les blessés achevés

[yamadori]

bonjour,


Oui, et c'est le general Stenger qui ordonna cette action. Il aurait dût être traduit devant la justice pour crime de guerre mais le gouvernement allemand ne donna pas de suites.

En ce qui concerne Dominique richert, je pense que le termes "incorporer" semble plus juste que "enrolé".
Il est bon de préciser que cet homme est né en Alsace allemande et qu'il n'était pas francophone. Mais il préferait la souplesse française à la rudesse germanique. Ayant déserté, valait mieux pour lui que la France gagne la guèrre. Dans le cas contraire, il n'aurait put retourner chez lui sans être exécuté pour trahison.

cordialement,
David

[yamadori]

J'oubliais... Les Alsaciens étaient assez partagés quant à l'Allemagne et la France. Mais avant tout, ils se considéraient comme alsacien. résonnement qui me parait juste compte tenu de maintes balancements de la région d'un côté à l'autre. Y avait de quoi se rattacher à une seule certitude: qu'ils étaient avant tout alsaciens.

[fernande sonntag]

Bonsoir,
En effet, c’est l’exemple type qu’a connu de nombreux Alsaciens et que raconte Dominique RICHERT dans son livre » Carnet d’un survivant ». Il a profité de l’occasion pour s’évader en 1918. « des malgré eux ». Parallèlement, dès la déclaration de la guerre il faut rappeler que plus de 5000 Alsaciens Lorrains ont quitté leurs villages et leurs familles pour s’enrôler dans l’armée française dès les premiers jours de la guerre et se sont retrouvés à plus 50 000 pendant le conflit. Durant la deuxième guerre mondiale, c’est connu, « l’histoire se répète « enrôlé de forces dans l’armée allemande ils sont devenus des « malgré nous », l’histoire parle principalement de ces Alsaciens et Lorrains. Mais combien, là aussi beaucoup ont choisi de combattre l’occupant et ont de ce fait tout abandonné pour sauver d’abord leurs valeurs, leurs honneurs et surtout leur patrie pour rejoindre l’armée française, ont les appellent « engagés volontaires ». Pourtant, leurs actions mais aussi leurs reconnaissances sont bien reléguées au niveau de la nation par rapport aux » MALGRE NOUS ».
Valait –il mieux subir ou refuser ?
Par ce message, je ne veux surtout pas porter de jugement, car je ne sais de qu’elle façon j’aurai agi.
En ce qui concerne la guerre de 1870, Mac Mahon a souligné le courage et la valeur de ses soldats Alsaciens et Lorrains.
(Fils d’un engagé volontaire et fier de l’être)
Cdlt,
Marc

[papymac]

bonjour.
Comme quoi les Allemands de 14-18 et ceux de 39-45 avaient le même sang dans les veines et la même cruauté, sur le front comme dans les camps de prisonniers.
Espérons que les nouvelles génération ont changées et que nous ne verrons plus ces horreurs en Europe, à moins que les Poutine et compagnie…
Cordialement

[ddumont]

bonjour.
Comme quoi les Allemands de 14-18 et ceux de 39-45 avaient le même sang dans les veines et la même cruauté, sur le front comme dans les camps de prisonniers.
Espérons que les nouvelles génération ont changées et que nous ne verrons plus ces horreurs en Europe, à moins que les Poutine et compagnie…
Cordialement

La barbarie n'a pas de nationalité,elle est humaine,tout simplement............

[yamadori]

bonne réponse...

[terrasson]

bonsoir a tous
"la barbarie n a pas de nationalite elle est humaine tout simplement"
Il n y apas que les allemands qui ont comis des actes de barbaries regardons un peu plus prés Bosnie Kosovo Algerie(les exactions effectuées sur les habitants par des Islamistes??) Rwanda Darfour...j en passe.Tout ceci de nos jours est une surenchere permanente voila et c est gratuit ..rappelez vous Oradour sur Glane 10 juin 1944... pour moi la barbarie n est pas humaine elle est bestiale ...
cordialement christian Terrasson
adischats

[yamadori]

" C'est sans aucun enthousiaste que je partis à la guerre. Que m'ont fait les français, à moi, simple cordonnier au sud de Munich. A mon départ je fus orné de fleurs, moi, le héros de la patrie, défenseur de la juste cause. Le Rhin traversé, je n'étais plus qu'un barbare, un envahisseur. J'aurai aimé crié à tous ces jeunes français, à toutes ses femmes, j'aurai aimé crié: "Je ne suis pas un monstre! Mon seul souci est de renter chez moi vivant!" J'aurai aimé fracasser mon fusil contre un arbre, lui pisser dessus. Malheureusement, c'était bien lui, armemement cruel, qui était seul apte à me protéger. Ma main tremble encore du sort de ma première victime. J'aurai préfereré la couper si cela pouvait pemettre à ce malheureux de revenir."

[jbraze]

Bonsoir à tous,

Je suis entièrement d'accord avec ce qui a été dit plus haut, à savoir que la barbarie n'a pas de nationalité et que le mal est universel ("bestial", non, pas forcément, je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de bêtes qui fassent souffrir par plaisir).

A contrario, on trouve également dans plusieurs témoignages des exemples de grande humanité dans le traitement de blessés et prisonniers de guerre par les Allemands. Il est bon de le rappeler aussi de temps en temps.

Ceci étant, je constate - et je me limite ici uniquement à la Première Guerre Mondiale - qu'à chaque fois que l'on cite un exemple de comportement lâche ou criminel ayant eu cours pendant cette guerre (blessés achevés, mais aussi usage de prisonniers comme boucliers humains évoqué aujourd'hui même sur une autre page du forum, etc.), il s'agit toujours de témoignages de Français relatant des actes commis par les Allemands.

Ai-je une vision incomplète de la réalité ?

En tout cas, je me pose, de manière tout à fait objective, deux questions :
- a-t-on des témoignages relatant des actes aussi peu honorables commis du côté français ?
- s'il se confirme que de telles pratiques étaient plus largement répandues du côté allemand, quelles peuvent en être les raisons ? Est-ce uniquement lié à la personnalité de tel ou tel chef (on voit dans l'exemple cité par MaC que le rôle du chef est déterminant), ou peut-on trouver une explication plus globale, mettant en cause par exemple une déviance de l'enseignement militaire ?

Bonne soirée et au plaisir de vous lire,

Jean-Baptiste.

[ddumont]

Bonsoir à tous,

Je suis entièrement d'accord avec ce qui a été dit plus haut, à savoir que la barbarie n'a pas de nationalité et que le mal est universel ("bestial", non, pas forcément, je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de bêtes qui fassent souffrir par plaisir).

A contrario, on trouve également dans plusieurs témoignages des exemples de grande humanité dans le traitement de blessés et prisonniers de guerre par les Allemands. Il est bon de le rappeler aussi de temps en temps.

Ceci étant, je constate - et je me limite ici uniquement à la Première Guerre Mondiale - qu'à chaque fois que l'on cite un exemple de comportement lâche ou criminel ayant eu cours pendant cette guerre (blessés achevés, mais aussi usage de prisonniers comme boucliers humains évoqué aujourd'hui même sur une autre page du forum, etc.), il s'agit toujours de témoignages de Français relatant des actes commis par les Allemands.

Ai-je une vision incomplète de la réalité ?

En tout cas, je me pose, de manière tout à fait objective, deux questions :
- a-t-on des témoignages relatant des actes aussi peu honorables commis du côté français ?
- s'il se confirme que de telles pratiques étaient plus largement répandues du côté allemand, quelles peuvent en être les raisons ? Est-ce uniquement lié à la personnalité de tel ou tel chef (on voit dans l'exemple cité par MaC que le rôle du chef est déterminant), ou peut-on trouver une explication plus globale, mettant en cause par exemple une déviance de l'enseignement militaire ?

Bonne soirée et au plaisir de vous lire,

Jean-Baptiste.

Bonsoir,cela peut,à mon avis,s'expliquer par le simple fait que les Allemands ont été vaincus,d'une,et de deux vécus comme les "méchants" de l'histoire,les agresseurs perpétuels de la "gentille" France.La propagande a fait le reste.
Un simple parallèle avec la seconde guerre,combien d'années a-t-il fallut pour connaitre les "crimes et délits" commis par les alliés sur le sol européen?