La première (dans l'ordre chronologique). J'ai tenté de retranscrire l'orthographe sans corriger.
« Le 6 septembre 1916
Chère Marie
Comme toujours quelques môts du patelin où je suis arrivé depuis une heure, pays où je ne vais faire que
coucher car demain j'ai encore trente et quelques kilomètres à faire pour me rendre avec mon détachement à mon nouveau cantonnement, et où mon séjour ne sera pas de longue durée je crois. Je suis toujours sans nouvelles de toi, ce qui m'ennuie assez mais vu le changement qui c'est produit depuis le 18 août
cela ne me surprend pas. Nous avons étaient d'ailleurs avertis. J'espère que malgré ce retard tu es en bonne santé. Je ne peux guère te donner des détails sur cette carte, mais sitôt que je pourrai te donner ma nouvelle adresse, je ne manquerai pas de te signaler tous ces détails. Tu auras peut-être reçu deux môts de M. Felix [?] il était lorsque je l'ai quitté en bonne santé. Je n'écris pas encore à la famille Charlier [?], je crains que nos lettres s'égaren. »
le 9.11.1916
chere marie
je répond a ton aimable lettre du 7, je commence a recevoir une correspondance un peut plus régulierement car je suis rester un assez long de temps a attendre de tes nouvêlles. Comme santé c'est toujours de......... mais comme souci et tous ce qui sen suis c'est de plus en plus pénible il est inutile que j'insiste a ce sujet. l'on a qua ce com...... et a subir ces nombrêuses traquasseries cela durera son temps. je nay pas reçu de nouveau des nouvêlles de ......... filip je crain qu'il lui soit arrivé accident ou maladie. Soigne toi bien du moment que tu le peut car cette chose n'est pas a la porter de tous. Fais le bonjour a toute la famille.
je suis ton mari qui pense bien a toi
............... louis
voici je pense pour la 2e , je bosse sur la 3
cordialement
le 20 septembre 1916
chere marie
quelques môts seulement car il faut que je te fasse parvenir encore une fois une nouvelle ........ ........ qui ne sera pas pour longue ......encore, je viens de recevoir une carte de felix il m anonce le départ de la moitier de la compagnie, je ne say ou- je suis toujours a attendre sa (ta) lettre recommandé. le principal est quelle ne soieut pas comme je te l'ay deja dit je n'ay pas besoin d'argent. inutile de te déranger pour l'instant. il parait que les permissions sont suspendues avec tous ce fourbi je crain qu'il ne faus y compter de sitôt c'est pourtant avec plaisir que j'aurais voulu ....... .... enfans ...... quelques jours est plus
Le 20 septembre 1916
Chere marie
quelques môts seulement car il faut que je te fasse parvenir encore une fois une nouvelle adresse, adresses qui ne sera pas pour longue durée encore, je viens de recevoir une carte de Félix il m'anonce le départ de la moitier de la compagnie, je ne say ou- je suis toujours a attendre sa (ta) lettre recommandé. le principal est quelle ne soieut pas comme je te l'ay deja dit je n'ay pas besoin d'argent. inutile de te déranger pour l'instant. il parait que les permissions sont suspendues avec tous ce fourbi je crain qu'il ne faus y compter de sitôt c'est pourtant avec plaisir que j'aurais voulu quitter ces enfers pour quelques jours en plus.
Le 6 septembre 1916
Chere marie
Comme toujours quelques môts du patelin ou je suis arriver depuis une heure. pays ou je ne vais faire que coucher car demain jai encore tente et quelques kilometres a faire pour me rendre avec mon détachement a mon nouveau cantonnement et ou mon séjour ne sera pas de longue durée je crois : je suis toujours sans nouvelles de toi. Ce qui menu assez mais vu le changement qui c'est produit depuis le 18 aot (août) cela ne me surprend pas. nous avons étaient d'ailleurs avertis. Jes sais que malgré ce retard tu es en bonne santé. Je ne peux guère te donner des détails, sur cette carte mais sitôt que je pourrai te donner ma nouvelle adresse je ne manquerai pas de te signaler tous ces détails. Tu auras peut être reçu deux mots de M. Félix il était lorsque je lai quitter en bonnes santé. Je n'écris pas encore a la famille Charlier (?) je crains que mes lettres s'égaren.
