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Atlantique — Quatre-mâts barque — Société en nom collectif Ant. Dom. Bordes & Fils (1897~1926).
Quatre-mâts barque en acier lancé le 4 avril 1897 par l’établissement de Nantes de la Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire [Siège social en 1897 : 11 bis, boulevard Haussmann, Paris (IXe Arr.)] pour le compte de la société en nom collectif Ant. Dom. Bordes & Fils [Siège social : Paris, 11, boulevard Malesherbes (VIIIe Arr.)]. Francisé le 25 mai 1897 à ..., puis le 14 décembre 1904 à Dunkerque, n° 3.663. Immatriculé au même quartier, f° 418, n° 1.223. Indicatif d’appel : H.K.G.T.
Par l’article 5 (I., 10°) de l’acte constitutif de la société anonyme dite « Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude » (Alexandre et Antonin Bordes), en date, à Paris, du 11 décembre 1917, avec le cargo Magellan et 21 autres grands voiliers long-courriers, apporté à cette nouvelle personne morale, venue aux droits de la précédente et ayant le même siège social.
Désarmé en 1921 à Dunkerque en raison de la crise des frets.
Réarmé fin 1924 à Dunkerque pour un ultime voyage en Australie pour charger du blé à Port-Pirie, dans le golfe Spencer. Commandé par le capitaine Pierre Marie LE CHEVANTON, né le 22 juin 1879 à Bréhat (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-du-Nord) (Registre des actes de naissance de la commune de Bréhat, Année 1879, f° 8, acte n° 13), capitaine au long-cours inscrit au quartier de Paimpol, n° 173, décédé en mer le 5 août 1925, la veille même de l’arrivée du bâtiment à Falmouth (Cornouailles, Royaume-Uni). Définitivement désarmé en Septembre 1925.
Vendu à la démolition en Juillet 1926.
Fit au total 32 voyages, principalement au Chili pour y charger du nitrate. Dernier grand voilier français à avoir touché l’Australie.
Caractéristiques générales. — Jauge : 3.110,40 tx jbt, 2.969,.. tx jb et 2.685,13 tx jn. Port en lourd : 3.910 t. Dimensions : 95,35 x 13,67 x 7,80 m [Bureau Veritas, Registre n° 84 (1912)].
Armé défensivement durant la Grande guerre, ayant embarqué le 18 mai 1917 à La Rochelle une équipe de six marins de l’Armement militaire des bâtiments de commerce (A.M.B.C.). Ne fut toutefois jamais atta-qué.
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Bibliographie
— Louis Lacroix : « Les derniers cap-horniers français aux voyages de nickel, de salpêtre et du Pacifique. Les premiers pétroliers à voiles », Lettre-préface de M. Antonin Bordes, Luçon, Imp. S. Pacteau, 1940, p. 124.
— Henri PICARD : « La fin des cap-horniers. Les dernières aventures des long-courriers français. », éd. Édita S.A., Lausanne, 1976, p. 23 et 24.
— Frédéric GRELLIER : « Trésors cap-horniers », Volume II., O Large Éditions, Novembre 2012, p. 14 et 15.
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National Library of Australia ~ State Library of Victoria
Allan C. Green collection of glass negatives ~ Image H.91.250/562