moins quatre divisions allemandes."
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
(page 33)
Sur l'Organisation de l'Armée Allemande voir :
viewtopic.php?t=61581
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Charles VALENTINI
Soldat téléphoniste, tué à l'ennemi à Moreuil, dans la nuit du 3 au 4 avril 1918, en réparant une ligne téléphonique.
Né le 29 décembre 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme) - Tué à l'ennemi
soldat au 415e régiment d'infanterie venu du 173e R.I.
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement : 2720
Acte transcrit le 7 août 1918 à Nice (Alpes-Maritimes)
Voir le sujet sur le destin des frères VALENTINI page 4 de ce sujet
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Morts pour la France le 4 avril 1918 du 415e R.I.
André Gaston CANOINE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 15 mai 1890 à Buire (Aisne)
27 ans, 10 mois et 20 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1464
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Buire (Aisne)
Commis des contributions indirectes lors de ses vingt ans quand il se présente devant le conseil de révision d'Hirson. Son degré d'instruction est noté : 2. Il mesure 1 mètre 56, a les cheveux châtains, les yeux gris et un visage étroit.
En 1911, il accomplit son service au 54e d'infanterie à Compiègne (Oise). Lors de la déclaration de guerre, il est classé non disponible de l'administration des contributions indirectes de l'Aisne comme commis à Vervins du 2 janvier 1914 au 4 septembre 1914. Il est convoqué au 87e R.I. le 8 décembre 1914 et classé "service armé". C'est donc dans ce régiment de Saint-Quentin qu'il va être incorporé et où il va gagner ses galons de caporal (6 juillet 1915) puis de sergent (22 septembre 1915). Le 25 septembre 1916, il passe et rejoint le 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 7043 - sur décision du général Cdt la 11e région. Il est évacué malade le 28 juin 1917. Il repart aux armées le 21 novembre 1917.
Il est tué à l'ennemi le 4 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - avis du ministère de la guerre E.P. 11531 A du 17 mai 1918.
Blessure à Tahure le 11 octobre 1915 (au 87e d'infanterie) et citation à l'ordre du corps d'armée du 25 mai 1915 : "Les parapets étant éboulés en trois endroits différents n'a pas hésité à franchir le parapet à six reprises pour assurer la liaison entre les différentes fractions de la Cie."
Sources : archives départementales de l'Aisne
1R2_0546 - Canoine André Gaston Jean Louis - 1910
J.O. du 22 juin 1918 page 5366
CANOINE (André-Gaston), matricule 1464, sergent (réserve) à la 2e compagnie du 415e régiment d'infanterie : gradé énergique et plein d'allant. Ayant été chargé de chercher la liaison à la gauche de sa compagnie brusquement engagée, s'est trouvé en présence d'un ennemi supérieur en nombre qui débordait déjà notre front. N'a pas hésité à poursuivre l'accomplissement de sa mission et, prenant une attitude agressive, faisant même deux prisonniers, en a imposé à l'adversaire et a permis à sa compagnie de tenir jusqu'au lendemain. Une blessure, deux citations.
Alphonse Marie Joseph Alfred CAVALIE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Conty (Somme)
Né le 8 novembre 1895 à Salvetat-Peyralès (La) (Aveyron)
22 ans, 4 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 1238
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Labastide-Gabausse (Tarn)
N.B. Sur ce soldat voir la page 5 de ce sujet
Paul Narcisse DELISSUS
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 29 juin 1881 à Vitry-le-François (Marne)
36 ans, 9 mois et 5 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Châlons-en-Champagne (Marne) - Matricule au recrutement : 390
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sainte-Menehould (Marne)
Paul Narcisse DELISSUS
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
Nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 2051
J.O. du 30 janvier 1919 page 1133
Par décret du 23 janvier 1919, il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après dont le mari a été tué sur le champ de bataille
Veuve de caporal :
VIOT (Mathilde-Marie) - veuve DELISSUS
Jouissance du 5 avril 1918 ... ... 675 francs
DELISSUS (Paul-Narcisse)
Comptable à Sainte-Menehould où ses parents habitent rue Basse du Château.
"Propre au service", il est dispensé dans un premier temps ; son frère militaire étant sous les drapeaux. N° matricule au recrutement : 390 - Classe 1901
D'un degré d'instruction de niveau 3, c'est un grand gaillard d'un mètre 82. Il a les cheveux et sourcils châtain clair, les yeux bleus, un nez long, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale.
Il est incorporé au 106e RI (régiment de châlons) à compter du 14 novembre 1902. Il sera mis dans la disponibilité en septembre de l'année suivante.
Il obtient une médaille d'honneur pour actes de courage et dévouement (officiel du 23 août 1902) : "A sauvé un enfant qui se noyait. Avait déjà accompli, en 1897, un autre acte de dévouement."
Il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale, début août 1914 et passe successivement aux 166e RI, 164e RI, 303e RI avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 25 janvier 1918 - N° matricule au corps : 9330 ou 9880 (?)
"Mort pour la France" - Tué à l'ennemi le 4 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - Avis du ministère de la guerre N° EP 11534 du 17 mai 1918
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 4 avril 1918.
Registre matricule, n°1-6001 R 1268 Archives départementales de la Marne
Marcel Louis DUVAL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 11 septembre 1896 à Louvigné (Mayenne)
21 ans, 6 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Laval (Mayenne) - Matricule au recrutement : 829
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Soulgé-sur-Ouette (Mayenne)
Marcel Louis DUVAL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3748
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
DUVAL (Marcel-Louis-Joseph), matricule 829, soldat : brave soldat. Après avoir montré une belle attitude au cours des journées du 30 mars au 4 avril 1918, a été mortellement blessé à son poste. A été cité.
Eugène GERNOLLE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
24 ans, 2 mois et 12 jours
soldat au 44e régiment d'infanterie (44e RI) LIRE : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Soldat de 1ère classe à la 9e Cie du 415e d'infanterie
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1749
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chasteaux (Corrèze)
Eugène GERNOLLE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
24 ans, 2 mois et 12 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au Rt : 1749
Lieu de sépulture : Montdidier
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3755
Eugène GERNOLLE
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
En 1914, au moment de son incorporation, il exerce la profession de cultivateur dans son village natal. Ce paysan mesure 1 mère 63, il sait lire et écrire, a les cheveux et les yeux châtains, le front couvert, le nez droit et le visage ovale.
Après son passage devant le conseil de révision cantonal de Larche, il est incorporé le 6 septembre 1914. Mais il arrive au corps quatre jours plus tard (159e R.I.). Il passe au 415e régiment d'infanterie à compter du 9 mars 1915 ; il y arrive le même jour comme soldat de 2e classe (n° matricule au corps : 2492). Il est nommé soldat de 1ère classe le 24 janvier 1918.
"Mort pour la France", tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil (Somme). - Avis officiel E.P. n° 11533 du 17 mai 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 6 septembre 1914 au 4 avril 1918.
Sources : archives départementales de la Corrèze R 1522
Joseph Paul GILLES
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 juillet 1882 à Épiais-lès-Louvres (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
35 ans, 8 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 440
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Grisy-les-Plâtres (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
Maçon de profession, il réside à Grisy-les-Plâtres (Val-d'Oise), à l'âge de 20 ans.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche grande, menton rond et visage ovale. Il mesure 1 mètre 56 et possède un degré d'instruction de niveau 2.
A la mobilisation générale, début août 1914, il rejoint le 51e d'infanterie à Beauvais où il arrive le 4 août (il y est tambour) et part aux armées le 4 octobre suivant. Il combat dans ses rangs durant deux années. Il est blessé le 20 février 1915 à Vieux Montier (Meuse) "plaies par éclat d'obus à l'avant-bras droit." Il rentre au dépôt le 27 août 1915 et part en renfort le 13 décembre suivant. Il est de nouveau blessé le 5 janvier 1916 à Génicourt (gelure des mains et des pieds contractée au cours des opérations militaires). Il rentre au dépôt le 26 juin 1916 puis le 28 septembre 1916, passe au 415e régiment d'infanterie aux armées. Il est tué à l'ennemi le 6 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - avis du ministère de la guerre E.P. n° 529 A du 17 mai 1918.
Citation à l'ordre du 415e régiment d'infanterie N° 698 du 21 mars 1918 : "Excellent agent de liaison dévoué et courageux. 30 mois de front, blessé deux fois, le 25 février 1915 et 4 janvier 1916."
Décoration : Croix de guerre étoile de bronze
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 6 avril 1916.
Sources : archives départementales des Yvelines - 1R/RM 328
Citation à l’ordre du régiment n° 698.
le lieutenant-colonel Leboiteux commandant le 415e régiment d’infanterie cite à l’ordre du régiment : Gilles Joseph, tambour à la 3e compagnie, matricule 440. Motif de la citation : « Excellent agent de liaison, dévoué et courageux, 30 mois de front. Blessé deux fois, le 25 février 1915 et le 4 janvier 1916 ».
En campagne, le 21 mars 1918.
Signé : Leboiteux.
Le soldat Gilles Joseph est tombé au champ d’honneur le 6 avril 1918, au combat de Moreuil.
in "Le progrès de Seine-et-Oise" du 12 avril 1919 (site Gallica BNF)
J.O. du 10 mai 1922 page 1833
GILLES (Joseph), matricule 440, tambour : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir.
Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Pierre Marie GUENNEC
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 1er octobre 1883 à Cléguérec (Morbihan)
34 ans, 6 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 Lire : Classe 1903 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 2252 ou 1912
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pontivy (Morbihan)
En 1913, il demeure à Pontivy et auparavant à Cléguérec (1910 et 1911).
Venant du 97e d'infanterie, Pierre Marie GUENNEC passe au 415e régiment d'infanterie le 10 octobre 1915.
Décédé - Tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil (avis ministériel E.P. n° 11 546 A du 17 mai 1918.
Citation % n° 63 du 12 mai 1917 : "Très bon soldat courageux, plein de sang-froid. A combattu en Champagne et devant Verdun. A cours d'une reconnaissance le 1er mai a toujours marché au 1er rang donnant ainsi l'exemple à ses camarades."
Croix de guerre.
Sources : archives départementales du Morbihan
GUENNEC Pierre Marie
Cote du registre : r_1942
N° de matricule : 1912
Bureau de recrutement de Lorient
Commune de naissance : Cléguérec
Département de naissance : Morbihan
Date de naissance : 1883-10 01
Commune de résidence : Cléguérec
Profession : cultivateur
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922) page 1833
GUENEC (Pierre-Marie), matricule Rt 2252, soldat : soldat d'une grande bravoure. Après avoir donné au cours de durs combats toute la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 29 mars 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
André Jean LAFON
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 22 août 1896 à Mios (Gironde)
21 ans, 7 mois et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 1293
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 7 novembre 1921 par le tribunal de Bordeaux
Lieu de transcription du décès : Mios (Gironde) le 9 janvier 1922
Fils de Jean LAFON et de Pétronille DUCASSE, il est scieur de profession, et exerce son métier dans son village natal, dans le canton d'Audenge. Il mesure 1 mètre 59 (taille rectifiée à 1 mètre 61) et sait lire et écrire. Il a les cheveux et les yeux châtain foncé, le visage long.
Tout d'abord ajourné pour faiblesse, il finit par être incorporé au 18e R.I. le 8 août 1916. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 25 octobre 1917. Le n° matricule qui lui est attribué au corps est le : 21070.
Disparu le 3 avril 1918 à Moreuil (combats de la Somme)
Décédé le 15 août 1918 à Moreuil (sic). Décès constaté le 15 août 1918 sur le champ de bataille de Moreuil Morisel (Somme) - avis ministériel du 23 septembre 1918 N° PC 18185.
Campagne contre l'Allemagne du 8 août 1916 au 15 août 1918.
Cette date du 15 août 1918 semble incongrue. Une tombe provisoire ou un quelconque élément a pu retrouvé alors ? Mystère.
Sources : archives départementales de la Gironde - Cote : 1 R 1561 1293
LAFON Jean André
Date de naissance : 1896-08-22
lieu de naissance : Mios (Gironde, France)
bureau de recrutement : Bordeaux
LORILLARD Gaston Marie
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme) - Disparu
Né le 10 juillet 1884 à Orléans (Loiret)
Sergent au 415e régiment d'infanterie matricule au corps : 3047 ter
Classe 1904 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret) - Matricule au recrutement : 892
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le par le tribunal d'Orléans le 22 juin 1920
Lieu de transcription du décès : Orléans (Loiret) le 12 août 1920
J.O. du 4 janvier 1923 page 461 (23 avril 1923)
1923/01/04-1923/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
LORILLARD (Gaston-Marie), matricule 03047, sergent : sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné l'exemple du devoir. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 4 avril 1918, a Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Eugène Clodomir MAHOUDEAU
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 24 août 1890 à Verdes (Loir-et-Cher)
27 ans, 7 mois et 11 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Blois (Loir-et-Cher) - Matricule au Rt : 293
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Verdes (Loir-et-Cher)
J.O. du 4 janvier 1923 page 461 (23 avril 1923)
1923/01/04-1923/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
MAHOUDEAU (Louis-Eugène), matricule 7292, sergent : sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné l'exemple du devoir. Tombé glorieusement-au champ d'honneur, le 4 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Joseph Felicien MONGE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 décembre 1886 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
31 ans, 3 mois et 17 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône)
Matricule au Rt : 3780
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Istres (Bouches-du-Rhône)
Voir l'étude page 4 sur ce sous-officier du 415e d'infanterie
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3439
(4 septembre 1922)
NIZET (Jean-Marie), matricule 8360 bis, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, en accomplissant son devoir, le 4 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean Marie NIZET
Mort pour la France le 15 avril 1918 à Rouvrel (Somme) - Disparu
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain)
32 ans, 7 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Bourg-en-Bresse (Ain) - Matricule au Rt : 994
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Replonges (Ain)
Jean Marie NIZET
Mort pour la France le 15-04-1918 à Rouvrel (Somme)
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 2713
Deux dates de décès sont proposées sans savoir laquelle est la bonne.
NIZET Jean Marie
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain) - cultivateur
Passé au 415e régimentd'infanterie le 18 août 1917 n° matricule au corps : 8509
Disparu le 3 avril 1918 (combat de la Somme) - avis du ministère de la Guerre
Décédé le 15 avril 1918 à Rouvrel (Somme) - avis de jugement déclaratif de décès rendu le 26 mai 1920 par le tribunal civil de Bourg - avis ministériel du 21 septembre 1920
Sources : archives départementales de l'Ain 1R0358
NIZET Jean, Marie (matricule 994) - (classe 1905)
Henri PENEAU
Mort pour la France le 4 avril 1918 au Plateau de Moreuil (Somme) - disparu
Né le 5 août 1893 à >Nantes (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
Soldat au 415e régiment d'infanterie - Matricule au Corps : 25078
Classe 1913 - Bureau de Rt de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au Rt : 626
Jugement rendu le 22 février 1921 à Nantes
Jugement transcrit le 4 avril 1921 à Nantes (Loire-Atlantique)
Henri-Jean-Baptiste PENEAU
Signalement : cheveux châtains, yeux marron clair, visage ovale, il mesure 1 mètre 64.
Son degré d'instruction est estimé au niveau 3.
Jardinier de son état à Nantes, il est ajourné plusieurs années de suite pour faiblesse (1913, 1914 et 1915). Il finit par être incorporé à compter du 7 août 1916 avec la classe 1917 comme soldat de 2e classe au 116e régiment d'infanterie.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 15 août 1917.
Signalé disparu le 4 avril 1918 au plateau de Mousslle (sic) (Somme)
Décédé le 4 avril 1918 au plateau de Mousslle (sic) (Somme).
LIRE : Plateau de Morisel (Somme)
Avis de transfert de corps le 20 juin 1919. Acte transcrit à la mairie de Nantes le 4 avril 1921.
Campagne contre l'Allemagne le 7 août 1916 au 4 avril 1918
Sources : archives départementales de Loire-Atlantique
PENEAU Henri Jean-Baptiste Classe 1913 N° matricule 626
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 4244 (13 novembre 1922)
PENEAU (Henri-Jean-Baptiste), matricule 11532, soldat : soldat d'élite, brave et dévoué. Après avoir donné au cours de la campagne la preuve de son héroïsme, est tombé glorieusement pour la France, le 4 avril 1918, au combat de Mailly-Raineval. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Paris, le 20 octobre 1922.
MAGINOT
Emile POUEY
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 19 juin 1897 à Labastide-Cézéracq (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
20 ans, 9 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 85
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abos (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
POUEY (Emile), matricule 20907, soldat : courageux soldat. Tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Joseph Marcel POUCHON
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 3 novembre 1894 à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs)
23 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Besançon (Doubs) - Matricule au recrutement : 849
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mouthier-Haute-Pierre (Doubs)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
POUCHON (Louis), matricule 15268, soldat : soldat brave et courageux. Tué glorieusement, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jules Celestin Regis TEYSSIER
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Ailly-sur-Noye - Ambulance 3 marocaine, (Somme)
Né le 29 avril 1893 à Montregard (Haute-Loire)
24 ans, 11 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 1913
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne (Loire)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
TEYSSIER (Jules), matricule 5994, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 4 avril 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à l’ennemi dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Luc Alexandre URNEL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 octobre 1893 à Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône)
24 ans, 5 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement : Marseille - Toulon (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 1996
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône)
J.O. du 4 janvier 1923 page 208 (26 février 1923)
1923/01/04-1923/12/31.
415e régiment d'infanterie
URNEL (Luc-Alexandre), matricule 8647, soldat : soldat dévoué et courageux. toujours prêt à marcher. A trouvé une mort glorieuse dans ses fonctions de mitrailleur, au cours des combats du 4 avril 1918, devant Moreuil. A été cité.
Luc Alexandre URNEL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 octobre 1895 à la ciotat (Bouches-du-Rhône)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3547
5 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Plus en arrière, ont été rassemblés les éléments désunis des régiments. Autour de "Mon Idée", un groupe commandé par le capitaine RAFFAELI comprend des hommes des 7e et 10e, et 3e C.M. du 415e avec du 5e Cuirassiers...
Des éléments du 415e R.I. (600 hommes environ) des 9e, 12e, 5e, 6e et 2e C.M. aux ordres du commandant CHAUVENET sont vers la cote 101." (page 34)
Morts pour la France le 5 avril 1918 du 415e R.I.
Pierre Paul Jean ARDOUIN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
A l'ouest de la ligne de chemin de fer Amiens-Montdidier, à 1500 mètres au sud de Moreuil (Somme) - Tué à l'ennemi
Né le 9 juillet 1887 à Belleville-sur-Vie (Vendée)
30 ans, 8 mois et 27 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
n° matricule au corps : 8031 bis
Classe 1907 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au Rt :981
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 10 mai 1921 par le tribunal de la La Roche-sur-Yon
Lieu de transcription du décès : Saligny (Vendée) le 2 juin 1921
Notes complémentaires : il figure sur les monuments aux morts de Belleville-sur-Vie (85019) et de Saligny (85279)
Pierre Paul Jean ARDOUIN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle : Numéro de la sépulture : 2481
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
415e régiment d'infanterie
ARDOUIN (Pierre-Paul-Jean), matricule 7881 bis ???, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 juin 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze
Cultivateur résidant à Dompierre, canton Les Essarts
Signalement : cheveux châtain clair, yeux gris, front découvert, menton rond, visage ovale. Il mesure 1 mètre 58. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Venant du 91e régiment d'infanterie, il passe au 415e régiment d'infanterie le 23 septembre 1916 matricule au corps : 8031 bis
Tué à l'ennemi le 5 avril 1918. Inhumé à l'ouest de la ligne de chemin de fer Amiens-Montdidier à 1500 mètres au Sud de Moreuil - Tombe 981 - Avis ministériel en date du 23 septembre 1918.
Sources : archives départementales de la Vendée cote 1R623
Classe 1907 - LRSY 42e Vol. (501-1000)
Jules BATTESTI
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 9 janvier 1893 à Venaco (Haute-Corse)
25 ans, 2 mois et 27 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 111
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Venaco (Haute-Corse)
Voir : J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
Voir sur ce sous-officier page 5 de ce sujet
"Sépulture de guerre"
Gaston BRISSAT
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 10 août 1892 à Paris 12e arrondissement
25 ans, 7 mois et 26 jours
caporal fourrier au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutementSeine 2e bureau (75) - Matricule au recrutement : 4086
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3564
Sa fiche sur la base "Morts pour la France" est erronée et donne comme lieu de décès à la même date "les Marquises (Marne) alors qu'il est bien mort à Moreuil le 5 avril 1918
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
BRISSAT (Gaston), matricule 15159, caporal fourrier : sous-officier très brave. Pendant les journées du 29 mars au 5 avril 1918, a assuré son service d'agent de liaison d'une façon parfaite sous de violents tirs de mitrailleuses et artillerie. Glorieusement tombé en faisant le ravitaillement en munitions. A été cité.
Edouard GORRON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 août 1896 à Taillebourg (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
21 ans, 7 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 600
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Taillebourg (Charente-Maritime)
Edouard GORRON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3383
Edouard GORRON, cultivateur à Taillebourg. Ce jeune homme au visage long, aux cheveux et aux yeux châtains, mesure 1 mètre 67. Son degré d'instruction est de niveau 2, c'est à dire qu'il sait lire et écrire.
Il est incorporé à compter du 28 août 1916 au 144e R.I., puis après un passage au 57e d'infanterie le 14 juin 1917, il rejoint le 415e régiment d'infanterie (141e) le 26 octobre 1917. N° matricule au corps : 20883.
"Mort pour la France" le 5 avril 1918 par balle à la défense de Moreuil (Somme)
Sources : archives départementales de Charente-Maritime - 1_r_443 - Classe 1916
J.O. du 10 mai 1922 page 1833 (ou 19 mai 1922)
GORRON (Edouard), matricule au Rt 600, sodat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 7 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Journal officiel du 7 juin 1921 page 2445
JULIEN (Georges), matricule Rt 564, soldat : soldat brave et courageux, s'est distingué plusieurs fois, au cours de la campagne, par son courage et son sang-froid. Est tombé glorieusement à son poste de combat, le 5 avril 1918. A été cité.
Georges JULIEN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 13 août 1895 à Ollières-sur-Eyrieux (Les) (Ardèche)
22 ans, 7 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Privas (Ardèche) - Matricule au recrutement : 564
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Flaviac (Ardèche)
Georges JULIEN
Mort pour la France le 05-03-1918 (sic) (Moreuil, (Somme) : LIRE : 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle : Numéro de la sépulture : 3556
Corentin KERVEVANT
Mort pour la France le 05-08-1918 (sic) à Moreuil (Somme) : LIRE : 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 octobre 1894 à Peumerit (Finistère)
23 ans, 9 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 2289
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Plonéour-Lanvern (Finistère)
Corentin KERVEVANT
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 octobre 1894 à Peumérit (Finistère)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Quimper (Finistère) - Matricule au Rt : 2289
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3572
J.O. du 10 mai 1922 page 1871
KERVEVANT Corentin, matricule 21645, soldat : soldat brave et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jules PAILLE
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 novembre 1897 à Torxé (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
20 ans, 4 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 968
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Torxé (Charente-Maritime (ex Charente-Inférieure)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
PAILLE (Jules), matricule 20881, soldat : soldat très courageux. Tué glorieusement en accomplissant son devoir. le 5 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Pierre André SOUCHON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 août 1891 à Renaison (Loire)
26 ans, 7 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1430
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Renaison (Loire)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
SOUCHON (Pierre-André), matricule 04391, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Est tombé glorieusement pour la France, le 5 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment sen devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Antony TEISSIER
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Rouen - Hôtel Dieu, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 2 juin 1893 à Roanne (Rhône)
24 ans, 10 mois et 3 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1158
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Servilly (Allier)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
TEISSIER (Antony), matricule 11422, caporal : brave caporal. Mort pour la France, le 5 avril 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à Moreuil, dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 4244 (13 novembre 1922)
TOUCHE (Germain), matricule 8595, soldat : mitrailleur dévoué et courageux. Tombé glorieusement, le 5 avril 1918, en assurant le service de sa pièce sous un très violent bombardement. A été cité.
Germain Louis TOUCHE
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 31 juillet 1891 à Seyne (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
26 ans, 8 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de Rt de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au Rt : 1009
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
4 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Les Allemands débouchent en force au Sud et S.O. de Morisel par la grande crête. Le colonel Cdt le 415e se trouve coupé de la cote 86 par des Allemands qui progressent dans le vallon au Sud de Morisel. Toute la partie du terrain entre Anchin et l'Espérance ainsi que les bois au Nord d'Anchin et au N>.E. de Rouvrel sont fortement battus."
[...]
"A la cote 104, la résistance se développe autour de la Ferme Anchin, qui a été organisée depuis plusieurs jours et possède plusieurs lignes de tranchées occupées par des éléments du 142e, du 415e et du 5e Cuirassiers." (page 30)
"Un peloton est envoyé à la Ferme de l'Espérance par le Général Cdt la D.I. où un bataillon du 415e R.I. tient ferme, dépensant beaucoup de munitions, puis en disant largement approvisionné." (page 32)
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Les pertes allemandes dans l'attaque du 4 avril 1918
"L'effort principal se porte au centre de Moreuil à Sauvillers-Mongival où, sur un front de 5 à 6 kilomètres, se ruent trois divisions. Il n'est pas possible de donner plus de densité à une attaque. 10.000 hommes par kilomètre, 10 hommes par mètre en profondeur, et, je le répète, c'est le dessus du panier des troupes allemandes : les divisions organiques du corps prussien des vieilles marches ; le 1er corps bavarois, rival de la garde prussienne, la 1ère division de la garde elle-même. De toute évidence, l'ennemi veut nous débusquer du plateau d'entre Noye et Avre, où nos troupes lui barrent la coulée vers Boves et Amiens. Nos régiments ploient sous le choc. Morisel est enlevé. Deux compagnies encerclées, brûlant jusqu'à leurs dernières cartouches, parviennent à se dégager, mais doivent se replier.
Je ne peux plus décrire les phases de cette gigantesque mêlée. En outre, c'est sur tous les points du combat le même épisode ; des braves qui tiennent à un contre trois, contre dix, contre vingt. On recule, mètre par mètre, sous les vagues furieuses, mais la gloire française ne sombre pas dans la tempête et cette image est tellement exacte.
Des groupes de français assaillis par le flot ennemi, un moment submergés, paraissent avoir été engloutis. Mais, non ! Ils surnagent, ils luttent encore. Ils vaincront. La bataille dure depuis sept heures, sans une minute de répit. L'aile droite française n'a pas bougé. L'aile gauche doit rétrograder par suite du repli du centre. La ligne de résistance passe par la lisière ouest du Bois de Senécat, par des tranchées ménagées à 400 mètres de Rouvrel, par la Ferme de l'Espérance, les lisières Ouest du Bois de l'Arrière-Cour et du Bois Allongé.
Les derniers engagements de cette journée mémorable eurent lieu en avant du village de Rouvrel, au Nord et au Sud de la route de Moreuil à Ailly-sur-Noye. Les soldats de France avaient juré que le Boche n'irait pas plus loin. A côté d'eux, l'un de nos généraux de division qui avait établi son poste de commandement dans un lorry anglais abandonné, près de la Ferme "Mon Idée", contribuait au ravitaillement en munitions et faisait transporter celles-ci dans son auto de tourisme jusqu'aux positions d'arrêt.
Les hommes étaient exténués par un tir ininterrompu. On brûla, dans certaines compagnies, jusqu'à cinq cents cartouches par homme. Des batteries de mitrailleuses, au soir du 4 avril, avaient tiré vingt mille coups par pièce, et c'est ainsi que, sous un feu d'enfer, l'armée allemande fut bloquée.
L'ennemi était épuisé, rendu. Les attaques s'amollissaient. Nos braves avaient gardé, après cette lutte épique, une vigueur qui se traduisit par une contre-attaque qui dégagea complètement le Bois Allongé et le Bois de l'Arrière-Cour, où cent boches étaient faits prisonniers.
Désormais, les Allemands ne pouvaient réagir. Les coups de feu s'apaisaient. L'ennemi se terrait et faisait le recensement de ses pertes. Les prisonniers nous renseignaient. Déjà, un lieutenant du 52e régiment déclarait que son bataillon était réduit à cent dix fusils, sur un effectif de cinq cents combattants ; la 5e compagnie du 24e régiment était ramenée à trente hommes, la 7e à vingt, la 8e à quinze, la 6e au chiffre de cinq hommes. Sur le seul chemin de terre allant de Grivesnes à la chapelle Saint-Aignan, un officier français comptait, à la vue, cent cinquante cadavres ennemis[...]
Et ainsi, malgré les dénégations intéressées de l'ennemi, tout permet d'affirmer que les Allemands, dans leur échec de percée frontale, le 4 avril, ont perdu de 25.000 à 30.000 hommes." *
Le Petit Marseillais, édition du 26 avril 1918
(Texte d'Emile THOMAS, correspondant accrédité auprès des armées, front français)
* cette estimation reste conjecturale et doit être prise avec précaution.
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Les pertes allemandes
Voici quelques chiffres Indiscutables relatifs aux pertes allemandes. Ces chiffres ont été obtenus à l'aide de dépositions de prisonniers, dépositions minutieusement recoupées :
Certains éléments de la 16e division bavaroise, de la 28e division d'infanterie, de la 12e division d'infanterie, de la division d'ersatz de la garde ont eu des pertes éauivalentes à 25 % de l'effectif ; la 3e division de la garde et la 45e division de réserve ont encore plus souffert. Quelques-uns de leurs bataillons ont perdu 40 %. Le chiffre augmente avec la 2e division de réserve de la garde et la 5e division d'infanterie qui arrive pour certaines unités à 50 % de pertes. Enfin, dans la 6e division d'infanterie, la 195e, la 4e et la 119e division, des formations ont laissé sur le champ de bataille 75 % de leur effectif.La 1ère division bavaroise a subi sensiblement les mêmes pertes et a eu plusieurs de ses compagnies réduites à moins de 40 hommes. *
"Le Matin", édition du 4 avril 1918.
* Même réserve que ci-dessus. Les unités présentées étant probablement engagées sur toute l'étendue du Front entre Somme et Oise.
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"Les prisonniers qui ont été faits sur le front de la D.I. dans la journée du 4 appartiennent au 57e R.I., 266e R.I. et au 241e R.I., ils identifient les 14e D.I., 80e D.R. et 53e D.R. alemandes.
Un tué devant le 415e (nuit du 4 au 5) est un chasseur du Kaiserjüger (4e Chasseurs) semblant identifier des éléments de la 200e D.I.
De plus la 2e D.I. bavaroise est toujours en ligne au Nord de Mailly-Raineval.
La 163e D.I. aurait donc tenu tête en cette journée à au moins quatre divisions allemandes."
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
(page 33)
Sur l'Organisation de l'Armée Allemande voir :
viewtopic.php?t=61581
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Charles VALENTINI
Soldat téléphoniste, tué à l'ennemi à Moreuil, dans la nuit du 3 au 4 avril 1918, en réparant une ligne téléphonique.
Né le 29 décembre 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme) - Tué à l'ennemi
soldat au 415e régiment d'infanterie venu du 173e R.I.
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement : 2720
Acte transcrit le 7 août 1918 à Nice (Alpes-Maritimes)
Voir le sujet sur le destin des frères VALENTINI page 4 de ce sujet
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Morts pour la France le 4 avril 1918 du 415e R.I.
André Gaston CANOINE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 15 mai 1890 à Buire (Aisne)
27 ans, 10 mois et 20 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1464
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Buire (Aisne)
Commis des contributions indirectes lors de ses vingt ans quand il se présente devant le conseil de révision d'Hirson. Son degré d'instruction est noté : 2. Il mesure 1 mètre 56, a les cheveux châtains, les yeux gris et un visage étroit.
En 1911, il accomplit son service au 54e d'infanterie à Compiègne (Oise). Lors de la déclaration de guerre, il est classé non disponible de l'administration des contributions indirectes de l'Aisne comme commis à Vervins du 2 janvier 1914 au 4 septembre 1914. Il est convoqué au 87e R.I. le 8 décembre 1914 et classé "service armé". C'est donc dans ce régiment de Saint-Quentin qu'il va être incorporé et où il va gagner ses galons de caporal (6 juillet 1915) puis de sergent (22 septembre 1915). Le 25 septembre 1916, il passe et rejoint le 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 7043 - sur décision du général Cdt la 11e région. Il est évacué malade le 28 juin 1917. Il repart aux armées le 21 novembre 1917.
Il est tué à l'ennemi le 4 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - avis du ministère de la guerre E.P. 11531 A du 17 mai 1918.
Blessure à Tahure le 11 octobre 1915 (au 87e d'infanterie) et citation à l'ordre du corps d'armée du 25 mai 1915 : "Les parapets étant éboulés en trois endroits différents n'a pas hésité à franchir le parapet à six reprises pour assurer la liaison entre les différentes fractions de la Cie."
Sources : archives départementales de l'Aisne
1R2_0546 - Canoine André Gaston Jean Louis - 1910
J.O. du 22 juin 1918 page 5366
CANOINE (André-Gaston), matricule 1464, sergent (réserve) à la 2e compagnie du 415e régiment d'infanterie : gradé énergique et plein d'allant. Ayant été chargé de chercher la liaison à la gauche de sa compagnie brusquement engagée, s'est trouvé en présence d'un ennemi supérieur en nombre qui débordait déjà notre front. N'a pas hésité à poursuivre l'accomplissement de sa mission et, prenant une attitude agressive, faisant même deux prisonniers, en a imposé à l'adversaire et a permis à sa compagnie de tenir jusqu'au lendemain. Une blessure, deux citations.
Alphonse Marie Joseph Alfred CAVALIE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Conty (Somme)
Né le 8 novembre 1895 à Salvetat-Peyralès (La) (Aveyron)
22 ans, 4 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 1238
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Labastide-Gabausse (Tarn)
N.B. Sur ce soldat voir la page 5 de ce sujet
Paul Narcisse DELISSUS
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 29 juin 1881 à Vitry-le-François (Marne)
36 ans, 9 mois et 5 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Châlons-en-Champagne (Marne) - Matricule au recrutement : 390
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sainte-Menehould (Marne)
Paul Narcisse DELISSUS
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
Nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 2051
J.O. du 30 janvier 1919 page 1133
Par décret du 23 janvier 1919, il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après dont le mari a été tué sur le champ de bataille
Veuve de caporal :
VIOT (Mathilde-Marie) - veuve DELISSUS
Jouissance du 5 avril 1918 ... ... 675 francs
DELISSUS (Paul-Narcisse)
Comptable à Sainte-Menehould où ses parents habitent rue Basse du Château.
"Propre au service", il est dispensé dans un premier temps ; son frère militaire étant sous les drapeaux. N° matricule au recrutement : 390 - Classe 1901
D'un degré d'instruction de niveau 3, c'est un grand gaillard d'un mètre 82. Il a les cheveux et sourcils châtain clair, les yeux bleus, un nez long, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale.
Il est incorporé au 106e RI (régiment de châlons) à compter du 14 novembre 1902. Il sera mis dans la disponibilité en septembre de l'année suivante.
Il obtient une médaille d'honneur pour actes de courage et dévouement (officiel du 23 août 1902) : "A sauvé un enfant qui se noyait. Avait déjà accompli, en 1897, un autre acte de dévouement."
Il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale, début août 1914 et passe successivement aux 166e RI, 164e RI, 303e RI avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 25 janvier 1918 - N° matricule au corps : 9330 ou 9880 (?)
"Mort pour la France" - Tué à l'ennemi le 4 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - Avis du ministère de la guerre N° EP 11534 du 17 mai 1918
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 4 avril 1918.
Registre matricule, n°1-6001 R 1268 Archives départementales de la Marne
Marcel Louis DUVAL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 11 septembre 1896 à Louvigné (Mayenne)
21 ans, 6 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Laval (Mayenne) - Matricule au recrutement : 829
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Soulgé-sur-Ouette (Mayenne)
Marcel Louis DUVAL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3748
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
DUVAL (Marcel-Louis-Joseph), matricule 829, soldat : brave soldat. Après avoir montré une belle attitude au cours des journées du 30 mars au 4 avril 1918, a été mortellement blessé à son poste. A été cité.
Eugène GERNOLLE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
24 ans, 2 mois et 12 jours
soldat au 44e régiment d'infanterie (44e RI) LIRE : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Soldat de 1ère classe à la 9e Cie du 415e d'infanterie
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1749
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chasteaux (Corrèze)
Eugène GERNOLLE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
24 ans, 2 mois et 12 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au Rt : 1749
Lieu de sépulture : Montdidier
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3755
Eugène GERNOLLE
Né le 23 janvier1894 à Chasteaux (Corrèze)
En 1914, au moment de son incorporation, il exerce la profession de cultivateur dans son village natal. Ce paysan mesure 1 mère 63, il sait lire et écrire, a les cheveux et les yeux châtains, le front couvert, le nez droit et le visage ovale.
Après son passage devant le conseil de révision cantonal de Larche, il est incorporé le 6 septembre 1914. Mais il arrive au corps quatre jours plus tard (159e R.I.). Il passe au 415e régiment d'infanterie à compter du 9 mars 1915 ; il y arrive le même jour comme soldat de 2e classe (n° matricule au corps : 2492). Il est nommé soldat de 1ère classe le 24 janvier 1918.
"Mort pour la France", tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil (Somme). - Avis officiel E.P. n° 11533 du 17 mai 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 6 septembre 1914 au 4 avril 1918.
Sources : archives départementales de la Corrèze R 1522
Joseph Paul GILLES
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 juillet 1882 à Épiais-lès-Louvres (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
35 ans, 8 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 440
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Grisy-les-Plâtres (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
Maçon de profession, il réside à Grisy-les-Plâtres (Val-d'Oise), à l'âge de 20 ans.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche grande, menton rond et visage ovale. Il mesure 1 mètre 56 et possède un degré d'instruction de niveau 2.
A la mobilisation générale, début août 1914, il rejoint le 51e d'infanterie à Beauvais où il arrive le 4 août (il y est tambour) et part aux armées le 4 octobre suivant. Il combat dans ses rangs durant deux années. Il est blessé le 20 février 1915 à Vieux Montier (Meuse) "plaies par éclat d'obus à l'avant-bras droit." Il rentre au dépôt le 27 août 1915 et part en renfort le 13 décembre suivant. Il est de nouveau blessé le 5 janvier 1916 à Génicourt (gelure des mains et des pieds contractée au cours des opérations militaires). Il rentre au dépôt le 26 juin 1916 puis le 28 septembre 1916, passe au 415e régiment d'infanterie aux armées. Il est tué à l'ennemi le 6 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme) - avis du ministère de la guerre E.P. n° 529 A du 17 mai 1918.
Citation à l'ordre du 415e régiment d'infanterie N° 698 du 21 mars 1918 : "Excellent agent de liaison dévoué et courageux. 30 mois de front, blessé deux fois, le 25 février 1915 et 4 janvier 1916."
Décoration : Croix de guerre étoile de bronze
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 6 avril 1916.
Sources : archives départementales des Yvelines - 1R/RM 328
Citation à l’ordre du régiment n° 698.
le lieutenant-colonel Leboiteux commandant le 415e régiment d’infanterie cite à l’ordre du régiment : Gilles Joseph, tambour à la 3e compagnie, matricule 440. Motif de la citation : « Excellent agent de liaison, dévoué et courageux, 30 mois de front. Blessé deux fois, le 25 février 1915 et le 4 janvier 1916 ».
En campagne, le 21 mars 1918.
Signé : Leboiteux.
Le soldat Gilles Joseph est tombé au champ d’honneur le 6 avril 1918, au combat de Moreuil.
in "Le progrès de Seine-et-Oise" du 12 avril 1919 (site Gallica BNF)
J.O. du 10 mai 1922 page 1833
GILLES (Joseph), matricule 440, tambour : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir.
Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Pierre Marie GUENNEC
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 1er octobre 1883 à Cléguérec (Morbihan)
34 ans, 6 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 Lire : Classe 1903 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 2252 ou 1912
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pontivy (Morbihan)
En 1913, il demeure à Pontivy et auparavant à Cléguérec (1910 et 1911).
Venant du 97e d'infanterie, Pierre Marie GUENNEC passe au 415e régiment d'infanterie le 10 octobre 1915.
Décédé - Tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil (avis ministériel E.P. n° 11 546 A du 17 mai 1918.
Citation % n° 63 du 12 mai 1917 : "Très bon soldat courageux, plein de sang-froid. A combattu en Champagne et devant Verdun. A cours d'une reconnaissance le 1er mai a toujours marché au 1er rang donnant ainsi l'exemple à ses camarades."
Croix de guerre.
Sources : archives départementales du Morbihan
GUENNEC Pierre Marie
Cote du registre : r_1942
N° de matricule : 1912
Bureau de recrutement de Lorient
Commune de naissance : Cléguérec
Département de naissance : Morbihan
Date de naissance : 1883-10 01
Commune de résidence : Cléguérec
Profession : cultivateur
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922) page 1833
GUENEC (Pierre-Marie), matricule Rt 2252, soldat : soldat d'une grande bravoure. Après avoir donné au cours de durs combats toute la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 29 mars 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
André Jean LAFON
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 22 août 1896 à Mios (Gironde)
21 ans, 7 mois et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 1293
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 7 novembre 1921 par le tribunal de Bordeaux
Lieu de transcription du décès : Mios (Gironde) le 9 janvier 1922
Fils de Jean LAFON et de Pétronille DUCASSE, il est scieur de profession, et exerce son métier dans son village natal, dans le canton d'Audenge. Il mesure 1 mètre 59 (taille rectifiée à 1 mètre 61) et sait lire et écrire. Il a les cheveux et les yeux châtain foncé, le visage long.
Tout d'abord ajourné pour faiblesse, il finit par être incorporé au 18e R.I. le 8 août 1916. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 25 octobre 1917. Le n° matricule qui lui est attribué au corps est le : 21070.
Disparu le 3 avril 1918 à Moreuil (combats de la Somme)
Décédé le 15 août 1918 à Moreuil (sic). Décès constaté le 15 août 1918 sur le champ de bataille de Moreuil Morisel (Somme) - avis ministériel du 23 septembre 1918 N° PC 18185.
Campagne contre l'Allemagne du 8 août 1916 au 15 août 1918.
Cette date du 15 août 1918 semble incongrue. Une tombe provisoire ou un quelconque élément a pu retrouvé alors ? Mystère.
Sources : archives départementales de la Gironde - Cote : 1 R 1561 1293
LAFON Jean André
Date de naissance : 1896-08-22
lieu de naissance : Mios (Gironde, France)
bureau de recrutement : Bordeaux
LORILLARD Gaston Marie
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme) - Disparu
Né le 10 juillet 1884 à Orléans (Loiret)
Sergent au 415e régiment d'infanterie matricule au corps : 3047 ter
Classe 1904 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret) - Matricule au recrutement : 892
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le par le tribunal d'Orléans le 22 juin 1920
Lieu de transcription du décès : Orléans (Loiret) le 12 août 1920
J.O. du 4 janvier 1923 page 461 (23 avril 1923)
1923/01/04-1923/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
LORILLARD (Gaston-Marie), matricule 03047, sergent : sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné l'exemple du devoir. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 4 avril 1918, a Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Eugène Clodomir MAHOUDEAU
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 24 août 1890 à Verdes (Loir-et-Cher)
27 ans, 7 mois et 11 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Blois (Loir-et-Cher) - Matricule au Rt : 293
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Verdes (Loir-et-Cher)
J.O. du 4 janvier 1923 page 461 (23 avril 1923)
1923/01/04-1923/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
MAHOUDEAU (Louis-Eugène), matricule 7292, sergent : sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné l'exemple du devoir. Tombé glorieusement-au champ d'honneur, le 4 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Joseph Felicien MONGE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 décembre 1886 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
31 ans, 3 mois et 17 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône)
Matricule au Rt : 3780
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Istres (Bouches-du-Rhône)
Voir l'étude page 4 sur ce sous-officier du 415e d'infanterie
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3439
(4 septembre 1922)
NIZET (Jean-Marie), matricule 8360 bis, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, en accomplissant son devoir, le 4 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean Marie NIZET
Mort pour la France le 15 avril 1918 à Rouvrel (Somme) - Disparu
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain)
32 ans, 7 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Bourg-en-Bresse (Ain) - Matricule au Rt : 994
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Replonges (Ain)
Jean Marie NIZET
Mort pour la France le 15-04-1918 à Rouvrel (Somme)
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 2713
Deux dates de décès sont proposées sans savoir laquelle est la bonne.
NIZET Jean Marie
Né le 21 août 1885 à Replonges (Ain) - cultivateur
Passé au 415e régimentd'infanterie le 18 août 1917 n° matricule au corps : 8509
Disparu le 3 avril 1918 (combat de la Somme) - avis du ministère de la Guerre
Décédé le 15 avril 1918 à Rouvrel (Somme) - avis de jugement déclaratif de décès rendu le 26 mai 1920 par le tribunal civil de Bourg - avis ministériel du 21 septembre 1920
Sources : archives départementales de l'Ain 1R0358
NIZET Jean, Marie (matricule 994) - (classe 1905)
Henri PENEAU
Mort pour la France le 4 avril 1918 au Plateau de Moreuil (Somme) - disparu
Né le 5 août 1893 à >Nantes (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
Soldat au 415e régiment d'infanterie - Matricule au Corps : 25078
Classe 1913 - Bureau de Rt de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au Rt : 626
Jugement rendu le 22 février 1921 à Nantes
Jugement transcrit le 4 avril 1921 à Nantes (Loire-Atlantique)
Henri-Jean-Baptiste PENEAU
Signalement : cheveux châtains, yeux marron clair, visage ovale, il mesure 1 mètre 64.
Son degré d'instruction est estimé au niveau 3.
Jardinier de son état à Nantes, il est ajourné plusieurs années de suite pour faiblesse (1913, 1914 et 1915). Il finit par être incorporé à compter du 7 août 1916 avec la classe 1917 comme soldat de 2e classe au 116e régiment d'infanterie.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 15 août 1917.
Signalé disparu le 4 avril 1918 au plateau de Mousslle (sic) (Somme)
Décédé le 4 avril 1918 au plateau de Mousslle (sic) (Somme).
LIRE : Plateau de Morisel (Somme)
Avis de transfert de corps le 20 juin 1919. Acte transcrit à la mairie de Nantes le 4 avril 1921.
Campagne contre l'Allemagne le 7 août 1916 au 4 avril 1918
Sources : archives départementales de Loire-Atlantique
PENEAU Henri Jean-Baptiste Classe 1913 N° matricule 626
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 4244 (13 novembre 1922)
PENEAU (Henri-Jean-Baptiste), matricule 11532, soldat : soldat d'élite, brave et dévoué. Après avoir donné au cours de la campagne la preuve de son héroïsme, est tombé glorieusement pour la France, le 4 avril 1918, au combat de Mailly-Raineval. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Paris, le 20 octobre 1922.
MAGINOT
Emile POUEY
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 19 juin 1897 à Labastide-Cézéracq (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
20 ans, 9 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 85
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abos (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
POUEY (Emile), matricule 20907, soldat : courageux soldat. Tué à l'ennemi, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Louis Joseph Marcel POUCHON
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 3 novembre 1894 à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs)
23 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Besançon (Doubs) - Matricule au recrutement : 849
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mouthier-Haute-Pierre (Doubs)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
POUCHON (Louis), matricule 15268, soldat : soldat brave et courageux. Tué glorieusement, le 4 avril 1918, au combat de Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jules Celestin Regis TEYSSIER
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Ailly-sur-Noye - Ambulance 3 marocaine, (Somme)
Né le 29 avril 1893 à Montregard (Haute-Loire)
24 ans, 11 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 1913
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne (Loire)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
TEYSSIER (Jules), matricule 5994, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 4 avril 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à l’ennemi dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Luc Alexandre URNEL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 octobre 1893 à Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône)
24 ans, 5 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement : Marseille - Toulon (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 1996
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône)
J.O. du 4 janvier 1923 page 208 (26 février 1923)
1923/01/04-1923/12/31.
415e régiment d'infanterie
URNEL (Luc-Alexandre), matricule 8647, soldat : soldat dévoué et courageux. toujours prêt à marcher. A trouvé une mort glorieuse dans ses fonctions de mitrailleur, au cours des combats du 4 avril 1918, devant Moreuil. A été cité.
Luc Alexandre URNEL
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 octobre 1895 à la ciotat (Bouches-du-Rhône)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3547
5 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Plus en arrière, ont été rassemblés les éléments désunis des régiments. Autour de "Mon Idée", un groupe commandé par le capitaine RAFFAELI comprend des hommes des 7e et 10e, et 3e C.M. du 415e avec du 5e Cuirassiers...
Des éléments du 415e R.I. (600 hommes environ) des 9e, 12e, 5e, 6e et 2e C.M. aux ordres du commandant CHAUVENET sont vers la cote 101." (page 34)
Morts pour la France le 5 avril 1918 du 415e R.I.
Pierre Paul Jean ARDOUIN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
A l'ouest de la ligne de chemin de fer Amiens-Montdidier, à 1500 mètres au sud de Moreuil (Somme) - Tué à l'ennemi
Né le 9 juillet 1887 à Belleville-sur-Vie (Vendée)
30 ans, 8 mois et 27 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
n° matricule au corps : 8031 bis
Classe 1907 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au Rt :981
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 10 mai 1921 par le tribunal de la La Roche-sur-Yon
Lieu de transcription du décès : Saligny (Vendée) le 2 juin 1921
Notes complémentaires : il figure sur les monuments aux morts de Belleville-sur-Vie (85019) et de Saligny (85279)
Pierre Paul Jean ARDOUIN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle : Numéro de la sépulture : 2481
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
415e régiment d'infanterie
ARDOUIN (Pierre-Paul-Jean), matricule 7881 bis ???, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 juin 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze
Cultivateur résidant à Dompierre, canton Les Essarts
Signalement : cheveux châtain clair, yeux gris, front découvert, menton rond, visage ovale. Il mesure 1 mètre 58. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Venant du 91e régiment d'infanterie, il passe au 415e régiment d'infanterie le 23 septembre 1916 matricule au corps : 8031 bis
Tué à l'ennemi le 5 avril 1918. Inhumé à l'ouest de la ligne de chemin de fer Amiens-Montdidier à 1500 mètres au Sud de Moreuil - Tombe 981 - Avis ministériel en date du 23 septembre 1918.
Sources : archives départementales de la Vendée cote 1R623
Classe 1907 - LRSY 42e Vol. (501-1000)
Jules BATTESTI
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 9 janvier 1893 à Venaco (Haute-Corse)
25 ans, 2 mois et 27 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 111
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Venaco (Haute-Corse)
Voir : J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
Voir sur ce sous-officier page 5 de ce sujet
"Sépulture de guerre"
Gaston BRISSAT
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 10 août 1892 à Paris 12e arrondissement
25 ans, 7 mois et 26 jours
caporal fourrier au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutementSeine 2e bureau (75) - Matricule au recrutement : 4086
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3564
Sa fiche sur la base "Morts pour la France" est erronée et donne comme lieu de décès à la même date "les Marquises (Marne) alors qu'il est bien mort à Moreuil le 5 avril 1918
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
BRISSAT (Gaston), matricule 15159, caporal fourrier : sous-officier très brave. Pendant les journées du 29 mars au 5 avril 1918, a assuré son service d'agent de liaison d'une façon parfaite sous de violents tirs de mitrailleuses et artillerie. Glorieusement tombé en faisant le ravitaillement en munitions. A été cité.
Edouard GORRON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 août 1896 à Taillebourg (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
21 ans, 7 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 600
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Taillebourg (Charente-Maritime)
Edouard GORRON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3383
Edouard GORRON, cultivateur à Taillebourg. Ce jeune homme au visage long, aux cheveux et aux yeux châtains, mesure 1 mètre 67. Son degré d'instruction est de niveau 2, c'est à dire qu'il sait lire et écrire.
Il est incorporé à compter du 28 août 1916 au 144e R.I., puis après un passage au 57e d'infanterie le 14 juin 1917, il rejoint le 415e régiment d'infanterie (141e) le 26 octobre 1917. N° matricule au corps : 20883.
"Mort pour la France" le 5 avril 1918 par balle à la défense de Moreuil (Somme)
Sources : archives départementales de Charente-Maritime - 1_r_443 - Classe 1916
J.O. du 10 mai 1922 page 1833 (ou 19 mai 1922)
GORRON (Edouard), matricule au Rt 600, sodat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 7 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Journal officiel du 7 juin 1921 page 2445
JULIEN (Georges), matricule Rt 564, soldat : soldat brave et courageux, s'est distingué plusieurs fois, au cours de la campagne, par son courage et son sang-froid. Est tombé glorieusement à son poste de combat, le 5 avril 1918. A été cité.
Georges JULIEN
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 13 août 1895 à Ollières-sur-Eyrieux (Les) (Ardèche)
22 ans, 7 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Privas (Ardèche) - Matricule au recrutement : 564
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Flaviac (Ardèche)
Georges JULIEN
Mort pour la France le 05-03-1918 (sic) (Moreuil, (Somme) : LIRE : 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle : Numéro de la sépulture : 3556
Corentin KERVEVANT
Mort pour la France le 05-08-1918 (sic) à Moreuil (Somme) : LIRE : 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 octobre 1894 à Peumerit (Finistère)
23 ans, 9 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 2289
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Plonéour-Lanvern (Finistère)
Corentin KERVEVANT
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 octobre 1894 à Peumérit (Finistère)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Quimper (Finistère) - Matricule au Rt : 2289
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3572
J.O. du 10 mai 1922 page 1871
KERVEVANT Corentin, matricule 21645, soldat : soldat brave et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jules PAILLE
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 novembre 1897 à Torxé (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
20 ans, 4 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 968
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Torxé (Charente-Maritime (ex Charente-Inférieure)
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 3440
(4 septembre 1922)
PAILLE (Jules), matricule 20881, soldat : soldat très courageux. Tué glorieusement en accomplissant son devoir. le 5 avril 1918, à Moreuil. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Pierre André SOUCHON
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 27 août 1891 à Renaison (Loire)
26 ans, 7 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1430
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Renaison (Loire)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
SOUCHON (Pierre-André), matricule 04391, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Est tombé glorieusement pour la France, le 5 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment sen devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
Antony TEISSIER
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Rouen - Hôtel Dieu, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 2 juin 1893 à Roanne (Rhône)
24 ans, 10 mois et 3 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1158
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Servilly (Allier)
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922) page 4304
1922/09/01-1922/12/31.
TEISSIER (Antony), matricule 11422, caporal : brave caporal. Mort pour la France, le 5 avril 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à Moreuil, dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 4244 (13 novembre 1922)
TOUCHE (Germain), matricule 8595, soldat : mitrailleur dévoué et courageux. Tombé glorieusement, le 5 avril 1918, en assurant le service de sa pièce sous un très violent bombardement. A été cité.
Germain Louis TOUCHE
Mort pour la France le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 31 juillet 1891 à Seyne (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
26 ans, 8 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de Rt de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au Rt : 1009
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
Dernière modification par ae80 le sam. sept. 14, 2024 10:03 am, modifié 84 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
6 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Presque partout les troupes de la 163e D.I. ont été dépassées par celles du 9e C.A. et constituent les groupements suivants :
Au Nord, vers Espérance, un groupement aux ordres du Lieutenant-Colonel DEVINCET (P.C. à Rouvrel) comprenant environ 600 hommes appartenant au 142e et au 415e.
Un autre groupe, autour de "Mon Idée" aux ordres du capitaine RAFFAELI comprend environ 500 hommes appartenant au 2e bataillon du 415e et au 2e bataillon du 142e." (page 36)
Morts pour la France du 415e R.I. le 6 avril 1918
Paul Marie ACQUAVIVA
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Tours - hôpital bénévole, (Indre-et-Loire)
Né le 1er janvier 1893 à Corte (Haute-Corse)
25 ans, 3 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 1558
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
Géographie historique :
A partir du 1er janvier 1964, la commune de Sainte-Radegonde-en-Touraine (nommée également Sainte-Radegonde) devient un quartier de la ville de Tours.
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
ACQUAVIVA (Paul), matricule 8799, soldat : soldat remarquable par son courage et son dévouement. Blessé grièvement à son poste de combat. Mort des suites de ses glorieuses blessures, le 6 avril 1918. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Pierre Gabriel DARTIGOLLES
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Conty - ambulance 16/21, (Somme)
Né le 28 novembre 1893 à Préchac (Gironde)
24 ans, 4 mois et 8 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 734
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Préchac (Gironde)
Journal officiel du 6 décembre 1921 page 3203
DARTIGOLLES (Pierre), matricule 12295, soldat : brave soldat. A été grièvement blessé au cours d(un violent combat. Est mort, le 6 avril 1918, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Georges Désiré Victor MERIGOT
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 19 avril 1896 à Neuville-aux-Bois (Loiret)
21 ans, 11 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret) - Matricule au recrutement : 557
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Neuville-aux-Bois (Loiret)
J.O. du 10 mai 1922 page 1871
MERIGOT (Georges), matricule 17759, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
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L'Abbé Marc PORTE
Marc Joseph Jean Baptiste PORTE
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 25 mai 1895 à Charleval (Bouches-du-Rhône)
22 ans, 10 mois et 12 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille - Digne (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 540
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ventabren (Bouches-du-Rhône) acte transcrit le 23 juillet 1918.
Marc Joseph Jean Baptiste PORTE
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil( Somme)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3592
MARSEILLE
MORTS POUR LA PATRIE
Dans la liste de nos concitoyens tomber pour la défense de la Patrie nous relevons les noms suivants :
L'Abbé Marc PORTE de Charleval, tombé au champ d'honneur, à l'âge de 23 ans.
...
Le Petit Marseillais prie les familles, de ces braves d'agréer ses cordiales condoléances.
in "Le Petit Marseillais", édition du jeudi 18 avril 1918
profession : Abbé
D'un degré d'instruction de niveau 4, L'Abbé PORTE a les cheveux noirs, les yeux châtains, le front haut, le nez rectiligne et le visage long. Il mesure 1 mètre 74.
Il est incorporé au 163e régiment d'infanterie à compter du 17 décembre 1914 et arrive au corps le lendemain 18 décembre.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915, n° matricule au corps : 1233
Il est nommé soldat de 1ère classe le 14 juillet 1916 puis caporal le 20 mars 1918. Tué à l'ennemi le 6 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme). "Mort pour la France"
Avis du ministre de la guerre EP n° 11541 du 17 amai 1918.
Citation :
cité à l'ordre de la brigade N° 35 du 8 juin 1916 :"Ayant aperçu deux de ses camarades enterrés par un obus de gros calibre, le 26 mai, n'a pas hésité à se porter sur ce point et, malgré un bombardement violent, réussit, après deux heures de travail à les déterrer, sauvant ainsi la vie à l'un des deux." Croix de guerre
Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône
PORTE, Marc, Joseph, Jean, Baptiste : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule
Classe 1915 - N° matricule au recrutement : F 540
LA CROIX - édition du 9 août 1916
Marc PORTE, soldat de 2e classe au 415e d'infanterie
Excellent soldat. Ayant aperçu deux de ses camarades enterrés par un obus de gros calibre le 28 mai, n'a pas hésité à se porter sur ce point et, malgré un bombardement violent, réussit, après deux heures de travail, à les déterrer, sauvant ainsi la vie à l'un d'eux.
Le soldat Porte est M. l'abbé PORTE, élève au Grand Séminaire d'Aix-en-Provence. Déjà cinq autres élèves da même établissement avaient été cités à l'ordre du jour et deux sont morts au champ d'honneur.
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Morts pour la France du 415e R.I. le 7 avril 1918
Jean Baptiste ACCOCE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 16 avril 1894 à Chéraute (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
23 ans, 11 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 2178
Mention :Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chéraute (Pyrénées-Atlantiques)
Jean Baptiste ACCOCE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 -
Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 2178
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Maucourt (Somme)
Nécropole Nationale de "MAUCOURT"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 822
Indice de la sépulture : bis
Ce cultivateur d'un mètre 61, de la classe 1914, ajourné en 1914 puis en 1915 pour faiblesse, est incorporé à compter du 28 août 1916. Après des passages respectifs aux 12e et 18e d'infanterie, il intègre le 415e régiment d'infanterie, le 25 octobre 1917, n° matricule au corps : 21057. Il est nommé soldat de 1ère classe le 24 janvier 1918. Il décède le 7 avril 1918, des suites de blessures de guerre reçues à l'ennemi pendant le transport à l'Ambulance 5/9 - "Mort pour la France" - avis du ministère de la guerre H n° 19550 du 25 avril 1918.
Sources : archives d"partementales des Pyrénées-Atlantiques
ACCOCE Jean Baptiste - Matricule au Rt : 2178 - Classe 1914
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
ACCOCE Jean Baptiste, matricule 21057, soldat : brave soldat. Est tombé au champ d'honneur, le 8 avril 1918, en faisant bravement son devoir devant Moreuil. Croix de guerre avec étoile d'argenr.
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Matéo BARNETCHE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 21 novembre 1896 à Almandoz (Espagne)
21 ans, 4 mois et 16 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 3439
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques (ex Basses-Pyrénées)
J.O. du 5 novembre 1920 page 17556
BARNETCHE (Matéo), matricule 21061, soldat : brave soldat. Blessé mortellement, le 7 avril 1918, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Antoine Joseph BOUDARD
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 4 janvier 1893 à Saint-Martin-la-Plaine (Loire)
25 ans, 3 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 41
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-la-Plaine (Loire)
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
415e d'infanterie
BOUDARD (Antoine), matricule 9203, soldat : brave et courageux soldat. A pris une part active aux combats du 29 mars au 7 avril 1918. Le 30 mars 1918, a participé à une patrouille de liaison sous un feu violent de mousqueterie ennemie. Mort pour la France. A été cité.
Morts pour la France du 415e R.I. le 9 avril 1918
Léon CLEMENT
Mort pour la France le 9 avril 1918 Kremlin-Bicêtre (Le), (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Né le 18 novembre 1894 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis (ex Seine et Seine-et-Oise)
23 ans, 4 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 5134
Mention : Mort pour la France
Acte dressé au Kremlin-Bicêtre
La fiche de ce soldat pose problème - aucun CLEMENT Léon aux archives de Paris - classe 1914 ??? A-t-il été réformé comme l'indique sa fiche MdH ???
DELORME (Antoine)
Mort pour la France le 6 avril 1918 à l'hôpital temporaire N° 11 de Beauvais des suites de blessures de guerre
né le 12 septembre 1886 à Valleile (Loire)
soldat au 415e régiment d'infanterie
classe 1906 - Bureau de recrutement de Montbrison - Matricule au recrutement : 497
Lieu de transcription de décès : extrait du registre des décès adressé au maire de Valleile (Loire)
J.O. du 10 mai 1922 (ou 19 mai 1922) page 1834
DELORME (Antoine), matricule 1748, soldat: brave goldat. Mort pour la France, le 7 avril 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Edmond Alexis Eugène FORTIN
Mort pour la France le 9 avril 1918 à Jumel - ambulance, (Somme)
Né le 30 novembre 1890 à Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
27 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
FORTIN (Edmond-Alexis-Eugène)
Cultivateur à Mareuil. Il possède un degré d'instruction de niveau 3.
Signalement : cheveux châtain clair, yeux gris, front découvert, nez fort et un visage ovale, il mesure 1 mètre 62.
Il passe au 57e d'infanterie le 6 avril 1917 avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 26 octobre 1917 - n° matricule au corps : 08919 ou 7105 bis.
Blessé le 6 avril 1918 par balle - plaie à l'abdomen, il décède le 9 avril 1918 des suites de blessures de guerre à l'Ambulance 5/9 de Jumel (Somme) - avis ministériel n° H19486 du 24 avril 1918.
Sources : archives départementales de la Vendée
1R649 - Classe 1910 - LRSY - (2e vol, n° 501-978).
Petrus MOREL
Mort pour la France à l'Ambulance 16/21 à Conty (Somme) le 9 avril 1918 des suites de ses blessures de guerre
Né le 10 mai 1896 à Maringes (Loire)
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Montbrison - Matricule au recrutement : 1135
Acte transcrit le 13 juillet 1918 à Maringes (Loire)
J.O. du 16 mai 1922 page 1834
MOREL (Pétrus), matricule Rt 1135, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 9 avril 1918, des suites de blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Mort pour la France du 415e R.I. le 13 avril 1918
Théodule DUSSEAUX
Mort pour la France le 13 avril 1918 à Rouen - hôpital auxiliaire n° 10, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
28 ans, 1 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) - Matricule au recrutement : 8
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chambly (Oise) le 21 novembre 1918
Blessé le 30 mars 1918 à Moreuil (Somme), il décède le 13 avril 1918 à Rouen - avis de décès du maire de Rouen le 14 mai 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 13 avril 1918.
Sources : archives départementales de l'Oise
Dusseaux Théodule - Classe 1890 - Bureau Compiègne - Registre RP 986 - Matricule 8
Voir l'étude sur ce soldat ci-dessous
Mort pour la France du 415e R.I. le 15 avril 1918
Jules Marie BRUNET
Mort pour la France le 15-04-1918 (Grandvilliers - Ambulance 2/51, (Oise) *- Blessé par éclat d'obus - Mort des suites de ses blessures le 15 avril 1918
Né le 24 octobre 1897 à Neyrolles (Les) (Ain)
20 ans, 5 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Belley (Ain) - Matricule au recrutement : 757
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nantua (Ain)
L'Ambulance 2/51 fonctionne à Grandvilliers (Oise) du 8 avril 1918 au 18 septembre 1918.
Voir : http://hopitauxmilitairesguerre1418.ove ... tre-g.html
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
BRUNET (Jules), mie 8065 bis, soldat : excellent soldat très crâne et d'un dévouement à toute épreuve. A montré en maintes circonstances la plus grande bravoure et le plus grand mépris du danger. S'est notamment distingué du 23 mars au 5 avril 1918. A été mortellement frappé à son poste de combat. Décédé à l'ambulance 3/51, le 15 avril 1918, des suites de ses blessures. À été cité.
6 avril 1918
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
"Presque partout les troupes de la 163e D.I. ont été dépassées par celles du 9e C.A. et constituent les groupements suivants :
Au Nord, vers Espérance, un groupement aux ordres du Lieutenant-Colonel DEVINCET (P.C. à Rouvrel) comprenant environ 600 hommes appartenant au 142e et au 415e.
Un autre groupe, autour de "Mon Idée" aux ordres du capitaine RAFFAELI comprend environ 500 hommes appartenant au 2e bataillon du 415e et au 2e bataillon du 142e." (page 36)
Morts pour la France du 415e R.I. le 6 avril 1918
Paul Marie ACQUAVIVA
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Tours - hôpital bénévole, (Indre-et-Loire)
Né le 1er janvier 1893 à Corte (Haute-Corse)
25 ans, 3 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 1558
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
Géographie historique :
A partir du 1er janvier 1964, la commune de Sainte-Radegonde-en-Touraine (nommée également Sainte-Radegonde) devient un quartier de la ville de Tours.
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
ACQUAVIVA (Paul), matricule 8799, soldat : soldat remarquable par son courage et son dévouement. Blessé grièvement à son poste de combat. Mort des suites de ses glorieuses blessures, le 6 avril 1918. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Pierre Gabriel DARTIGOLLES
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Conty - ambulance 16/21, (Somme)
Né le 28 novembre 1893 à Préchac (Gironde)
24 ans, 4 mois et 8 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 734
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Préchac (Gironde)
Journal officiel du 6 décembre 1921 page 3203
DARTIGOLLES (Pierre), matricule 12295, soldat : brave soldat. A été grièvement blessé au cours d(un violent combat. Est mort, le 6 avril 1918, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Georges Désiré Victor MERIGOT
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 19 avril 1896 à Neuville-aux-Bois (Loiret)
21 ans, 11 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret) - Matricule au recrutement : 557
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Neuville-aux-Bois (Loiret)
J.O. du 10 mai 1922 page 1871
MERIGOT (Georges), matricule 17759, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 6 avril 1918, à Moreuil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
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L'Abbé Marc PORTE
Marc Joseph Jean Baptiste PORTE
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 25 mai 1895 à Charleval (Bouches-du-Rhône)
22 ans, 10 mois et 12 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille - Digne (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 540
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ventabren (Bouches-du-Rhône) acte transcrit le 23 juillet 1918.
Marc Joseph Jean Baptiste PORTE
Mort pour la France le 6 avril 1918 à Moreuil( Somme)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3592
MARSEILLE
MORTS POUR LA PATRIE
Dans la liste de nos concitoyens tomber pour la défense de la Patrie nous relevons les noms suivants :
L'Abbé Marc PORTE de Charleval, tombé au champ d'honneur, à l'âge de 23 ans.
...
Le Petit Marseillais prie les familles, de ces braves d'agréer ses cordiales condoléances.
in "Le Petit Marseillais", édition du jeudi 18 avril 1918
profession : Abbé
D'un degré d'instruction de niveau 4, L'Abbé PORTE a les cheveux noirs, les yeux châtains, le front haut, le nez rectiligne et le visage long. Il mesure 1 mètre 74.
Il est incorporé au 163e régiment d'infanterie à compter du 17 décembre 1914 et arrive au corps le lendemain 18 décembre.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915, n° matricule au corps : 1233
Il est nommé soldat de 1ère classe le 14 juillet 1916 puis caporal le 20 mars 1918. Tué à l'ennemi le 6 avril 1918 au combat de Moreuil (Somme). "Mort pour la France"
Avis du ministre de la guerre EP n° 11541 du 17 amai 1918.
Citation :
cité à l'ordre de la brigade N° 35 du 8 juin 1916 :"Ayant aperçu deux de ses camarades enterrés par un obus de gros calibre, le 26 mai, n'a pas hésité à se porter sur ce point et, malgré un bombardement violent, réussit, après deux heures de travail à les déterrer, sauvant ainsi la vie à l'un des deux." Croix de guerre
Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône
PORTE, Marc, Joseph, Jean, Baptiste : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule
Classe 1915 - N° matricule au recrutement : F 540
LA CROIX - édition du 9 août 1916
Marc PORTE, soldat de 2e classe au 415e d'infanterie
Excellent soldat. Ayant aperçu deux de ses camarades enterrés par un obus de gros calibre le 28 mai, n'a pas hésité à se porter sur ce point et, malgré un bombardement violent, réussit, après deux heures de travail, à les déterrer, sauvant ainsi la vie à l'un d'eux.
Le soldat Porte est M. l'abbé PORTE, élève au Grand Séminaire d'Aix-en-Provence. Déjà cinq autres élèves da même établissement avaient été cités à l'ordre du jour et deux sont morts au champ d'honneur.
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Morts pour la France du 415e R.I. le 7 avril 1918
Jean Baptiste ACCOCE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 16 avril 1894 à Chéraute (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
23 ans, 11 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 2178
Mention :Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chéraute (Pyrénées-Atlantiques)
Jean Baptiste ACCOCE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 -
Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 2178
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Maucourt (Somme)
Nécropole Nationale de "MAUCOURT"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 822
Indice de la sépulture : bis
Ce cultivateur d'un mètre 61, de la classe 1914, ajourné en 1914 puis en 1915 pour faiblesse, est incorporé à compter du 28 août 1916. Après des passages respectifs aux 12e et 18e d'infanterie, il intègre le 415e régiment d'infanterie, le 25 octobre 1917, n° matricule au corps : 21057. Il est nommé soldat de 1ère classe le 24 janvier 1918. Il décède le 7 avril 1918, des suites de blessures de guerre reçues à l'ennemi pendant le transport à l'Ambulance 5/9 - "Mort pour la France" - avis du ministère de la guerre H n° 19550 du 25 avril 1918.
Sources : archives d"partementales des Pyrénées-Atlantiques
ACCOCE Jean Baptiste - Matricule au Rt : 2178 - Classe 1914
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
ACCOCE Jean Baptiste, matricule 21057, soldat : brave soldat. Est tombé au champ d'honneur, le 8 avril 1918, en faisant bravement son devoir devant Moreuil. Croix de guerre avec étoile d'argenr.
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Matéo BARNETCHE
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 21 novembre 1896 à Almandoz (Espagne)
21 ans, 4 mois et 16 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 3439
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques (ex Basses-Pyrénées)
J.O. du 5 novembre 1920 page 17556
BARNETCHE (Matéo), matricule 21061, soldat : brave soldat. Blessé mortellement, le 7 avril 1918, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Antoine Joseph BOUDARD
Mort pour la France le 7 avril 1918 à Jumel - ambulance 5/9, (Somme)
Né le 4 janvier 1893 à Saint-Martin-la-Plaine (Loire)
25 ans, 3 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 41
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-la-Plaine (Loire)
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
415e d'infanterie
BOUDARD (Antoine), matricule 9203, soldat : brave et courageux soldat. A pris une part active aux combats du 29 mars au 7 avril 1918. Le 30 mars 1918, a participé à une patrouille de liaison sous un feu violent de mousqueterie ennemie. Mort pour la France. A été cité.
Morts pour la France du 415e R.I. le 9 avril 1918
Léon CLEMENT
Mort pour la France le 9 avril 1918 Kremlin-Bicêtre (Le), (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Né le 18 novembre 1894 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis (ex Seine et Seine-et-Oise)
23 ans, 4 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 5134
Mention : Mort pour la France
Acte dressé au Kremlin-Bicêtre
La fiche de ce soldat pose problème - aucun CLEMENT Léon aux archives de Paris - classe 1914 ??? A-t-il été réformé comme l'indique sa fiche MdH ???
DELORME (Antoine)
Mort pour la France le 6 avril 1918 à l'hôpital temporaire N° 11 de Beauvais des suites de blessures de guerre
né le 12 septembre 1886 à Valleile (Loire)
soldat au 415e régiment d'infanterie
classe 1906 - Bureau de recrutement de Montbrison - Matricule au recrutement : 497
Lieu de transcription de décès : extrait du registre des décès adressé au maire de Valleile (Loire)
J.O. du 10 mai 1922 (ou 19 mai 1922) page 1834
DELORME (Antoine), matricule 1748, soldat: brave goldat. Mort pour la France, le 7 avril 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Edmond Alexis Eugène FORTIN
Mort pour la France le 9 avril 1918 à Jumel - ambulance, (Somme)
Né le 30 novembre 1890 à Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
27 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
FORTIN (Edmond-Alexis-Eugène)
Cultivateur à Mareuil. Il possède un degré d'instruction de niveau 3.
Signalement : cheveux châtain clair, yeux gris, front découvert, nez fort et un visage ovale, il mesure 1 mètre 62.
Il passe au 57e d'infanterie le 6 avril 1917 avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 26 octobre 1917 - n° matricule au corps : 08919 ou 7105 bis.
Blessé le 6 avril 1918 par balle - plaie à l'abdomen, il décède le 9 avril 1918 des suites de blessures de guerre à l'Ambulance 5/9 de Jumel (Somme) - avis ministériel n° H19486 du 24 avril 1918.
Sources : archives départementales de la Vendée
1R649 - Classe 1910 - LRSY - (2e vol, n° 501-978).
Petrus MOREL
Mort pour la France à l'Ambulance 16/21 à Conty (Somme) le 9 avril 1918 des suites de ses blessures de guerre
Né le 10 mai 1896 à Maringes (Loire)
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Montbrison - Matricule au recrutement : 1135
Acte transcrit le 13 juillet 1918 à Maringes (Loire)
J.O. du 16 mai 1922 page 1834
MOREL (Pétrus), matricule Rt 1135, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 9 avril 1918, des suites de blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Mort pour la France du 415e R.I. le 13 avril 1918
Théodule DUSSEAUX
Mort pour la France le 13 avril 1918 à Rouen - hôpital auxiliaire n° 10, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
28 ans, 1 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) - Matricule au recrutement : 8
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chambly (Oise) le 21 novembre 1918
Blessé le 30 mars 1918 à Moreuil (Somme), il décède le 13 avril 1918 à Rouen - avis de décès du maire de Rouen le 14 mai 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 13 avril 1918.
Sources : archives départementales de l'Oise
Dusseaux Théodule - Classe 1890 - Bureau Compiègne - Registre RP 986 - Matricule 8
Voir l'étude sur ce soldat ci-dessous
Mort pour la France du 415e R.I. le 15 avril 1918
Jules Marie BRUNET
Mort pour la France le 15-04-1918 (Grandvilliers - Ambulance 2/51, (Oise) *- Blessé par éclat d'obus - Mort des suites de ses blessures le 15 avril 1918
Né le 24 octobre 1897 à Neyrolles (Les) (Ain)
20 ans, 5 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Belley (Ain) - Matricule au recrutement : 757
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nantua (Ain)
L'Ambulance 2/51 fonctionne à Grandvilliers (Oise) du 8 avril 1918 au 18 septembre 1918.
Voir : http://hopitauxmilitairesguerre1418.ove ... tre-g.html
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
BRUNET (Jules), mie 8065 bis, soldat : excellent soldat très crâne et d'un dévouement à toute épreuve. A montré en maintes circonstances la plus grande bravoure et le plus grand mépris du danger. S'est notamment distingué du 23 mars au 5 avril 1918. A été mortellement frappé à son poste de combat. Décédé à l'ambulance 3/51, le 15 avril 1918, des suites de ses blessures. À été cité.
Dernière modification par ae80 le jeu. sept. 19, 2024 9:32 pm, modifié 36 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Bonjour AE80,
j'ai pris les 4 derniers de votre liste, soit :
- Jules Marie BRUNET
- Théodule DUSSEAUX
- Edmond Alexis Eugène FORTIN
- Léon CLEMENT,
Selon l'Historique régimentaire du 415e R.I :
- BRUNET est sous les prénons de "Pierre André" et non pas de "Jules Marie",
- Pas de DUSSEAUX, ni de DUSSEAU, etc
- pas de FORTIN
- CLEMENT sous le prénom de "Louis" et non pas "Léon"
Cordialement
j'ai pris les 4 derniers de votre liste, soit :
- Jules Marie BRUNET
- Théodule DUSSEAUX
- Edmond Alexis Eugène FORTIN
- Léon CLEMENT,
Selon l'Historique régimentaire du 415e R.I :
- BRUNET est sous les prénons de "Pierre André" et non pas de "Jules Marie",
- Pas de DUSSEAUX, ni de DUSSEAU, etc
- pas de FORTIN
- CLEMENT sous le prénom de "Louis" et non pas "Léon"
Cordialement
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Théodule DUSSEAUX
Mort pour la France le 13 avril 1918 à Rouen - hôpital auxiliaire n° 10, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
28 ans, 1 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) - Matricule au recrutement : 8
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chambly (Oise)
Sources : Archives départementales de l'Oise
Dusseaux Théodule - Classe 1890 - Bureau Compiègne - Registre RP 986 - Matricule 8
Théodule DUSSEAUX
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles, canton de l'Isle-Adam (Seine-et-Oise)
Manouvrier résidant à Chambly (Oise) au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Neuilly-en-Thelle.
N'ayant pas ou peu fréquenté l'école, son degré d'instruction est jugé au niveau 0.
Il a un visage ovale et osseux et mesure 1 mètre 56, et présente une insuffisante de développement. Il sera néanmoins incorporé au 67e RI, le 1er mai 1915.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 11 septembre 1916 n° matricule au corps : 7287.
Il est blessé plusieurs fois :
1) par commotion d'obus le 24 juillet 1917 au Mont Blond (Moronvilliers - Marne)
2) le 20 septembre 1917 au ravin de Helly (Douaumont) par éclat d'obus (E.O.)
3) à Moreuil le 30 mars 1918
Il meurt des suites de ses blessures le 13 avril 1918 à Rouen (avis de décès du maire de Rouen du 14 mai 1918.
Journal officiel du 10 mai 1922 (19 mai 1922) page 1832
DUSSEAUX (Théodule), matricule 8, soldat : bon soldat, très courageux. S'est signalé, le 29 mars 1918, en s'élançant à la poursuite d'une patrouille enemie qui tentait d'aborder nos lignes. Trois fois blessé. Mort des suites de ses blessures, le 13 avril 1918. A été cité.
Théodule DUSSEAUX
Mort pour la France le 13 avril 1918 à Rouen - hôpital auxiliaire n° 10, (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
28 ans, 1 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) - Matricule au recrutement : 8
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chambly (Oise)
Sources : Archives départementales de l'Oise
Dusseaux Théodule - Classe 1890 - Bureau Compiègne - Registre RP 986 - Matricule 8
Théodule DUSSEAUX
Né le 15 février 1890 à Ronquerolles, canton de l'Isle-Adam (Seine-et-Oise)
Manouvrier résidant à Chambly (Oise) au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Neuilly-en-Thelle.
N'ayant pas ou peu fréquenté l'école, son degré d'instruction est jugé au niveau 0.
Il a un visage ovale et osseux et mesure 1 mètre 56, et présente une insuffisante de développement. Il sera néanmoins incorporé au 67e RI, le 1er mai 1915.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 11 septembre 1916 n° matricule au corps : 7287.
Il est blessé plusieurs fois :
1) par commotion d'obus le 24 juillet 1917 au Mont Blond (Moronvilliers - Marne)
2) le 20 septembre 1917 au ravin de Helly (Douaumont) par éclat d'obus (E.O.)
3) à Moreuil le 30 mars 1918
Il meurt des suites de ses blessures le 13 avril 1918 à Rouen (avis de décès du maire de Rouen du 14 mai 1918.
Journal officiel du 10 mai 1922 (19 mai 1922) page 1832
DUSSEAUX (Théodule), matricule 8, soldat : bon soldat, très courageux. S'est signalé, le 29 mars 1918, en s'élançant à la poursuite d'une patrouille enemie qui tentait d'aborder nos lignes. Trois fois blessé. Mort des suites de ses blessures, le 13 avril 1918. A été cité.
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 06, 2024 2:07 pm, modifié 3 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Bonjour
Concernant BRUNET, il y a une erreur concernant ses prénoms dans l’historique
BRUNET se prénommait bien Jules MarIe comme en atteste sa fiche matricule accessible sur le site des AD de l’Ain
https://www.archives.ain.fr/archive/fon ... iew:320721
Cordialement
Jean-Louis
Concernant BRUNET, il y a une erreur concernant ses prénoms dans l’historique
BRUNET se prénommait bien Jules MarIe comme en atteste sa fiche matricule accessible sur le site des AD de l’Ain
https://www.archives.ain.fr/archive/fon ... iew:320721
Cordialement
Jean-Louis
133° RI "Les Lions du Bugey"
"Pas s'en faire, pas s'en fichtre .... Le Lion atteint toujours sa proie"
"Pas s'en faire, pas s'en fichtre .... Le Lion atteint toujours sa proie"
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Edmond Alexis Eugène FORTIN
Mort pour la France le 9 avril 1918 à Jumel - ambulance, (Somme)
Né le 30 novembre 1890 à Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
27 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
Archives départementales de la Vendée
Registre matricule : FORTIN Edmond Alexis Eugène
Nom : FORTIN
Prénom : Edmond Alexis Eugène
Date de naissance : 30/11/1890
Commune de naissance : MAREUIL(-SUR-LAY)(-DISSAIS)
N° de vue : 37/968
susceptible de varier en cas de mise à jour des vues numériques
Source documentaire : Registres matricules
Bureau de recrutement : RECRUTEMENT DE LA ROCHE-SUR-YON
Cote ou dossier : 1R649 - 1910 - LRSY - (2e vol. , n° 501-978)
Type d'acte : Registre matricule
Notes principales : Classe : 1910 - N° matricule : 518 - Biffure - Unité d'incorporation : 415ème régiment d'infanterie (415ème RI) - Dernier grade : soldat
Notes relatives au décès : Mort pour la France - Décédé le 09/04/1918 à Jumel (Somme) - Ambulance
Acte de décès transcrit à Mareuil-sur-Lay-Dissais (85135)
Notes complémentaires : Figure sur le monument aux morts de Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
Edmond Alexis Eugène FORTIN
Mort pour la France le 9 avril 1918 à Jumel - ambulance, (Somme)
Né le 30 novembre 1890 à Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
27 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 518
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
Archives départementales de la Vendée
Registre matricule : FORTIN Edmond Alexis Eugène
Nom : FORTIN
Prénom : Edmond Alexis Eugène
Date de naissance : 30/11/1890
Commune de naissance : MAREUIL(-SUR-LAY)(-DISSAIS)
N° de vue : 37/968
susceptible de varier en cas de mise à jour des vues numériques
Source documentaire : Registres matricules
Bureau de recrutement : RECRUTEMENT DE LA ROCHE-SUR-YON
Cote ou dossier : 1R649 - 1910 - LRSY - (2e vol. , n° 501-978)
Type d'acte : Registre matricule
Notes principales : Classe : 1910 - N° matricule : 518 - Biffure - Unité d'incorporation : 415ème régiment d'infanterie (415ème RI) - Dernier grade : soldat
Notes relatives au décès : Mort pour la France - Décédé le 09/04/1918 à Jumel (Somme) - Ambulance
Acte de décès transcrit à Mareuil-sur-Lay-Dissais (85135)
Notes complémentaires : Figure sur le monument aux morts de Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée)
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Merci Jean-Louis, d'avoir fait remonter le lien vers la fiche matricule le soldat BRUNET
Cordialement
Eric Abadie
Cordialement
Eric Abadie
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Journal officiel du 29 septembre 1918 page 8521
Attribution de la Médaille militaire
RAFFALLI (Jean-Brice-Luce), matricule Rt 455, sergent fourrier (réserve) à la 9* compagnie du 415e rég. d'infanterie : excellent sous-officier d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve qui s'est particulièrement distingué au cours des combats des 29 et 30 mars 1918. A été grièvement blessé le 30 mars 1918 pendant qu'il observait les mouvements de l'ennemi sous un violent bombardement. Amputation du pied gauche.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme
RAFFALLI (Jean-Brice) classe 1906 - bureau de recrutement d'Ajacio (Corse)
né le 4 janvier 1886 à Canavaggia (Corse), canton de Campitello.
Passé au 415e régiment d'infanterie le 13 octobre 1915. Nommé caporal fourrier le 24 octobre 1915 puis sergent fourrier le 19 avril 1917.
Cité à % de la brigade n° 64 en date du 29 avril 1918 (voir citation ci-dessus)
Promu chevalier de la Légion d'honneur décret du 27 février 1936 pour prendre rang du même jour.
Archives départementales de la Corse 9 NUM 47/655
Journal officiel du 29 septembre 1918 page 8521
Attribution de la Médaille militaire
RAFFALLI (Jean-Brice-Luce), matricule Rt 455, sergent fourrier (réserve) à la 9* compagnie du 415e rég. d'infanterie : excellent sous-officier d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve qui s'est particulièrement distingué au cours des combats des 29 et 30 mars 1918. A été grièvement blessé le 30 mars 1918 pendant qu'il observait les mouvements de l'ennemi sous un violent bombardement. Amputation du pied gauche.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme
RAFFALLI (Jean-Brice) classe 1906 - bureau de recrutement d'Ajacio (Corse)
né le 4 janvier 1886 à Canavaggia (Corse), canton de Campitello.
Passé au 415e régiment d'infanterie le 13 octobre 1915. Nommé caporal fourrier le 24 octobre 1915 puis sergent fourrier le 19 avril 1917.
Cité à % de la brigade n° 64 en date du 29 avril 1918 (voir citation ci-dessus)
Promu chevalier de la Légion d'honneur décret du 27 février 1936 pour prendre rang du même jour.
Archives départementales de la Corse 9 NUM 47/655
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE