Bonjour à tous,
Marins du Centre d’aviation maritime de Camaret
— BOUTIN Urbain Louis Martial, né le 19 février 1894 à Saint-Junien (Haute-Vienne), rue de la Liberté (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Junien, Année 1894, f° 12, acte n° 44), domicilié en dernier lieu à Saudrupt (Meuse), tué le 18 octobre 1917 au lieu-dit « Kéridaouen », com-mune de Plouguerneau (Finistère), lors d’un vol de reconnaissance devant l’Aberwrac’h, l’hydravion qu’il pilotait ayant perdu son hélice. [Hydravion n° 452 Donnet-Dennaut de 150 cv] [Acte de décès établi le 19 octobre 1917 à Plouguerneau (Registre des actes de décès de la commune de Plouguerneau, Année 1917, f° x, acte n° 82)].
Second maître mécanicien, pilote d’hydravion, matricule n° 105.345 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest. Classe 1914, n° 242 au recrutement de Laon (Aisne). Centre d’aviation maritime de Camaret (Finistère). Avait pour observateur le matelot de 2e classe mécanicien, élève observateur, Marcel Louis DAFNIET, également tué dans l’accident.
• Fils de Pierre Théophile BOUTIN, né le 28 mars 1862 à Saint-Junien (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Junien, Année 1862, f° x, acte n° 64), mécanicien, et de Catherine Victoire DEROUSSEAU, née le 10 avril 1868 à Saint-Junien (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Junien, Année 1868, f° x, acte n° 68), lingère. Époux ayant contracté mariage dans ladite com-mune, le 30 avril 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Junien, Année 1887, f° x, acte n° 36). Célibataire.
□ Par arrêté du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.938), inscrit au tableau spécial de la Mé-daille militaire dans les termes suivants : « Boutin (Urbain), 105.345 – 2, second maître mécanicien, pilote aviateur : serviteur d’élite, doué des plus belles qualités de discipline et de sang-froid. Plein d’ entrain et de bravoure. Mort le 18 octobre 1917, au cours d’une reconnaissance aérienne de guerre. ».
[Avait été promu au grade de second maître mécanicien à compter du 4 avril 1915 par une décision minis-térielle du 23 avril 1915 (J.O. 25 avr. 1915, p. 2.573)]
— BRANDET Maurice Marcel, né le 16 janvier 1890 à Cognac (Charente), rue du Nord (Registre des actes de naissance de la ville de Cognac, Année 1890, f° 7, acte n° 18) et domicilié dans ladite ville, décédé le 28 juillet 1918, à 13 h. 00, à l’Hôpital maritime de Brest des suites d’une maladie contractée en service (Tuberculose pulmonaire) [Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1918, Vol. III., f° 23, acte n° 1.519 — Acte de décès transcrit le 19 octobre 1920 à Cognac (Registre des actes de la ville de Cognac, Année 1920, f° x, acte n° 342)]. [Déclaré « Mort pour la France »]
Quartier-maître mécanicien, matricule n° 14.358 – 4 au 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Roche-fort-sur-Mer. Classe 1910, n° 11 au recrutement d’Angoulême.
• Fils d’Alexandre BRANDET, né le 14 septembre 1850 à Cognac (Registre des actes de naissance de la ville de Cognac, Année 1850, f° 18, acte n° 103), tonnelier, et de Marie GENTIL, née le 19 août 1853 à Parzac (Charente), village « Chez Cormenier » (Registre des actes de naissance de la commune de Par-zac, Année 1853, f° 5, acte n° 15), journalière [Servante (1874)]. Époux ayant contracté mariage à Cognac, le 21 novembre 1874 (Registre des actes de mariage de la ville de Cognac, Année 1874, f° 90, acte n° 89). Célibataire.
— DAFNIET Marcel Louis, né le 30 juillet 1894 à Poissy (Seine-et-Oise — aujourd’hui Yvelines), au 3, boulevard de la Croix Verte (Registre des actes de naissance de la commune de Poissy, Année 1894, f° 45, acte n° 87), domicilié en dernier lieu à Trappes (– d° –), tué le 18 octobre 1917 au lieu-dit « Kéri-daouen », commune de Plouguerneau (Finistère), l’hydravion à bord duquel il était embarqué en qualité d’observateur ayant perdu son hélice. [Hydravion n° 452 Donnet-Dennaut de 150 cv]. [Acte de décès établi le 19 octobre 1917 à Plouguerneau (Registre des actes de décès de la commune de Plouguerneau, Année 1917, f° 91, acte n° 83), transcrit le 1er décembre 1917 à Trappes (Registre des actes de décès de la commune de Trappes, Année 1917, f° 25, acte n° 51)]
Matelot de 2e classe mécanicien, élève observateur, matricule n° 33.091 – 1 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Classe 1914, n° 4.956 au recrutement de Versailles. Était ajusteur lors des opérations de recrutement de sa classe. Avait pour pilote le second maître mécanicien Urbain Louis Martial BOUTIN, également tué dans l’accident.
• Fils d’Yves Marie DAFNIET, né le 1er mars 1869 à Plouégat-Guérand (Finistère) (Registre des actes de naissance de la commune de Plouégat-Guérand, Année 1869, f° 4, acte n° 17), employé d’une com-pagnie de chemins de fer [Pâtissier (1893)], et de Louise Vincente LE BEC, née le 11 mars 1870 à Quimper (– d° –) (Registre des actes de naissance de la ville de Quimper, Année 1870, f° 16, acte n° 75), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise — aujourd’hui Yvelines), le 4 novembre 1893 (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Germain-en-Laye, Année 1893, f° 70, acte n° 107).
□ Par arrêté du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.938), inscrit au tableau spécial de la Mé-daille militaire dans les termes suivants : « Dafniet (Marcel), 33.091 – 1, matelot mécanicien : élève observateur, très allant, très courageux. Toujours prêt pour les missions périlleuses. A trouvé la mort, le 18 octobre 1917, au cours d’une reconnaissance aérienne de guerre. »
[Était arrivé au Centre d’aviation maritime de Brest~Camaret le 22 mars 1917.]
— FAYOUT Jean-Baptiste Guy Henri, né le 1er décembre 1873 à Lamothe-Montravel (Dordogne) (Regis-tre des actes de naissance de la commune de Lamothe-Montravel, Année 1873, f° 8, acte n° 20) et y domicilié, tué le 13 juillet 1918 au décollage en baie de Camaret d’un hydravion à bord duquel il était embarqué en qualité d’observateur, une bombe s’étant détachée de son support et ayant explosé au contact de l’eau, détruisant l’appareil (Registre des actes de décès de la commune de Camaret-sur-Mer, Année 1918, f° 9, acte n° 36). [Hydravion n° 73 Tellier de 200 cv] [Ne figure pas dans la base « Mémoire des hommes »]
Enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, observateur, inscrit le 1er décembre 1898 au quartier de Pauillac, f° 130, n° 260 [Alors pilotin]. Classe 1893, n° 525 au recrutement de Libourne. Avait pour pi-lote le quartier-maître fusilier Eugène Marie KERFANTO, qui fut également tué dans l’accident.
• Fils de Pierre Alexandre Albert FAYOUT, né le 2 juin 1837 à Périgueux (Dordogne), percepteur des contributions directes, et de Marie Suzanne PELOUX, né le 18 juin 1849 à Lamothe-Montravel, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 21 octobre 1872 (Registre des actes de naissance de la commune de Lamothe-Montravel, Année 1872, f° 8, acte n° 7). Célibataire.
□ Par arrêté du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.315), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Fayout (J.-B.-G.-H.), enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, observateur : officier observateur plein d’allant et de dé-cision. A attaqué brillamment un sous-marin ennemi. Donne à tous un constant exemple de bravoure en s’attachant fréquemment à voler avec les pilotes les moins expérimentés pour accroître leur audace. Nombreuses heures de vol. Mort au cours d’une reconnaissance de guerre. » Inscription emportant con-cession à titre posthume de la Croix de guerre avec palme.
— HELLUIN Alcide Léonide, né le 24 juillet 1877 à Paris (XIIe Arr.), au 27, rue de Citeaux (Registre des actes de naissance du XIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1877, Suppl. f° 31, acte n° 1.696), mort le 9 juin 1917 à la suite de la chute de l’hydravion qu’il pilotait, lors d’une reconnaissance aé-rienne au dessus de la falaise de Camaret ; décédé à 9 h. 37 à bord du Torpilleur 282 (Premier maître patron-pilote Gustave LE CUN, commandant) qui l’avait recueilli ; corps déposé à Brest à 12 h. 05 (Registre des actes de décès de la com-mune de Camaret-sur-Mer, Année 1917, f° 8, acte n° 32). [Hydravion n° 461 Donnet-Dennaut de 150 cv] [Ne figure pas dans la base « Mémoire des hommes »]
Officier d’administration de 2e classe de réserve. Classe 1897, n° 192 au recrutement de Rouen-Nord. Détaché en qualité de pilote d’hydravion au Centre d’aviation maritime de Camaret. Avait pour méca-nicien le quartier-maître mécanicien Jean-Louis SALAÜN, qui fut également tué dans l’accident.
• Fils naturel de Marie Zoé Olympe HELLUIN, née le 5 décembre 1853 à Vignacourt (Somme) (Registre des actes de naissance de la commune de Vignacourt, Année 1853, f° 98, acte n° 89), décédée le 5 août 1901 à Paris (XIe Arr.) (Registre des actes de décès du XIe arrondis-sement de la ville de Paris, Année 1901, f° 119, acte n° 3.058), blanchisseuse (1901) [Sans profession (1877)].
• Époux de Camille Adrienne Céline ACCARD, née le 21 octobre 1884 à Hamars (Calvados), décédée le 24 avril 1955 à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) (Registre des actes de naissance de la commune d’Hamars, Année 1884, f° 8, acte n° 15), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Dives-sur-Mer (Calvados), le 20 février 1906 (Registre des actes de mariage de la commune de Dives-sur-Mer, Année 1906, f° 8, acte n° 8).
Fille d’Eugène Jean Jacques ACCARD, né le 6 octobre 1857 à Campandré-Valcongrain (Calvados) (Regis-tre des actes de naissance de la commune de Campandré-Valcongrain, Année 1857, f° 5, acte n° 9), décédé le 12 mai 1896 à Hamars (Registre des actes de décès de la commune d’Hamars, Année 1896, f° 4, acte n° 7), instituteur, et d’Amélie Léonie HAMON, née le 4 mars 1864 à Paris (Ier Arr.), décédée le ... à ... (- d°-), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Campandré-Valcongrain, le 2 sep-tembre 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Campandré-Valcongrain, Année 1880, f° 4, acte n° 3).
Épouse en secondes noces de Gaston Paulin LOYER, né le 26 septembre 1889 à Neuville-lès-Dieppe (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), représentant de commerce, avec lequel elle avait contracté mariage à Graville-Sainte-Honorine (– d° –), le 29 avril 1922 (Registre des actes de mariage de la commune de Graville-Sainte-Honorine, Année 1922, f° 31, acte n° 76).
[Par décision ministérielle du 2 juillet 1909 (J.O. 8 juill. 1909, p. 7.417), nommé au grade d’adjudant des Services de l’intendance (Bureaux de l’Intendance) et affecté au 14e Corps d’armée ; alors sergent-major à la 3e Section de commis et ouvriers militaires d’administration. Par décret du 10 septembre 1914 (J.O. 14 sept. 1914, p.7.916), nommé au grade d’officier d’administration de 3e classe du Service de l’intendance (Bureaux de l’Intendance). Par décret du 14 septembre 1916 (J.O. 22 sept. 1916, p. 8.391), nommé au grade d’officier d’administration de 2e classe de réserve.]
— KERFANTO Eugène Marie, né le 27 mai 1896 à Guénin (Morbihan), au lieu-dit « Kertrepé » (Registre des actes de naissance de la commune de Guénin, Année 1896, f° 13, acte n° 45) et domicilié dans la-dite commune, tué le 13 juillet 1918 en baie de Camaret au décollage de l’hydravion qu’il pilotait, une bombe s’étant alors détachée de son support, puis avait explosé au contact de l’eau, détruisant l’appareil (Registre des actes de décès de la commune de Camaret-sur-Mer, Année 1918, f° 9, acte n° 36). [Hydravion n° 73 Tellier de 200 cv]
Quartier-maître fusilier, pilote d’hydravion, matricule n° 98.323 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest. Classe 1916, n° 3.152 au recrutement de Lorient. Avait pour observateur l’enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve Jean-Baptiste Guy Henri FAYOUT, qui fut également tué dans l’ac-cident.
• Fils de Louis KERFANTO, né le 20 mars 1856 à Guénin, journalier agricole, et de Louise RAFRÉ [RAFFRÉ], née le 10 mars 1856 à Remungol (Morbihan), cultivatrice. Époux ayant contracté mariage à Pluméliau (– d° –), le 1er avril 1883 (Registre des actes de mariage de la commune de Pluméliau, Année 1883, f° 13, acte n° 22). Célibataire.
• Frère de Michel Marie KERFANTO, né le 27 mars 1893 à Guénin, au lieu-dit « Kertrepé » (Registre des actes de naissance de la commune de Guénin, Année 1893, f° 6, acte n° 20), décédé des suites de ses blessures le 30 décembre 1914 à l’Ambulance n° 4 alors établie à Senlis-le-Sec (Somme).
Soldat de 2e classe, 65e Régiment d’infanterie, matricule n° 5.377 au corps, classe 1913, n° 1.557 au recrutement de Lorient. Par décret du Président de la République en date du 11 mars 1920 (J.O. 22 mars 1920, p. 4.631 et 4.648), lui fut conférée la Médaille militaire à titre posthume dans les termes suivants : « KERFANTO (Michel-Marie), mle 5.377, soldat : bon soldat. Mort pour la France en accom-plissant bravement son devoir, le 30 septembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze. »
□ Par arrêté du 13 mars 1921 (J.O. 20 mars 1921, p. 3.515), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Kerfanto (Eugène-Marie), quartier-maître fusilier, 98.323-2, avia-tion maritime de Camaret : pilote aviateur plein d’allant, d’énergie et d’audace réfléchie ; modèle de discipline. A participé à deux attaques de sous-marins ennemis. Très nombreux services aériens. Mort pour la France, le 13 juillet 1918 au cours d'une reconnaissance de guerre. A été cité. »
— MOUNIER Pierre Auguste Émile, né le 10 février 1892 à Dinan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la ville de Dinan, Année 1892, f° 13, acte n° 24), domicilié en dernier lieu à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), mort noyé le 7 novembre 1918 en baie de Cama-ret par suite du capotage à l’amerrissage d’un hydravion avec lequel il avait irrégulièrement pris l’air et dont il maîtrisait mal le pilotage, faute d’être titulaire du brevet de pilote (Registre des actes de décès de la commune de Camaret-sur-Mer, Année 1918, f° 12, acte n° 55). [Hydravion n° 136 Georges-Lévy de 300 cv]. [Mention « Mort pour la France » refusée pour le motif suivant : « Faute grave contre la discipline ; s’est servi d’un appareil sans ordre. »]
Quartier-maître canonnier pointeur, observateur en hydravion, matricule n° 29.732 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest. Classe 1912, n° 92 au recrutement de Saint-Brieuc ~ Dinan.
• Fils de Pierre Marie MOUNIER, né le 6 décembre 1863 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine)(Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année 1863, f° 79, acte n° 302) , plâtrier, et d’Émi-lie Françoise JÉHAN, née le 24 avril 1867 à Dinan, sans profession [Marchande (1891)]. Époux ayant contracté mariage à Dinan, le 19 mai 1891 (Registre des actes de mariage de la ville de Dinan, Année 1891, f° 33, acte n° 32).
• Époux d’Émilie Françoise Marie MOUNIER, née le 5 mai 1892 à Saint-Servan, décédée le 13 décembre 1957 à Saint-Malo (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année 1892, f° 23, acte n° 91), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite ville, le 7 avril 1917 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1917, f° x, acte n° 20).
Fille de François Marie Jean MOUNIER, né le 8 février 1868 à Saint-Servan (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année 1868, f° 8, acte n° 29), entrepreneur de travaux de plâtrerie, et de Marie Françoise DANJOU, née le 25 juillet 1866 à Saint-Servan (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année 1866, f° 45, acte n° 177), épicière [Cultivatrice (1890)]. Époux ayant contracté mariage à Saint-Servan, le 28 juin 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Servan, Année 1890, f° 45, acte n° 44).
Épouse en secondes noces de Louis Auguste Martin LEJEUNE, né le 21 janvier 1889 à Sempy (Pas-de-Calais), comptable, avec lequel elle avait contracté mariage à Saint-Malo, le 19 juin 1920 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1920, f° x, acte n° 85).
[Engagé volontaire pour cinq ans le 15 septembre 1910 à la mairie de Brest au titre du 1er Dépôt des équi-pages de la flotte, à Cherbourg. Apprenti-marin, matricule n° 29.732 – 1. Nommé matelot de 2e classe le 14 juin 1911. Promu matelot de 1re classe à compter du 1er juillet 1913. Promu quartier-maître canonnier poin-teur à compter du 1er janvier 1914. Rengagé pour trois ans le 19 novembre 1915 à bord du croiseur cuirassé Jeanne-d’Arc (Capitaine de vaisseau Henri SALAÜN, commandant). En Avril 1917, mois de son mariage, em-barqué sur le croiseur cuirassé Latouche-Tréville (Capitaine de frégate Jean Félicité Maurice CAZENAVE, commandant).]
— SALAÜN Jean-Louis, né le 30 septembre 1893 à Guengat (Finistère), au lieu-dit « Brézillac » (Registre des actes de naissance de la commune de Guengat, Année 1893, f° 11, acte n° 47), domicilié en dernier lieu dans ladite commune, mort le 9 juin 1917 à la suite de la chute de l’hydravion à bord duquel il était embarqué en qualité de mécanicien, lors d’une reconnaissance aérienne au dessus de la falaise de Ca-maret ; décédé au lieu-dit « Montagne de Keraudren » ; corps recueilli par le Torpilleur 282 (Premier maître patron-pilote Gustave LE CUN, commandant) et déposé à Brest à 12 h. 05 (Registre des actes de décès de la commune de Camaret-sur-Mer, Année 1917, f° 8, acte n° 31 — Acte non transcrit à Guengat). [Hydravion n° 461 Donnet-Dennaut de 150 cv]
Quartier-maître mécanicien (1er avril 1916), matricule n° 106.100 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest. Classe 1913, n° 3.572 au recrutement de Quimper. Avait pour pilote l’officier d’admi-nistration de 2e classe de réserve Alcide Léonide HELLUIN, qui fut également tué dans l’accident.
• Fils d’Hervé SALAÜN, né vers 1861, cultivateur, et de Marie Corentine CROISSEL, née vers 1858, sans profession. Célibataire.
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