Bonjour à tous,
Bonjour Thibaut,
S'il n'y avait qu'une certitude dans cette affaire, ce serait que Cécile Adèle Sagot n'est pas concernée, puisqu'elle se trouvait dans les Vosges et non à Dannemarie au moment des prétendus faits (22 mars 1915). Est-ce là un mélange incompréhensible de divers faits et noms ? C'est à Dannemarie que Pauline Seiler semble avoir contracté la typhoïde qui l'a emportée le 24 février 1915 à Belfort.
Reste également à voir quelles formations sanitaires ont pu stationner à Dannemarie à cette période, entre autres l'ambulance n°2 de la brigade mixte de Belfort, puis 1/105.
A suivre !
Bien cordialement,
Eric Mansuy
L'étrange famille Sagot
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Eric Mansuy
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Re: L'étrange famille Sagot
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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thibval
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Re: L'étrange famille Sagot
Bonjour,
En reprenant la recherche et pour confirmation de l'intuition de Marc, on retrouve bien le décès de François Henri SAGOT époux COCASSE de Bessoncourt à Chalon/Saône le 28/11/1928
https://www.archives71.fr/ark:60535/s00 ... 065045dec4
On en revient à sa sœur qui s'appelle bien Berthe SAGOT.
Après quelques années en Suisse, elle revient s'installer à Belfort où elle décède quelques mois avant son frère le 23/02/1928. Elle est toujours épouse TOURDIN, pas de remariage avec un CAILLOT/CAYOT de mentionné.
https://archives.belfort.fr/ark:/50960/ ... a0f8d9c7fb
Fut-elle infirmière en 14/18? Peut-être, en tout cas elle n'est pas décédée durant le conflit contrairement aux allégations de la presse.
Henri, le frère de François, lieutenant d'infanterie, multi médaillé et cité? Par d'Henri retrouvé dans la fratrie. Un Alexandre oui, mais 1ère classe...
https://archives.territoiredebelfort.fr ... 8f12b3a60a
Finalement le seul Henri retrouvé c'est... le 2e prénom de François. Qui s'est peut-être rêvé officier mais dont la FM compte plus de condamnations que de promotions
https://archives.territoiredebelfort.fr ... 9f7999038c
Ces articles me laissent dubitatif.
Bien à vous,
Thibaut
En reprenant la recherche et pour confirmation de l'intuition de Marc, on retrouve bien le décès de François Henri SAGOT époux COCASSE de Bessoncourt à Chalon/Saône le 28/11/1928
https://www.archives71.fr/ark:60535/s00 ... 065045dec4
On en revient à sa sœur qui s'appelle bien Berthe SAGOT.
Après quelques années en Suisse, elle revient s'installer à Belfort où elle décède quelques mois avant son frère le 23/02/1928. Elle est toujours épouse TOURDIN, pas de remariage avec un CAILLOT/CAYOT de mentionné.
https://archives.belfort.fr/ark:/50960/ ... a0f8d9c7fb
Fut-elle infirmière en 14/18? Peut-être, en tout cas elle n'est pas décédée durant le conflit contrairement aux allégations de la presse.
Henri, le frère de François, lieutenant d'infanterie, multi médaillé et cité? Par d'Henri retrouvé dans la fratrie. Un Alexandre oui, mais 1ère classe...
https://archives.territoiredebelfort.fr ... 8f12b3a60a
Finalement le seul Henri retrouvé c'est... le 2e prénom de François. Qui s'est peut-être rêvé officier mais dont la FM compte plus de condamnations que de promotions
https://archives.territoiredebelfort.fr ... 9f7999038c
Ces articles me laissent dubitatif.
Bien à vous,
Thibaut
Site internet de recherches sur les infirmières décédées entre 1914 et 1921 : https://angesblancs1418.fr/
-
Eric Mansuy
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Re: L'étrange famille Sagot
Bonjour à tous,
Bonjour Thibaut,
Merci, cela recoupe en effet ce à quoi j'avais abouti, à savoir rien de concordant avec ce qui figure dans ces articles. Quel étrange fourre-tout (en l'état, du moins).
Voilà qui me fait penser à un cas de port illégal de décorations qui avait défrayé la chronique dans le département du Jura. Il n'est pas impossible qu'une notoriété facilement acquise sur des éléments très flous, ne serait-ce qu'à l'échelle locale, en ait tenté quelques-uns.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Thibaut,
Merci, cela recoupe en effet ce à quoi j'avais abouti, à savoir rien de concordant avec ce qui figure dans ces articles. Quel étrange fourre-tout (en l'état, du moins).
Voilà qui me fait penser à un cas de port illégal de décorations qui avait défrayé la chronique dans le département du Jura. Il n'est pas impossible qu'une notoriété facilement acquise sur des éléments très flous, ne serait-ce qu'à l'échelle locale, en ait tenté quelques-uns.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: L'étrange famille Sagot
Bonjour,
J'ai suivi ce sujet depuis le début, et n'ai pas résisté à la tentation d'explorer plusieurs pistes.
Je prends le temps aujourd'hui de partager quelques résultats de mes explorations => voir mes prochains messages.
Je n'ai cependant pas trouvé la clé du mystère !
Vous avez évoqué les affabulations d'un François Sagot demeurant à Chalon-sur-Saône en 1915-1916.
Une autre explication serait les raccourcis faits par un journaliste pour vendre du sensationnel ?
Cordialement,
Laurence
J'ai suivi ce sujet depuis le début, et n'ai pas résisté à la tentation d'explorer plusieurs pistes.
Je prends le temps aujourd'hui de partager quelques résultats de mes explorations => voir mes prochains messages.
Je n'ai cependant pas trouvé la clé du mystère !
Vous avez évoqué les affabulations d'un François Sagot demeurant à Chalon-sur-Saône en 1915-1916.
Une autre explication serait les raccourcis faits par un journaliste pour vendre du sensationnel ?
Cordialement,
Laurence
Re: L'étrange famille Sagot
Re-,
Ce message pour partager des informations, en reprenant également celles déjà connues, sur le parcours de l'infirmière Cécile Sagot citée à l'ordre de l'armée du 10 septembre 1915 (en même temps que l'infirmière Eugénie Tassin).
Il s'agit donc de Cécile Adèle Marie SAGOT, née le 7 septembre 1873 à Calais (62). [AD 62, 5 MIR 193/41, vue 1692]
Le 2 mai 1911, elle était partie avec une équipe de la Société de secours aux blessés militaires (SSBM) "mise à la disposition du service de santé de la division d'Oran pour être utilisée dans les formations sanitaires des confins algéro-marocains". Une infirmière Tassin faisait partie de la même équipe. [L'Est Républicain, 1er mai 1911 (2e page, 2e colonne), consulté sur le site https://kiosque.limedia.fr/]
Du 7 mai au 20 août 1911, elle avait fait du service à l'hôpital de Marnia (dans l'ex-département d'Oran), où elle s'était "fait remarquer par son zèle et son dévouement pendant une épidémie de fièvre typhoïde".
Elle avait été récompensée par une médaille de bronze des épidémies, par décision du ministre de la guerre du 14 mai 1912. [JORF, 26 mai 1912, page 4788, consulté sur le site Gallica.bnf.fr]
Dans le second semestre de 1912, elle avait été envoyé à Fez (Maroc), à l'hôpital Aubert, dans la même équipe que Mlle Tassin. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSBM, janvier 1913, page 26, consulté sur Gallica]
Au début de la guerre, elle avait fait service dans la 6e région, dans le groupe n°74 comprenant les hôpitaux de Varennes-en-Argonne, Clermont-en-Argonne et Les Islettes. [Bulletin de la SSBM, nouvelle série, n°6, juillet 1917, page 126, consulté sur Gallica]
Après le repli, fin août 1914, de la formation dans laquelle elle faisait service, elle avait été à Fère-en-Tardenois, puis à Dijon.
Elle avait été dirigée sur une ambulance alpine dans les Vosges au plus tard en mai 1915, avec Mlle Tassin, qui venait aussi d'un hôpital de Dijon. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSBM, juin 1915, pages 72 (Mlle Sagot) et 74 (Mlle Tassin), consulté sur Gallica]
En fait, Eugénie Tassin "fut appelée directement en 1915 à l'ambulance alpine 1/75 par son médecin-chef, comme infirmière major de sa formation, avec mission d'amener avec elle une compagne de son choix". Elle "choisit à cet effet son amie, Mlle Sagot. Dès lors, les deux infirmières partagèrent la même vie et les mêmes dangers. Elles furent citées ensemble à l'ordre de l'armée le 10 septembre 1915 et décorées de la Croix de guerre avec palme sur le front des troupes." [Bulletin de la SSBM, janvier 1935, pages 59-60, consulté sur Gallica]
Leur citation à l'ordre de l'armée avait été publiée au Journal officiel => voir le message de Fdanes au début du sujet. [JORF, 19 octobre 1915, page 7511, consulté sur Gallica]
Mais le numéro de l'ambulance - 1/73 - y est erronée.
Il s'agit bien de l'ambulance 1/75, comme mentionné dans le JMO du service de santé de la 47e division d'infanterie à la date du 12 septembre 1915. Les faits mentionnés dans la citation font référence à des événements survenus lors du séjour de l'ambulance au Wettstein en juillet-août 1915. [cote 26 N 357/4, site Mémoire des hommes]
Le calme et la bonté des deux infirmières sont mentionnés dans le bulletin l'association mutuelle à la suite de la publication de leur citation. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSMB, janvier 1916, page 72, consulté sur Gallica]
Cécile Adèle Sagot et Eugénie Sagot furent promues au grade de chevalier de la Légion d'honneur par décret du 3 août 1934. [JORF, 5 août 1934, page 8134, consulté sur Gallica]
Lors du recensement de 1936, Cécile Sagot habitait à Saint-Omer, au 57 de la rue Carnot (chez une cousine). [AD62, M 4399, vue 23]
Cécile Sagot est mentionnée à la réception des membres titulaires du conseil central de la SSBM à la séance du 18 octobre 1937, avec l'info "rue Carnot, Saint-Omer". [Bulletin de la SSBM, janvier 1938, page 28, consulté sur Gallica]
C'est tout !
Cordialement.
Laurence
édité pour ajouter le lien vers le dossier de la base Léonore de Joseph Guillaume Eugène DAMAS, médecin-chef de l'ambulance 1/75 correspondant à celui qui avait emmené avec lui Mlles Tassin et Sagot : https://www.leonore.archives-nationales ... tice/99076
Ce message pour partager des informations, en reprenant également celles déjà connues, sur le parcours de l'infirmière Cécile Sagot citée à l'ordre de l'armée du 10 septembre 1915 (en même temps que l'infirmière Eugénie Tassin).
Il s'agit donc de Cécile Adèle Marie SAGOT, née le 7 septembre 1873 à Calais (62). [AD 62, 5 MIR 193/41, vue 1692]
Le 2 mai 1911, elle était partie avec une équipe de la Société de secours aux blessés militaires (SSBM) "mise à la disposition du service de santé de la division d'Oran pour être utilisée dans les formations sanitaires des confins algéro-marocains". Une infirmière Tassin faisait partie de la même équipe. [L'Est Républicain, 1er mai 1911 (2e page, 2e colonne), consulté sur le site https://kiosque.limedia.fr/]
Du 7 mai au 20 août 1911, elle avait fait du service à l'hôpital de Marnia (dans l'ex-département d'Oran), où elle s'était "fait remarquer par son zèle et son dévouement pendant une épidémie de fièvre typhoïde".
Elle avait été récompensée par une médaille de bronze des épidémies, par décision du ministre de la guerre du 14 mai 1912. [JORF, 26 mai 1912, page 4788, consulté sur le site Gallica.bnf.fr]
Dans le second semestre de 1912, elle avait été envoyé à Fez (Maroc), à l'hôpital Aubert, dans la même équipe que Mlle Tassin. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSBM, janvier 1913, page 26, consulté sur Gallica]
Au début de la guerre, elle avait fait service dans la 6e région, dans le groupe n°74 comprenant les hôpitaux de Varennes-en-Argonne, Clermont-en-Argonne et Les Islettes. [Bulletin de la SSBM, nouvelle série, n°6, juillet 1917, page 126, consulté sur Gallica]
Après le repli, fin août 1914, de la formation dans laquelle elle faisait service, elle avait été à Fère-en-Tardenois, puis à Dijon.
Elle avait été dirigée sur une ambulance alpine dans les Vosges au plus tard en mai 1915, avec Mlle Tassin, qui venait aussi d'un hôpital de Dijon. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSBM, juin 1915, pages 72 (Mlle Sagot) et 74 (Mlle Tassin), consulté sur Gallica]
En fait, Eugénie Tassin "fut appelée directement en 1915 à l'ambulance alpine 1/75 par son médecin-chef, comme infirmière major de sa formation, avec mission d'amener avec elle une compagne de son choix". Elle "choisit à cet effet son amie, Mlle Sagot. Dès lors, les deux infirmières partagèrent la même vie et les mêmes dangers. Elles furent citées ensemble à l'ordre de l'armée le 10 septembre 1915 et décorées de la Croix de guerre avec palme sur le front des troupes." [Bulletin de la SSBM, janvier 1935, pages 59-60, consulté sur Gallica]
Leur citation à l'ordre de l'armée avait été publiée au Journal officiel => voir le message de Fdanes au début du sujet. [JORF, 19 octobre 1915, page 7511, consulté sur Gallica]
Mais le numéro de l'ambulance - 1/73 - y est erronée.
Il s'agit bien de l'ambulance 1/75, comme mentionné dans le JMO du service de santé de la 47e division d'infanterie à la date du 12 septembre 1915. Les faits mentionnés dans la citation font référence à des événements survenus lors du séjour de l'ambulance au Wettstein en juillet-août 1915. [cote 26 N 357/4, site Mémoire des hommes]
Le calme et la bonté des deux infirmières sont mentionnés dans le bulletin l'association mutuelle à la suite de la publication de leur citation. [Bulletin trimestriel de l'association mutuelle des infirmières de la SSMB, janvier 1916, page 72, consulté sur Gallica]
Cécile Adèle Sagot et Eugénie Sagot furent promues au grade de chevalier de la Légion d'honneur par décret du 3 août 1934. [JORF, 5 août 1934, page 8134, consulté sur Gallica]
Lors du recensement de 1936, Cécile Sagot habitait à Saint-Omer, au 57 de la rue Carnot (chez une cousine). [AD62, M 4399, vue 23]
Cécile Sagot est mentionnée à la réception des membres titulaires du conseil central de la SSBM à la séance du 18 octobre 1937, avec l'info "rue Carnot, Saint-Omer". [Bulletin de la SSBM, janvier 1938, page 28, consulté sur Gallica]
C'est tout !
Cordialement.
Laurence
édité pour ajouter le lien vers le dossier de la base Léonore de Joseph Guillaume Eugène DAMAS, médecin-chef de l'ambulance 1/75 correspondant à celui qui avait emmené avec lui Mlles Tassin et Sagot : https://www.leonore.archives-nationales ... tice/99076
Re: L'étrange famille Sagot
Re-,
Ce message pour partager des informations, en reprenant également celles déjà connues, sur la vie du François Sagot né à Bessoncourt.
Il s'agit donc de François Henri SAGOT, né le 18 mai 1867 à Bessoncourt (90). [AD90, 1E12 NDM 3-4, vue 259]
C'était le premier enfant de François SAGOT et Augustine CAYOT, mariés le 22 novembre 1866 à Phaffans (90). [AD90, 1E80 NDM 1-4, vues 678-679]
Pour les recensements de 1872 et 1876, je ne les ai pas trouvé à Bessoncourt, ni à Phaffans.
Ce qui laisse une possibilité, toute théorique, qu'ils aient eu un(des) autre(s) enfant(s) ailleurs ?
Leur fille Berthe Catherine Augustine était née le 21 juin 1880 à Bessoncourt. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 33]
Lors du recensement de 1881, la famille habitait à Bessoncourt et le père était cantonnier. [AD90, 6M135/10, vues 9-10]
Un fils prénommé Alexandre était venu agrandir la famille le 19 novembre 1882, mais il décédera le 3 septembre 1883. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vues 4-6 et 41]
Le 31 juillet 1884 était né leur fils Alexandre, 2e du nom. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 48]
Lors du recensement de 1886, la famille habitait toujours à Bessoncourt, le père était chef-cantonnier.
François Henri s'était engagé pour l'armée (4e régiment d'infanterie de marine) le 10 février 1888 (il était alors cantonnier auxiliaire à Bessoncourt) => voir dans sa fiche au registre matricule dont le lien figure dans le post de Thibaut du 12/07/2023.
Il avait été condamné par le conseil de guerre à Saïgon le 1er mars 1890 à "10 ans de réclusion, 5 ans interdiction de séjour".
Il était revenu à Bessoncourt en congé temporaire entre juin et novembre 1895, et s'y était retiré suite à sa libération du service actif, le 16 mai 1896.
Entre temps, son père était décédé, le 20 avril 1890 à Bessoncourt. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 266]
Ses héritiers étaient "ses enfants", mais leur nombre n'est pas mentionné. [{AD90, 3Q38/3, vue 138]
François Henri s'était marié le 13 juillet 1896, à Troyes (10), avec Marthe Marie Antoinette COCASSE. Il était alors comptable et habitait au 1 rue Jacques-Juliot ; elle était alors bonnetière et habitait à la même adresse, avec ses parents. [AD10, 4E387-518, vue 225]
D'après sa fiche au registre matricule, François avait ensuite habité à plusieurs adresses à Troyes en 1896-1897, puis du côté de Belfort en 1897-1898.
(Je ne l'ai pas cherché dans le recensement de 1901.)
Le 22 octobre 1901, Marthe passe en audience au tribunal correctionnel de Troyes ("acquittée de la prévention d'un vol de deux draps"). [La Croix de l'Aube, 23 octobre 1901]
Mais on ne sait pas si le couple habitait dans le secteur, où si Marthe y était juste de passage.
Lors du recensement de 1906, le couple habitait à Bessoncourt, chez la mère de François. François était alors manœuvre, et Marthe journalière.
Augustine Cayot (mère de François) était décédée à Bessoncourt le 12 mai 1907. [AD90, 1E12 NDM 7, vue 40] (François n'est pas mentionné dans l'acte.)
En 1907 et 1908, on peut suivre le couple via les "exploits" de Marthe, relatés dans les chroniques judiciaires :
- Marthe habite à Neuves-Maisons (54) lorsqu''elle est condamnée à 1 mois de prison (pour des "propos les plus orduriers"), le 14 mars 1907, par le tribunal correctionnel de Nancy. [L'Eclair de l'Est, 15 mars 1907, consulté sur le site limedia]
- Condamnée à 4 mois de prison ("vol et adultère") par le même tribunal peu de temps après. [L'Est Républicain, 25 mars 1907, consulté sur le site limedia]
- Arrêtée début février 1908 à Épinal, où elle était journalière, visiblement pour purger les 5 mois de prison pour lesquels elle avait été condamnée à Nancy. [color= grey][Le Mémorial des Vosges, 14 février 1908, et L'Eclair de l'Est, 16 février 1908, consultés sur le site Limedia][/color]
(Pas trouvé à Bessoncourt ni à Neuves-Maisons pour le recensement de 1911.)
Je n'ai rien d'autre jusqu'à son décès, le 30 novembre 1928 à Chalon-sur-Saône. [Archives de Chalon-sur-Saône, 4E135, vue 256]
Sa succession ne comprend "aucun actif". [AD71, 3Q17962, vue 182, voir lien dans le post de Thibaut du 12 juillet]
Est-ce le François Sagot habitant à Chalon en 1915-1916 ?
C'est possible. Il faudrait peut-être regarder du côté des chroniques judiciaires, au cas où Marthe Cocasse ait encore fait parler d'elle ?
Mais il peut avoir un homonyme qui échappe à nos radars !
Cordialement,
Laurence
Ce message pour partager des informations, en reprenant également celles déjà connues, sur la vie du François Sagot né à Bessoncourt.
Il s'agit donc de François Henri SAGOT, né le 18 mai 1867 à Bessoncourt (90). [AD90, 1E12 NDM 3-4, vue 259]
C'était le premier enfant de François SAGOT et Augustine CAYOT, mariés le 22 novembre 1866 à Phaffans (90). [AD90, 1E80 NDM 1-4, vues 678-679]
Pour les recensements de 1872 et 1876, je ne les ai pas trouvé à Bessoncourt, ni à Phaffans.
Ce qui laisse une possibilité, toute théorique, qu'ils aient eu un(des) autre(s) enfant(s) ailleurs ?
Leur fille Berthe Catherine Augustine était née le 21 juin 1880 à Bessoncourt. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 33]
Lors du recensement de 1881, la famille habitait à Bessoncourt et le père était cantonnier. [AD90, 6M135/10, vues 9-10]
Un fils prénommé Alexandre était venu agrandir la famille le 19 novembre 1882, mais il décédera le 3 septembre 1883. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vues 4-6 et 41]
Le 31 juillet 1884 était né leur fils Alexandre, 2e du nom. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 48]
Lors du recensement de 1886, la famille habitait toujours à Bessoncourt, le père était chef-cantonnier.
François Henri s'était engagé pour l'armée (4e régiment d'infanterie de marine) le 10 février 1888 (il était alors cantonnier auxiliaire à Bessoncourt) => voir dans sa fiche au registre matricule dont le lien figure dans le post de Thibaut du 12/07/2023.
Il avait été condamné par le conseil de guerre à Saïgon le 1er mars 1890 à "10 ans de réclusion, 5 ans interdiction de séjour".
Il était revenu à Bessoncourt en congé temporaire entre juin et novembre 1895, et s'y était retiré suite à sa libération du service actif, le 16 mai 1896.
Entre temps, son père était décédé, le 20 avril 1890 à Bessoncourt. [AD90, 1E12 NDM 5-6, vue 266]
Ses héritiers étaient "ses enfants", mais leur nombre n'est pas mentionné. [{AD90, 3Q38/3, vue 138]
François Henri s'était marié le 13 juillet 1896, à Troyes (10), avec Marthe Marie Antoinette COCASSE. Il était alors comptable et habitait au 1 rue Jacques-Juliot ; elle était alors bonnetière et habitait à la même adresse, avec ses parents. [AD10, 4E387-518, vue 225]
D'après sa fiche au registre matricule, François avait ensuite habité à plusieurs adresses à Troyes en 1896-1897, puis du côté de Belfort en 1897-1898.
(Je ne l'ai pas cherché dans le recensement de 1901.)
Le 22 octobre 1901, Marthe passe en audience au tribunal correctionnel de Troyes ("acquittée de la prévention d'un vol de deux draps"). [La Croix de l'Aube, 23 octobre 1901]
Mais on ne sait pas si le couple habitait dans le secteur, où si Marthe y était juste de passage.
Lors du recensement de 1906, le couple habitait à Bessoncourt, chez la mère de François. François était alors manœuvre, et Marthe journalière.
Augustine Cayot (mère de François) était décédée à Bessoncourt le 12 mai 1907. [AD90, 1E12 NDM 7, vue 40] (François n'est pas mentionné dans l'acte.)
En 1907 et 1908, on peut suivre le couple via les "exploits" de Marthe, relatés dans les chroniques judiciaires :
- Marthe habite à Neuves-Maisons (54) lorsqu''elle est condamnée à 1 mois de prison (pour des "propos les plus orduriers"), le 14 mars 1907, par le tribunal correctionnel de Nancy. [L'Eclair de l'Est, 15 mars 1907, consulté sur le site limedia]
- Condamnée à 4 mois de prison ("vol et adultère") par le même tribunal peu de temps après. [L'Est Républicain, 25 mars 1907, consulté sur le site limedia]
- Arrêtée début février 1908 à Épinal, où elle était journalière, visiblement pour purger les 5 mois de prison pour lesquels elle avait été condamnée à Nancy. [color= grey][Le Mémorial des Vosges, 14 février 1908, et L'Eclair de l'Est, 16 février 1908, consultés sur le site Limedia][/color]
(Pas trouvé à Bessoncourt ni à Neuves-Maisons pour le recensement de 1911.)
Je n'ai rien d'autre jusqu'à son décès, le 30 novembre 1928 à Chalon-sur-Saône. [Archives de Chalon-sur-Saône, 4E135, vue 256]
Sa succession ne comprend "aucun actif". [AD71, 3Q17962, vue 182, voir lien dans le post de Thibaut du 12 juillet]
Est-ce le François Sagot habitant à Chalon en 1915-1916 ?
C'est possible. Il faudrait peut-être regarder du côté des chroniques judiciaires, au cas où Marthe Cocasse ait encore fait parler d'elle ?
Mais il peut avoir un homonyme qui échappe à nos radars !
Cordialement,
Laurence
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Eric Mansuy
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Re: L'étrange famille Sagot
Bonjour à tous,
Bonjour Laurence,
Merci pour vos recherches très approfondies. Nébuleuse affaire, somme toute. Hélas.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Laurence,
Merci pour vos recherches très approfondies. Nébuleuse affaire, somme toute. Hélas.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.