Bonjour
Je cherche à connaître l'état de l'artillerie de côte au Maroc sur la période 1912-1914.
Est-ce que le 6e GAPA est présent au Maroc ?
En 1914, les 8e, 9e et 10e GACA sont créés à partir de diverses batteries (38e RAC, 1e et 2e RAM, 1e, 3e et 4e GACA, ...). Pourquoi n'y a-t-il pas eu besoin de créer un GAPA pour défendre la côte ?
Batteries de côte au Maroc en 1914
Batteries de côte au Maroc en 1914
Cordialement
Jean
Jean
Re: Batteries de côte au Maroc en 1914
Bonsoir,
La défense des côtes du Maroc est très insuffisante en 1914.
Il n'y a au Maroc, à la différence des côtes de l'Algérie et de la Tunisie, aucune batterie lourde de l'Artillerie à Pied. Le 6e G.A.P.A n'arme des batteries de côte que sur le littoral algérien.
La Marine improvise des batteries de circonstance en 1914 mais les seuls matériels de côte sont des canons de calibre moyen de 14 cm modèles 1881 ou 1884 ou de calibre inférieur.
A partir de 1917, des Postes de Défense Contre les Sous-Marins (PDCSM) sont créés sur le littoral marocain avec des canons de 90 mm de campagne, des 95 de côte et quelques 100 mm. Ces postes sont armés par des artilleurs territoriaux.
La défense des côtes marocaines ne devient notable qu'à partir des années 1920. La Marine est alors seule responsable de l'artillerie de défense des côtes.
Cordialement,
Guy François.
La défense des côtes du Maroc est très insuffisante en 1914.
Il n'y a au Maroc, à la différence des côtes de l'Algérie et de la Tunisie, aucune batterie lourde de l'Artillerie à Pied. Le 6e G.A.P.A n'arme des batteries de côte que sur le littoral algérien.
La Marine improvise des batteries de circonstance en 1914 mais les seuls matériels de côte sont des canons de calibre moyen de 14 cm modèles 1881 ou 1884 ou de calibre inférieur.
A partir de 1917, des Postes de Défense Contre les Sous-Marins (PDCSM) sont créés sur le littoral marocain avec des canons de 90 mm de campagne, des 95 de côte et quelques 100 mm. Ces postes sont armés par des artilleurs territoriaux.
La défense des côtes marocaines ne devient notable qu'à partir des années 1920. La Marine est alors seule responsable de l'artillerie de défense des côtes.
Cordialement,
Guy François.
Re: Batteries de côte au Maroc en 1914
Bonjour
Merci beaucoup pour ces précisions.
En poursuivant ma recherche sur l'artillerie au Maroc, j'ai trouvé sur un site de vente une carte écrite de Casablanca le 7 novembre 1912.
Si le 6e GAPA n'était pas à Casablanca pour protéger la côte, peut-on envisager la création d'un 6e GACA ou d'une batterie de campagne, ou de montagne, administrée par le 6e GAPA ? Qu'en pensez-vous ?
Merci beaucoup pour ces précisions.
En poursuivant ma recherche sur l'artillerie au Maroc, j'ai trouvé sur un site de vente une carte écrite de Casablanca le 7 novembre 1912.
Si le 6e GAPA n'était pas à Casablanca pour protéger la côte, peut-on envisager la création d'un 6e GACA ou d'une batterie de campagne, ou de montagne, administrée par le 6e GAPA ? Qu'en pensez-vous ?
Cordialement
Jean
Jean
Re: Batteries de côte au Maroc en 1914
Bonjour,
J'ai essayé d'étudier la question sur les annuaires:
-État militaire du Corps de l'Artillerie: rien trouvé dans les éditions de 1913 et 1914.
-Annuaire officiel de l'Armée française: rien trouvé dans les éditions de 1912 et 1913 mais l'édition de 1914 indique la présence du 6e G.A.P.A dans le Corps d'occupation du Maroc sans aucune autre précision, ni mention de batteries détachées.
Votre document montre des selliers du 6e G.A.P.A, on peut supposer que d'autres détachements ont été envoyés au Maroc. Le 6e G.A.P.A est en pleine réorganisation en 1914, sa 4e Batterie est en cours de dissolution pour créer des disponibilités pour les nouveaux R.A.L de campagne en cours de création (ce n'est pas pour rien que le croiseur de bataille Goeben a bombardé Bône et Philippeville au 1er jour de la guerre et que l'amiral allemand a viré de bord quand il a vu la riposte d'une batterie de côte de la 4e batterie qu'il croyait désarmée!).
On peut supposer qu'il y avait d'autres éléments du 6e G.A.P.A au Maroc en 1914, peut-être le général Lyautey a-t-il demandé quelque canons de 120 L ou de 155 L de Bange pour au moins garder un peu les approches maritimes, notamment de Casablanca?
En tout état de cause, la question est à creuser!
Cordialement,
Guy François.
J'ai essayé d'étudier la question sur les annuaires:
-État militaire du Corps de l'Artillerie: rien trouvé dans les éditions de 1913 et 1914.
-Annuaire officiel de l'Armée française: rien trouvé dans les éditions de 1912 et 1913 mais l'édition de 1914 indique la présence du 6e G.A.P.A dans le Corps d'occupation du Maroc sans aucune autre précision, ni mention de batteries détachées.
Votre document montre des selliers du 6e G.A.P.A, on peut supposer que d'autres détachements ont été envoyés au Maroc. Le 6e G.A.P.A est en pleine réorganisation en 1914, sa 4e Batterie est en cours de dissolution pour créer des disponibilités pour les nouveaux R.A.L de campagne en cours de création (ce n'est pas pour rien que le croiseur de bataille Goeben a bombardé Bône et Philippeville au 1er jour de la guerre et que l'amiral allemand a viré de bord quand il a vu la riposte d'une batterie de côte de la 4e batterie qu'il croyait désarmée!).
On peut supposer qu'il y avait d'autres éléments du 6e G.A.P.A au Maroc en 1914, peut-être le général Lyautey a-t-il demandé quelque canons de 120 L ou de 155 L de Bange pour au moins garder un peu les approches maritimes, notamment de Casablanca?
En tout état de cause, la question est à creuser!
Cordialement,
Guy François.
Re: Batteries de côte au Maroc en 1914
Cela se voit sur les FM. Par exemple, un appelé embarque à Marseille le 28.11.1913 pour le 6e GAPA et se retrouve de nouveau à Marseille 4 mois plus tard pour être affecté au 5e RAL
Je n'ai pas encore réussi à trouver la FM de celui qui a écrit la carte de Casablanca.
Avec un peu de chance, on devrait pouvoir trouver une mention de la campagne du Maroc sur certaines FM de canonniers affectés au 6e GAPA sur la période 1912-1914.
Cordialement
Jean
Jean
Re: Batteries de côte au Maroc en 1914
Voici le cas d'un canonnier qui, après quelques jours en Algérie, part au Maroc pendant plus d'un an :
Cordialement
Jean
Jean