Bonjour à tous,
TERRIER Joseph Pierre
Né le 21 juillet 1879 à Mens (Isère), décédé le 21 novembre 1929 à l’Hôpital du Belvédère de Tunis (Tunisie). Domicilié en dernier lieu à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Villa Jo Mado, traverse Bar-ret. Capitaine d’infanterie coloniale à titre temporaire (3 mai 1916).
• Fils de Pierre Auguste TERRIER, né le 12 juin 1836 à Mens, cultivateur, et de Sophie BLONDAS, née le 10 avril 1848 à Mens, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 juin 1878 (Registre des actes de mariage de la commune de Mens, Année 1878, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Mens, Année 1879, acte n° 6).
• Époux de Joséphine Madeleine VEYRIER, née le 18 août 1881 à Montélimar (Vaucluse), décédée le 14 octobre 1948 à Aix-en-Provence, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Lapalud (Vaucluse), le 12 février 1910 (Registre des actes de mariage de la commune de Lapalud, Année 1910, f° 2, acte n° 2).
Carrière militaire
Classe 1899, n° 1.032 au recrutement de Grenoble.
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Passé dans la réserve de l’armée active le 12 octobre 1912. Par décret présidentiel du 23 juin 1913 (J.O. 25 juin 1913, p. 5.441 et 5.444), nommé au grade de sous-lieutenant de réserve et affecté au 111e Régiment territorial d’infanterie.
Rappelé à l’activité par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054). Affecté comme volontaire le 18 septembre 1914 au 52e Régiment d’infanterie. Blessé le 31 octobre 1914 à Lihons (Somme) d’une balle à l’oreille droite. Par décret présidentiel du 29 juin 1915 (J.O. 4 juill. 1915, p. 4.541 et 4.542), promu au grade de lieutenant à titre définitif à compter du 23 juin 1915. Blessé le 25 septembre 1915 à la bataille de Champagne (Plaie perforante de la poitrine par balle). Par décision du général en chef en date du 3 mai 1916, pro-mu au grade de capitaine à titre temporaire, promotion ratifiée par une décision ministérielle du 15 novembre 1916 (J.O. 19 nov. 1916, p. 9.968).
Par décret du 15 novembre 1916 (J.O. 19 nov. 1916, p. 9.967), admis dans la réserve de l’infanterie coloniale. Par décision ministérielle du 20 janvier 1917 (J.O. 2 févr. 1917, p 934 ), affecté au dépôt du 7e Régiment d’infanterie coloniale. Par décision ministérielle du 10 avril 1917 (J.O. 14 avr. 1917, p. 2.928 et 2.929), désigné pour servir au Antilles. Affecté le 2 mai 1917 au Bataillon d’infanterie coloniale de la Martinique ; y demeure jusqu’au 23 avril 1919. Par décret du 4 mai 1918 (J.O. 6 mai 1918, p. 3.919), promu au grade de capitaine à titre définitif dans le corps de l’infanterie coloniale à compter du 19 avril 1918 (Ancienneté). Par décision ministérielle du 27 avril 1919 (J.O. ... 1919, p. ...), affecté au 24e Régiment d’infanterie coloniale, en Allemagne ; y demeure jusqu’au 23 octobre 1919. Par décision ministérielle du 9 novembre 1919 (J.O. 11 nov. 1919, p. 12.646 et 12.647), affecté au Régi-ment colonial de marche du Levant alors en cours de formation ; rentré en France le 26 août 1921. Par décision ministérielle du 9 septembre 1921 (J.O. 10 sept. 1921, p. 10.420), affecté au 22e Régiment d’infanterie coloniale, à Marseille. Affecté en Juillet 1923 au ; le 27 juillet 1923 à Marseille, embarque à destination de l’Indochine sur le paquebot Amboise, de la Compagnie des Messageries maritimes. Par décision ministérielle du 9 décembre 1925 (J.O. 10 déc. 1925, p. 11.786), affecté au 1er Régiment d’infanterie coloniale. Par décision ministérielle du 24 novembre 1926 (J.O. 25 nov. 1926, p. 12.471), affecté au 12e Régiment de tirailleurs sénégalais, à Aix-en-Provence (Service).
Par décret du 21 juin 1929 (J.O. 24 juin 1929, p. 7.028 et 7.029), promu au grade de chef de bataillon à compter du 25 juin 1929 (Ancienneté). Par décision ministérielle du 22 juillet 1929 (J.O. 25 juill. 1929, p. 8.375 et 8.376), désigné pour la Tunisie ; embarque à Marseille le 27 septembre 1929. Décédé le 21 novembre 1929 à l’Hôpital du Belvédère de Tunis.
Distinctions honorifiques
□ Cité à l’ordre du jour de la IIe Armée (Ordre n° 199 du 17 novembre 1914) dans les termes suivants (J.O. 7 déc. 1914, p. 9.031) : « TERRIER, sous-lieutenant au 52e rég. d’infanterie : a exercé avec une grande autorité le commandement de sa compagnie après la mort de son capitaine ; s’est maintenu dans ses tranchées même après avoir été débordé et a servi de point d’appui à une contre-attaque ; a conservé son commandement malgré une blessure. »
□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 14 novembre 1915 (J.O. 17 nov. 1915, p. 8.297 et 8.299), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « M. Terrier (Pierre-Auguste), lieutenant de territoriale au 52e rég. d’infanterie : ancien sous-officier de l’armée coloniale devenu officier depuis la guerre. S’est toujours distingué par son courage et son sang-froid. Brillante conduite au combat du 25 septembre 1915 où il a conduit sa com-pagnie à l’assaut d’une position formidable avec une crânerie et un élan au-dessus de tout éloge. A été blessé en tête de sa compagnie. » [Lire « Terrier (Joseph-Pierre) »] Inscription emportant concession de la Croix de guerre avec palme.
□ Cité à l’ordre du jour de la Brigade (1917) « pour l’énergie et les qualités militaires dont il avait fait preuve en dirigeant l’artillerie de son bâtiment lors d’une rencontre avec un sous-marin. » [Attaque du paquebot Haïti par un sous-marin, survenue le 4 mai 1917].
□ Cité à l’ordre du jour de la Brigade (Ordre n° 2 de l’infanterie divisionnaire de la 2e Division d’infan-terie du Levant).
□ Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs.