Question sur les journaux de tranchées

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christophe lagrange
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par christophe lagrange »

Bonsoir Daniel,

Merci pour ces précisions et les recherches que vous avez effectuées.
Un nom et un numéro m'interpelle :
LÉCUYER Jean Rémy, [...] 409e Régiment d’infanterie,
Quel(s) indice(s) indique(nt) qu'il a collaboré à ce journal de tranchée ? Il aurait pu aussi probablement collaborer à celui du 409è (Poil de tranchée)...
http://409ri.canalblog.com/archives/jou ... index.html

Sa fiche matricule pourrait nous indiquer son passage au 286è ou au 252è avant d'être affecté au 409è.
Malheureusement, la partie des registres portant ce numéro est temporairement indisponible :( .. A suivre

Amicalement,
Christophe
Rutilius
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par Rutilius »


Bonsoir Christophe,
Bonsoir à tous,

« LÉCUYER Jean Rémy, [...] 409e Régiment d’infanterie... : Quel(s) indice(s) indique(nt) qu'il a collaboré à ce journal de tranchée ? Il aurait pu aussi probablement collaborer à celui du 409è (Poil de tranchée)... »

Un seul indice, par surcroît fort ténu : il était Auvergnat, comme bon nombre des collaborateurs de L’Écho du Boqueteau. Mais ce n’est là qu’une simple hypothèse de recherche, qui ne demande qu’a être contredite ! Pour la vérifier, l’idéal serait de disposer de l’un des cent exemplaires de l’ouvrage consacré après guerre à ce journal de tranchée par son fondateur, Albert Boudon-Lashermes...

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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christophe lagrange
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par christophe lagrange »

Bonsoir Daniel,

Merci pour ce complément.
Vivement que les fiches matricules de la série de J. Lécuyer soient de nouveau accessibles afin de pouvoir retracer son parcours.

Si un des membres du Puy de Dôme passe aux AD, peut-être pourrait-il jeter un oeil ou prendre une photo de la fiche ? Au cas où Classe 1911 - Mle 1084 - Recensement Riom.

Bien amicalement,
Christophe
Remi Hebert
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par Remi Hebert »

Bonsoir Christophe,
Bonsoir à tous,

« LÉCUYER Jean Rémy, [...] 409e Régiment d’infanterie... : Quel(s) indice(s) indique(nt) qu'il a collaboré à ce journal de tranchée ? Il aurait pu aussi probablement collaborer à celui du 409è (Poil de tranchée)... »

Un seul indice, par surcroît fort ténu : il était Auvergnat, comme bon nombre des collaborateurs de L’Écho du Boqueteau. Mais ce n’est là qu’une simple hypothèse de recherche, qui ne demande qu’a être contredite ! Pour la vérifier, l’idéal serait de disposer de l’un des cent exemplaires de l’ouvrage consacré après guerre à ce journal de tranchée par son fondateur, Albert Boudon-Lashermes...

Bien amicalement à vous,
Daniel.



Bonsoir Christophe, bonsoir à tous,


Daniel avait raison d'être très prudent : Jean Remy Lécuyer du 409è RI était certes bien originaire d'un département limitrophe de la Haute Loire - qui est le département dont est issu la presque totalité des directeurs, rédacteurs, dessinateurs, félibres et autres cabiscols de "L'écho du boqueteau", mais à mon sens ce n'est pas lui le Poilu qui collaborait à cet extraordinaire journal de tranchée qui eut 3 éditions à certains moments (une édition en français, une autre en provençal et la troisième en vellave (langue du Velay)).


En me basant sur les indices trouvés à la lecture de l'ouvrage de A. Boudon-Lashermes, je pense que le Jean Lécuyer cité par Charpentier était en fait : Elie Jean Lécuyer .Celui-ci passa au 157è RI puis devint lieutenant aviateur et mourut de maladie à l'ambulance d'Odessa en 1919.


Ce n'est pas une certitude mais je pense cette hypothèse très vraisemblable. Désolé Christophe, ce n'était donc pas un gars de la rédaction de "Poil de tranchées" ! mais on avance ....


Bien cordialement votre



Remi


:hello: :hello: :hello:




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christophe lagrange
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par christophe lagrange »

Bonjour Rémi,

Heureux de vous lire ici et en privé.
Merci pour ces précisions.

Bien cordialement,
Christophe
Remi Hebert
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par Remi Hebert »






Bonsoir Rutilius, bonsoir à tous,




Puisque vous terminez votre intéressant travail concernant les rédacteurs de " l'écho du boqueteau " morts pour la France par une invitation à compléter ou à corriger la revue que vous avez établie, voici ma modeste contribution :


- Jules , Léon Rodier : c'est plus que vraisemblable : il s'agit bien d'un des 6 rédacteurs en chef MpF,

- sergent Francis ou François Pouzol , rédacteur en chef de l'édition de 1917 en langue d'oc, est en fait prénommé Francet, Marius

- Pierre Cognéras : c'est bien lui,

- Emile Beaux a été tué le 20 octobre 1915 (et non 27 sept 18)

- Charles Rey est vraisemblablement le lieutenant du 112è, tué à Damery en aout 18,

- le Jean Teyssonneyre que vous indiquez est un homonyme tué en oct 15 car le rédacteur de "l'écho du boqueteau" qui porte ce nom est lui, mort en mars 1917 selon le n° 16, 3è année du 15 mars 1917 de cette gazette qui indique " qu'il vient de tomber à l'attaque de T... en secteur maudit",

- Lécuyer se prénomme en fait Elie Jean (cf message à Christophe),

- pour Octave Marsset et Jacques Visconte, c'est bien eux.




La liste est particulièrement longue des rédacteurs de cette extraordinaire gazette morts au champ d'honneur aussi pour terminer sur une note moins sombre je vous donne qqs extraits de la notice nécrologique d'Antoine Eugène Episse rédigée par ses camarades (numéro 22 , 2è année ) :


L'Echo du Boqueteau ne peut laisser disparaitre sans qqs mots de souvenirs son ancien cuistot, Episse.

" Toujours gai et toujours gaillard, il chantonnait soir et matin devant ses marmites, son rata et son jus (....)

Après avoir régné pendant un an sur le TC IV du bataillon, qu'il dirigeait de main de maître, drapé dans sa vieille toile de tente recouverte de trois doigts de graisse , commandant impertubablement fourriers et caporaux et rabrouant parfois jusqu'à un sergent-major, Episse était rentré dans le rang, comme autrefois Agricola (....) "





Bien cordialement votre


Remi







/

Bonsoir à tous,

L’Écho du Boqueteau


● Notice consacrée par André Charpentier à L’Écho du Boqueteau dans son « Livre d’or des journaux du front. Feuilles bleu horizon. 1914 ~ 1918 » (André Charpentier, Paris, déc. 1935, 400 p.).


« Rédigé par des félibres, venus pour la plupart du Velay, L’Écho du Boqueteau fut le journal de tranchée du 286e R.I. et resta, lors de la dissolution de ce régiment, le seul trait d’union subsistant ente les nombreux vellaves éparpillés du secteur de Verdun aux quatre vents du front. Il survécut trois ans au régiment dont il était l’organe, et lorsque le 252 R.I. disparut à son tour à la mort de son chef, le colonel Brunô (1), originaire lui aussi de la ville du Puy, L’Écho du Boqueteau continua, dans un régiment breton, à grouper autour de lui les débris de son corps d’origine.
Ce fut Albert Boudon-Lashermes, autour duquel se groupèrent les joyeux félibres de
L’Escolo dou Boumbardamen, créé au front et dont la crâne devise était : " Lou canoun me fai canta ! " (Le canon me fait chanter !), qui fonda en Janvier 1915, dans le secteur de la Woëvre, L’Écho du Boqueteau. Ce fut le canard du front le plus prolifique : il ne compta pas moins de 322 numéros et sa collection complète, rarissime, comprend un volume de 1.634 pages. L’illustration était assurée par Marcel Astorg, Louis Becquet, Tête, Émile Paillole, Camille Grellet, Auguste Berthet. Quant à la rédaction, plus de cent collaborateurs s’y succédèrent, contribuant à la prospérité de ce vaillant petit canard, en dépit des coups les plus durs. Aucun journal du front ne réunit une collaboration aussi nombreuse, croyons-nous. Bornons nous à citer les rédacteurs en chef : Albert Boudon-Lashermes, du 31 janvier au 2 juin 1915 ; Johannès Palle, du 2 juin au 27 septembre 1915 ; Albert Boudon-Lashermes, du 27 septembre 1915 au 10 juillet 1916 ; Francis Pouzol, du 10 juillet au 28 septembre 1916 ; Léon Rodier, du 28 septembre 1916 au 27 février 1917 ; Lucien Vailhorgues, du 27 février 1917 au 27 mai 1918 ; Pierre Cognéras, du 27 mai au 28 septembre 1918 ; Bertrand Gallice, du 28 septembre 1918 au 31 janvier 1919.
Que de belles poésies seraient à reproduire ! Ce journal, c’est à lui tout seul une anthologie de la tranchée. Dans le n° 4 de l’année 1917, détachons ce poème
:

LA VOIE DU VENT

L’hiver fait frissonner les bois ;
Le ciel se perd dans la nuit close ;
Et, là-bas, la bise aux abois
Pleure sans fin, triste et morose.

Les sapins semblent des titans
Sous la brume qui les maîtrise
Et vient traîner sur les étangs
Sa longue écharpe, humide et grise.

La fusillade, sans répit,
Crépite au loin, mystérieuse
Sous les buissons où se tapit
La horde Boche furieuse.

Mais son bruit n’est point assez fort
Pour étouffer la voix qui passe
Et qui, comme un souffle de mort,
Plane lourdement dans l’espace.

Recouvrant la rumeur des flots,
Dominant le canon qui tonne,
Elle emplit tout de ses sanglots,
Désespérante et monotone.

Elle est comme l’immense voix
Montant de la nature éteinte...
Et l’on croirait ouïr la plainte
Des morts qui dorment sous le bois.

17 décembre.

G. de la MALOUTEYRE.



L’Écho du Boqueteau, toujours polycopié, fut tiré tout d’abord à Mandrès aux Quatre Tours, puis dans les tranchées, devant Saint-Baussant, où les bureaux du journal furent incendiés ; à Broussey, où les Boches bombardèrent " l’hôtel " de L’Écho et le brûlèrent de la cave au grenier ; à Maison Brûlée, où le journal donna des concerts. L’offensive de Champagne les interrompit ; le régiment partit pour Tahure où le canard parut dans les bois, comme il put ; puis retour en Woëvre. L’Écho du Boqueteau s’installa dans les ruines de la cure, à Bouconville. Là, l’artillerie ennemie jeta deux 105 dans la cheminée à moitié détruite et l’acheva. L’offensive de Verdun chasse de la cure, au printemps de 1916, L’Écho qui doit transporter son matériel au Mort-Homme, où, le 10 juillet, un 210 décima la direction et expédia le rédacteur en chef sur un brancard à l’hôpital canadien de Saint-Cloud.
Néanmoins, le journal parut ensuite à la Cote 304, à Esnes, au Bois Bourru, à Chattencourt, pendant neuf mois. Le printemps de 1917 le vit à Avocourt ; puis ce fut le repos en Alsace, où le nouveau rédacteur en chef fut tué. Mais on retrouve
L’Écho du Boqueteau, le 27 mai 1918, au Chemin des Dames, où le régiment fut anéanti : le colonel tué ; quant à la direction, elle se réduisait à quatre rescapés. C’est à ce moment que les survivants furent versés dans une unité bretonne où L’Écho vécut jusqu’à l’armistice.
Comme on le voit par ce récit schématique, ce journal eut une existence mouvementée. On s’en fera une idée plus exacte en lisant la liste des directeurs, rédacteurs en chef et collaborateurs tombés au champ d’honneur : Léon Rodier, Francis Pouzol, Pierre Cognéras, Émile Beaux, Alphonse Coudeyras, Antonin Épisse, Alphonse Souchon, Raymond Daude, Charles Rey, Antoine Ladonne, Théodore Moulin, Pierre du Chambon du Pin, Joseph Teyssonneyre, Eugène Pradier, Louis Marsset, Jean Laurent, Eugène Jammes, Jean Lapeyre, Jacques Viscomte, Jean Lécuyer, Joseph Four.
(2)
Cette liste est extraite de l’ouvrage que les survivants de L’Écho du Boqueteau ont consacré à leur journal, après guerre, sous la plume du fondateur, Albert Boudon-Lashermes, ouvrage tiré à une centaine d’exemplaires sur les presses des félibres du Puy-en-Velay et dédié à " Très haut, très puissant, très excellent et très vaillant capitaine, M. le commandant Vazeilles, seigneur de Vargèvaux, Remières, la Sapinière, Abbé commanditaire de Seicheprey, gouverneur de Xivray, Marvoisin, Chateauneuf, capitaine de 100 hommes d’arme au régiment de Colbert-Infanterie...". Le commandant Vazeilles avait protégé L’Écho du Boqueteau à ses débuts.
L’Escolo dou Boumbardamen et L’Écho du Boqueteau furent solennellement dissous le 18 décembre 1918, au cours d’une fête où l’on dansa une bourrée endiablée, puis toute l’assistance entonna " La Bergiero ". » (op. cit., p. 108 et 109).

____________________________________________________________________________________________________________________


(1) BRUNÔ François Julien Joseph Jean Jules, né le 20 janvier 1866 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; disparu le 27 mai 1918 à Longueval-Barbonval (Aisne) [Jug. Trib. Besançon, 9 avr. 1919, transcrit à Besançon, le 9 mai 1919] ; Lieutenant-colonel au 252e Régiment d’infanterie. Fils de Joseph BRUNÔ, maréchal des logis de gendarmerie, et de Justine Lucie Aurélie Amélie VAUZELLE, sans profession, son épouse. Marié le 2 septembre 1903 à Marie Félicie Jeanne Isabelle UNAL, alors domiciliée à Serres (Hautes-Alpes). Domicilié à Besançon (Doubs). Chevalier de la Légion d’honneur (Base Léonore, Dossier LH/384/88).

(2) Directeurs, rédacteurs en chef et collaborateurs de L’Écho du Boqueteau ayant été déclarés « Morts pour la France » :

Vraisemblablement : RODIER Jules Léon, né le 6 mai 1883 à Langeac (Haute-Loire), mort le 27 février 1917, tué à l’ennemi au Sud du col de Sainte-Marie (Vosges), Soldat de 2e classe, 163e Régiment d’infanterie, Matricule n° 06.802, classe 1903, n° 79 au recrutement d’Auriac [Acte transcrit à Vals-près-Le Puy (Haute-Loire), le 22 janv. 1917].

POUZOL Francis : non retrouvé.

Vraisemblablement : COGNÉRAS Pierre, né le 2 mai 1894 à Vernaison (Rhône), mort le 27 septembre 1918, tué à l’ennemi à Suippes (Marne), Soldat de 2e classe, 19e Régiment d’infanterie, Matricule n° 18.965, classe 1914, n° 1.694 au recrutement du Rhône-central [Acte transcrit à Lyon (VIIIe Arr.), le 7 mai 1928].

— BEAUX Émile Albert, né le 21 septembre 1877 à Saint-Dizier-en-Diois (Drôme), décédé le 27 septembre 1918 des suites de ses blessures à l’ambulance 5/8 alors établie à Suippes (Marne), Soldat de 2e classe, 286e Régiment d’infanterie, Matricule n° 2.744, classe 1897, n° 44 au recrutement du Montélimar [Acte transcrit à Bron (Rhône), le 19 juin 1916].

— COUDEYRAS Alphonse Joseph, né le 4 décembre 1885 à Aix-la-Fayette (Puy-de-Dôme), décédé le 8 juillet 1916 des suites de ses blessures à l’ambulance 2/54 alors établie à ... (Meuse), Sergent, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 18.448, classe 1905, n° 1.082 au recrutement de Clermont-Ferrand (Jug. Trib. Ambert, 23 oct. 1919, transcrit à Aix-la-Fayette, le 3 nov. 1919).

— ÉPISSE Antoine Eugène, né le 29 avril 1885 à Valcivières (Puy-de-Dôme), mort le 29 avril 1916, tué à l’ennemi à la Tranchée de Mauvoisin (Meuse), Soldat de 2e classe, 286e Régiment d’infanterie, Matricule n° 019.154, classe 1905, n° 912 au recrutement de Clermont-Ferrand (Acte transcrit à Valcivières, le 23 oct. 1916, n° 645/178).

— SOUCHON Alphonse Jacques, né le 24 février 1895 à Yssingeaux (Haute-Loire), décédé le 5 décembre 1917 à l’Hôpital d’origine d’étape (H.O.E.) de Bouleuse (Aubilly ; Marne) d’une maladie contractée en service, Soldat de 2e classe, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 11.467, classe 1915, n° 1.311 au recrutement du Puy-en-Velay (Acte transcrit à Yssingeaux, le 9 mars 1918).

— DAUDE Julien Raymond, né le 6 décembre 1893 (Cantal), décédé le 28 juillet 1918 des suites de ses blessures à l’ambulance 7/2 de Cuperly-Montfrenet (Cuperly, Marne), Sous-lieutenant, 52e Régiment d’infanterie, Matricule n° 12.247, classe 1913, n° 1.946 au recrutement d’Aurillac (Acte transcrit à Saint-Flour, le 15 mars 1919).

— REY Charles : non identifié.

— LADONNE Antoine, né le 18 avril 1893 à Pierrefort (Cantal), mort le 27 mai 1918 à Longueval-Barbonval (Aisne), Caporal, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 5.400, classe 1913, n° 2.046 au recrutement d’Aurillac [Jug. Trib. Saint-Flour, 26 janv. 1922, transcrit à Saint-Martin-sous-Vigouroux (Cantal), le 20 mai 1922].

— MOULIN Théodore Jules, né le 8 mars 1886 à Saint-Just-Malmont (Haute-Loire), mort le 20 février 1917, tué à l’ennemi à Avocourt (Meuse), Sous-lieutenant, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 16.508, classe 1906, n° 67 au recrutement du Puy-en-Velay (Acte transcrit à Saint-Just-Malmont, le 30 déc. 1917, n° 1.815/368).

— DUCHAMBON Jean Pierre, né le 16 juin 1886 à Saint-Germain-la-Prade (Haute-Loire), mort le 20 février 1917, tué à l’ennemi à la Cote 304 à Esnes-en-Argonne (Meuse), Sergent, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 321, classe 1906, n° 189 au recrutement du Puy-en-Velay [Acte transcrit à Saint-Pierre-Eynac (Haute-Loire), le 20 sept. 1916].

— TEYSSONNEYRE Jean, né le 6 décembre 1883 à Saint-Quentin-Chaspinhac (Haute-Loire), décédé le 13 octobre 1915 des suites de ses blessures à l’Hospice d’Harbonnières (Somme), Soldat de 2e classe, 52e Régiment d’infanterie, Matricule n° 16.416, classe 1903, n° 361 au recrutement du Puy-en-Velay (Acte transcrit à Saint-Quentin-Chaspinhac, le 21 mars 1915, n° 103/109).

— PRADIER Eugène, né le 20 octobre 1893 à Issoire (Puy-de-Dôme), mort le 26 septembre 1917 à Loivre (Marne), Sergent, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 5.205, classe 1913, n° 1.618 au recrutement de Clermont-Ferrand (Jug. Trib. Issoire, 19 août 1921, transcrit à Issoire, le 3 sept. 1921).

Vraisemblablement : MARSSET Octave Henri Louis, né le 13 septembre 1888 à Lavôute-Chilhac (Haute-Loire), décédé le 5 juillet 1918 à Lavôute-Chilhac d’une maladie contractée en service, Sergent, 389e Régiment d’infanterie, Matricule n° 06.306, classe 1908, n° 587 au recrutement d’Aurillac (Acte établi à Lavôute-Chilhac, le ...).

— LAURENT Jean Pierre, né le 11 juillet 1879 à Saugues (Haute-Loire), mort le 27 mai 1918 à Longueval-Barbonval (Aisne), Soldat de 2e classe, 252e Régiment d’infanterie, Matricule n° 4.887, classe 1899, n° 624 au recrutement du Puy-en-Velay [Trib. Niort, 2 févr. 1921, transcrit à Breil (Alpes-Maritimes), le 2 mars 1921].

— JAMMES Eugène : non retrouvé.

— LAPEYRE Jean : non retrouvé.

Vraisemblablement : VISCONTE Jacques, né le 15 septembre 1895 à Espaly-Saint-Marcel (Haute-Loire), décédé le 22 octobre 1918 au lazaret de campagne de Mörchingen (Moselle) des suites d’une maladie contractée en captivité, Soldat de 2e classe, 340e Régiment d’infanterie, Matricule n° 11.909, classe 1915, n° 2.197 au recrutement du Puy-en-Velay (Acte transcrit à Espaly-Saint-Marcel, le 4 nov. 1921).

Vraisemblablement : LÉCUYER Jean Rémy, né le 26 janvier 1891 à Saint-Hilaire-près-Pionsat (Puy-de-Dôme), mort le 8 mars 1916, tué à l’ennemi à Vaux-devant-Damloup (Meuse), Soldat de 2e classe, 409e Régiment d’infanterie, Matricule n° 4.002, classe 1911, n° 1.084 au recrutement de Riom (Jug. Trib. Riom, 11 oct. 1918, transcrit à Saint-Hilaire-près-Pionsat, le 25 oct. 1918).

— FOUR Joseph : non retrouvé.

________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.

P.S. : Vos ajouts et éventuelles corrections seront les bienvenus.
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christophe lagrange
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par christophe lagrange »

Bonjour,

Pour Lécuyer, voir ci-dessus les précisions de Rémi : ce n'est pas le mpf du 409è.

Cordialement,
Christophe
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christophe lagrange
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par christophe lagrange »

Bonjour,

Pour confirmer, voir la fiche matricule de LECUYER Jean Rémi du 409è RI, précédemment au 139è RI :

http://www.archivesdepartementales.puyd ... FFICHER=77

Merci aux AD 63 pour la correction du problème qui empêchait cette consultation.

Cordialement,
Christophe
Rutilius
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par Rutilius »


Bonsoir Christophe et Rémi,
Bonsoir à tous,

Merci vivement pour vos corrections et adjonctions respectives. Elles se trouveront intégrées dans une version révisée de mon document initial.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
griffon
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Re: Question sur les journaux de tranchées

Message par griffon »

Bonjour Monsieur Hébert,

Existait-il un journal de tranchées au 110ème RI et au 132ème RI (unités auxquelles a appartenu mon AGP) ?

En vous remerciant

Cordialement
Griffon
Qui s'y frotte, s'y pique !
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