Ambulance 6 Ste Ménéhould

[Laurent59]

Bonjour à tous, dans un relevé de décés je trouve un soldat mort de maladie à l'ambulance 6 de Ste Ménéhould en janvier 1915, pas d'autres informations...ou se situait cette ambulance ? dans un batiment existant ou autre ?

merci

Laurent

[MP 92]

Bonjour à tous, dans un relevé de décés je trouve un soldat mort de maladie à l'ambulance 6 de Ste Ménéhould en janvier 1915, pas d'autres informations...ou se situait cette ambulance ? dans un batiment existant ou autre ?

merci

Laurent

Bonsoir Laurent 59,

Pour essayer de répondre à votre interrogation, pouvez-vous être plus précis ?
1) Le mois de janvier comprend 31 jours et à partir du 8/1/15 de gros bouleversements interviennent dans le secteur ?
2) L'indicatif amb. 6 ne permet pas de trancher valablement. Toute amb. est désignée par une écriture de la forme XX/YY ou X/YY ou X/ZZ.
3) S'agit-il réellement de la ville de STE MENEHOULD ou du secteur de STE MENEHOULD ?
Un scan de votre document ou sa transcription exacte serait intéressante à examiner et la référence de l'unité de votre soldat ne serait pas inutile ...

A vous lire,

[Laurent59]

Bonjour, merci de votre réponse. Cette information provient des archives des registres de controle matricule (Limoges) qui recensent l'arrivée des blessés dans cette ambulance (document envoyé au régiment, ici le 272e RI en janvier 1915).





merci

Laurent

[ae80]

Bonjour à tous, bonjour Laurent, bonjour Michel,
Ce sujet m'intéresse aussi.
La question de Michel (MP92) : "S'agit-il réellement de la ville de STE MENEHOULD ou du secteur de STE MENEHOULD ?", me semble pertinente.
J'avais noté que l'ambulance n°6 (du 2e Corps d'armée) était présente à Ste-Menehould depuis au moins le début d'octobre 1914 ( décès de TOURNEUR Edgard, 72e RI, le 7/10/1914, de CARPENTIER Edouard, 120e RI, le 11/10/1914, etc.).
Au cours du mois de janvier 1915, alors qu'une partie du 2e corps quitte l'Argonne, on note les décès de soldats du 120e à l'ambulance n° 6 présente aux Islettes (légèrement à l'est de Ste-Menehould). C'est le cas pour les soldats :
Jules DERCHES, + le 11/01/1915

et Arnold FEUILLETTE, + le 18/01/1915

Jules DERCHE
Mort pour la France le 11 janvier 1915 Islettes (Les) - AMBULANCE N° 6, (Meuse)
Né le 17 mars 1895 à Roye (Somme)
19 ans, 9 mois et 25 jours
soldat de 2e classe au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 515
Lieu de transcription du décès : Roye (Somme)

Arnold FEUILLETTE
Mort pour la France le 18 janvier 1915 Islettes (Les) - AMBULANCE N° 6, (Meuse)
Né le 22 janvier 1880 à Beaufort-en-Santerre (Somme)
soldat au 120e régiment d'infanterie (120e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 130
Lieu de transcription du décès : Beaufort-en-Santerre (Somme)

Alors y a-t-il confusion de lieux entre Ste-Menehould et Les Islettes, ou y a-t-il eu un changement d'installation survenu au cours du mois de janvier ?
Je laisse le soin à Michel afin de nous éclairer sur ce sujet.


Cordialement
Eric Abadie

[MP 92]

Bonjour à tous, bonjour Laurent, bonjour Michel,
Ce sujet m'intéresse aussi.
La question de Michel (MP92) : "S'agit-il réellement de la ville de STE MENEHOULD ou du secteur de STE MENEHOULD ?", me semble pertinente.
J'avais noté que l'ambulance n°6 (du 2e Corps d'armée) était présente à Ste-Menehould depuis au moins le début d'octobre 1914 ( décès de TOURNEUR Edgard, 72e RI, le 7/10/1914, de CARPENTIER Edouard, 120e RI, le 11/10/1914, etc.).
Au cours du mois de janvier 1915, alors qu'une partie du 2e corps quitte l'Argonne, on note les décès de soldats du 120e à l'ambulance n° 6 présente aux Islettes (légèrement à l'est de Ste-Menehould). C'est le cas pour les soldats :
Jules DERCHES, + le 11/01/1915
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 4054772752
et Arnold FEUILLETTE, + le 18/01/1915
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2285885388
Alors y a-t-il confusion de lieux entre Ste-Menehould et Les Islettes, ou y a-t-il eu un changement d'installation survenu au cours du mois de janvier ?
Je laisse le soin à Michel afin de nous éclairer sur ce sujet.

Cordialement
Eric Abadie

Bonsoir à tous,

1) Quelques rappels sur le contexte :

Mieux qu’un long discours, ces 2 extraits vous résument la situation dans le secteur de SAINTE MENEHOULD en ce début 15:

Extrait du JMO 26N 29 (Historique III° Ar. en Argonne –dossier 15):

...
Les opérations ont commencé en Argonne fin sept. 14.
L’Argonne sépare en fait la III° & IV° Armée après la marche en avant qui a suivi la bataille de la Marne. Un détachement du 5° CA fait la liaison au FOUR DE PARIS.
Une violente contre-offensive allemande s’amorce et nous perdons MONTBLAINVILLE, puis VARENNES. LA III° Ar. se trouve ainsi engagée en Argonne avec une DI.
29, 30/9/14 : les violents efforts ennemis échouent à la HAUTE CHEVAUCHÉE. La 9° DI s’installe sur la cote 285 et commence l’organisation du barrage LA CHALADE, MAISON-FORESTIÈRE, ABANCOURT.
27/10 : Une série de petites actions heureuses malgré de violentes réactions allemandes lui permettent de porter sa première ligne sur le plateau de BOLANTE et sur la HAUTE CHEVAU. à qq 500m au sud de la route FOUR DE PARIS à VARENNES.
…
20/11 : La 10° DI (Gal GOURAUD) qui a remplacé la 9, est rattachée au 2°CA pour une action offensive sur BOLANTE.
…
20/12 : une violente attaque ennemi nous fait perdre tout le terrain conquis.
26/12 : une attaque du régiment étranger (Garibaldien) ne donne rien.
…
5/1/15 : une nelle attaque de la 10° DI ne donne que des résultats insignifiants et provoque son usure dans des combats sanglants.
8/1 :15 : une 2ème attaque allemande réussit à nous faire perdre la plus gde partie du plateau au nord du ruisseau des MEURISSONS.
La zone de la III° Ar. étendue jusqu’à la vallée de l’Aisne. Le 32° CA mis à dispo de la III° Ar. pour remplacer le 2° CA complètement usé.

Extrait du JMO 26N 30 (SS III° Ar. dossier 5) :

8/1/15 : le CSSSA est allé se présenter au Gal GÉRARD cdt le 2° CA et prendre connaissance du service sanitaire de STE MÉNEHOULD. Le Gal GÉRARD lui a fait un tableau assez sombre de la situation morale des hommes de son CA. Depuis 5 mois ces hommes se battent ou soutiennent les poussées de l’ennemi ds des conditions climatiques qui deviennent de + en + rigoureuses ; ils sont épuisés, sans ressort, sans énergie, et il faudrait un rien pour qu’ils chancellent et rompent. Le CA a perdu environ 350 officiers et 21.000 hommes ; les anciens sont à bout de souffle et les nelles recrues ne trouvent pas auprès d’eux l’exemple qui conviendrait. Le MI COLLIN, Dir du SS du 2°CA n’est pas plus confiant que le Gal GÉRARD ds le moral des hommes. Il voit sombre comme son chef et demande qu’on relève le CA et lui laisse un repos d’une quinzaine de jours.


2) Les ambulances :

-JMO 26N 30 :
...
24/12/14 : ... (page 8/103)
Aux ISLETTES, la 6/5 m-c ?, chirurgien M. LEURET, l’installation laisse un peu à désirer et le mvt d’évacuation des blessés demande d’être corrigé. Étant donné que la FS représente la tête de ligne d’évacuation de la 9° DI, elle devrait renouveler régulièrement son effectif de blessés. Or les blessés restent trop longtemps et immobilisent des lits ou sont envoyés trop vite à l’AR et menacés d’une aggravation de leur état. Nous appliquerons aux blessés de cette FS le principe d’évacuation progressive.
...
Au 8/1/15 :
Une lecture attentive de la page 41 donne la liste des FS présentes à STE MENEHOULD confirmant le croquis des emplacements de tout le secteur fourni à la page précédente, dont la 6/2 à MOIREMONT ...

Au 14/1/15 :
Nouvelle énumération, description des FS pages 52 ... à 56

Au 18/1/15 :
Nouvelle énumération, description des FS page 63, avec l’amb. 6/22 au quartier VALMY
recevant des malades de pathologies diverses.



Au 19/1/15 :
Enumération des stationnements des FS du 32°CA qui a relevé le 2°CA, page 65, avec l’amb. 6/6 qui est à LA GRANGE AUX BOIS.

3°) Conclusions au niveau 72°/272°RI :
La lecture enfin des JMO de ces 2 régiments, notamment celui du SS du 72° confirment bien l’appartenance de ces 2 RI au 2°CA et leur présence dans le secteur de VIENNE jusqu’au 14/1, date du commencement de leur relève.
Comme par ailleurs, le caporal en question dont on ignore la Cie et le Bataillon est réputé malade, donné comme DCD au 19/1/15, on ne sait pas réellement à quelle date il a été évacué sur cette amb. 6 !
De plus la page du registre étant parcellaire, il est difficile d’avoir une vision globale et définitive.

Au vu de tous les éléments recensés, et en l’absence d’autres informations plus précises, il nous semble que 2 hypothèses sont à retenir:
-l’amb. 6/22 à STE MENEHOULD en priorité,
-mais aussi la 6/2 de MOIREMONT, sachant que ces localités sont proches et situées à une dizaine de km l’une de l’autre.

Voilà les quelques commentaires que nous inspire la question posée.

Cordialement,

[MP 92]

Bonjour à tous, dans un relevé de décés je trouve un soldat mort de maladie à l'ambulance 6 de Ste Ménéhould en janvier 1915, pas d'autres informations...ou se situait cette ambulance ? dans un batiment existant ou autre ?

merci

Laurent

Rebonjour,
En complément à ma réponse précédente, je rajoute que le quartier VALMY se situe sur une butte à la sortie Est de la ville, direction LES ISLETTES,CLERMONT, VERDUN (nale 3), un peu au-dessus et à hauteur de la gare, et comprenait divers corps de bâtiments (quartier de Cavalerie ou du Train selon les périodes), existants encore aujourd'hui transformés aujourd'hui en Zone d'Activité Economique de la ville. Le nombre de CP anciennes est impressionnant.

[Laurent59]

Bonjour, merci pour toutes ces informations.

Cordialement Laurent

[ae80]

Bonjour Michel,
Merci pour toutes ces précisions. Je vois beaucoup plus clair maintenant sur l'implantation du service de santé du 2e CA pour cette période. Je note aussi que plusieurs soldats de ce corps d'armée ont été soignés et sont malheureusement décédés des suites de leurs blessures dans d'autres unités sanitaires. L'ambulance 6 n'est pas forcément celle appartenant au 2e CA.
Bien cordialement
Eric Abadie

[ae80]

Ambulance 2 du 2e Corps d'armée


Le Progrès de la Somme n° 13317 - édition du mercredi 28 octobre 1914 - 259PER101 Archives de la Somme

LEGION D'HONNEUR

Est nommé chevalier de la Légion d'honneur M. le docteur Victor PAUCHET, né à Amiens le 22 février 1869, chirurgien de l'Hôpital, professeur à l'école de médecine d'Amiens, membre de la Société de Chirurgie de Paris.
Au début de la guerre, le Dr PAUCHET fut nommé médecin-chef de l'ambulance 2 du 2e corps d'armée. Ce qui donna à cette ambulance un rôle chirurgical très important, c'est que ce chirurgien avait groupé dans cette formation ses adjoints assistants de temps de paix. L'ambulance installée à Sainte-Menehould depuis le 15 septembre a soigné plus de 6.000 blessés et exécuté plus de 500 opérations. Ces opérations ont été faites sur des blessés de l'ambulance et sur les blessés graves des ambulances amenés par les autres médecins chefs.
Le 22 octobre, le général GERARD, commandant de corps d'armée, a apporté au médecin chef la Croix de la Légion d'honneur et lu la citation suivante :
"Chirurgien de la plus haute valeur, d'une grande notoriété scientifique qui, par son activité inlassable, et un dévouement au dessus de tout éloge, a dans les circonstances les plus difficiles, sauvé la vie d'un grand nombre de blessés des plus gravement atteints."
"signé JOFFRE"

Nous adressons nos vives félicitations au distingué et dévoué praticien, qui reçoit la juste récompense de son zèle et de l'empressement avec lequel il a mis sa science au service de la défense nationale.

PAUCHET V Légion d'honneur 2.jpg (235.8 Kio) Consulté 509 fois

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J.O. du 25 novembre 1914 page 8860

ACADEMIE DE MEDECINE
Séance du 17 novembre (1914).
.../
Gaze au trioxyméthylène. — MM. les Drs PAUCHET et SOUDAT rapportent les excellents résultats qu'ils ont obtenus, pour les plaies de guerre, de l'emploi des pansements à gaze au trioxymétylène suivant la méthode du professeur Gross (de Nancy).


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Etudiant en médecine au moment de son passage devant le conseil de révision lors de sa vingtième année, il demeure rue Porion, n° 7, à Amiens chez ses parents.
Engagé conditionnel d'un an à la Mairie d'Amiens, le 21 octobre 1889, pour le 131e régiment d'infanterie, il obtient successivement plusieurs sursis de départ d'un an en exécution de l'article 57 de la loi du 27 juillet 1872, en octobre 1889, octobre 1890, octobre 1891, pour finalement être dirigé vers le 102e régiment d'infanterie à compter du 12 novembre 1892. Il y arrive à cette date et est incorporé comme soldat de 2e classe. Il est envoyé en congé le 24 septembre 1893.
Pendant cette période, 1889 à 1993, il demeure à Paris à différentes adresses tout en poursuivant ses études à la faculté de médecine de la capitale.
Nommé médecin auxiliaire de réserve par décision du 23 septembre 1895, il est affecté à la suite de la 2e Section d'Infirmiers Militaires (2e SIM). Affecté au 328e régiment d'infanterie par décision du 30 septembre 1995. Il est promu médecin aide-major de 2e classe de réserve par décision présidentielle du 19 juin 1897.
Nommé Médecin aide-major de 1ère classe de réserve par décret du 12 mars 1901 et mis à la disposition de M. le Général, commandant le 2e Corps d'armée, par décision ministérielle du même jour.
Affecté à l'hôpital de campagne N° 2 du 2e Corps d'armée par décision ministérielle du 7 mai 1904. Promu Médecin Major de 2e classe de l'armée territoriale par décret présidentiel du 17 juillet 1908 et affecté à la disposition par décision de M. le directeur du Service de Santé du 1er août 1908. Affecté à l'Ambulance N° 2 du 2e Corps d'armée du 15 mai 1914.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps le lendemain, 2 août. Il est affecté à l'Ambulance N° 2 du 2e C.A.
Mis à la disposition du Gouvernement militaire de Paris, il est nommé Médecin chef de l'hôpital du Louvre, annexe du Val de Grâce, le 8 mai 1915. Promu Médecin Major de 1ère classe, le 6 janvier 1916, mis hors cadres par décision ministérielle 33125 1/7 du 16 octobre 1917.

Pauchet, Victor Armand Eugène, né le 22 février 1869 à Amiens (Somme), classe 1889, matricule n° 1000, Bureau de recrutement d'Amiens 1R802 Archives de la Somme


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J.O. du 19 janvier 1916 page 504

Armée territoriale.
Par décret en date du 16 janvier 1916, rendu par le Président de la République, sur la proposition du ministre de la guerre, sont promus dans la cadre des officiers du corps de santé de l'armée territoriale, et par décision ministérielle du même jour, sont maintenus a la disposition des généraux commandant en chef, du résident général de France au Maroc et des généraux commandant les régions, suivant leur situation actuelle :

Au grade de médecin-major de 1ère classe de l'armée territoriale.

M. PAUCHET (Victor-Armand-Eugène), gouvernement militaire de Paris.



J.O. du 13 avril 1921 page 4669

Le ministre de la guerre Vu la loi du 15 juin 1920.
Arrête :

Article unique. - Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire à compter du 16 Juin 1920, les militaires de la réserve et de l'armée territoriale, dont les noms suivent :

Légion d'honneur (pour) Officier :

Service de santé : PAUCHET (Victor-Armand-Eugène, médecin major de 1ère classe au 2e corps d'armée.



Complément d'informations :

Premier au concours d'internat de Paris en 1898
Amiens 1897-1914
Argonne 1914-1915
Paris La Piété 1915-1917
Saint-Michel 1919
Commandeur de la Légion d'honneur janvier 1928

Sources : Médaille en bronze à son effigie

[ae80]

2e corps d'armée
Direction du service de santé : J.M.O. 26 N 105/1
J.M.O. du 1er août 1914 au 7 mars 1915


Extrait :

15 septembre 1914

Le Q.G. reste à la Neuville. Le Poste de Commandement à Vienne-le-Château jusqu'à 2 heures, ensuite (à) deux kilomètres au Nord de Moiremont.
L'Ambulance 2 est installée à Sainte-Menehould pour assurer le service des évacuations.
L'Ambulance 6 venant de Vienne-la-Ville se porte à Saint-Thomas et reçoit 611 blessés dans la journée. L'évacuation de ces blessés est faite la nuit par la S.S.A. et par voitures de réquisition. De plus 180 blessés pouvant marcher sont partis à pied.
L'Ambulance 1 à Vienne-la-Ville a reçu 189 blessés.
L'Ambulance 3 à Saint-Eulien évacue 15 éclopés et en fait rejoindre 11.
Donné ordre à l'Ambulance 3 de rejoindre le G.P. à Daucourt.
L'Ambulance 9 en réserve du T.C à Verrières.

16 septembre 1914

Situation stationnaire. La retraite de l'ennemi est arrêtée et une bataille est engagée.
L'Ambulance 3 a quitté Éclaron et rejoint le G.P. à Daucourt.
Les ambulances de la 4e division : A1 (Ambulance 1) à Vienne-la-Ville a reçu 158 blessés dans la journée. L'Ambulance A7 (ambulance 7) à Moiremont n'a rien reçu.
Les ambulances de la 3e division n'ont pas fonctionné. Toutes les formations endivisionnées se sont repliées sur Moiremont dans la soirée.
T.C. Verrières - G.P. Daucourt
Evacuations sur Sainte-Menehould.

17 septembre 1914

Situation stationnaire. Les ambulances 1, 7 et 5 à Moiremont n'ont pas fonctionnées.
L'Ambulance 5 à Moiremont a reçu 38 blessés.

18 septembre 1914

Situation stationnaire.
Le 2e corps a pour mission de tenir à tout prix et de résister énergiquement à toute offensive de l'ennemi.
Répartition des formations sanitaires :
3e (Division)
Ambulances 5, 6 et G.B.D. 3 à Moiremont
4e (Division)
Ambulance 1, S.H. 2, Ambulance 7 et G.B.D. 4 à Moiremont.
Ambulance 2 à Sainte-Menehould
Ambulance 3 et S.H. 1 - G.P. à Daucourt
Ambulance 8, S.H. 4 et 5 à Charmont.
Ambulance 9, G.S. Hos. 3 et 6 - T.C à Verrières.
1 section de G.B.C. à Moiremont
1 section de G.B.C. à Sainte-Menehould.
S.S. Auto à Sainte-Menehould.
Donné ordre à l'Ambulance 3 et S. Hos 1 de venir fonctionner à Sainte-Menehould comme dépôt d'éclopés.
L'Ambulance 8 à Charmont a évacué 345 blessés allemands et 33 français. Donné ordre à cette ambulance et aux S.H. 4 et 5 de rejoindre le G.P. à Daucourt. Toutes les évacuations se font sur Sainte-Menehould.
A Sainte-Menehould les évacuations par train commencent à s'organiser. M. le médecin-major MENARD est chargé de faire assurer cette évacuation.
L'Ambulance 5 de Moiremont a reçu 69 blessés. Les autres ambulances endivisionnées n'ont pas fonctionné.