rien ne vaut l'avis des contemporains,n'est-ce pas.
voici l'intégralité d'un tout petit livret paru en 1918 à Londres,écrit par un officier britannique. "Poilus et Tommies,ce qu'un officier anglais pense de la France"
c'est vrai que c'est plein de fleurs pour les Français,avec une petite touch d'humour anglais.
comme quoi,l'Entente Cordiale était plus que cordiale à l'époque,avec une admiration mutuelle des 2 camps:
il faut se le rappeler quand même,et éviter l'anachronisme,please.
Désolé, je poursuis mon propos suite à une fausse manip...
Je voulais dire simplement que pour une analyse historique de ce genre, il faut grandement se méfier de ses propres représentations, afin de mettre en forme l'objectivité nécessaire pour rendre une recherche qui n'est pas tronquée. Ici, il se peut bien que le déroulement de la seconde guerre mondiale ait interféré d'une manière ou d'une autre dans la construction du développement des auteurs. Ceci étant, pour avoir voyager un minimum, j'ai été particulièrement surpris par la taille du monument au morts de Sydney, comme j'ai été incroyablement surpris de voir un édifice conséquent d'un petit village néo-zélandais qui avait perdu au moins une dizaine de ses enfants. Enfin, que dire du monument aux morts d'un tout petit village d'Irlande, qui avait inscrit au moins cinquante noms...
Je crois donc surtout que ce genre de propros est assez inutile dans le sens ou la réponse ne peut que faire resurgir les douleurs des uns et des autres. N'offensons donc pas le pauvre paysan des hauts plateaux de l'Aveyron mort pour la France, victime d'une logique autodestructrice de l'humanité qui le dépasse à tout le moins autant que celle du père de famille australien ou du pêcheur néo-zélandais. Ensembles, ils ont contribué à la victoire d'une symbolique qui me plaît bien, à savoir celle des alliés.
Bien à vous tous,
Christophe
Bonsoir Bernard bonsoir a tous
Vous venez de m apprendre quelque chose..l endroit ou repose William Webb Ellis
cordialement
christian terrasson
adischats
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
Bonsoir
En tant que citoyen britannique je suis sidéré par pas mal de vos commentaires, surtout Jacques qui dit <Lorsque les anglais ont décampés la queue basse par Dunkerque> On peut débattre longtemps sur les manquements des deux côtes au niveau tactique en mai-juin 1940, mais on ne peut pas nier que les soldats du Commonwealth sont bien revenus plus tard.
En ce qui concerne la maison d'éditions Osprey, c'est un peu près l'equivalent d'un vulgaire fastfood en ce qui concerne les ouvrages sur l'histoire. Ceci dit, ils font fort là et je comprends que ces propos puissent blésser.
Pour ma part, je pense que ni les français, ni les Britanniques (arrêter de dire Anglais) auraient pu battre la machine de guerre Prussiene tout seul. Je suis fier de l'amitié qui à lié nos deux pays pendant ces horribles années et je vous laisse avec cette inscription qui se trouve sur la tombe de Alf Goodlad à Railway Hollow Cemetery à Serre.
Je suis moi aussi consterné par certains commentaires...
La tombe d'Alf Goodlad en dit plus long qu'un grand discours. Bravo de ce choix. Respect à lui, honneur à sa mémoire.
Vous avez raison d'être fier de la lutte commune de nos deux pays en 14, comme vous pouvez l'être de l'extraordinaire vaillance dont a fait preuve le peuple britannique en 40 sous l'impulsion du grand Winston Churchill.
Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Vive l'amitié franco-britannique!
bonjour à tous
Voici qui nous mettra tous d accord
William Stone un des 4 derniers véterans Britannique...de la premiere guerre mondiale est décédédé à l age de 108 ans.Il avait servi pendant lesDEUX guerres mondiales.Le 11 novembre 2008 il avait participé avec deux autres anciens Henry Alligham(112ans) et Harry Patch 110 ans aux ceremonies comémoratives.Quant au Quatrieme ANCIEN qui a pour nom a consonnance bien Francais mais qui est bien citoyen Britannique Claude Choules 107 ans lui, demeure en Australie depuis une décenie.RESPECT mr Stone
(sources le figaro du 12 janvier 2009)
cordialement christian terrasson
adischats
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
Je suis moi aussi consterné par certains commentaires...
La tombe d'Alf Goodlad en dit plus long qu'un grand discours. Bravo de ce choix. Respect à lui, honneur à sa mémoire.
Vous avez raison d'être fier de la lutte commune de nos deux pays en 14, comme vous pouvez l'être de l'extraordinaire vaillance dont a fait preuve le peuple britannique en 40 sous l'impulsion du grand Winston Churchill.
Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Vive l'amitié franco-britannique!
Cordialement
Ph.
Bonjour,
Je suis effaré par certains des messages lus ici. Comment peut-on douter de l'amitié franco-britannique ? Oui, bien sûr, on peut revenir à Jeanne d'Arc ou à Waterloo, mais les 413 cimetières britanniques de la Somme et les plus de 73 000 noms gravés sur les flancs du mémorial de Thiepval parlent d'eux-mêmes. Et que ceux qui doutent aillent, en effet, au Railway Hollow Cemetary. Le soldat Goodlad parlent pour tout ceux qui n’ont plus la parole, et qui méritent au moins qu’on respecte ce pour quoi ils ont donné leur vie. Sauf preuve du contraire, c’est de notre Liberté dont il s’agit, je crois…
Et pour ce qu’il est des crétins, chaque nation en a son lot, dans l’édition comme ailleurs.
En effet des crétins, il y en a partout. Je ne prenais pas, à priori, R Graves, capitaine au Royal Welsh Regiment, qui s'est battu dans le Pas-de-Calais, pour un crétin.
Et pourtant, voilà ce que l'on peut lire dans son ouvrage "Adieu à tout cela" :
à propos des civils du Pas-de-Calais :
"J'éprouve des difficultés à aimer les Francais qui nous entourent ..."
"C'est encore pire que de l'inhospitalité. Car, après tout, nous nous battons pour leur sales petites existences."
A propos des militaires Francais :
"Quelles étaient, par nationalités, les troupes les plus propres dans les tranchées fut un jour notre sujet de discussion. Nous tombames d'accord pour établir le classement suivant, par ordre décroissant : Anglais et protestants allemands, Irlandais du Nord, Gallois et Canadiens, Irlandais et catholiques allemands, Ecossais, Indiens, Algériens, Portugais, Belges, Francais."
"Quant aux Francais, ils s'étaient contentés (ils étaient coutumiers du fait) de laisser les Allemands en paix et de ne pas creuser leurs tranchées trop près d'eux."
Puis, après l'armistice :
"Edmund (un ami de l'auteur) disait en tremblant de rage : je ne veux plus de guerre, et ce, quel qu'en soit l'enjeu ! Sauf contre les Francais ! Qu'on se batte contre eux et je partirai raide comme une balle !"
"Quelques étudiant prétendaient mêmes que nous nous étions battus du mauvais coté : que l'ennemi naturel était le Francais."
Et au sujet de confrères enseignants à l'université du Caire :
"Mes 12 ou 13 collègues francais étaient des universitaires de la plus haute distinction, mais 2 ou 3 instituteurs anglais de village se seraient avec joie chargés de leur travail pour le tiers de leurs salaires, et l'auraient mieux accompli, à beaucoup près."
Etait-ce une opinion répandue dans les troupes anglaises ?
Retrouve-t-on les mêmes critiques dans d'autres ouvrages d'outre-Manche ?
Bonsoir,
Une pièce à verser au dossier. Clémenceau, on le sait n'était pas n'était pas un homme facile. Voici un extrait d'un télégramme qu'il adressait le 5 avril 1918 à son homologue Lloyd George. Le langage n'est pas très diplomatique!
Cordialement
Denis Rolland