Bonsoir,
sauf erreur, j’ai constaté que les 73 RI de Béthune et 33 RI d’Arras, n’avaient pas combattus sur le front d’Artois (je parle de la guerre de position). Est-ce coïncidence ou volonté militaire d’éviter aux hommes et surtout à l’artillerie, d’être trop timide pour diriger les canons vers leurs biens matériels et affectifs (habitations, églises, usines, familles sans nouvelles…). Si tel est le cas, trouvez-vous pareille absence des régiments issus des zones tranchées par le front ?
Merci, le cas échéant d’infirmer cette hypothèse. Merci aux spécialistes des régiments issus des régions du front, de vérifier ceci.
Cordialement, François.
Coïncidence ou réalité?
- francois noury
- Messages : 660
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Stephan @gosto
- Messages : 5598
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Localisation : Paris | Chartres | Rouen
- Contact :
Re: Coïncidence ou réalité?
Bonjour François,
Je ne connais pas les cas particuliers de ces deux régiments.
En revanche, bien des régiments de l'Est se sont retrouvés engagés, ce (:lol:) pendant de très longues périodes, dans des régions qui leur étaient familières.
Je ne sais pas s'il y eut des directives particulières dans ce sens ou dans l'autre.
Cependant, d'un point de vue strictement militaire la question suggère plusieurs réflexions : si engager des régiments sur leurs propres terres peut éventuellement amener quelques états d'âme dans la troupe, ça peut aussi - et avant tout ? - lui donner la "niak" : libérer son propre jardin est peut-être plus "motivant" que de se battre pour une terre située à mille lieues de la sienne. D'autre part, voir son jardin piétiné par l'ennemi, ça peut encore accroître l'esprit combattif ? Enfin, engager des troupes sur des terrains qu'elles connaissent bien apparaît être un atoût dont l'E.-M. aurait tort de se priver... Tout ceci dans le contexte de 1914, of course.
Bonne finde soirée.
Amicalement,
Stéphan
Je ne connais pas les cas particuliers de ces deux régiments.
En revanche, bien des régiments de l'Est se sont retrouvés engagés, ce (:lol:) pendant de très longues périodes, dans des régions qui leur étaient familières.
Je ne sais pas s'il y eut des directives particulières dans ce sens ou dans l'autre.
Cependant, d'un point de vue strictement militaire la question suggère plusieurs réflexions : si engager des régiments sur leurs propres terres peut éventuellement amener quelques états d'âme dans la troupe, ça peut aussi - et avant tout ? - lui donner la "niak" : libérer son propre jardin est peut-être plus "motivant" que de se battre pour une terre située à mille lieues de la sienne. D'autre part, voir son jardin piétiné par l'ennemi, ça peut encore accroître l'esprit combattif ? Enfin, engager des troupes sur des terrains qu'elles connaissent bien apparaît être un atoût dont l'E.-M. aurait tort de se priver... Tout ceci dans le contexte de 1914, of course.
Bonne finde soirée.
Amicalement,
Stéphan
- francois noury
- Messages : 660
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: Coïncidence ou réalité?
Bonsoir Stéphan,
merci pour ta réponse à laquelle effectivement je n’avais pas exclu l’hypothèse : reprendre son jardin ! Cependant et pour cette raison, j’avais évoqué l’artillerie : entre la guerre de tranchées et la destruction de structures comme habitations, lesquelles abritaient des allemands mais aussi des civils : je m’interroge. On sait que dans certains actuels conflits, les civils servent de boucliers. Je pense de même que certains de nos combattants n’avaient aucune connaissance du devenir des leurs : pouvaient t’ils bombarder, ce (:() sans craintes d’atteindre leurs familles ?
Pour faire simple: je me vois mal orienter mon canon vers mon village parce que l'ennemi y est cantonné, sans savoir si mon épouse et mes p'tits sont évacués!
amitiés,
François
merci pour ta réponse à laquelle effectivement je n’avais pas exclu l’hypothèse : reprendre son jardin ! Cependant et pour cette raison, j’avais évoqué l’artillerie : entre la guerre de tranchées et la destruction de structures comme habitations, lesquelles abritaient des allemands mais aussi des civils : je m’interroge. On sait que dans certains actuels conflits, les civils servent de boucliers. Je pense de même que certains de nos combattants n’avaient aucune connaissance du devenir des leurs : pouvaient t’ils bombarder, ce (:() sans craintes d’atteindre leurs familles ?
Pour faire simple: je me vois mal orienter mon canon vers mon village parce que l'ennemi y est cantonné, sans savoir si mon épouse et mes p'tits sont évacués!
amitiés,
François